15 mai 1936 - Presse régionale

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25 CHÈQUE POSTAL TOULOUSE «9-36
Les Idées
et les Faits
Le Front autrichien
Dans le conflit qui a pu opposer
le prince Starhemberg et le chancelier
Schuscnnigg, une chose paraît
sauvée, c'est le Front patriotique,
le prince, désormais exclu du cabinet,
ayant donné lui-même l'exemple
de la discipline et l'ayant imposée
à ses troupes.
On peut même dire qu'il sera renforcé,
toute dualité cessant d'exister
entre le chancelier, chef du gouvernement,
et le prince Starhemberg,
chef du Front patriotique, et les
deux autorités se trouvant désormais
réunies dans la main du chancelier.
Cette dualité avait pu dégénérer
apparemment en opposition : ainsi
quand, dimanche dernier, une partie
des Heimwehren avait pris part
à une manifestation provoquée par
un article du journaliste Freiheitsbund,
on avait pu d'autant plus
croire que cette manifestation était
dirigée contre le cabinet, d'accord
avec le vice-chancelier, que celui-ci,
en envoyant son télégramme de félicitations
à M. Mussolini, avait paru
disposé à poursuivre une politique
personnelle en passant par-dessus
la tête de son chef.
Cependant, le prince Starhemberg
avait donné en temps voulu aux
Heimwehren l'ordre de ne pc.3 participer
à la manifestation projetée
et il a pu qualifier d'éléments indisciplinés
ceux qui y ont pris part
et contre lesquels il avait déclaré
devoir prendre des sanctions. Aujourd'hui,
il est le premier à recommander
aux Heimwehren l'acceptation
de l'autorité du chancelier
Schuschnigg, avec leur participation
à la nouvelle combinaison ministérielle.
Ainsi, la position du chancelier
autrichien vient de se rapprocher
de celle de MM. Mussolini et Hitler
qui détiennent à la fois l'autorité
Bur le gouvernement et sur le parti;
et, comme le nazisme et le fascisme,
le Front patriotique autrichien
s'identifie de plus en plus avec le
gouvernement.
Contre Genève
Ce qui est plus symptomatique,
c'est l'acte d'indépendance du prince
Starhemberg au point de vue de
la politique extérieure, acte qui de
yait amener son exclusion d'un ml'
Histère qui ne pouvait pas paraître
solidaire du vice-chancelier.
En félicitant M. Mussolini de < la
glorieuse et magnifique victoire des
armées fascistes et italiennes >, le
prince Starhemberg ne parlait pas
eeulement en son nom personnel,
mais au nom des Autrichiens luttant
pour l'idée fasciste ; on pou
vait donc penser qu'il parlait au
nom du Front patriotique, dont il
était le chef, et qui, soumis aujourd'hui
à l'autorité du chancelier, ne
pourra plus paraître pratiquer une
politique opposée à celle du gouver
Bernent autrichien.
Mais si le prince Starhemberg a
trop parlé, on n'en peut conclure
qu'il n'ait pas traduit le sentiment
de ses troupes, ni exclure l'idée que
les Heimwehren étant la partie agis
santé du Front patriotique, ce senti
ment ne devienne pas celui du gou
yernement lui-même.
Or, ce sentiment est hostile à la
S. D. N. Quand le baron Aloysi a
quitté Genève, les journaux italiens
ont annoncé qu'une autre puissance
suivrait l'Italie dans sa retraite ;
cette puissance était l'Autriche et
peut-être, avec elle, la Hongrie.
Le chancelier Schuschnigg pense
toujours que l'Autriche ne saurait
se passer de l'aide de Genève et de
la sécurité collective
; mais la victoire
italienne et l'indépendance de
M. Mussolini à l'égard des puissances
européennes, ont pu faire penser
en Autriche et ailleurs que l'aide de
Rome serait assurément plus efficace
que celle de Genève.
Raison de plus pour éviter que
l'opposition entre les deux capitales
ne devienne irréductible et que le
départ de l'Italie soit, à Genève, le
signal de la débandade.
La « vraie paix »
Car il n'en faudrait pas beaucoup
pour faire naître dans les têtes italiennes
l'idée que l'ancien empire romain
ne s'étendait pas seulement
sur l'Afrique.
En Afrique même, certains ne peuvent-ils
pas penser, sans que rien ne
permette de le croire, qu'après avoir
réuni l'Erythrée et la Somalie par
l'annexion de l'Ethiopie, l'empire
abyssin et la Tripolitaine pourraient
être rejoints pareillement à travers
le Soudan anglo-égyptien.
C'est cette idée de romanité
qu'exalte surtout l'adresse que l'Académie
royale d'Italie vient de pré
senter à Victor-Emmanuel ; l'empire
réunit aujourd'hui Rome et
l'Afrique. Le rejet de l'Italie du
concert européen pourrait l'inciter
à essayer de lui donner d'autres proportions.
Alors que c'est une idée de paix
qu'évoque, au contraire, pour l'Ita
lie, désormais satisfaite au dire de
M. Mussolini, la proclamation de
l'empire italo-éthiopien ; c'est la
Paix que voit luire, sur l'Italie, S. S,
Pie XI, se félicitant que l'ouverture
de l'Exposition de la Presse catho
lique « coïncide presque exactement
avec la joie triomphale de tout un
grand et bon peuple, devant une paix
qui veut être un facteur efficace et
•un prélude de cette vraie paix européenne
et mondiale >.
H dépend de l'Angleterre et de
nous-mêmes, plus que de l'Italie, que
la victoire italienne soit, en effet, le
prélude de la vraie paix.
GASTON GUÊZE
Mgr le Comte
de Paris
écrivain politique
Monseigneur le Comte de Paris
vient de terminer un ouvrage qui
appellera, dans les circonstances actuelles,
un intéressant débat : Essai
sur le gouvernement de demain, avec
un surtitre : Faillite d'un régime.
Monseigneur le Duc de Guise a
écrit, à cette occasion, un message
qui sera publié en préface.
Essai sur le gouvernement de demain
doit paraître le 11 Juin, aux
Editions Flammarion.
Les délibérations
gouvernementales
UN
CONSEIL DES MIKISTES AURA
LIEU SAMEDI PROCHAIN
Paris, 14 mai.
Les ministres se réuniront samedi
après-midi, en conseil, à l'Elysée, sous
la présidence de M. Lebrun.
Cette délibération sera consacrée à
examen de la situation internationale
à propos de laquelle M. Paul Boncour
fera un exposé sur ce que furent
les travaux de Genève.
D'autre part, le président du Conseil
mettra ses collègues au courant des divers
entretiens qu'il eut au cours de
la semaine avec M. Léon Blum et les
chefs de partis, et M. Marcel Béngier
commentera les différentes phases de
la bataille pour le franc.
LA LIBERATION DES SURSITAIRES
Enfin, au cours de cette réunion, le
général Maurin soumettra vraisemblablement
à ses collègues des propositions
aux termes desquels les sursitaires
et ajournés des classes 1932 et
1933, retenus sous les drapeaux, seront
libérés avant la fin du mois de
mai.
Le questionnaire anglais
Reich
L'AMBASSADEUR D'ANCLETERRE
S'ENTRETIENT AVEC LE FUHRER
Berlin, 14 mai.
Le chancelier Hitler a prié, ce matin,
sir Eric Phipps, ambassadeur d'Angleterre,
de venir conférer avec lui, en
présence du baron von Neurath, ministre
des Affaires étrangères.
Sir Eric Phipps s'est entretenu avec
le Fûhrer au sujet du mémorandum
britannique.
UN COMMUNIQUÉ DU « D.N.B. »
Berlin, 14 mal.
A 1'issije de l'entretien, le « D.N.B. »
a publié I3 communiqué suivant :
« Le Fùhrer et chancelier du Reich a
reçu, ce matin, en présence du ministre
des Affaires étrangères baron von
Neurath, l'ambassadeur britannique
sir Eric . Phipps.
« Cette visite avait été convenue la
semaine dernière en vue de la remise
du questionnaire anglais. »
Pour comprendre ce communiqué, il
est opportun de rappeler que le questionnaire
britannique a été remis le
7 mai, par sir Eric Phipps, au baron
von Neurath.
Le chancelier Hitler était ce jour-là
absent de Berlin.
Il fut convenu que sir Eric Phipps
serait reçu par le chancelier dès sa
rentrée à Berlin dans le but de lui
donner personnellement connaissance
du document britannique et de s'entretenir
à ce sujet avec M. Hitler.
Aucune précision n'est fournie jusqu'ici
sur cette entrevue.
La coBdamnatfon
de M. Charles Maorras
LE PROCÈS VIENDRA EN APPEL
LE 25 MAI
Paris, 14 mai.
Le 21 mars dernier, la X m8 Chambre
du tribunal correctionnel, présidée par
M. Rebrassier, condamnait à quatre
mois de prison, pour provocation au
meurtre, M. Charles Maurras, co-directeur
de 1' « Action Française », tandis
que le gérant de ce journal, M. Joseph
Delest, était frappé d'une amende de
cent francs
On se souvient que M. Charles Maurras
avait publié dans 1' « Action Française
», à la date du 13 janvier 1936,
un article reproduisant des passages
dun autre article paru au mois de septembre
dernier et provoquant au meurtre
de cent quarante parlementaires
ayant approuvé les sanctions contre
l'Italie pour le cas où la guerre serait
déclarée.
M. Ch. Maurras, ayant fait appel l'affaire
vient d'être fixée au 25 mai, devant
la X m « Chambre de la Cour d'appel,
présidée par M. Warrain.
Comme en première instance, M. Ch.
Maurras sera défendu par M" Marie de
Roux, ancien bâtonnier de Poitiers, et
M" Calzant.
Le Parquet aura comme représentant
à l'audience, M. Laronze, avocat général.
-vvw
Contre la dénatalité
POUR UN APPEL RADIODIFFUSE
A LA NATION
Paris, 14 mai.
En raison do la diminution du nombre
des naissance (près de 40.000 en un
an), qui s'est produite de 1934 à 1935
et de l'excédent de décès important
enregistré l'an dernier, l'Alliance Nationale
contre la dépopulation, vient de
demander, au président du Conseil,
qu'un appel radiodiffusé soit adressé, à
la nation par un membre du gouvernement
à l'occasion de la fête des mères,
qui aura lieu le dimanche 24 mai, pour
exposer la gravité du péril de la dénatalité,
pour exprimer la reconnaissance
du pays aux mères qui lui donnent des
enfants et pour inviter toute la population
à venir largement en aide à ceux
£emi ont des charges ds imille.
LE NOUVEAU CABINET AUTRICHIEN
Le Chancelier Schuschnigg
assume la direction
du Front Patriotique
Le Prince Starhemberg
éliminé de la combinaison
Vienne, 14 mai.
Après des délibérations qui ont duré
jusqu'à l'aube, le Cabinet autrichien a
été complètement remanié.
Sa nouvelle composition comporte un
fait d'une importance et d'une gravite
exceptionnelles : l'absence du prince
Starhemberg qui était vice-chancelier.
De plus, le prince Starhemberg est
remplacé à la tête du Front patriotique
par le chancelier Schuschnigg lui-même.
Voici la composition du nouveau Cabinet
Schuschnigg :
Chancelier, Affaires étrangères et Défense
nationale : M. Schuschnigg.
Vice-Chancelier, Intérieui et Sûreté :
M. Baar Baarenfels (Heimwehren).
Justice : M. Hammerstein Equord
(chrétien)
Instruction publique : M. Prentner
(chrétien) .
Prévoyance sociale : M. Resch (catholique
démocrate).
Finances : M. Draxler (Heimwehren).
Commerce : M. Stockinger (chrétien).
Agriculture : M. Fcedermayr (chrétien
social)
Secrétariat d'Etat à la Défense nationale
: généra'. Zenne*.
Secrétaire d'Etat à la disposition spéciale
de la Chancellerie fédérale : M.
Zernatto (écrivain).
Ce Cabinet est le troisième qui ait
à sa tête le chancelier Schuschnigg :
le premier fut constitué au lendemain
de l'assassinat du chancelier Dollfuss,
le 25 juillet 1934 ; ce Cabinet fut réformé
une première fois le 17 octobre
1935, réforme qui fut marquée par la
sortie du Cabinet des ministres Fey et
Karwinsky.
Dès la constitution du gouvernement,
ses membres ont prêté serment à la
Constitution entre les mains du président
Miklas:
L'IMPRESSION
DANS LES MILIEUX POLITIQUES
La constitution du nouveau Cabinet,
annoncée par des éditions spéciales des
journaux, a été accueillie avec calme
par la population.
Le Telegraf qualifie le remaniement
de « pas décisif vers la consolidation
de l'Autriche » et ajoute :
« Le dualisme qui existait entre le
gouvernement et le Front patriotique
ralentissait la réalisation de points importants
du programme Dollfuss.
« L'initiative du chancelier Schuschnigg
a écarté ce dualisme. L'application
intégrale de la ligne Dollfuss est désormais
garantie et personne ne songera
à contester les mérites du prince Starhemberg
dans la reconstruction de la
nouvelle Autriche. »
Les informations parvenues à Vienne
d'Innsbruck disent que le Tyrol, et notamment
les Heimwehere^ de cette
province, ont accueilli avec calme la
sortie du Cabinet du prince Stahremberg
et souscrivent avec satisfaction
aux mesures prises par le chancelier
Schuschnigg.
Par ailleurs, dans les milieux Heimwehriens
compétents, on déclare que le
prince Stahremberg s'occupera désormais
plus activement de l'organisation
du HeimatschutT et de la réalisation de
son programme.
Quant au colonel Adam, 11 a résigné
ses fonctions de secrétaire général du
Front patriotique pour se consacrer uni.
quement à la direction des services de
propagande patriotique (Heimatdienst)
qu'il cumulait avec la première fonction.
L'ACTIVITÉ
DU PRINCE STARHEMBERG
Quant au prince Starhemberg, ainsi
évincé de la combinaison, il conserve,
néanmoins, la direction suprême de l'activité
sportive en Autriche.
Le prince oui devait partir aujourd'hui
pour Rome pour assister à un
match de football austro-italien, a dû
retarder son départ, sans d'ailleurs renoncer
à ce voyage.
Au sujet de l'activité politique future
du prince et du Heimatschutz, on déclare,
dans les milieux heimwehryens
compétents, que cette activité reprendra
son aspect de mouvement politique
d'avant 1933, c'est-à-dire de la période
antérieure à la participation du prince
Starhemberg à un ministère. Cette activité,
qui n'aura pas un caractère d'opposition,
aura pour objet de hâter la
réalisation, trop lente jusqu'ici au gré
des heimwehren, des articles de la constitution
autrichienne qui portent l'empreinte
de leur influence, et notamment
l'édification dj l'organisation corporative.
TELEGRAMMES
DU CHANCELIER SCHUSCHNIGG
En dépit du remaniement ministériel,
il apparaît que les accords de Rome
demeureront la r.ase de la politique extérieuie
de l'Autriche. C'est du moins
l'impression qui se dégage des télégrammes
analogues adressés par le chancelier
Schuschnigg au général Gœmboes,
président du Conseil hongrois, et à M.
Mussolini.
Le texte de ces télégrammes est le
ssuivant :
« En mon propre nom et au nom du
nouveau gouvernement fédéral, j'exprime
à Votre Excellence les sentiments
d'amitié indéfectible et lui donne l'assurance
que je suis fermement décidé à
maintenir la politique fondée sur le
protocole de Rome et à développer l'amitié
entre les trois partenaires, dans
leur propre intéiêt et ainsi que dans
celui de la consolidation de l'Europe
Centrale. »
LES CAUSES DU REMANIEMENT
MINISTÉRIEL
LES INCARTADES
DU PRINCE STARHEMBERG
Vienne, 14 mal.
Le nouveau gouvernement Schuschnigg
est le plus restreint que l'Autriche
ait jamais possédé.
Lé précédent comptait quatorze mem.
bres. La Heirnvvehr y était représentée
par quatre ministres, le pince Sî leinberg,
vice-chancelier, M, Berger Waldenegg,
ministre des Affaires étrangères,
M. Baar Baarenfels, ministre de
l'intérieur et M. Draxler, ministre des
Finances.
Dans le nouveau gouvernement, la
Heirnvvehr possède trois représentants,
M. C" -' Baarenfels, vice-chancelier,
M* Draxler. ministre des Finances, et
M' Hammerstein, ministre de la Justice.
Ainsi, dans les gouvernements précédents,
l'influence de la Heirnvvehr était
plus grande qu'elle ne le sera dans la
nouvelle formation.
' Non seulement du point de vue numérique^
mais JIKMU du point dè
vue influence, le nouveau gouvernement
ne compte, en effet, aucune personnalité
marquante de Cette organisation.
Suivant certaines déclarations officielles,
la démission du prince Starhemberg
fut motivée par des divergences
de doctrine très graves avec le
chancelier Schuschnigg.
Mais, en dehors de ces divergences,
qui se' sont accentuées après les incidents
de dimanche dernier lorsque la
Heirnvvehr a manifesté sur le ring contre
le chancelier et que le prince Starhemberg
est intervenu personnelle
ment pour faire relaxer les membres
de la Heimwehr qui avaient été arrê
tés. d'autres malentendus surgirent en
tre" les deux hommes d'Etat.
A la suite des incidents de dimanche
le chancelier Schuschnigg avait mis
amicalement le prince Starhemberg en
demeure de rétablir la discipline parmi
les Heimwehren. Hier encore, le
programme du chancelier se bornait à
un regroupement de portefeuilles secondaires
et à une réorganisation du
front patriotique, qui aurait laissé subsister
le duumvirat interchangeable en
vertu duquel M. Schuschnigg, comme
chancelier, était le chef du prince Starhemberg,
vice-chancelier, qui. à son
tour, était le Chef de M. Schùsohnigg
comme fùhrer suprême du front patrio.
tique.
Les choses suivaient ce train lorsque
le prince Starhemberg, sans doute pour
compenser aux yeux des Heimwehren
par un coup d'éclat les concessions
qu'il avait dû faire à M. Schuschnigg
et dont la principale fut le désaveu
de l'ex-ministre, adressa à M. Mussolini,
sans consulter le chancelier la
dépêche que l'on sait, qui Contenait
une pointe directe contre le régime actuel.
M. Schuschnigg fut extrêmement indisposé
par cette nouvelle incartade,
d'autant plus grave que le prince luimême
en était l'auteur.
D'autre part, à la suite de l'envol de
sa. dépêche à M. Mussolini, le prince
Starhemberg aurait demandé que l'Autriche
se tînt à l'écart de la S,D.N.
Le prince Starhemberg aurait en outre
fait des démarches analogues auprès
du gouvernement hongrois.
M. Schuschnigg se serait éne'rgiquement
opposé à cette demande et la discussion
engagée au Conseil des minis.
très au sujet de la politique extérieure
de l'Autriche aurait pris un caractère
violent.
Le chancelier Schuschnigg marqua,
dans la soirée d'hier, sa volonté non
seulement de prendre lui-même lès Affaires
étrangères pour dissiper à
l'étranger la mauvaise impression causée
par la dépêche intempestive du
prince Starhemberg, mais encore de le
dessaisir, en sa propre faveur de la
direction du front patriotique, 'afin de
rassurer aussi l'opinion à l'inférieur
alarmée par la poussée de fascisme que
Constituait la dépêche.
Un communiqué officiel fait ressortir
que le gouvernement s'est donné pour
tâche la concentration de toutes les for.
ces patriotiques.
Cette concentration exige également
l'unification de la direction politique
et une mise au point des relations entre
le front patriotique et les institutions
de l'Etat C'est pourquoi le chancelier
d'Autriche assume la présidence
du front patriotique.
Le communiqué ajoute qu'à la demande
du chancelier Schuschnigg, le
prince Starhemberg. chef du Hematschutz,
a recommandé aux membres de
cette organisation, appelés à faire partie
de la nouvelle combinaison, d'accepter
les postes qui leur sont confiés.
Quoi qu'il en soit, la reconstruction
du ministère donne au chancelier
Schuschnigg une position d'une force
et d'un prestige considérables puisqu'il
réunit entre ses mains trois portefeuilles,
dont celui des Affaires étrangères
et la direction du front patriotique.
L'Autriche passe désormais du régime
du duumvirat et des tiraillements
inévitables qu'il comportait à celui
d'un gouvernement dont les principaux
ressorts sont concentrés dans l n s mains
d'un seul, le chancelier Schuschnigg,
dent le programme, répudiant tout caractère
exclusif, entend cependant
grouper en un fais-eau tous les Autrichiens,
quelle que soit leur nuance politique,
au service de l'indépendance
de l'Autriche.
Rebelles et bandits
mexicains
Mexico, 14 mal.
Quatorze rebelles ont été tués au cours
d'uni, rencontre avec les autorités fédérales
mexicaines à El Chocolaté, dans
l'Etat de Guanajuato. Deux des tués sont
des chefs de bande.
On rapporte, d'autre part, que des
bandits armés ont attaque, hier soir, un
train de voyageurs se rendant de Mexico
aux Etats-Unis. Les brigands ont fait
feu sur le convoi et les employés du
train, très inférieurs en nombre, ont riposte.
L'échange de coups de feu a duré
plusieurs minutes. 11 n'y a pas eu de
victimes.
Avant le preiirt
LES SOCIALISTES
le
EXAMINENT
LA SITUATION
LA RÉUNION DE LA C. /.. P.
DU PARTI SOCIALISTE
Paris, 14 mai.
La Commission permanente du parti
socialiste S. F. I. O. s'est réunie hier
soir,
La réunion, que présidait M. Salomon
Grumbach député du Tarn a duré
de 9 heures a minuit.
M. Léon Blum était présent.
La C. A. P. a décidé de prendre en
considération la proposition formulée
par la Fédération sporti»e du travail et
tendant à la non participation de la
France aux Jeux Olympiques de Berlin.
Elle s'est félicitée de la décision adoptée
par le bureau du Comité exécutif
du parti radical qui. à l'unanimité, a
pris en considération l'offre faite aux
radicaux de participer à un gouvernement
de Front populaire.
Enfin, la C. A. P a pris connaissance
de la note du bureau de presse du parti
communiste, 'que nous publions d'autre
part, et dans laquelle est confirmée officieusement
le refus du parti de participer
au pouvoir.
la visite aux champs
de bataille
POUR L'INAUGURATION
DU MÉMORIAL DE VIMY
Paris, 14 mai.
Le Centre national d'expansion du tourisme,
du thermalisme et du climatisme
nous communique :
« L'inauguration du Mémorial de
Vimy, fixée au dimanche 26 juillet, sera
pour les anciens combattants canadiens
l'occasion d'excursionner en France
pendant une semaine.
« Ils débarqueront le samedi 25, partie
au Havre et à Boulogne, partie à Anvers.
Le même jour, ils visiteront les
champs de bataille et, le soir, ils coucheront
aux environs d'Arras. Le lendemain
26, jour de l'inauguration, ils
regagneront encore Arras, pour y passer
la nuit.
« Le lundi 27 se poursuivra la visite
des champs de bataille et le mardi 28
les 6.600 pèlerins viendront à Paris, où
ils se rassembleront devant la tombe du
Soldat inconnu.
« Le 29, ils se rendront è Blois, d'où
ils visiteront les châteaux de la Loire
jusqu'au 31 juillet au soir et où ils s'embarqueront
pour la capitale britannique.
»
des
IE SCANDALE
Fuites budjetaires '
a Londres
AUDITION
DU MINISTRE DES COLONIES
Londres, 14 mai.
C'est en présence d'un nombreux
public que le tribunal d'enquête a procédé,
ce matin, à l'audition de M.
Thomas, ministre des Colonies, dont
le fils est, comme on sait, compromis
dans l'affaire des polices d'assurances
contre le relèvement de l'impôt sur le
revenu.
Après avoir répondu aux questions
concernant sa carrière politique, M.
J.-H. Thomas a relaté comment il avait
été avisé par un de ses amis, dans son
bureau de la Chambre des Communes,
que le nom de son fils avait été prononcé
dans l'affaire et comment il
avait appelé immédiatement ce dernier
qui se trouvait à ce moment dans
sa circonscription.
Il a affirmé de la façon la plus
catégorique qu'à aucun moment il
j n'avait communiqué a qui que ce soit
ie contenu des projets budgétaires.
Il a ajouté qu'il avait lui-même insisté
auprès du premier ministre et de
M. Chamberlain pour qu'une enquête
fût faite sur les transactions de son
fils et envisagé même à un certain
moment s'il devait démissionner.
M. ThomHS affirme que son fils n'a
pas fait d'affaires pour son propre
compte.
Sur la requête du juge, le compte en
banque du ministre et son bordereau
de placement de valeurs seront, adressés
au tribunal, aux fins d'mspecUon.
le rendemeRt des impôts
IL EST SUPERIEUR DE 95 MILLIONS
A CE QU'IL FUT EN AVRIL 1935
Paris, 14 mai.
Les chiffres publiés aujourd'hui par
le ministère des finances concernant
les rentrées budgétaires au cours du
mois d'avril 1936 font ressortir une
plus-value de 95 millions de francs par
rapport aux recouvrements d'avril
1935.
C'est là l'indice d'une t animation »
certaine de l'économie nationale que
traduit notamment ie total atteint par
la taxe sur le chiffre d'affaires qui a
produit le mois dernier 42 millions de
plus qu9 pendant le mois correspondant
de l'année passée.
D'autre part, les plus-values constatées
par rapport aux évaluations
budgétaires sont caractéristiques de la
rigueur et de la probité avec, lesquels
les services de l'administration des finances
ont procédé à l'élaboration du
budget de 1936.
E'ections ajournées
Farta, 14 mai.
L'Union des victimes de guerre et an.
cieus combattants porte à 'a connaissance
d?s anciens combattants de l'administration
de la guerre que les élec?
tions des délégués à la commission de
réforme qui devaient avoir lieu demain
dans tous les départements sont
ranortées au 29 mai.
LA NOUVELLE ITALIE IMPERIALE
ai Roi et au Duce
Un portrait, en grand uniforme, du
maréchal BADOGLIO, vice-roi d'Ethiopie
tcilcht Hecord.)
, Rome, 14 mai.
La série des manifestations consécutives
à l'annexion n'est pas close. L'Académie
royale d'Italie et la Chambre des
députés ont tenu des séances extraordinaires.
C'est sous la présidence de M. Guglielmo
Marconi que s'est réunie l'Académie
royale. M. Marconi a fait part
de l'organisation des études et des missions
scientifiques concernant les territoires
et les populations éthiopiens.
L'Académie a ensuite approuvé à l'unanimité
un ordre du jour saluant le roi
et le Duce, exprimant sa gratitude aux
chefs, aux combattants et aux ouvriers
contribuer à la solution des problèmes
posés par la victoire italienne dans le
nouvel Empire éthiopien.
Une délégation de l'Académie s'est
rendue ensuite au Quirinal, où le sénateur
Marconi a lu une adresse d'hommage
au roi. Après avoir rappelé les
gestes des rois de la Maison de Savoie,
puis l'intervention de l'Italie dans la
Grande Guerre, l'adresse se termine par
ces mots :
« Dans la révolution des Chemises
Noires et dans son chef, envoyé par
Dieu, vous avez promptement reconnu et
consacré la résurrection fatale de la
romanité de l'Italie. Par l'œuvre de votre
grand ministre, vous avez rendu à la
nation italienne, par la conciliation,
l'unité de la conscience patriotique et
religieuse, la seconde romanité de
l'Italie.
« Aujourd'hui, finalement, ô Roi
venu de la mer, vous étendez au-delà
de la mer, sur la féconde terre africaine,
de la Méditerranée au libre
Océan, votre sceptre du nouvel empir©;
que la prévoyance et là hardiesse d'un
génie politique, la vertu romaine des
capitaines et des soldats, l'âme invincible
de la nation tout entière ont conquis
pour toujours en votre nom, contre
tout et contre tous. »
LA NOUVELLE FORMULE DES ACTES
JUDICIAIRES
Le ministre de la Justice a ordonné
que tous les actes judiciaires portent
désormais la formule suivante : « Au
nom de S.M. Victor-Emmanuel, par la
grâce de Dieu et par la volonté de la
Nation, roi d'Italie et empereur d'Ethiopie.
»
Une statue de Mussolini
de 75 mètres
Rome, 14 mal.
Une statue gigantesque de M. Musso- 1
lini, d'une hanteur de 75 mètres, va
être érigée dans le Forum Mussolini.
Une fonderie romaine travaille depuis
deux ans à cette œuvre gigantesque,
où le Duce sera représenté revêtu
d'une peau de lion.
Cette œuvre est due au sculpteur
Arnoldo Bellini.
Les fonds nécessaires à la fonte et
à l'érection ont été recueillis par des
collectes faites dans toutes les organid'Afrique
et confirmant rengagement de'gâtions de jeunes garçons d'Italie
Lendemain de session
à Genève
En haut : MM. EDEN. BEC K et PAUL-BONCOUR. — En bas : le baron
ALOYSI, qui vient d'annoncer le départ de la délégation italienne, quitta
la Société des Nations.
LE RETOUR DE M.
PAUL BONCOUR
Paris, 14 mai.
Parti de Genève, ce matin, par la
voie des airs, en . compagnie, de M.
Fouques-Duparc, son chef de cabinet.
M. Paul Roncour es! arrivé à 11 h. 45
à Villacoublay.
A sa descente d'avion, M. Boncour a
été salué, au nom de M. Flandin, par
M. de Croy, met adjoint du cabinet
du ministre des Affaires étrangères, et
par le préfet de Seinc-et-Oise.
Notre délégué à la S.D.N. a gagné
immédiatement Paris en auto.
Outre M. Paul Boncour, M. Beck,
ministre des Affaires étrangères de Pologne,
a également quitté Genève ce
malin
M. Eden ne partira pour Londres
que dans la soirée, après avoir conféré
à nouveau avec quelques délégués.
LES ETATS NEUTRES
ET LA REFORME DE LA S. D. N.
Un déjeuner a réuni aujourd'hui
MM. Munch, minisire des Affaifres
étrangères du Danemark ; de Madariaga,
représentant de l'Espagne au
Conseil de la S.D.N. , et M. Litvinof,
commissaire du Peuple aux Affaires
étrangères de l'U.It.S.S.
MM. Mnneh et de Madariaga représentant
deux de sept Etats dits neutres
qui ont conféré, ces jours derniers, à
différentes reprises, à Genève, ont mis
M. Litvinof au courant des tendances
qui se manifestent au sein de leur
groupement, en vue d'une éventuelle
iéforme de la S.D.N.
" Phi bert " a fait une " démonstration "
Voici l'cx député du Puy dédicaçant et vendant son livre « Le Front Unique»,
boulevard Saint-Michel,
ICliché Sewiïork rtmei.J
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Le Congrès
de l'agriculture
française
Dans l'Ethiopie
annexée
DÉCISIONS DES AUTO
ITALIENNES
HT ÊS
Dijon, 14 mai
Le XVIII* Congrès de
l'Agriculture
française, organisé par la Confédération
nationale des Associations agricoles,
s'est ouvert cet après-midi à Dijon.
La manifestation était présidée par M.
Jules Gauthier, président de la C. N. A.
A. De nombreuses personnalités du monde
agricole étaient présentes.
M. Jules Gauthier a rappelé que depuis
1919, la Confédération
nationale
travaille pour opérer et maintenir la cohésion
de l'Agriculture en France et la
diriger vers l'organisation rationnelle-
L'orateur a souligné qu'un grand pas
avait déjà été fait dans ce sens.
L'Agriculcure a réalisé son unité; eue
est forte et ses avis et conseils sont
écoutés et entendus dans les
négociations
internationales.
M. Gauthier, parlant de la crise économique,
a déclaré que certains indices
permettent d'espérer qu'on va vers sa
fin Le président de la C. N. A A. ne .
pense pas Cju'cn puisse supprimer les j ^ fasbcsta Damtou. s'est présenté aux
contingentements tant qu on ne sera ,
torU . és ita i ie nncs de Neghelli.
pas revenu à un système normal (
d'échanges int6rna"tionaux
Addis-Abeba, 14 mai.
Il a été décidé que les commerçants
qui avaient pratiqué le trafic des armes
avec les Ethiopiens et avec les personnes
qui avaient manifesté des sentiments
anti-italiens, seraient expulsés.
UNE LIGNE D'AUTOBUS SERA
TRES PROCHAINEMENT CRÉÉE
Le gouverneur de la ville, M. Giuseppe
Bottai, a annoncé que la réorganisation
des services publics, de l'eau et de l'éclairage,
sont à l'étude, ainsi que celle des
services de police.
Le i
« Fusiei
OBPGiB
e Gouïanaes »
Paris, 14 mai.
Le cercle Fustel de Coulanges, auquel
s'était jointe l'Union Coopérative des
instituteurs, tenait hier son banquet annuel
à l'hôtel des Sociétés Savantes.
DIVERS
Quatre automobilistes
échappent à une mort affreuse
M.
Lyon, 14 mal.
François Gigandon, entrepreneur
On n'avait jamais vu à ce banquet de transports à Courzieu (Rhône), se
une assistance aussi nombreuse. Les trois , rendait à Villefranche par la route lors-
LES SOUMISSIONS
On mande de Mogadiscio, que plusieurs
milliers de guerriers se
tent aux troupes italiennes, en livrant
leurs tusils et des mitrailleuses.
Le fitaorari Adcme, ancien lieutenant
enseignements (primaire, secondaire et
supérieur) étaient largement représentés
Des professeurs de l'Institut Catholique
et des écoles techniques, ainsi que
des personnalités appartenant au monde
des lettres, des arts, à l'armée et
s'intéressant à l'activité du cercle, participaient
au banquet.
M. André Bellessort, de l'Académie
Française, qui présidait, avait à ses côtés
le général Weygand, de l'Académie
Française ; le professeur Dunoyer, de 1 camion
que, entre Anse et Villefranche, une conduite
intérieure, pilotée par une femme,
voulut le doubler.
A ce moment, une autre voiture survenant
en sens inverse, provoqua probablement
une fausse manoeuvre de la
conductrice qui. accrochant le camion
de M. Gigandon. fit faire un tête-àqueue
complet à la voiture, qui vint
s'écraser contre un arbre en bordure de
la route, où elle resta coincée par le
M. Gauthier a conclu en ces termes ;
« Il faut que nous soyons unis et que
nous n'ayons qu'un but : redresser notre
pays par tous les moyens en allant
de l'avant avec hardiesse, mais en conservant
toutes les grandes traditions
qui ont fait la force de ce pays. »
M. Jardilller, député-maire, déclare à
son tour que la véritable union nationale
consiste en ce que chacun puisse apporter
sa pierre à l'édifice commun.
Trois rapports sont ensuite examinés,
dont un sur l'activité des organisations
agricoles depuis le dernier Congrès.
La séance est ensuite levée
Un traité naval
anglo-soviétiqu e
Londres, 14 mai
L'attaché naval de l'U. R. S. S., le
commandant Chikunsky, étant rentré
à Londres au début de la semaine, on
croit savoir que des discussions préliminaires
en vue de la conclusion d'un
traité naval bi-latéral entre la Grande-
Bretagne et l'U R. S. S . dans lequel se
trouveraient incorporés les principes
dominants du traité naval de Londres,
ont commencé dans la capitale anglaise.
LES FILS D UDUCE ET SON GENDRE
QUITTENT L'ETHIOPIE
Asmara, 14 mai.
Le comte Galeazzo Ciano. ministre de
la Presse et de la Propagande, les deux
fils du duce. Bruno et Vittorio Mussolini,
ainsi que leur cousin Vito, fils d'Arnaldo
Mussolini et M. Roberto Farinacci
l'ancien secrétaire du parti, qui a eu la
main droite amputée à la suite de l'explosion
d'une grenade, se sont embarqués
à Massaoua. pour rentrer en Italie
Toutes les autorités locales ont assisté
au départ du paquebot, que survolait
une escadrille d'avions.
SEANCE EXTRAORDINAIRE
DE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Rome. 14 mai
La deuxième manifestation de la journée
a eu litu à la Chambre
qui s'est
trouvée réunie en séance extraordinaire
pour la ratification des décrets-lois relatifs
à l'annexion de l'Ethiopie et à la
création de l'Empire fasciste.
Tous les députés et le p'iWic des tribunes,
en chemise noire, chantaient lps
hymnes fascistes en attendant l'arrivée
dû Duce
La duchesse d'Aoste se trouvait dans
une tribune spéciale.
Dans la tribune du corps diplomatique,
on remarquait
les ambassadeurs
d'Allemagne et du Japon ainsi que le
ministre d'Autriche. Une gerbe de roses
rouges formait une tâche vive sur
le
du Maréchal Allenby
Londres, 14 mai.
Le maréchal Allenby, qui commanda
pendant la guerre la cavalerie du corps
expéditionnaire envoyé en France, puis
fut l'artisan de la défaite turque dans
le proche Orient, a succombé brusquement
cet après-midi, près de son bureau,
dans sa résidence de South Kensington.
Le défunt, oui était âgé de 75 ans,
était, depuis environ un mois recteur des
Universités écossaises.
Niuveiies Militaires
la faculté des Sciences de Paris, prési
dent du Cercle Fustel
; M. Abel Bonnard,
de l'Académie Française ; M. Charoum'et-
' 'es Maurras, M. Albert Ruvaud. profes-
' seur à la faculté des Lettres de Paris
et à l'école libre des sciences politiques.
M. Dunoyer. président du Cercle, nrit
la parole et, par quelques exemples, il
contesta la probité intellectuelle, la vérité
des idées dans le Marxisme :
« Toute recherche scientifique devant
servir au Marxisme, la vérité des faits
n'a pas plus d'importance que la vérité
des idées. D'ailleurs, les intellectuels
Russes n'ont-ils pas été assujetis à la
servitude quand ils n'ont pas été radicalement
supprimés sous le régime des
soviets ? ».
M. Henri Boegner, professeur agrégé
et secrétaire du Cercle, intervient pour
préciser quelques idées directrices du
Cercle, qui a pris, au cours de cette année,
une grande extension... Il rappel -i
l'action utile dans toutes les questions
concernant l'enseignement.
M. Abel Bonnard rendit hommage au
désintéressement et à l'ardeur de M.
Henri Boegner. Ce qu'il aime dans le
Cercle, ce sont deux qualités aujourd'hui
peu communes
: le courage de l'âme et
celui de l'esprit.
Les assistants, debouts. acclament ensuite
le général Weygand qui veut bien
prononcer
une allocution rude mais
ferme.
Le grand soldat tient à dire qu'il n'est
pas venu ici en invité, mais comme membre
actif du Cercle.
« La situation est suffisamment sérieuse
pour qu'il faille ne pas temporiser.
Une attitude passive ou d'attente est, à
l'heure actuelle, de la lâcheté. Il ne faut
pas subir mais réagir vigoureusement.
De braves gens s'imaginent que l'on
peut s'accommoder, que l'on doit c'entendre
au point de pactiser avec les forces
de dissolution. Il ne s'agit pas de cela,
assure le général Weygand. Pas de trêve,
pas de repos, il faut lutter jusqu'à la
banc du gouvernement ou allait s'as- , victoire et mener le bon combat pour la
seoir le Duce.
Dès que .'tirent apaisées les acclamations
par 'lesquelles l'assèmblée salua
l'arrivée de M Mussolini, celui-ci
prononça
une formule par laquelle il présentait
a la Chambre le premier décretloi
constituant l'Empire.
Le président en donna immédiatement
lecture aux applaudissement de l'assemblée
et nomma séance tenante une commission
chargée de faire un îapport sur
ce projet.
La séance fut ensuite suspendue pour
permettre à cette commission de présenter
son rapport qui devait être lu peu
après.
patrie, pour la religion. Le Cercle est
une amarre solide, il faut s'y cramponner
».
Enfin, M. André Bellessort dit qu'en
raison de l'heure tardive son discours se
résumera en deux citations empruntées
du livre de M. Bonnard « Les Modérés
» et de celui de M. Tardieu « Le
Souverain Captif ».
Avec esprit et bonhomie il tire la
conclusion de cette fête de l'esprit et se
réjouit que le Cercle ne soit pas seulement
un groupe d'ét.tdas mais d'action.
Pour terminer, il faut noter le discours
patriotique d'un jeune instituteur, M.
Jacquinot, qui n'a point de respect pour
Les deux véhicules prirent alors feu.
M. Gigandon sauta de son véhicule -t
réussit, en brisant la glace de la conduite
intérieure, à sauver les deux hommes
et les deux femmes qui l'occupaient et
oui étaient destinés étant grièvement
blessés, à une mort affreuse.
Trois escrocs arrêtés à Genève
Genève,
14 mai.
Nous signalions hier l'arrestation, a
Genève, de trois escrocs. Voici quelques
détails sur ce fait divers :
Mardi matin, une paissante automobile
se présentait au poste douanier
de la Cure pour entrer en territoire
suisse. La voilure portait les plaques
dip/jmatiques et les . trois occupants,
deux hommes et une femme, exhibèrent
des passeports diplomatiques établis
par le gouvernement éthiopien.
Les douaniers laissèrent donc passer
l'automobile, et les trois voyageurs arrivèrent
sans encombre à Genève.
Le
lendemain ils essayaient d'entrer en relation
avec les personnalités italiennes
des milieux do la S. D. N. mais furent
évincés. Cependant, la police, avisée,
entreprit une enquête discrète^ et
mercredi on procédait à l'arrestation d'un
des trois voyageurs, un nommé Oured
Pascha, éthiopien. Dans la soirée, le
couple, qui avait pris pension dans un
hôtel de Corsier, fut appréhende à son
tour.
Il s'agit d'EmiloPÎHipaud, alias Humbert,
né en 1907, boulanger, français,
et de Simone Catois, née en 1913, coiffeuse,
française. Il fut immédiatement
établi que "l'automobile, dans laquelle
ils avaient pris place, avait été volée
dans un garage à Paris.
A Corsier on découvrit douze grandes
caisses renfermant des manteaux de
fourrure et un lot de parfums de grande
marque, de 56 kilos, le tout provet
riant de vols. Les passeports trouvés en
j possession aes voyageurs ont été fabriqués
de toutes pièces, de même que
vingt passeports éthiopiens en blanc,
avec l'annoiation
: secrétaire de la délégation
éthiopienne près la S. D. N. Ce
matériel a été saisi. Le trio a été incarcéré
à la Driscn de Saint-Antoine.
Les autorités françaises ont été avisées.
Le meurtre du chauffeur Azario
COMPERE ET MARTIN
SONT ACQUITTES
Melun, 14 mai.
La seconde audience que la Cour
d'assises de Melun consacrait â l'assassinat
du chauffeur Azario, s'est terminée
sur un coup de théâtre
: l'avocat
général Vassart a abandonné l'accusation
et, après vingt minutes de
délibérations, les deux inculpés, Compère
et Martin, ont été acquittés.
On sait qu'un troisième personnage,
connu seulement sous le sobriquet de
tiégène, a disparu depuis la date du
mine. On entendit tout d'abord, cet
après-midi,
M. Eibinger, directeur de
la compagnie de taxis pour laquelle
travaillait Azario.
Déposition toute technique et n'apporta
rien.
Après lui, ce fut M. Compère, père
de l'accusé. Selon lui et selon son fils,
c'est le commissaire Fabre qui aurait
suggéré au prévenu les réponses à
faire. Le commissaire Fabre connaissait
Martin au sujet duquel il avait
déjà eu l'occasion d'enquêter.
Enfin, dernier et capital témoin, le
puisateur-couvreur. H assure que, dans
la nuit du 14 au 15 mars 19:iô, il fut
hélé sur la route par Albert Compère,
dont la voix est aisément reconnaissable.
Le président Insiste sur la gravité
de sa déposition. Couvreur en convient
et déclare qu'il ne peut dire autre chose.
Or, Couvreur, alcoolique invétéré,
souligne M» Jean-Charles Legrantl, qui
défend Compère, a déjà eu maille à
partir avec la justice.
Avant la suspension de l'audience et
à la demande de la défense, on entend
un témoin inattendu, 11»' Martin, femme
de l'autre inculpé, qui alfirme que
son mari a passé au domicile conjugal
toute la nuit du crime.
A la reprise, l'avocat, général se lève
et déclare abandonner l'accusation
car il n'est pas sûr de la culpabilité
des deux hommes.
Après quelques mots des défenseurs
le jury délibère et rapporte le verdict
d'acquittement.
Deux parricides devant les assises
Saint-Omer, 15 mai
Hier est venu devant les assises l'affaire
des deux frères Camille et Louis
Joseph, âgés de 33 et 23 ans, ouvriers
d usine a Isbergues.
Tous deux sont accusés d'avoir par
leurs coups entraîné la mort de leur
mere, âgée de 63 ans
Les prévenus ont nié, prétendant qtu>
leur mère s'était blessée en tombant,
mais quatorze témoins ont été formels
et ont relaté de multiples scènes de
violence qui se sont déroulées sous
leurs yeux.
La cour a rendu le verdict suivant :
Camille Joseph a été conda-nre à
7 ans de réclusion et 10 ans d'interdiction
de séjour ; Louis Joseph à 2 ans
de prison.
y^ri ta chmnikz de Vol e-wlrmîû
f
PROPRE. CL Aï RE.GAIE
ckanpeç. de.
Le député Delcroix prononça alors un les dogmes officiels, quand ils tendent
discours sur le décret-loi dans lequel '»
dit
: « C,'* lut une véritable folie que de
transporter sur le plan mondial la question
que nous avons le mérite d'avoir
ramenée et résolue dans ses limites. Ce
fut une erreur que d'engager son propre
prestige et celui des autres dans cette
folie; mais si l'on persistait dans cette
attitude, on ne pourrait qu^en aggraver
les conséquences.
Rien n'est plus absurde que la tentative
de fair? survivre un état qui a
Paris, 14 mai.
Le ministère de la Guerre a, par circulaire,
prescrit aux généraux commandant
les régions, de taire rétablir les
documents nécessaires à l'attribution de cessé d'exister si mome.il a jamais exlsla
carte du combattant en faveur des te lorsque les populations qui lui étaient
unités jusque-là exclues de ce droit. soumises ont acueilli notre conquête
En raison de ces modifications,
la
plupart des compagnies et bataillons
des 6«, 29" 31», 32e 49e, 63«, 70», 12-,
86 e , «9 e , 98' R. I. T. de marche, les
197 e , 198" de marche et de campagne,
les 111», 248e, 261», 286», 292». 309», 342»
et 600' d'infanterie territoriale, ont tte
classes unités combattantes, en vue de
l'attribution de la carte.
D'autres modifications sont en préparation
et sont, par conséquence, susceptibles
de donner, sous peu, droit à la
carte aux mobilisés du génie, du train,
de la cavalerie, de la gendarmerie, du
service de santé, etc.
CORPS DES INGENIEURS GÉNÉ-
RAUX DES FABRICATIONS D'AR-
MEMENT.
Paris, 14 mat
L'ingénieur général de 2» classe
des
fabrications d'armer./ nt Desmazièrss,
directeur de l'Etablissement centra) des
fabrications d'armement à Paris,
supprimé,
est nommé à compter du 2 avril
1936, directeur du laboratoire central
des fabrications d'armement à Paris.
LE CONCOURS
D'ADMISSION
A L'ECOLE POLYTECHNIQUE EN 1936
Examens oraux :
La lettre initiaie tirée au sort pendant
le concours 1935 pour déterminer l'ordre
d'appel des candidats des départements
de Seine, de Seine-et-Oise pour le concours
de 19S6, est la lettre « K »
Les examens du premier degré, admissibilité,
commenceront le jeudi 11 juin
et ceux du 2e c'egré le lundi 15 juin.
ATTRIBUTION
DU BREVET TECHNIQUE
AUX OFUCIERS DU GÉNIE
Le « Journal Officiel » publiera
demain,
un décret instituant des mesures
transitoires p^S l'attribution du brevet
technique aux officiers de l'armée du
génie. La situatior déficitaire des cadres
ne permet pas, en effet, pour l'instant,
de détacher au cours
d'enseignement
conquête
comme une délivrance.
« Nous pouvons tranquillement attendre
la prescription d'une condamnation
qui constitue avant tout une offense à
la vérité et un attentat contre la paix. »
M. Mussolini p'Tvosa alors le deuxième
décret-lo: relatif à la nomination du
maréchal Badoglio comme vice-roi
de
l'Ethiopie.
La Chambre nomma une nouvelle
commission et leva à nouveau la séance
pendant que cette commission
délibérait.
« L'Italie, l'arme au pied, a déjà changé
de front de combat. Que personne
ne trouble l'ordre de paix et de civilisation
que nous avons entrepris
! » a dit
M. Costanzo Ciano, président de la
Chambre, à la fin de la séance d'aujourd'hui,
après avoir fait approuver par
acclamation une proposition visant à apposer
à l'intérieur de l'hémicycle, une
plaque de bronze portant l'inscription
suivante : « 9 mai de l'an XIV de l'Ere
fesciste, Benita Mussolini fonde l'Empire
».
Le résultat des sanctions
en Yougoslavie
à renier l'esprit national de la jeunesse.
Ses paroles, sévères pour les syndicats
révolutionnaires ont été chaleureusement
applaudies.
Parmi les personnalités assistant au
diner on a noté :
MM. Charles Maurras, Maurice Pujo,
docteur Charles Flessinger, M. Daniel
Halevy, M. Henri Massis, directeur de la
« Revue Universelle »; docteurs Hepp et
Brel, baron François de Lassus, les généraux
Vuillemin et Lavigne-Delville, le
lieutenant-colonel Corps, le professeur
Pierre de Labriol]^, de la Faculté des
Lettres de Paris ; M Jean Roy, professeur
honoraire à la Sorbonne ; MM.
Goussault et de Peyster, professeurs à
l'éçole des Sciences Politiques ; comtesse
Joachim de Dreux-Brezé, la marquise du
Luart, M
René Brecyr Mme Ruxton,
M. Léon Mirman.
Nous recevons de Yougoslavie des
renseignements fort intéressants sur les
répercussions que notre politique étrangère
a sur nos relations avec ce pays.
Sans douto, les sympathies que nous
y avons, restent vivaces et sincères, mais
SI faut reconnaître que depuis le pacte
à quatre, un certain malaise existe entre
Paris et Belgrade. Il aurait fallu que
par des manifestations très nettes on
ait prouvé que le rapprochement francoitalien
ne se réaliserait pas sur le des
des Yougoslaves. Et l'assassinat du roi
Alexandre a projeté une lueur sanglante
sur un ciel chargé d'orage.
Mais, direz-vous, l'attitude
catégorique
de la France dans l'affaire éthiopienne
a dû donner satisfaction aux
tchnique supérimries"offTcïer7 du génie] P lûs intransigeants ! Eh bien ! détrompes
grades de lieutenant, capitaine et ' pez-ycus et c est la le cote paradoxal
commandpnt
»de la situation. Si, au point de vue
En attendant, le brevet technique îsur
« principe », la Yougoslavie s'est montra
délivre à la suite d'un examen passé tree favorable aux sanctions, elle se
devant, une commission présidée par- le P^mt maintenant, fortement de leur
ministre de la Guerre
i application, car son commerce en est
Cet examen aura lieu chaque année vivement épreuve. Malgré la froideur
et ne pourra ôtre subi qu'une fois.
POUR LES COMBATTANTS
VOLONTAIRES
La loi du 20 mars 1936 qui a été publiée
au • Journal Officiel » du 27
mars 1936. a institué un nouveau contingent
de croix de la Légion d'honneur
sans traitement, en faveur des
combattants volontaires.
Ces distinctions sont deslinées à récompenser
les anciens combattants vo
plus superficielle que profonde de leur
relations politiques, la Yougoslavie et
l'Italie entretenaient d'excellentes relations
économiques Les sanctions ont
porté le plus grand préjudice au commerce
de toute la côte, et le port de
Souchak, près Finmc, traverse une crise
grave qui préoccupe, à juste titre, le
gouvernement.
11 aurait fallu ou que les sanctions
soient générales ou qu'on y renonce. Les
Yougoslaves voient que l'Italie a été, en
somme, peu touchée par cette politique
Les avatars et maquillages
d'à Ecureuil V»
Paris, 14 mal.
La dixième
chambre de la Cour a
rendu cet après-midi son arrêt dans
l'affaire de maquillage du cheval
« Ecureuli-V », qui courut à Marseille,
Ertghien et Vineennes, sous les noms
d' « Hanoï », « HallenCourt » et « Guiseppe
».
La Cour a confirmé les peines prononcées
par le tribunal correctionnel.
C'est ainsi que le jockey Rameila qui
vendit le cheval reste condamné à huit
mois de prison; Delhuys, l'acquéreur, à
six mois de prison
; Deland, le driver
et Dalmasso, l'intermédiaire à quatre
mois de prison chacun.
Dalmasso, en appel, a obtenu le bénéfice
du sursis.
La Société du demi-sang, partie civile,
se voit accorder trois mille francs
de dommages-intérêts.
Une fabrique de galoches incendiée
De notre correspondant particulier:
Albi, 14 mal
Jeudi matin, vers 5 heures, au quartier
de La Mothe, sur la rive du Tarn,
en face Gardes, s'est déclaré un violent
incendie dans l'atelier de M. Assié, sabotier,
demeurant rue de Verdusse, à
Albi.
Un ouvrier logé à l'usine aperçut, en
se levant, de la fumée et des flammes.
Il donna aussitôt l'alarme, mais le bâtiment
ne tardait pas à devenir la proie
des flammes.
La toiture s'effondrait
bientôt. Cependant qu'aussitôt alertés,
les pompiers accoururent. Moins d'une
demi-heure après l'alerte leurs machines
étaient en batterie sur les lieux. Grâce
à la rapidité de leurs manœuvres, les
pompiers furent assez heureux pour préserver
d'un côté les ateliers de tissage
de la maison Izar, et d'autre part les dépendances
de l'usine incendié où étaient
installées les réserves de bois.
Le bâtiment principal, longs de 425
mètres sur
10 mètres delarge environ
est complètement détruit ainsi que l'outillage.
Seuls se dressent les quatre murs
que les sauveteurs, douze heures après,
inondaient encore. Les dégâts très importants
peuvent être évalués à plusieurs
centaines de mille francs qui sont
en partie couverts par une assurance.
Par suite de cet incendie, huit ouvriers
vont être réduits au chômage. Une enquête
a
été immédiatement ouverte,
pour déterminer les causes de cet acci-
Les pèlerins y magnifient le culte de ' dent. Remarques sur les lieux, MM. Pu-
Autour k l'assassinat
du docteur Lauvluerie
LES ENQUÊTEURS TROUVENT,
AU
COURS D'UNE PERQUISITION, DEUX
MILLIONS 500.000 FRANCS DE TI-
TRES DISSIMULÉS DERRIÈRE
DES
BRIQUES.
Au rendez vous sacre
de Waterloo
Paris, 14 mai-
Le dimanche 14 juin, a 10 h. 30, aura
lieu, quel que soit le temps, le IXm» Pèlerinage
franco-wallon à Waterloo (près
Bruxelles).
Des centaines de Sociétés et des milliers
de pèlerins, sans distinction aucune
d'opinions politiques, philosophiques
ou religieuses, venus, comme chaque
année, des cités, des plaines et des
monts de Wallonie et aussi de diverses
et lointaines régions de France, se trouveront,
fidèles au rendez-vous sacré,
pour, en cortège impressionnant que
précédera une forêt de drapeaux, se
rendre au monument français
Lâ, au pied de l'Aigle blessé, se déroulera
la cérémonie rituelle et émouvante,
qui laisse aux pèlerins un souvenir
inoubliable.
Après un hommage fleuri et la consécration
de nouveaux drapeaux, d'éminents
orateurs français et wallons célébreront
la fraternité franco-wallonne.
Car, Warterloo n'est plus seulement le
symbole de la « morne plaine », où sombra
la France de l'Empire, c'est, depuis
neuf ans, un symbole dans lequel communient,
avec leurs frères de France,
les Wallons, qui peuplent la moitié de
l'Etat belge et dont les aïeux firent la
Révolution de 1830.
Toulouse, 14 mai.
A la suite de diverses déclarations relatives
à une somme importante que le
D r Lauvinerie aurait dissimulée dans
des pots de salé, M. Molinier, juge d'instruction,
ordonnait, jeudi matin, un nouveau
transport de justice à la maison
du crime.
On sait, en effet, que cette nouvelle
avait été annoncée par des journaux de
Toulouse et démentie par des Journaux
de Paris.
Aussi bien, M. Molinier, afin de faire
la lumière sur ce point intéressant de
l'instruction, et également pour apaiser
Une rixe
entreclochards
L'un d'eux est précipité
dans la Garonnette et se noie
Touloi.se,
1 - mai.
Depuis ce matin, 11 h. 30, M. Gleises,
doyen des juges d'instruction, est saisi
d'une importante affaire d'assassinat,
dans laquelle se trouve inculpé un journalier
toulousain.
Une fols de plus, c'est à la sagacité de
nos inspecteurs de la police toulousaine,
saine, que nous devrons l'arrestation du
criminel.
Vendredi dernier, a proximité de la
prairie des Filtres, on retirait de la Garonnette
le cadavre d'un chômeur, devenu,
depuis plusieurs semaines, misérable
mendiant et pitoyable clochard.
A l'examen même du corps, on crut
tout d'abord que le défunt. Paul Vignaux,
42 ans. s'était suicidé ou avait
été victime d'une noyade accidentelle.
RENSEIGNEMENTS
SIGNIFICATIFS
Mais la Sûreté toulousaine parvenait
à avoir, ces jours derniers, quelques
renseignements d'une
capitale importance.
En raison de leur caractère particulièrement,
troublant et du contrôle minutieux
qui en fut aussitôt fait, Jlle
décidait, d'accord avec le Parquet, d'ouvrir
une enquête immédiate.
Aujourd'hui ses résultats sont nettement
concluants et permettent de connaître
en détail l'épilogue d'un drame
passionnel.
Dans la nuit de Jeudi & vendredi dernier,
Paul Vignaux et son amie, Berthe
Bru, âgé? de 46 ans, décidaient d'aller
se réfugier, pour la nuit, non loin de la
Garonnette, à la descente de l'ancienne
halle aux poissons.
Auparavant cependant, ils invitaient
un de leurs amis, Pierre Bordes, à les
accompagner et à venir boire avec eux
quelques bouteilles et prendre un léger
repas au bord de l'eau.
ACHARNÉ SUR SA VICTIME
Déjà, depuis plusieurs mois, Pierre
Bordée avait tenté d'amener avec lui
Berthe Bru, en la priant de quitter définitivement
Vignaux.
Ce dernier, à ce propos, avait même
eu plusieurs reproches à faire à son camarade,
et déjà plusieurs querelles s'étalent
élevées entre les deux hommes.
Néanmoins, jeudi soir, Pierre Bordes,
acceptait l'invitation de Vignaux et de
son amie.
Au cours de la nuit, et sans doute
j sous l'empire de l'ivresse. Pierre Bordes
manifesta l'intention d'amener aussitôt
Berthe Bru et de finir la nuit seul
avec elle.
Aussitôt Paul Vignaux s'éleva violemment
contre une telle prétention, et
les deux hommes en vinrent aux mains,
malgré l'intervention de la femme.
A un moment donné, Pierre Bordes
saisit Vignaux à la gorge et le fit basculer
à terre. Il lui porta alors plusieurs
coupe de poing et de pied à l'abdomen,
â ia poitrine et à la figure.
Assommé, bientôt Vignaux ne donnait
plus signe de yle.
La femme Bru, Justement terrifiée,
suppliait Pierre Bordes de ne plus frapper
sa victime. Mais lui s'acharnait sur
le corps de son camarade. Puis, furieux,
d'un coup de pied,
11 faisait rouler
le corps inanimé, sur la rive de la
Garonnette et le balançait au fleuve
tout proche. Auparavant, cependant, il
avait encore piétiné littéralement le cadavre
de la victime.
Les Troubles
de Palestine
LES ARABES COMMENCENT AUJ0UR.
D'HUl
LA DESOBEISSANCE CIVILE
ET LE REFUS DES IMPOTS.
Jérusalem, 14 mal
La découverte du corps d'un Arabe
assassiné ce matin
dans la vieille
ville, a provoqué un regain d'eftervéscence
de la population arabe et un cor.
tège de plus de huit cents synipathl.
sauts a défilé derrière le corps poussant
des cris hostiles aux Juifs' avant
d'être finalement dispersés par' la police.
.
Les Arabes ont décidé de commencer
demain la désobéissance civile et
ie refus des impôts
Des patrouilles dé policiers britanniques
et indigènes, le casque en tète,
parcourent les différents quartiers.
De nombreux Israélites
ont quitté
leurs résidences de la vieille ville et se
sont installés dans la nouvelle cite
accompagnés dans leur
déplacement
par des escortes de policiers armés
La grève dos travailleurs arabes' M
poursuit toujours.
Un médicament doit ê re
agréable
Ainsi, on le prend avec goût, régulièrement,
et on en retire tous les bienfaits.
C'est pourquoi la Quintonine est si appréciée
et universellement répandue :
son goût, en effet, est délicieux. Versée
dans un litre de vin, la Quintonine constitue-le
plus énergique des reconstituants.
Elle stimule l'appétit, fortifie le sang,
combat l'anémie et tous les états de
fatigue et de surmenage. Un flacon de
Quintonine coûté seulement 4 fr. 95.
Toutes Pharmacies.
DES MENACES !
! I
A ce moment, Berthe Bru, prise de
terreur, voulut se sauver et aller aler
les esprits, donnait-il commission roga- ter la police. Mais elle fut vite rejointe
toire à M. Baise, commissaire de la Sû- par Pierre Bordes, qui la saisit par les
reté, en vue de rechercher ces valeurs
pouvant se trouver au domicile du docteur.
Aussi, à 10 h. 30, le chef de la Sûrete,
assisté de ses collaborateurs, procédat-il
à de nouvelles fouilles.
Il retrouva, en effet, dans la cuisine
du docteur, les trois pots en faïence dont
il avait été question, mais ils étaient
vides.
C'est alors que, poussant plus avant
ses recherches, M. Baise découvrait dans
un bûcher, dissimulés derrière des briques
situées dans la cour de l'immeuble,
épaules et à son tour la Jeta à terre.
Elle se releva et voulut tenter encore
de fuir, mais Pierre Bordes l'arrêta encore
dans sa course, la gifla et lui porta
plusieurs coups de poing à la figure.
A la suite de cette violente scène, le
meurtrier, au paroxisme de la colère,
s'écria
: « Tais-toi, si tu dis un mot.
tu iras rejoindre ton ami dans la Garonne.
»
Terrifiée par ces menaces, Berthe
Bru se résolut à ne rien dire à la police.
Mais elle se laissa aller à certaines
confidences auprès d'une de ses cama
loiitaires dégages de toutes obligations d bl K rar elle a recu d , s a non
militaires, ayant appartenu en dernier j
lieu à une formation de l'aéronautique
militaire.
A titre exceptionnel, les anciens combattants
volontaires actuel letnent dans
les réserves de
I «iiuée de. l'air qui ont
été, à un titre quelconque, pendant la
guerre 1914-1918, volontaires pour servir
aux nrmées dans une formations
combattante, en hénéflcieraiont, s'ils
sont reconnus méritants.
L'attention
des candidat* est tout
spécialement appelée sur le fait que le
ccntingptit de croix île la Légion d'honneur
dont il s'agit ne sera vraisemblablement
pas renouvelé.
Il est donc de leur intérêt d'adresser
sans retard une demande à l'autorité
compétenie.
Nouvelles Express
sanction-listes, et surtout de l'Allemagne,
tout ce dont elle avait besoin, et,
à tort ou à raison, on rend la France
responsable di cet état de choses.
Autre conséquence
. la Yougoslavie,
étnnt privée rte toi: principal débouché
pour ses produits, qui était l'Italie, a
dû se tourner d'un autre côté. Ce n'étaient
ni l'Angleterre ni la France, qui
pouvaient les absorber, tandis que le
Reich était tout disposé k intensifier, de
ce côte, ses échanges commerciaux. 11
la pensée et de ia race.
Leu>- manifestation se refuse à flatter
l'impérialisme ou la soif de domination
sur d'autres hommes, mais
elle veut
marquer le droit imprescriptible d'un
peuple à se aéfendre contre toute entreprise
visant à le vassaliser ou à le dénationaliser,
que ce soit par l'astuce ou
par la violence.
Sur la plaine de Waterloo, les Wallons
se serrent les coudes, se rappellent qu'ils
sont des Latins et des Gaulois; que leur
seule langue est la langue d'oïl, devenue
langue du pays de France, que leur culture,
leurs fastes, leurs deuils, leur histoire
se mêlent ou se confondent avec
la culture, les fastes, les deuils et l'histoire
de la nation française; que leur
vie est la sienne.
Une audition musicale clôt la cérémonie,
qui s'achève vers 12 h. 30 et sera
radiodiffusée et filmée.
C'est donc dans un sentiment unanime
d'amour, d'espoir et de liberté que ,
la plaine de Waterloo s'animera le ! maire de Clairvaux, conduisait, mardi
jol, procureur de la République
; Laporte,
chef de cabinet du Préfet
; Sicard
et Courbatieu, adjoints au Maire ;
Marty architecte municipal
; Commandant
des Pompiers
: Cambefort, lieutenant
et l'adjudant-chef de gendarmerie
Trinques.
La police municipale était également
sur les lieux. Qu'il nous soit permis en
terminant de féliciter sans réserves la
compagnie de sapeurs-pompiers, qui,
grâce à la diligence dont elle fit preuve
réussit à circonscrire cet incendie, qui
aurait pu faire des ravaees encore beaucoup
plus grands.
Un camion tombe
dans un profond ravin
tE CONDUCTEUR EST INDEMNE
Clairvaux (Aveyront, 14 mai
M. René Mazart, fils de l'adjoint au
ont été évalués à 2.500.000 francs,
Ces opérations ont été effectuées en
présence de la famille et de M" Bénazet,
avocat à la Cour, conseil de la famille.
Les seize paquets de titres ont été placés
dans une voiture et transportés dans
les locaux de la Sûreté, où ils seront inventoriés.
— E C.
18 plantes !
seize^ paquets ^de^ titres bien^ ficelés qui ( rades, et c'est là l'origine de l'arres-
1 tation de Pierre Bordes, qui a été appréhendé
jeudi matin.
A L'INSTRUCTION
Pierre Bordes a été aussitôt déféré
au Parquet de Toulouse
et M. Cros
procureur de la République, ayant pris
connaissance sans retard de la procédure,
décidait d'ouvrir une information
judiciaire pour meurtre.
L'instruction fut confiée aussitôt à
M. Gleises, doyen des juges d'instruction,
devant lequel Pierre Bordes était
conduit par les inspecteurs de la Sûreté.
Aussitôt, le meurtrier déclara faire
choix de M" Lucien Castan, avocat à
la Cour de Toulouse, pour le défendre ;
mais il accepta, toutefois, de répondre
au premier interrogatoire sans l'assistance
de son conseil
Au cours de ce premier interrogatoire,
Pierre Bordes a fait des aveux complets.
Ces derniers ont été d'ailleurs corroborés
par Berthe Bru, entendue à son
tour en qualité de témoin.
Le meurtrier a cependant manifesté,
en pleurant, les regrets de son acte :
— J'aime cette femme, Monsieur le
juge, Je ne savais plus ce que je faisais,
nous étions tous ivres je suis un malheureux,
faites de moi ce que vous voudrez.
»
A l'issue de sa comparution devant
le magistrat instructeur, à 12 h. 30
l'assassin, menottes aux mains, a été
conduit à la maison d arrêt où en vertu
d'un mandat de dépôt, "il a été
écroué.
14 juin prochain en un spectacle inoubliable.
Les accès par chemin de fer et par
route sont aisés. Plusieurs trains et
tramways spéciaux et des voyages collectifs
par autocars sont organisés.
Les hôtels-restaurants
de Waterloo
sont accueillants.
A l'intention des pèlerins catholiques,
une messe sera dite à 10 heures, au monastère
de N.-D de Fichermont, sis à
trois cents mètres du lieu de concentration
de la manifestation.
dernier, un camion chargé de
bidons
de bitume sur la route, entre Serres et
Fanât lorsque, arrivé à un tournant où
la route est rendue plus étroite par une
rangée de pierres placées là pour la réfection
de la route,
11 se trouva face à
fa.ee avec la voiture du Dr Périé.
M. Mazars voulant éviter le choc,
grimpa, avec son camion sur les pierres
bordant la route.
Celles-ci cédèrent à la pression et le
camion dévala subitement la pente très
raide, se retournant plusieurs fois sur
répercussion .~ur le terrain politique.
Cela s'est déjà fait entir suffisamment,
nu point J.ue le président du Conseil
yougoslave. M. Stoyadinovitch, dont
les sentiments francophiles sont, d'ailleurs,
bien connus, a cru devoir dire,
dans une déclaration publique que cet
accroissement d'échanges économiques
n'entraînait pas
« un rapprochement
politique avec l'Allemagne :>.
Pu 14 mai. | Actuellement c'est possible, mais à la
Une exposition rétrospective des longue ? r
photographies, peintures et obicts d'art, j En tout cas si paradoxal que cela
• appelant les souvenirs rie S M. la rei- 1 puisse paraître, la levée des sanctions
ne Astrid, aura lieu à Paris, du 22 mai
; serait bien vu» par la Petite-Entente,
au 14 juin, au Cercle de l'Union artis- j qui doit être un des soutiens de notre
tique, 4, avenue Gabriel,
[ politique étrangère.
en est résulté des relations d'affaires
fort imDortani.es. qui peuvent avoir lpur I Une broenure. intitulée « Waterloo '. lui-même. Il fut arrête" par un arbre.
1936 », abondamment illustrée, a été pu- aptes une chute de plus de 50 mètres,
bllée. Coût : 1 franc. M. Mazars. par un hasard providentiel
Le programme de la cérémonie seia
; bien qu'étourdi par cette chute et ayant,
arrêté et publié sous peu. Tous renseignements
peuvent être obtenus en
s'adressant à l'Avant-Garde Wallonne,
213, rue Gaucheret, à Bruxelles (Belgique).
seulement Quelques contusions, s'en est
tiré Indemne.
Vous êtes las.
vos digestions sont
mauvaises, vous dormez mal parce que
vous êtes agité, préoccupé. Le matin,
vous vous levez avec la bouche mauvaise,
vous souffrez de la constipation,
tous ces malaises, c'est bien de votre
faute si vous les supportez
! Il vous
suffirait de prendre chaque soir une
tasse de Thé des Familles, délicieuse
tisane laxative, dépurative. qui, agissant
à la fois sur l'estomac, le foie et l'intestin,
aseptise tout le tube digestif et purifie
le sang.
En effet, ie succès du Thé des Familles
est dû à ce fait que c'est un mélange
de 18 plantes
différentes
; 4 agissent
sur le foie,
3 agissent sur l'estomac
et régularisent
la digestion, 5 plantes
réveillent l'intestin
et
6 plantes
aromatiques
donnent
au Thé des Familles
son goût délicieux.
Aussi, quelle
que soit la cause
de votre constipation
le Thé des Familles
est certain de vous en délivrer. Selon
le mode d'emploi inscrit sur la grande
boite, dosez vous-même chaque soir votre
tasse de Thé des Familles, suivant
le résultat obtenu la veille- En quelques
jours, votre constipation ne sera plus
qu'un mauvais souventr et vous aurcv
définitivement chasf.é tous les mala'ws
qui découlent ds cette terrible in!limité
: lourdeurs, vertiges, vices du sang,
boutons, dcul'.urs du foie. etc.. Le Tné
des Familles est également le vermifuge
des grandes personnes, car il aseptise
l'intestin. La grande boîte coûte 6 francs
chez votre pharmacien. Buvez tous les
soirs votre Thé des Familles et tous les
matins vous \'our réveillerez en bonne
santé.
FOIRE DE
BORDEAUX
12! QUINZAINE CE JUIN i
LES **'—
CALEMESIAftfttS
DE PARIS SUCCUDSALE A
TOULOUSE
63, Boulevard Carnot ^*
LE
UN TRANSPORT DE JUSTICE
A 15 h. 30, le meurtrier était à nouveau
extrait de sa cellule et, entre deux
gendarmes, conduit au Palais, où il
avait un entretien avec son avocat
di'nstruction
Là, M. Gleises signifia à l'inculpé et
à son conseil qu'il se proposait de procéder,
sans désemparer à la reconstitution
du crime.
M« Castan ne s'opposa pas au transport
de justice immédiat et, à 14 h 45,
deux automobiles conduisaient sur' les
lieux du drame, le magistrat instructeur,
son greffier M. Batmalle le Parquet,
une escorte de gendarmerie et de
police, ainsi que l'accuse et son défenseur
Sans retard, sur les rives de la Garonnette
et en présence de nombreux curieux
maintenus par le service d'ordre
eurent lieu les opérations de Justice
'
Celles-ci ont purement et simplement
confirme la relation que nous exposons
plus haut.
A l'Issue du transport de Justice —
au cours duquel, a la requête du défenseur,
le laboratoire de police technique
sous la direction de l'inspecteur Abadie'
prit diverses empreintes et de nombreuses
vues photographiques — il a été décidé
que la victime serait exhumée et
que l'autopsie serait pratiquée sans retard.
— E. de CAROL.
Mi X
PROGRAMMES DU 15 MAI
AUDITIONS SÉLECTIONNÉES
19 h. 10. Kœnlgsbert llaarold en Italie.
— 20 h. 10, Leipzig : Le Mariage u Olj-uipe
(E. Augier). — Uadio-Pai-is : (Jalatliue. —
11 h. -M National Anglais : Mu8b|0* de
chambre. — -u h. Stuttgart : c'osi fan
tutti (Mozart). — Agen, 345 m., la J». .-
Orchestre des Equipages Ce la Flotte. —
Alger 319 m., 19 h.
: Etapes africaines, cai».
série de M. II. Janon, de l'Echo d'Alger. —
Francfort, 2ùi m„ 20 h. 10 : Musique ancienne
: orchestre, solistes anecdotes, chants
— Hajnhourg 332 m„ 20 h. 40 ; Le Grand
Chant du Travail (Thomas). — Hilversum
301 m„ 20 h. 10 : Concert de piano. —
Moscou-KominteiTi 1724 m„ 20 h. : Opéra
suite de la h. M). — Munich 405 m.
20 h. 30 Théâtre : Olivier Cramwell (Ein'
gasser). — North 419 m., 30 h. : i'otenc»
glorieuse, suite de lu h. M. — Riga 514 m.
20 h. : Kelais de la fete populaire sur la rivf -
de la L>augava avec lej. chœurs et les or
chestres réunis • et l'ensemble dramatlqui
(2.000 personnes). — Rome, Naples, Bar.
421-272-283 mètres, 20. h. o : Journal. 20 h. »
Concert symphonique : Symphonie en soi
majeur (Haydn) ; LéoOore, ouvertui* n» !'
(Beethoven)
; Loreley la danse de rondin
(Ca'talaniJ ; La Travlata, prélude dû 4« à©
te (Verdi)
; Gavotte de la Poupée (Masca.
gnt) ; Le Voyage de Siegfried : La Chevau-,
chée de la Walkyrle (Wagner).
RAQIO TOULOUSI
8 h. 40 : Mélodies. — 9 h. : Extrait» de
films. — il h. 45 : Orchestre viennois. —.
12 h. : Aire d'opéras. — 12 h.. 40 : Le quart
d'heure des abonné». — 13 h. 10
: Orchestre
musette. — 13 h. 20 : Airs d'opérettes. —
13 h. 40 : Orchestre symphonique. — 14 h. :
Chansonnettes. — 17 h. 45 ; Tangos. —
18 h. : Extraits de films. — 18 h. 15 : Opchestre
opérettes. — 18 h. 40
: Orchestre de
salon. — 18 h. 55 : Soli divers. — 19 h. :
Mélodies — 19 h. 40 Musique régionale.
— 19 h. 45 : Causerie présentée par le Fakir
Birman. — 19 h. 50
; Comédies musicales.
— 20 h. 10 : Divertissement avec Betove présenté
par Saint-Granier. — 20 h. 25
: Concert
varié
: Les jolies romance» avec Chrittiane
Néré, présentée par Gilles et Julien. —
20 h. 40 : Concert varié. — 21 h. 10 : Fantaisie
radiophonique ; La Mer. — 21 h. 30 :
Un quart d'heure avec Tino Rossi. — 22 n.
Concert varié. — 22 h, 1«
: L'accordéoijifst»
Maurice Saint-Paul et son orchestre musette.
— 22 h. 40 : Marches militaires. —
23 ri. : Airs d'opérettes. — 23 h. 15 : Orchestre
de danse. — 23 h 40 : Bai Champêtre et
Tyroliennes. — o h. 20
: Histoire de la ïorêt
vienoise (Strauss)
, Les lagunes (Strauss).
— 0 h. 30 : Bulletin météorologique.
TOULOUSE E-PYRÉNÉES
11 1. : Relais de Bordeaux : concert-orchestre
sous la direction de M. Roger OàTral,
— 11 h. £0
: Relais de Paris-P.T.T. informations
économiques. — 12 h. : Journal
Parlé (première émission), présentée par M.
Louis Lesplne. — 1-2 h. 15 : Con»ert symphonique
: La Poupée de Nurenrherg, ouverture
(Adam) : En pensant à Watteau,
gavotte (R. Uelaunay)
: Sous le ciel de Naples
(Maurice Pcsse)
: Madame Favart opérette
(Ofenbach)
; Ceux qui chantent, suite
(Emile Pessard) : a) La chère maison ; b)
le cœur de ma mie ; c) Chanson à la
lune (Jacques Dalcroze) ; Rlp, opérette
(Planquette)
; Jota Aragonesa (Saint-Saëns),
— 12 h. 35 : Relais de la Tour Eiffel :
cours, bourse. — 12 h. 45 : Reprise du concert.
— 13 h. 15 : Relais de Parls-P.T.T :
informations, bourse. — 13 h. 30
.- Reprise du
concert. — 14 h. : Disques. — 14 h. 20 et
15 h. 55 : Relais de la Tour Eiffel : cours,
bourse. — 16 h. 20 : Journal Parlé (2" émission).
— 16 h. 30 : Relais de Paris-P.T.T. :
cours de musique et de chant choral
: Pour
que chantent les enfants de France. —
17 h. : Relais de la Tour Eiffel. — n h. 10
Disques. — 17 h. 15 : Chronique j L'actuallt*
théâtrale, par M. Louis Lespine. — 17 h. 30
Relais de Lyon. — 18 h. 30
Uadio-.lournat
de France. — f9 h. 30 : Conférence : Le
Bloc Afrique .Tropicale, par M. Bernard Cayron,
administrateur colonial. — la h. 45 i
Disques. Programme des spectacles de Toulouse
— 80 h. : Journal Parlé 'Troisième
émission). — 20 h, 20
• Communiqués divers.
— 20 h. 30 : Emission fédérale dramatique :
Le mariage ri Olympe pièce en 3 actes
d'Emile Augier. avec le concours rte la Comédie
Française. — 22 h. 8(1 : Dernières
informations. — 22 h, 45
: Relais du Poste
National
: concert de nuit.
PENDULES EIICTRI0UES
CHEZ LES HORJJOES5 OU ELECTRICIENS
I
L'HEURE EXACTE
PAR VOTRE PRISE OC COURANT
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

VENDRTTT5T H MAT 1930
Léon Blum à la recherche
d'un gouvernement
«Pas de participation»,
« Soutien seulement...
disent
les moscoutaires
mais sans éclipses >
La prochaine républicanisation
des administrations
L'ATTITUDE DES COMMUNISTES
Paris, 14 mai.
Président du Conseil en puissance, M.
Léon Blum poursuit ses entretiens qui
le mèneront, moins rapidement que ne
le voudraient les communistes, à la
constitution du cabinet de Front populaire.
Le leader socialiste est d'ores et déjà
fixé sur les concours qui lui seront accordes
Les radicaux-socialistes participeront;
leur décision officielle *ra •

t
O u
nu
LJ
JCVïlNÊE
OU 15 MAI 1936
Saint du jour : Sainte Denise.
Fête a souhaiter : Saint Honoré.
„ > 2 ?i 30. à ia Prélecture, Conseil
Général.
»_» î? Ziewres a ia Faculté aes Lettres,
comerence pa> M. Bernard Fay :
c Le romantisme polonais et le romantisme
/rançais ».
m-* 21 heures au Théâtre des Nouveautés,
représentation en l'honneur de
Miss Parw 1936.
La Matinée
des Jaunes F.ȣes
Royalistes
Dimancne procnain.
20. me Saint-
Antoine-au-I, aura lieu la plus délicate
et ia plus charmante des matinées artistiques,
.j.
A
2 heures et demie de l'après-midi,
on y assistera, en eilet, a un évocation
pittoresque touristique et poétique des
Fleuves de France, avec leurs paysages,
leur poètes, leurs chansons, leurs danses...
Spectacle extrêmement varié et
ingénieux, comoinè par des mains de fée,
et auquel collaboreront Mme Espinasse-
Mongenet, Miles Doat et Castagné,
MM Vidal de Saint-André et de Saint-
Blanquat, et toute une jeune troupe
enthousiaste. ,
La Seine et son décor chargé d histoire
n'est pas seule tout de même â
arroser la France et à la représenter :
voici la Loire et ses châteaux, la Loire
de Ronsard, de du Bellay et de la Renaissance,
le Rhône des félibres et du
grand Mistral, la Garonne et ses chansons,
le Rhin et sa gloire. Tout cela
défilera sur de merveilleuses projections
artistiques de Mlle Micoulau. Spectacle
unique de grâce et d'art, résumé de la
patrie. Remercions les organisatrices de
ravoir préparé.
Ajoutons que cette matinée artistique
et littéraire sera encadrée, dès 9 heures
du matin, par une vente, un buffet, des
comotoirs. où l'on pourra tout à la fois
réaliser les achats les plus avantageux
et contribuer à des œuvres patriotiques |
et sociales.
Nous convions tous nos amis à cette
Journée unique, qui s'annonce déjà
comme un grand succès.
Conseil General
Hospices civi's
de Toulouse
La Commission administrative des
hosoices est heureuss de signaler à la
population toulousaine une nouvelle libéralité
faite à ces établissements.
M. Jacques-Marie-Antoine Berges, décédé
le 17 novembre 1935, a laisse aux
hospices une partie de sa fortune.
Ce legs sera affecté, selon la volonté
du bienfaiteur, au Centre légional anticancéreux
à l'hospice de la Grave.
Il contribuera à l'amélioration du sort
de ceux qui souffrent du terrible fléau
qu'est le cancer.
Le Cadre Noir
de Saumur
Nos lecteurs savent que le dimanche
81 mai, sur le terrain du Stade Toulousain
doit avoir lieu la présentation du
célèbre Cadre Noir de Saumur.
Nous avons dit ce que serait le spectacle,
absolument inédit à Toulouse,
que nous réservent les merveilleux écuyers
de notre Ecole militaire, dont la
réputation est mondiale.
Or, le Comité des fêtes de Toulouse
est heureux d'apprendre au public que
le programme tout d'abord prévu va se
trouver élargi, augmentant encore l'intérêt
du spectacle annoncé.
A la reprise de sauteurs va, en effet,
s'ajouter « la reprise olympique de dressage
» telle qu'elle a été exécutée en
Amérique en 1932, aux Olympiades de
Los Angeles et qu'elle le sera vraisemblablement
aux Olympiades de Berlin en
août prochain. Tous les mouvements
seront préalablement expliqués aux auditeurs
par des haut-parleurs.
Le Comité est certain que cette nouvelle
partie du programme, due à la
précieuse initiative do M. le général Petiet,
commandant lEcole de cavalerie,
PREMIERE SESSION ORDINAIRE
p
SEANCE DU 14 MAI 1936
La séance a été tout entière occupée
par la lecture de rapports dont la plupart
concluaient à des
subventions
d'ordre divers
Voici quels ' furent les plus impor.
tants :
Fédération du vol à voile du Midi,
î.ooo francs,
Programme d'extension téléphonique
en 1936
: 75.000 francs.
Flourens
: Reconstruction du clocher
de l'église
: 59.2S0 fr.
Casernes de gendarmerie appartenant
au département. — Travaux de
réparations et d'aménagements :
10.000 francs.
Autobus
: Demande de la commune
de Thil : 592 fr.
A PROPOS D'UNE DEMANDE DE
SUBVENTION DE L'UNION FEDERA-
LE DES A, C.
Après un échange de vues entre MM.
Sarraute, Audouy
Ducasse Bedouce,
Esquirol et le rapporteur, M. ie président
met aux voix les conclusions du
rapport de M. Hyon tendant : 1» au
vote d'une subvention de 3.000 francs
en faveur de la section toulousaine de
l'Union Fédérale. Cette subvention est
adoptée ainsi que les conclusions concernant
les demandes
de subventions
formulées par diverses œuvres d'hygiène
et d'assistance.
Clinique
d'accouchement de la Faculté
de Toulouse
: 10.500 francs
Œuvre des pupiles de l'école publique.
Ecole de plein air d'Aurignac :
25.000 francs.
Indemnité compl&nentaire aux instituteurs
anciens
élèves de l'Institut
agricole : 7.05O francs pour l'arriéré de
1935 et 15.000 francs pour l'année 1936 à
inscrire à la deuxième décision modiflcative.
Commission départementale du travail
: Congrès de Mulhouse : 2.000 fr.
Comité d'entente des
groupements
commerciaux et industriels de Toulotise
et de la Haute-Garonne
: 50.000 fr.
Après une suspension de séance, le
président met aux voix la date du 28
septembre pour la tenue de la deuxièhie
session ordinaire de 1936 du Conseil
général.
Sa proposition est adoptée.
M. Delherm rapporte ensuite des
vœux de MM. Dandrieu. Ducos, Gouzy,
lauréguiberry, Vivès, sur les calamités
agricoles.
Les conclusions du rapporteur tendant
:
1° au vote d'un crédit de 2.000 francs
pour les sinistrés des inondations du
canton d'Aspet ;
2° au renvoi à la session budgétaire
du vote d'un crédit pour les victimes
du gel et de la grêle sont adoptées.
Et l'assemblée vote encore plusieurs
crédits :
Sous-préfecture de Saint-Gaudens :
33.000 francs.
Architecte départemental ; relèvement
de l'indemnité de déplacement :
4.000 francs, etc.
D'autres rapports concernent l'interdiction
d'entrée des viandes frigorifiées
en France
: l'émission du poste
» Toulouse-Muret • et l'organisation du
conseil de gérance
; la vente de l'essence
et l'imposition d'un prix unique;
la caisse de chômage pour travailleurs
indépendants instituée par la Fédération
des artisans de Toulouse et de la
région, n en est donné acte.
Enfin, le docteur Montalègre rapporte
un vœu de M. Cadéac concernant la
main-d'œuvre agricole étrangère, n est
favorablement accueilli étant
niondu
qu'un contrôle rigoureux et sêvf're - .
ra exercé par l'office de la mum il
. livre
étrangère ou l'inspecteur du travail.
L'OUVERTURE DE LA CHASSE
EN 1936
Après un échange de vues entre MM.
Esquirol. Vives. Dominique Rieu, Jaureguiberry,
Montalègre, le rapporteur
et M. le préfet, le rapport de M. Dandrieu
concluant :
1» A l'ouverture générale de la chasse,
13 23 août, à six heures du matin;
2° De la chasse à la caille, le 23
août ;
3° De la chasse au perdreau le 1er
septembre ;
4° De la chasse à l'izard pendant la
période comprise entre le 23 août et
le 16 septembre 1936, est adopté.
Au sujet de ce rapport, M. ie préfet
préconise la constitution d'un
< comité
de la chasse » composé de délégués du
Conseil général, de la Fédération des
chasseurs et de fonctionnaires idoines
(conservateur des eaux et forêts).
Cette suggestion est adoptée.
M. Dandrieu. — Vœu de M. David
contre la vie chère et la fraude sur le
poids du pain livré à domicile.
Après les observations de M. Vivès et
les précisions données par M. le préfet,
les conclusions
du rapporteur sont
adoptées,
Cette =éance s'est terminée vers 18
Heure».
Aujourd'hui séance publique à
14 h. 20. — LALA.NDE.
Comité des Fêtes
APPEc A LA POPULATION
Le Cycle des importantes fêtes
qui
vont se dérouler dans l'antique capitale
du Languedoc va donc s'ouvrir. Samedi
et dimanche prochains, un immense public
se délectera aux auditions
de la
musique réputée qu'est la Gai de Républicaine,
quelques jours plus tard, le il
mai, il viendra applaudir le rpectacle de
beauté que nous donneront les écuyers
du célèbre Cadre Noir de Saumur, manifestation
unique au monda et absolument
inédite à Toulouse. Elle s'agrémentera
d'une fête provençale oui fera revivre
les coutumes et le charme poétique
d'une des plus belles provinces
françaises.
Puis, sucessivement, se dérouleront
d'autres fêtes dont nous
aurons
l'occasion de reparler.
Mais des réalisations de cette envergure
exigent des efforts soutenus et un
inlassable dévouement. Les organisateurs,
faisant preuve d'un désintéressement
qui leur mérite toutes les sympathies,
et tous les encouragements, ne se
laissent pas rebuter par des difficultés
financières qu'on devine considérables.
Animés par la foi dans le succès, ils
poursuivent l'élaboration de leur magnifique
programme.
Au moment où de tous les points du
pays convergent vers Toulouse des milliers
de délégués venant participer aux
! C ongrès Nationaux de la Mutualité
\ Française et des Poilus d'Orient, notre
population, toujours si accueillante,
n'hésitera nas à s'associer aux efforts
du Comité des Fêtes, en acclamant ses
hôtes, et en venant, à son tour, assister
en foule aux belles manifestations qui
lui sont offertes. Ce sera pour
elle, la
façon la plus tangible de collaborer à
l'oeuvre de ceux qui luttent pour que la
Ville Rose voie se ranimer son activité
économique et par elle, s'accroître le
mieux-être de ses vaillants habitants. —
LE COMITÉ.
Excursion à ia grotte
de Cabrerets
On nous prie d'annoncer que l'Automobile-Club
de Toulouse organise pour
le dimanche 26 mal une excursion à la
Grotte de Cabrerets (Lot) célèbre par
ses peintures préhistoriques.
La visite sera conduite par le professeur
Bégouen, qui en fera ressortir tout
l'intérêt.
Le départ, en autocar, aura lieu à
h. 30, au siège de rAutomobil:-Club,
17. allées Jean-Jaurès, et le retour vers
20 heures.
Le déjeuner sera servi à l'hôtel des
Grottes de Cabrerets et, au retour, on
visitera Cahors sous la conduite du Syndicat
d'Initiative.
Le prix de l'excursion est fixé à 50 fr.;
les inscriptions sont reçues jusqu'au
20 mai au bureau du Club.
Concours commun
des Bourses
PREMIERE SERIE — GARÇONS
Sont admissibles;
MM. Audibert, Baby. Baillié, Bascou,
Baudy, Beilles, Bélusca, Bénazet, Bézian,
Boé, Bonnefoy, Bordes
Brégal,
Campmas, Carrère, Cassé,
Chincholle,
Courset, Coustaux, Darolles, Dax, Denjan,
Descoux, Dubuc, Dupuy, Eûelmann,
. Ferré Fleurian, François Albert, Freisportera
au summum l'enthousiasme de , ses Galinier, Gauthier, Gendreu, Gou
l'immense public qui se rendra au Stade
pour acclamer nos magnifiques écuyers.
D'autant plus qu'à la beauté de cette
présentation de haute classe, s'ajouteront
le charme, la couleur et la poésie
de la fête provençale qui doit se déroulei
au même moment.
Pour retenir les places on peut, d'ores
et déjà, s'adresser au Commissariat générai
du Comité dés fêtes,
2 bis, rue
d'Alsace-Lorrainê
(Chambre de Commerce),
où une permanence est assurée
de 10 heures à midi et de 15 à 18 heures.
Certificat
d'études primaires
é.émsntalres
I. — CENTRE ET DATES
Toulouse-Ville
Aux Ecoles Saint-Aubin (Michelet), à
h. 30 précises.
Garçons : le 15 juin ; filles : le 16 juin.
Circonscription de Toulouse (2)
(Appel à 7 h. 30 précises^
Muret (9 juin) ; Villemur (10 juin) ;
Fronton (13 juin)
; Léguevin (15 juin);
Cadours (16 juin)
; Grenade (17 juin);
Toulouse-Ouest, Centre et Nord (18 juin,
aux Ecoles Saint-Aubin) ; Saint-Lys
(19 juin) ; Rieumes (20 juin).
Circonscription de Toulouse (3)
(Appel à 7 h. 30 précises)
Villefranche (8 juin) ; Auterive
(9 juin) ; Montastruc U0 juin) ; CintegabeUe
(12 juin) ; Verteil U3 juin) ;
Revel (15 juin)
; MOntgiscard U7 juin);
Toulouse-Sud (12 juin, a l'Ecole du Centre)
; Caraman (.19 juin) ; Castanet
,

férôCô Henry VIII ne passait ua= uni
Prochaine sort 1 * de l'Orphéon; communi-
1 ! cations importantes h tous les membres de
la société.
Ohorale oes Minimee. - Ce soir vendredi,
k 21 heures très précises, répétition très Importante
pour basses et barytons; prochain
concert et communication du plus haut Intérêt.
Trouvailles, — Réclamer à M. Ganlra, 11.
rue Larade, un tainpoi. et un chiftreur; â
M Milites 8 rue Rempart-Salnt-Etlenne,
une fourrure- au 6» arrondissement, un carnet
de timbres; & M. Bascou, caissier 10,
nual des Minimes un porte-monnaie; à M.
C'oumes
18 rut Rivais un libre décoller; à
M Bousquet, 6, petite-rue Sa'nt-I.azare, une
montre; à », Boutln, 1. rue du Japon, nue
perruche: au 3« arrondissement une clé;
aux épaves. ouatre coupons de chemins de
à l'admlnlstratlin oes trams, une fourjour
sans s'exercer à la danse,
au
chant, voirè a la composition. La musique
vocale était à tel point en honneur
auprès des « gens bien
» du temps
que l'inaptitude â chanter étuit considérée
comme manque d'éducation.
Artisans et boutiquiers, sur ce point,
n'entendaient pas se laisser damer le
pion. Chaque corps de métier s'attachait
un ensemble instrumental et le travail
s'accompagnait de chansons. Une coutume
très répandue dans le monde ouvrièr
voulait que celui qui n'était pas
capable de chanter sur le rythme de
son labeur ou de compter ses outils en
mesure, payât une bouteille de vin.
Enfin, toute manifestation publique,
cortèges, processions, assemblées, publications,
s'entourait de fanfares et de
chœurs.
Il était impossible à Shakespeare d é-
chaoper à une telle ambiance; étudiant
comme tous les autres, il avait mêlé a
ses études philosophiques et littéraires
des exercices de chant et de contre^
fer;
paire 'rteVb'tt. une 'ciër un "paquet de al *
parapluies.
£TÂT CIVIL de TOULOUSE
point. Durant son séjour à Londres,
se lia d'amitie avec Thomas Morley,
compositeur, son voisin de chambre, et
plus tard avec Robert Johnson
; tous
deux devinrent bientôt ses collaborateurs.
• L'originalité du dramaturge
anglais
lut d'introduire la musique dans l'action
de l'ouvrage La partie chantée ne
paraissait plus venir en hors d'oeuvre ;
ellé faisait partij intégrante du drame
et de l'évolution scénique.
La terminologie musicale lui sert de
prétexte à de multiples calembours. Enfin,
son texte s'accompagne fréquemment
d'annotations relatives à un accompagnement
de voix et d'instruments.
De ceux-ci, nous découvrons la nomenclature
complète au cours de ses ouvrages,
votre la manière de s'en servir.
Viole, luth, flûte à Dec, hautbois, cornet:
saquebute, tambourin, trouvent en
Shakespeare un parlait connaisseur.
Par sa nature même, cette conférence
ne pouvait se séparer des exécutions qui
devaient illustrer son texte
; conférencier
et interprètes se succédèrent dans
une constante collaboration.
Le Petit Orchestre fit entendre d'une
manière ravissante quelques vielles danses
du temps; et les nombreuses chansons
qui entaillaient l'abondant programme
offrirent aux nombreux solistes
l'occasion de manifester les talents
divers dont dispose la société. Mention
toute spéciale pour « Le Soir des Rois ».
délicieuse saynète. Nous devrions dire
sketch, aujourdhui, où le dialogue, prirriesautier
et bouffon, s'intercale de
chansons gais et sentimentales : tout y
fut dit et chanté à la perfection.
Ne laissons pas sous silence la diffi- :
culté qu'il y eut à retrouver tous ces
textes et toutes ces mélodies dont la
plus récente était vieille de rois cents
ans. M. Granger, en toute humilité, nous
déclara qu'il y a un Dieu pour le musicographe
; permettons-nous de rappeler,
au trop humble conférencier, que le
ciel n'aide que ceux qui déjà se sont
aidés et félicitons-le sans compter de son
exploration e tde ses découvertes.
Disons, encore, notre admiration à
M. Paul Pélissier — que personne n'a
oublié à la Charles Bordes — pour les
exquises harmonies dont il a orgné les
vieux airs, à Mme Moreau pour la poétique
adaptation des paroles au chant.
Enfin, nul ne s'étonnera que M. Guiilhot
ait apporté à la direction du concert son
ardeur coutumière.
Joseph DARASSE
REMERCIEMENTS
TOULOUSE-CARPENTRAS. — Les
familles MURET, PIERF1TTE, CAS1K-
RilS, parents et alliés, très touchées des
nombreuses marques de sympathie uU
leur ont été adressées à
1 occasion du
décès de
Monsieur François MURET
Receveur particulier des Finances
îemercient sincèrement toutes les personnes
qui se sont associées à leur
deuil.
DERNIERES NOUVELLES SPORTIVE
Bina
Naisances des 12 et 13 mal
Jean Brandmeyer, rue des Teinturiers 1.
Alain Semjt, rue Je l'enouillet 1K.
Geneviève May rua des reintururs, l.
Henriette liard rue des Teinturiers, l.
Geneviève Parant, rue au Taur 17.
George» Rouj»é, rue Rangueil, 34.
Jean Robert, allée Charles-de-I- ltte, 25.
Pierrette Salûtos chemin des Ecoles ,a
Croix-Daurade. , ,
Jacques Sauter, avenue des Platanes, A.
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Sylvain Dès étudiant en pharmacie, a
Espcrcl (Aude), et Georgette Bonnefond,
san s profession piace Victor-Hugo, ».
Robert santés, employé des P. J-J *>j.F2?
Raspail, 51 bis, et Marie-Louise Lendlère
sans profession à Contest (Mayenne).
Alexandre Jous employé municipal, boulevard
do la Marquette. 8, et Aléonoro Barîière
employée route de Paris.
Joseph Brlngaud. quai do Te"»' Sj"
Marie Thérèse Dubois lingere à Montmaur
'.Aude).
A* Trnl«
Eugène Durand, manœuvre, rue dés TJ01V
Pillicrs, 13. et Désiré Yssorche. ménagère,
rue des Trols-PilUers. 13.
Michel de Haro, soldat au HT k Toutous-,
et Marie Cocco, ménagère, alite Cnarles-
^ean*'Amiel, cultivateur à Salnt-Martlndu-Tnuch
et Pauline Treil, ménagère à
Salnt-Martln-du-Touch.
Raymond Coundil, employé, rue Joutx-
Algues, 9 bis. et Cécile Dubor, ménagère,
lue Joutx-Aigues, 1.
Dècts dos 12 et 13 mal
Marié Narbonne, veuv0 Itler
48 ans, rue
JU Faul Barthélémy, 63 ans avenue dos Mlnl
ffi*L0Ui** "uelle
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slère-Saint-Georges 28-
Léopold Henry, 70 ans, place Saint-Etlen-
"Wle 'Tabareau, 74 ans rue Nlnau 8.
François Claviê,
47 ans, rue des IWcolle
Fraifç'ois Viarès, 71 ans, rue Caflarelli. IL
Gabriel Cambon. 61 ans, rue de Coulïrancols
Galaûp, 83 ans. Toute de Fronton,
Jean Lasssrre, 64 ans, petite rue Colasson
n Gaston' Robert. 34 ans. chemin Raynal.
Alexandre Alary,
22 ans, rue des Blan
cher», 48.
COURONNES MORTUAIRES D. Costes,
25 rue de Rémusat. Choix à domicile.
Téléphone i 203-13.
Monsieur Jules BLANC, Receveur des
PTT
en retraite, et Madame Jules
BLANC
; Mademoiselle Laure BLANC,
dame-commis des P.T.T. et leur famille,
profondément touches des nombreuses
marques de sympathie qui leur ont été
témoignées à l'occasion du décès de
Mademoiselle Jeanne BLANC
prient toutes les personnes qui se sont
associées à leur deuil de bien vouloir
trouver ici l'expression de leurs remerciements
émus.
Le service de neuvaine sera eclebré
dans la plus stricte intimité.
EN BANLIEUE
BLAQNAO
Orphéon Blagnaoals. —
A l'occasion du
concours de musique de Mont-de-Marsan auquel
participera » L'Orphéon I!la;riiacats »,
cette société organise pour les 18, 19, 20
juillet prochains, un voyage excursion en
autocar.
MM. les membres honoraires et leurs familles
peuvent y participer et bénéficieront
du tarif des membres ..Mulâtres.
Pour tous renseignements ou inscriptions
s'adresser Jusqu'au
31 mal dernière limite,
â M. Lapasset. trésirler. soit a son domicile
,soit par l'Intermédiaire d'un membre
Utulalre.
Sports et Préparation Militaire
SO0IETE D'EDUCATION PHYSIQUE
.01 LA HAUTE-GARONNE
La Société d'Education Physique de la
Haute-Garonne.
agréée du gouvernement,
fondée en 1908, rappelle a ses élèves candidats
au B. P. E. a. M. qu 'ils sont tenus
d'assister aux examens pour l'obtention de
ce brevet qui commenceront le samedi 16
mat 1936 a 7 heures précises du matin, au
stand Niel, et se poursuivront le dimanche
17 mal et le lundi 18 mai.
Pour tous renseignements complémentaires
s'adresser chez le président
tous les
Jours rue des Lots,
3-2 bis, de 12 heures à
13 heures
Association Toulousaine des Anciens Cymnaetea
— Les membres de l'Association Toulousaine
des Anciens Gymnastes, sont informés
du décès de leur regretté camarade
Jean Fouché, dont les obsèques ont eu lieu
le mardi 12 mal, à Rodez (Aveyron),
SKI-CLUB TOULOUSAIN
Courte Sk>, Natation
11 est rappels aux membres du SJtl Club
Toulousain que la dernière sortie de la solson
aura Heu le dimanche 17 courant. Cette
sortie promet d'être des plus intéressante,
vu l'état d'enne;gement de la région d'Enva-
11 re où se disputera la course de descente
prévue au programme, et le nombre des
participants.
Que ceux qui désirent profiter des dernières
neiges se hâtent de venir se faire 1ns.
crtre au Secrétariat riu Ski-CTuh, vu le nombre
très limité de places du car.
SOCIÉTÉ DU PRET GRATUIT, fondé?
à Toulouse en 1828. Bureaux situés
13. tue de Languedoc, Toulouse, de
9 h. à midi Ouverts lundi, mercredi,
vendredi. Prêts sur gages, sans intérêts
ni :rais.
AV9S DE DËClS
RECTIFICATIF
Monsieur Prosper DO AT :
Madame Emile GUIRAUD-ERARD ;
Monsieur et Madame Henri GUI-
RAUD-ERARD
; Monsieur et Madame
Bertrand DOAT ; Madame Edmond
DOAT ; Monsieur Auguste DOAT ;
Monsieur et Madame Sixte DOAT et
leurs enfants ;
Monsieur et Madame
Paul CHATEIGNON et leur fils; Monsieur
et Madame Marcel BRISSON-
NEAU et leurs enfants; Monsieur Paul
DOAT; Monsieur Charles DOAT; Mademoiselle
Hélène DOAT ; Monsieur et
Madame Jean DOAT et leur fils; Monsieur
et Madame Georges DOAT et leurs
enfants ;
Les familles ERARD, LE BEUVE,
BUGUEL, DOU LADOURE. AYLIES,
I DOAT, CAZEAUX, BOUT AN, DELEU-
RY, MIKAN et GAZEL,
Ont la douleur de vous faire part de
la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver
en la personne de
Madame Prosper DOAT
Née Hélène GUIRAUD-ERARD
leur épouse, fille, sœur, belle-soeur,
tante, cousine germaine et cousine, pieusement
décédée à Toulouse le 13 mai
1936, à l'âge de 61 ans, munie des sacrements
de l'Eglise.
Et vous prient de bien vouloir assister
à ses obsèques qui auront lieu demain
samedi 16 mî>i 1936, à dix heures
en l'église Saint-Aubin.
On se reunira à la maison mortuaire,
64, allées Jean-Jaurès.
On ne reçoit pas; on s'inscrit.
Ni fleurs, ni couronnes.
Remerciements à '.'Eglise. Inhumation
au cimetière de Terre-Cabace, dans le
caveau de famille.
Pompes Funèbres Générales
7. ruo Lafayette. — Téléphone 210 30.
ULCÈRE
IMAGINAIRE
de L'ESTOMAC
L'ulcère de l'estomac n'est pas une
maladie courante ; sans être rare l'ulcère
de l'estomac ne se forme pas spontanément,
il résulte des maux d estomac
habituels et courants mais trop longtemps
négligés. Ces maux d'estomac,
bénins au début, peuvent être immédiatement
soulagés et écartés, en prenant
t
un peu de Magnésie Bismurée dès que |
vous ressentez le moindre malaise. Vous
I
ne devez pas sentir votre estomac,
et si vous vous apercevez de son exis- |
tence, c'est que vous devez prendre des
précautions, en vous servant de la
Magnésie Bismurée.
Les gaz, la flatulence, les maux de tête,
ta somnolence après les repas, l'envie de
vomir, la dyspepsie sont dus, la plupart
du temps, à un excès d'acidité qui irrite
et ronge les parois délicates de l'estomac.
Cet excès d acidité peut être neutralisé
en 3 minutes par une petite dose de
poudre ou quelques comprimés
de
Magnésie Bismurée. Toutes pharmacies,
en poudre et comprimes, 10 Frs. ou
14 frs. 85, grand format économique.
j TENNIS i
CHAMPIONNAT DE FRANCE
INTER-CLUBS
Le StadJ Toulousain, dimanche dernier
a été battu par le Stade Français,
nar
5 victoires à * seulement et c'est
là incontestablement, un très beau résultat
pour notre grand club.
Notons d'abord l'excellente tenue de
notre champion, le docteur Géraud, contre
le quatrième joueur de France, Martin
Legeay. Avec un peu plus de mordant
Géraud aurait pu mettre à son actif
le premier set. Qu'il prenne garde
de ne pas tomber dans un excès capa.
ble de l'empêcher de trouver la fameuse
« pointe finale » si indispensable : celui
de s'habituer à se contenter maintenant
de trop peu.
Nous restons persuadés que sans cette
satisfaction éprouvée à 5 jeux à 2 contre
Martin-Legcay, il aurait pu faire un effort
plus grand pour gagner le set... ce
qui aurait été encore beaucoup mieux.
Carron trouva devant lui un Gallèpe
en pleine possession de son savoir et
c'est tout à son honneur de lui avoir tenu
la dragée haute pendant 3 sets.
Laval a fait une bonne partie contre
Weiss, qui est incontestablement plus
fort que lui.
Auberty aurait pu et dû gagner en
2 sets, mais le sort lui avait été précédemment
si favorable qu'il ne peut, pour
une fois, que s'incliner.
Grand fut le roi de la journée, pluvérisant
avec une calme et une autorité
ahurissants Guillemot, oui ne comprendra
certainement jamais comment 11 a
pu « prendre » un score pareil...
De Montéty, après un mauvais début,
termina en se promenant devant Desloges.
Dans les doubles, enfin, notons un
bon 2» set d i Géraud-Carron contre mie
équipe vraiment très forte,
Auberty-Laval firent contre Roche-
Weiss un interminable 1« set perdu 20-22
et à 2 partout du 2» set leurs adversaires
abandonnèrent le match qui ne pouvait
plus changer le résultat final.
Pfister et Fauré, après un mauvais
départ, remportèrent une remarquable
victoire sur Merlin-Guillemot.
Résultats techniques
Martln-Legeay (S. P.) b. Géraud 8-6
75 ; Gallèpe (S. F.) b. Carron 5-7 6-1 6-4;
Weiss (S. F.) b. L'aval 6-4 6-3
; Roche
(S. P.) b. Auberty 2-6 9-7 6-4
; Granel
(S. T.) b. Guillemot 6-2 6-2
; De Montéty
(S. T.) b. Desloges 1-6 6-4 6-1.
Doubles. — Martin-Legeay-Gallèpe b.
Géraud-Carron 6-2 7-5
; Auberty-Laval
b. Weiss-Roche 20-22 2 a et abandon ;
Pfister-Pauré b. P. Merlin-Guillemot 1-6
7-5 6-4.
Nous signalons aux amateurs de tennis
qu'il pourront assister samedi aprèsmidi
et dimanche 16 et 17 mai, à des
matches de tennis, passionnant et acharnés
pour beaucoup, dans le Critérium des
Pyrénées, simple et double, au Stade
Toulousain, à des prix d'entrée peu élevés.
L'énreuve a bénéficié des engagements
de tous les meilleurs joueurs des
Pyrénées.
Ah JE UN
[aéronautique!
nnnuinniMiiniiM tw *i *-»,-». m •* ,m ^ «•* m'
LE DIRIGEABLE « HINOENBURG »
EST RENTRE A FRANCFORT
franciort-sur-le-Mein, 14 mai.
Le dirigeable géant « Hindenburg »,
qui avait quitté avant-hier la base aéronautique
de Lakehurst, près de New-
York, est rentre aujourd'hui au nouvel
aéroport de Francfort-sur-le-Mein, a
6 h. 10 du matin
L,e « Hindenourg », dont c'était le
premier voyage-retour d'Amérique audessus
de l'Atlantique-Nord, a accompli
le trajet en 45 h. 18' Le docteur Eckener,
son commandant en chef, avait prévu
que, grâce aux vents favorables dont le
dirigeable a bénéficié en cours de route,
la traversée s'effectuerait en 46 heures
environ Ses calculs étaient justes.
Avec son « Graf-Zeppelin » sur la ligne
d'Amérique du Sud, son « Hindenburg »
sur la ligne d'Amérique du Nord, l'Allemagne
possède deux excellents engins de
propagande.
"'-Wa-t-on des nrojets
ançais
qui ont trait à la création d'un service
régulier au-dé*.
HÉHEZ-torS
H
DES IMITATIONS
30 Feuileton du 15 mai 1936
I rois pour une
e GRAND ROMAN
MERIDIONAL
UNE LUEUR DANS LA NVIT
Marie-Amélie de Castelnègre, mariée
au marquis de Fontaubert, de
trente ans plus âgé qu'elle, s'éprend
du jeune capitaine Armand
Verneuil, officier de '.'armée d'Afrique.
Elle le retrouve en Touralne.
oû elle mène l'élégante vie de
société du Second Empire avec ses
voisins les Marlery. Une nuit, un
incendie éclate dans la bibliothèque
du marquis.
Affole' -, elle ouvrit la porte de la chambre
de son mari qui communiquait avec
par Armand PRAVIEL
e et P. VILHAC a
la sienne et d'une voix étranglée par la
terreur, appela :
— Henri !...
Rien ne répondit.
A la lueur de l'Incendie qui embrasait
les fenêtres, elle avança : le lit était
vide... L'ordre parfait qui régnait dans la
pièce
indiquait que M. de Fontaubert
n'était pas encore remonté chez lui.
Alors elle poussa un grand cri et tomba
inanimée.
VI
L'IMPÉNÉTRABLE MYSTÈRE
Le cri de Marie-Amélie réveilla Hllaire
qui dormait lourdement à l'étage au-dessus.
Il se dressa sur son séar.t et à ia vue
de sa chambre inondée d'une lumière insolite,
il comprit qu'un malheur s'appe-
* santissait sur le château, 1 A peine vêtu, il donna l'alarme.
En quelques secondes, tous les domestiquer;
étaient debout, et, sur les ordres
du vieil intendant, les hommes se précipitaient
vers l'incendie,
tandis que les
femmes pénétraient dans la chambre où
la marquise gisait évanouie sur le parque".
Avec un dévoaernent et un courage admirables,
aides des jardiniers et des gens
de la ferme la plus voisine qui avaient
vu la lueur du feu, les serviteurs de M-
de Fontaubert luttèrent contre le sinistre.
Mais comment arrêter un incendie dont
l'aliment était si facile à consumer ?...
Livres et manuscrits brûlaient dans les
flammes qui les dévoraient avec une rapidité
contre laquelle tout effort semblait
vain. Le joli pavillon — orgueil et joie de
M. de Fontaubert — devenait de minute
en minute un brasier informe dont on ne
pouvait approcher.
Toutefois,
les pompes et les tuyaux
d'arrosage, dirigés habilement, permettalent
de circonscrire le désastre.
Une
partie très restreinte du pavillon, où se
trouvaient un vestibule et vne seconde
srrtie sur la pelouse
— sortie dont le
marquis n'usait presque jamais — semblait
n'avoir pas été touchée par l'incendie.
Hilalre n'avait cessé de jeter, à travers
ses larmes, des appels déchirants :
— Monsieur le Marquis ! répétait-il,
espérant un cri,
un gémissement, qui
eût prouvé que M. de Fontaubert vivait
encore.
Rien ne répondait que le ronflement
du l'eu et les craquements des boiseries
consumées...
Quand Hilalre vit le vestibule épargné
et la porte ouverte, Il s'y précipita.
U eut quelques secondes de confiance
folle. Peut-être le marquis était-il étouffé
par la fumée, évanoui, mais non pas
mort... On le ranimerait-
Horreur ! Ses pieds heurtèrent un corps
étendu sur le sol aux trols-quarts dévoré
par les flammes. C'était le cadavre de M.
de Fontaubert.
Le secours arrivait trop tard, et le brave
Hilalre poussa un cri désespéré.
Aidé de Germain, le cocher, qui l'avait
suivi, l'intendant transporta les restes a
deml-carbonlsés de son malheureux maître
hors des atteintes des flammes. Us
les étendirent sur la pelouse, tandis que
les autres domestiques préparaient une
civière pour les porter plus convenablement
jusqu'au château.
En attendant,
consternés, les bons serviteurs examinaient
celui qui avait été pour eux le
meilleur et le plus généreux des maîtres.
C'était bien lui, reconnalssable a ses
débris de vêtements étrangement déchirés,
â sa bague armoriée, à sa montre
encore Intacte.
Comment une pareille catastrophe
avait-elle pu se produire ?...
Veillant sur ses manuscrits, M. de Fontaubert
s'était sans doute endormi lourdement
et avait occasionné ainsi la chute
de sa lampe â pétrole. Il avait dû s'éveiller
trop tard,
au milieu des flammes,
avait vainement essayé d'ouvrir la porte,
de gagner le dehors : 11 était tombé asphyxié.
Quelques heures plus tard, tandis que
les débris de
la bibliothèque mêlaient
leurs fumées aux vapeurs de l'aube, dans
le château en deuil, la marquise de Fontaubert
sanglotait près de son mari si
tragiquement frappé.
Elle avait repris ses sens, grâce aux
soins de ses femmes de chambre, mais
c'était pour retrouver l'affreuse réalité
dont la seule vision avait suffi à la Jeter
â terre sans mouvement.
Depuis qu'elle était revenue à elle, Marie-Amélie
n'avait pas dit un mot, si ce
n'est pour exiger que Francine l'habillât
sur-lé^champ
; puis elle s'était précipitée
vers le théâtre du drame. Sur le seuil du
château, elle avait rencontré le lugubre
cortège.
Elle avait, avec la seule aide d'Hilaire,
procédé, dans ce silence émouvant, â la
toilette funèbre de ce malheureux corps
méconnaissable ; elle avait ordonné qu'on
fit au seigneur de Fontaubert, dans
le
plus beau salon de ce château qu'il avait
tant aimé, une chapelle ardente digne
d'un prince... Et depuis, elle demeurait
fi milieu des fleurs et des cierges, près
d3 cette dépouille informe et voilée, â
deir'-inconsciente, ne sachant pas si elle
traversait un rêve ou vivait la réalité.
Un abîme s'était creusé entre hier et
aujourd'hui.
Le fatal incendie avait anéanti dans
ses flammes les pensées mauvaises. Toute
la respectueuse tendresse de la
jeune
femme pour
le gentilhomme lettré et
courtois vivait devant l'inexplicable tragédie,
mêlée d'un remords lancinant,
d'une inquiétude superstitieuse.
Cet homrt" qui gisait là. ell avait été
sur le moment de le trahir... Dieu avait
permis qu'elle n'eût à cette heure d'autres
regrets que ceux d'une Imprudence
déjà trop coupable. Mais â la lueur de
quel drame ouvrait-elle les yeux
! . N'avait-elle
pas, par sa faiblesse, attiré sur
un innocent la justice divine qui voulait
là ramener dans la vole droite ? Indigne
du marquis, n'avait-elle pas mérité pour
lui cette épouvantable mort HA Suivre)
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6 VENDREDI 15 MAI 1938
LE CINEM ASBULLETIK MERIDIONAL
II
Un grand film national
réalisé par I. soutciption J« ItNT MILLE FRANÇAIS:
"L'APPEL DU SILENCE
Composé par Léon POIRIER
in mémoire et d'après la vie héroïque du grand Français.
CHARLES DE FOUCAULD
Officier de hussards. Explorateur au Maroc. Ermite du Sahara.
Assassiné au Hoggar en 1916 .„„„„.,
.nterprété par.a.^
'
Les extérieurs ont été tournés au Maroc, au Sahara e, au Hoggar. avec
[ concours des compagnies méhanstes.
LE SALON
des Artistes Méridionaux
Art décoratif, Sculpture, Architecture, Dessin
Léon Poirier, animateur de talent,
s'est, si l'on peut dire, « spécialisé »
idans la réalisation de films qui ( tous,
ont eu un retentissement considérable,
îe sujet étant d'actualité ou inspiré par
un fait pouvant servir utilement la pro.
pagande française.
Il vient de terminer « L'Appel du Silence
», film de. la vie héroïque de
Charles de Foucauld. Nous lui avons
demandé de dire à nos lecteurs comment
il avait, avec des interprètes qui
partagèrent son enthousiasme et n foi,
retracé l'existence extraordinaire de celui
qui fut un des plus nobles artisans
(le la « plus grande France ».
n y a vingt ans, le 1er décembre 1916,
le Père de Foucauld était assassiné à
Tamanrasset, au cœur du Hoggar, par
une poignée de Touaregs Adzjer, à
l'instigation des fanatiques Senoussis-
!tes, dont les émissaires turco-allemands
avaient organisé la révolte.
Ce coup de l'eu dans le désert se perdit
alors dans le fracas des canons de
Verdun. Et puis, qui donc, à cette époque,
connaissait Charles de Foucauld,
ex-lieutenant de hussards à la jeunesse
mouvementée, explorateur au Maroc,
ermite au Sahara ? Pourtant, il est aujourd'hui
populaire, paris possède une
rue du Père de Foucauld, un paquebot
porte son nom, la Banque de France,
temple de l'argent a elle-même, puissant
contraste, fait apposer sur
les
murs de sa succursale de Strasbourg
une plaque pour rappeler l'emplacement
de la maison où naquit, en 1858,
le pauvre volontaire du Sahara.
Des livres ont publié sa vie extraordinaire,
n fallait que le cinéma propageât
plus largement encore cet étonnant
rayonnement de spiritualité française
qui brille d'une si belle lumière
dans l'obscurité générale du temps présent.
Et c'est à moi qu'est échu le redoutable
honneur d'évoquer à l'écran, dans
« l'Appel du Silence », la vie héroïque
d© Charles de Foucauld : raison suffisante
pour que je ne puisse pas parler
de ce film
Mais puisque l'occasion m'est offerte
d'écrire ici quelques lignes avant qu'il
ne soit projeté au public toulousain, le
21 mai courant, au paramount, je la
saisis avec joie
pour remercier tous
ceux qui m'ont aidé à le réaliser
: ils
sont plus de cent mille.
Cent mille Français ont en effet, ré
pondu à l'appel du comité d'aetion
Charles de Foucauld, apportant leur
contribution à la souscription grâce a
laquelle ]e film, statue vivante et agissante,
a pu être élevé à la mémoire du
grand saint héroïque moderne.
Et puis
il y a l'armée d'Afrique, les
méharistes, sans qui je n'aurai rien pu
réaliser au' Sahara ni au Hoggar.
Enfin je veux dire ma gratitude aux
artistes
qui m'ont apporté l'aide dp
leur talent, et plus spécialement à ceux
qui, courageusement sont partis avec
notre caravane pendant 7.000 kilomètres
à travers le désert jusqu'au sommet
de l'Asekrem : Jean Yonnei qui
n'a pas joué un rôle, mais véritablement
vécu une vie
; Pierre de Guingand,
qui replaça sur les horizons sahariens
la silhouette familière du commandant
Laperrine, et aussi Georges
Million mon vaillant et îiabile opérateur
qui, avec Georges Gôudard, son
aide m'a déjà si souvent accompagné
de déserts en savanes
; Maurice Menot,
enfin qui, le premier, a rapporte sur
de la pellicule sonore des chants touaregs
des dialogues tamackeks, des cris
et des danses guerrières... Mais je
m'arrête car ceci est déjà un peu du
film. — Léon POIRIER.
La première salle qui accueille le visiteur
du Salon des Artistes Méridionaux
est celle où ont été rassemblés le mobilier,
la sculpture, un certain nombre de
dessins, etc. Ii est donc logique de commencer
par elle et, pour une fois, de faire
attendre les peintres.
Le premier stand de mobilier est celui
de M. Maurice Alet, consacré à un cabinet
de travail d'une formule sobre, mais
non dépourvue de distinction. La note raffinée
est fournie par le fauteuil de bureau
revêtu d'un tissu brun rouge, mais
assourdi et qui joue très heureusement
avec les bois de l'ensemble.
M. Antoine Gazelle présente une salle
à manger, genre
rustique, pour habitation
à loyer moyen. On aimera les chaises
d'une large et solide assise, fort joliment
cannées en clair. Et pour ceux qui les jugeraient
d'un confortable insuffisant, on
signale un bon petit
fauteuil rembourré
qui ne laisse rien à désirer sous le rapport
des aises. Un seul regret, c'est que
dans cette habitation à loyer moyen, l'encadrement
des tableaux soit au-dessous de
la moyenne.
Par sa clarté, la chambre à coucher de
M, Œuillet s'avère séduisante, mais on
aimerait plus de simplicité dans le fauteuil
et plus de stabilité dansl a commode qui
a un peu trop l'air d'être posée sur des
tréteaux.
Ce n'est pas la stabilité qui manque à
M. Jean Fauré. Ses meubles sont robustes,
pansus, massifs. Ils ont les qualités
de ces magnifiques armoires d'autrefois
qu'on sent solides sur leur base, mais dont
la ligne n'est pas sans comporter une recherche
dont le détail enchante. Ainsi
cRez M. Fauré qui se révèle expert à étu
dier le galbe d'un profil. Son bureau est
particulièrement bienvenu. Il ne rend pas
son effet maximum, parce que le cadre qui
l'entoure est un peu étriqué ; mais dans
une pièce d'amples dimensions U doit être
magnifiquement meublant.
Le vitrail est devenu une branche importante
de l'art décoratif chez les Artistes
Méridionaux. U est représenté par des
techniciens très avertis, tels que M. Mauméjean
(d'Hendaye), qui, à notre avis, table
un peu trop sur la richesse de la matière
; par M. Rapp (de Lévignac-sur-
Save) qui nous montre une importante
et élégante composition, Venite Adoremus,
pour une fenêtre de l'église de Villebourbon,
à Montauban ; enfin, par
M. Alex Ouillac (de Toulouse), dont les
moyens d'expression rejoignent ceux des
maîtres-verriers de la bonne époque. Dans
son vitrail, chargé d'illustrer le vieux dicton
languedocien,
énumérant les quatre
beautés de Toulouse :
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Le Bazacle e Matall
il y a des qualités décoratives certaines
et de l'esprit. La belle Paule qui fit rêver
François I er (qui apparaît à cheval
dans le fond) est traduite d'une manière
cocasse,. de même que le panneau consacré
à Mathelin,
< le roi des violons de
France » et à son compère Coudelin. Enfin,
le Bazacle et Saint-Sernin, empruntés
à nos vieux plans et aux attributs héraldiques
de Toulouse, achèvent de donner
à cette composition une saveur d'image
populaire, ce qui est bien dans la ligne
d'un vitrail fait pour parler aux âmes
simples.
Dans le domaine de l'art décoratif,
nous signalerons ' encore les charmantes
mosaïques de Mme Nelly Vandel, ainsi
que le contenu de deux vitrines du prej
mier étage rassemblant, l'un des enlumimois
gagner
I mires toujours affirmées de Mlle Thérèse
Haurion ; l'autre, une reliure de Mlle
Yvonne Gisclard-Cau et de petites terres
cuites émailiées, non sans esprit, de Mme
Esther Mayer, un nouveau nom, mais à
suivre. Pour en finir avec cette vitrine,
signalons le petit bronze à cire perdue de
M. Raymond Monteil et trois aimables
miniatures de Mlle Rouzaud-Dalcers, toujours
égale à elle-même.
Il y a une nouveauté dans la présentation
de la sculpture, naguère dispersée
et maintenant heureusement groupée.
Résultat
: on la voit, tandis qu'auparavant
elle passait trop facilement inaperçue.
Ainsi disposée on vient l'examiner pour
elle-même et on a plaisir à goûter ses qualités.
Par où commencer ? Voici un buste de
femme de Jean Druille, simplement et
largement conçu ; un saint Jean-Baptiste
un peu déclamatoire et une Salomé plus
heureuse ; voici une Vierge à l'Enfant,
de Mme Andrieu Gèzet essai qui n'est
pas sans ciïarme ; un Athlète, par M. Monin,
dont les belles lignes apaisées dénotent
un style qui se cherche et qui se
dégage méritoirement ; voici l'apport toujours
remarquable de M. Henry Parayre,
trois bustes, dont ceux de MM. Billières
et Julien — installés dans la cour — et la
maquette du monument à Marc Lafargue,
belle figure décorative, vraiment conçue
pour le plein air et digne sœur de celle
qui s'impose si magistralement à l'entrée
du Parc des Sports. On goûtera le nu élégant
de M. Joseph Andrau et sa vivante
effigie du peintre Bergougnan
Dans le monde des bustes les réussites
sont nombreuses. Voici d'abord celui de
M. le général Lafont, par M. Georges Vi
vent ; de M. le Dr P.., aussi digne qu'un
empereur romain, par Mme Escat de Mode
Claude et de Michel B..., par Mme
Surget-Giscaro.
Voici encore les bustes
remarquablement expressifs dûs à M. Duler,
de M. Raoul Dugès et Albert Bonneau,
taillés en pierre, ainsi que les deux
portraits d'enfants qui ornent le stand de
M. Fauré. On note également des œuvres
de Mlles Ady et Marcelle Saint-Paul, de
Mme Alric-Constans, de Mlle Marguerite
Deleuze, de Mlle Singla-Diebold, de M.
Faviet d'Astiés, de M. Baul Vergnes.
Au premier étage, on trouve encore des
œuvres sculpturales, notamment un délicieux
nu de fillette
par M. Manaut, de
précieux bois de M. Jean-Germain Rigal,
ainsi que de M. Boyals, des serre-livre en
céramique de M. Fourès,
enfin d'ingénieux
bas-reliefs sculptés de M. Verdier.
On s'arrêtera avec émotion devant les
deux expositions posthumes de Mlle
Marguerite Augère et de M. Paul Desbarrax,
tous deux morts dans la pleine force
de leur talent. La dizaine d'aquarelles de
Mlle Augère montre à quelle sûreté d'expression
cette artiste était parvenue. Avec
Paul Desbarrax, c'est un forronnier émérite
que nous avons perdu et dont les
dernières œuvres : la chaire de l'église de
Saint-Laurent (Hte-Gne) et la porte en
fer forgé, en collaboration avec Maurice
Alet, affirmaient les rares qualités d'artiste
et d'artisan complet.
Jamais la section d'architecture n'avait
été aussi brillante. Jusqu'à maintenant,
quand un architecte envoyait un plan aux
Méridionaux, les habitués ne manquaient
pas de manifester une heureuse surprise.
Aujourd'hui, cette surprise se mue en stupeur,
car c'est quatre architectes qui, d'un
coup, rallient, bannière déployée, la
cohorte des Méridionaux.
L'un de ces architectes porte un nom
dont la louange n'est plus à faire. C'est
M. Valette, architecte des Hospices et de
la Chambre de Commerce, qui nous montre
des projets pour le Centre Régional
de la future Exposition de 1937, grosse
tâche à laquelle M. Valette est attelé en
compagnie de M. Daure, architecte départemental
du Tarn.
Les trois autres exposants architectes
sont des jeunes qui se sont groupés autour
de ce sympathique journal L'Art Méridional
qui, depuis un an, essaie de donner
à Toulouse l'organe artistique qui lui
manque.
M. Ferès est l'auteur d'un projet de
Hamman, ce qu'on peut traduire par :
piscine, et cette piscine, de vastes proportions,
se présente, il faut en convenir,
d'une façon autrement heureuse que celle
qui fait rugir de fierté les bénisseurs conscients
et organisés de l'organe socialiste
et municipal. M. Ferès est arrivé trop
tard I Du même auteur, signalons un
profil de monument à Victor Hugo qui ne
manque pas d'allure.
On doit à M. Foutès un séduisant projet
de jardin dans une Ile. Dans un domaine
plus pratique, on goûtera ses photographies
de devantures pour commerce de
luxe dans lesquelles on reconnaîtra quelques-unes
des plus heureuses réalisations
de la rue Alsace.
M. Jean-Louis Gilet nous montre également
une de ces devantures très récemment
édifiée et qui s'est imposée par sa
grande classe. II est également l'auteur
d'un groupe scolaire de Boulogne-sur-
Gesse, pittoresque à plaisir, ainsi que
d'ingénieuses villas.
La section des dessins commence également
dans les salles du rez-de-chaussée.
On y remarque une Danseuse espagnole
de M. Lagarde, des charges toujours
spirituelles de M. Ramon Routy, des projets
d'affiche vraiment remarquables de
Jules Routy. Son Vent de sable est d'une
formule qui devrait le signaler à l'attention
des éditeurs et des commerçants intelligents.
M. Louis Rougenet est l'auteur
de deux fusains où, à travers des maladresses
certaines, s'affirme une sensibilité
de poète et de peintre. Attendons cet artiste
à ses œuvres prochaines.
Notons encore un incisif portrait
d'homme â la sanguine de Mme Mathilde
Francès et deux dessins de M. Lupiac,
aux effets savamment distribués. Enfin,
d'une note toute opposée, est la grande
figure de Marc Saint-Saëns, Vénus Anadijomène,
carton pour une fresque et qui
possède les deux qualités essentielles
qu'on demande au dessin d'une fresque :
la simplicité et le style.
Dans un prochain article, nous examinerons
les œuvres exposées dans les salles
du premier étage.
PAUL MESPLB.
Lendrll
New-York...
Alltmigni ..
Argentin»...
Bllgiqiil ...
Elï't»
Eipigni....
Helland* ...
Mil
Jaaai
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nés. Voici la charmante effigie jumelée I fort! 0 ?:' LanstobourîTi
Maxima du 13 mai, — Ntmes, Perpignan
23 : Paris-Le Bourget, Angoulême, Montélimar,
Marseille-Marignane, Antibes, 22; Paris-Montsouris,
Tours Bordeaux Pau, 21 i
Orléans,
Chartres. Valeuciennes, Toulouse,
Heims, Ajaccio 20; Strasbourg. Dijon, Nantes,
Rochefort, Avord, 19; Abbeville, Nennes,
Royan-La Coubre. Cazaux. Biarritz. 18; Calais-Saint-Inglevert
Lyon, Clernront-Ferrand,
17; Besançon, Lanslebourg, 16- Le
Havre, Cherbourg. Bréhat Belle-Ile,' 15;
Brest, 14.
Minima du 14 mal. — Perpignan, 16; Biarritz.
Nîmes, Antibes, 14; Ajaccio, 13; Parls-
Montsouris. Toulouse, Tours.
Montélimar,
12; Paris-Le Bourget, Orléans,' Chartres, Dijon.
Reims Le Havre, Cazaux, 10; Cherbourg,
Brest
Rochefort, Lyon, 9;,. Calais-
Saint-Inglevert. Rennes, Bréhat Nantes,
Belle-Ile Angoulênie. Royan-La Coubre,
Marseille-Marignane. S: Valenciennes, Strasbourg,
Bordeaux
7; Abbeville. Nancy, Be
Clermont-Ferrand, 5: Bel-
BULLETIN FINANCIER
Paris, 14 mal.
Dans l'ensemble le marché est Irrégulier,
niais certains compartiments ne font tas
mauvaise contenance.
C'est ainsi que nos rentes gagnent quelques
centimes.
Les banques sont assez résistantes, saul
la Banque de France, qui fitchit un peu en
clôture.
Parmi les services publics, pas grande
modification.
Toutefois,
dans l'ensemble de modestes
ains peuvent être enregistrés.
Les charbonnages sont stables
mais la
métallurgie est indécise.
Les produits chimiques ne varient guère
faisant preuve, toutefois, d'une indéniable
résistance.
Dans les groupes de l'arbitrage, légères
prises de bénéfices sur les pétroles tandis
que les mines métallurgiques et, notamment,
les valeurs de cuivre progressent modestement.
Le Suez fléchit un peu
tandis que les
mines d'or sont plutôt fermes et les caoutchoucs
bien orientés.
Au change, la détente sur le franc persiste:
la livre est revenue a 75.56 et le dollar
a 15.15 nettement au-dessous du point
de sortie d'or.
L'activité de la Bourse reste d'ordre strictement
professionnel.
Les événements d'Autriche et la situation
politique continuent à faire l'objet de conversations
animées, mais les
cours n'en
sont que peu influencés.
La clientèle continue à rester en dehors
de l'activité boursière, mais il semble que
la nervosité du marché ait, dlmtnnué.
COURS DE CLOTURE
DU MARCHE OFFICIEL
Métropolitain 961 ; Young. 351 ; Foncier
Egyptien 2.790- Canadlan Pacific. 192.50;
Philips, 1.440; C. Kulag, 1.047; Central Mining
1.899; Géduld, S22; Rio Tinto, 1.088;
Royal Dutch 1/10, 2.652; Amsterdam R.,
1.188; Ha vas, 11.500.
BOURSES ÉTRANGÈRES
Londres, u mal.
Marché moins actif et tendance Irrégiillère.
Les valeurs Industrielles anglaises ont
rétrogradé.
Au contraire, les pétroles après un début
lourd, se sont raffermis.
Aux mines d'or, la West Witwaterss Rand
a poursuivi son mouvement en avant; enfin,
les titres internationaux se sont inscrits
en hausse.
New-York, 14 mal.
Ouverture ferme; clôture satisfaisante.
Bruxelles, 14 mai.
Marché nul et finalement fort hésitant,
de nouvelles baisses sont, en effet, enregistrées
au groupe colonial, tandis que les
Plus résistantes na Téusissent qu 'à se maintenir
à leur niveau précédent.
Un peu d'effritement aussi au comptant
•
BOURSE DE TOULOUSE
Du 14 mai.
Valeurs locales. — Actions. — Distribution
Electrique du Midi nouvelle, ex-coupon 39,
45 ; Chaux et Ciment du Languedoc, ex-coupon
25 40.
Obligations
: Société Méridionale Transport
de Force 4 1/2 °L de 1.000 fr. 1931, 635;
Centrale Thermique de l'Adour 5 %. 525
Hydro-Electrique Rousslllonnalse 1000 fr.
5 % 1/2 net, 750 ; Tramways Pons nouvelles
teintes bleue 4 %, 342
; Job 6
vie de marc au-dessous de 70 degrés, 390 fr.
les 100 degrés l'hecto nu pris chez le bouilleur,
tous frais en sus.
HUILES DE COTON
New-York, 14 mai. — Prime Summer sjra.
de Jaune, base bléchable : disponible laroté;
mai, 905; juillet, 908; septembre ' 907-
octobre, 887.
HUILES INDUSTRIELLES
Marseille, 14 mal. — Les loo kilos, drolti
d9 douane compris (unité de livraison i
terme, 5.000 kilos). Huile industrielle d'arachides,
285. — Huile industrielle de coprah,
i9o. — Pâtes d'arachides
212.50. — Huile de
ricin, première pression
295. — Huile de
palme, de 142.5Q à 165.
POUR EVITER LES PROCES
consulter
Le Droit Rural et Usuel
MIS A LA PORTÉE DE TOUS
Mitoyenneté — Passage — Servitudes
— Eaux de source et pluviales
— Vues — Ventes — Successions
— Mariages —- Vices
rédnibitoires — Louage, fermage,
métayage — Privilèges — Hypothèques
— Pêche — Chasse
Dégâts aux récoltes, etc..
Un fort volume 8« édition 1935
par J. GAURE, Avocat
Prix
: 16 fr. et 17 fr. so franco
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CONSEILS DE DROIT, par lettre
10 fr. pour les acheteurs du livre
et les abonnés de L'Express envoyant
bande du journal; 20 fr.
pour les autres.
Adresser lettres et mandats à
M. J.-E. GAURE, avocat
20, rue Soufflot (maison Pichon)
PARIS (5«).
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LE DELICIEUX
Purgatif JEHAN
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ETUDE DE M» ROQUES, avoué U
Toulouse. 45, rue Alsace-Lorraine. —
A VENDRE aux enchères publiques, an
plus offrant et dernier enchérisseur, ei
à suite de saisie immobilière, à l'au
dience des saisies immobilières du Tri
bunal civil di Toulouse, au Palais d«
Justice de cette ville, le 23 mai 193R
à treize heures trente précises. Diveri
immeubles situés à Toulouse, au lieu di!
chemin de Bagatelle, quartier du Mi
rail, comprenant : une parcelle de ter
tain sur laquelle est construit un cha
et dans l'aûgle contigu au chemin Ver
trepin et au 2hemin de Bagatelle et 1
faisant suite, un corps de bâtiment
s
usage d'habitation en cours de cons
truction, comprenant deux étages, sa
voir
: rez-de-chaussée, une pièce ser
vant de cuisine et une autre servant d<
chambre à coucher. Le deuxième étagi
en cours de sonstnxtion. Sur la misi
à prix de quatre mille francs, cl 4.000 tr
— Pour tous renseignements s'adresse)
à M e Roques avoué poursuivant. -
Pour extrait . ROQUES, avoué, signé.
OU JEUDI 14 M'AI
Bourse de Paris
VALEURS
Cours
Cours
précéd. du jour
PARQUET
A TERME
Franc. 3% perpétuel
— 3 % amortis. .
i - 4% 1917 ....
[ — 4 % 19 1 8 ....
r — 5% 1920
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Rente 4:,»0I932S.A.
— 4:ï;„SérieB. ..
Obl.Trés.4v,%l933.
- 47,1934..
B.Tr.4S%à lOans..
Ca isse Autonome . .
Banque de France. .
— d'Algérie.,
f — de Paris ...
— Transatl
Union Parisienne. ..
C" Algérienne ......
Compt. Nat. Esc. ...
Compt. Com. Fran. .
Crédit Foncier
Crédit Foncier Ind. .
Crédit Lyonnais
Société Générale . .
Rente Foncière
Soc. Gén. Foncière .
Suez
Suez fondateur
Suez Société civile. .
Ch. de fer Est
, — Lyon
B — Midi
p -
Nord....
— Orléans .
Santa-Fé
Métropolitain
67 60 (7 70
18 éo 18 70
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73 60 7* ..
72 15 72 70
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73S .. ',33 ..
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733 .. 738 ..
6500 .. 6400 ..
4800 .. 4700 ..
767 .. 775 ..
338 .. H9 . .
360 .. 346 ..
1130 .. 1145 ..
b23 .. 1,24 ..
478 .. 475 ..
2300 .. 2265 ..
84 .. 84 50
1385 .. 1383 ..
-.04 .. fc.02 ..
330 .. 360 ..
34 .. 36 ..
19285 .. 19005 ..
17500 ..
3950 .. 3995 ..
225 .. 747 ..
717 .. 73J ..
600 .. 590 ..
1900 .. 1010 ..
694 .. 700 ..
395 .. 397 ..
966 .. 961 ..
VALEURS
Cours
Cours
précéd. du four
Paris Industrielje ...
Tram. Shanghaï ....
Lyon Eaux
Distrib. Electrique..
Electricité Paris
Electricité Seine....
Electricité Gaz Nord
Générale Electrique
Energie Lit. Méditer.
Energie Elect. Franc.
Nord-Lumière
Thomson-Housron ..
Union Electricité
Aciéries Nord-Est. ..
Schneider (Creusot)
Tréf ileries Havre ..
Mines de Courrières
Mines de Lens
Min. de Vicoigne N.
Boléo
N : ckel
Pénarroya
Soc. Fr.Com. Pétrole
Kuhlmann
Phosphates deGafsa
Prod. Chim. Alais. ..
Rhône-Poulenc
Saint-Gobain
Chargeurs Réunis
Air Liquide
Caoutch.de l'Indoch
Citroën
C. Mat. d'Us, à Gaz
Ford
Pathé Jouissance . .
Pathé Capital
Peugeot
Say ordinaire
Union Européenne
Plan Young
ES¥P'% unifié 7 % . .
Japon'5% !907 ...
Russe consolidé . ..
Serbe I895 4% ...
Turc7U I933....
Banq. Nat. Mexique
332 .. 335
679 .. 562
1256 .. 1250
757 .. 765
515 .. 525
291 .. 295
328 .. 322
1141 .. 1164
607 .. 611
419 .. 418
»1 .. 835
144 50 143
420 .. 416
356 .. 349
1108 .. 1105
564 .. 674
192 50 192
284 .. 286
423 .. 43 1
Si .. (9
728 .. 721
167 .. 164
625 .. 542
543 .. £46
515 .. 518
1191 .. 1188
889 .. 685
1285 .. 1262
271 .. 273
836 .. 836
;06 .. 302
395 .. 410 ..
1549 .. 1550
47 .. 47 ••
479 .. 483
661 .. 553
423 .. 420
355 .. 361
1308 .. 1567
"ïs "ii 75
123 .. 122
245 .. 245
140 137 E0
VALEURS
Banque Ottomane. .
Cr. Fonc. Egyptien..
ConadianPac.Railw.
Wagons-Lits ...
Philips
Central Mining
Géduld
Montécatini
Rio Tinto
Soc. Norvég. Azote.
Pétrofina
Royal-Dutch I/I0*..
Amsterdam Rubber.
Portug. deTabacos.
Suer. d'Egypte ord..
BANQUE
A TERME
Mexicain Int. 5%...
Mexicain Int. 3 % • • •
Bons Mexicains 6% .
Mines d'AIbi
Aréas consolidé....
Astra Romana
Banq. Nat. d'Egypte
Barceiona Traction .
Brakpan Mines
American Tobacco. .
Bruay
Cairo Héliopolis
C" du Cambodge . .
Canadian Eagle Oil
Soc. F. Caoutchoucs.
Soc. F. Caoutc. Act.V
Chartered
Colombia
Concordia
Crown Mines. .
Daggafontein Mines
De Beers ordinaire .
De Beers préfér. ...
Dong-Trieu
Durban Roodepoort
Eastern Int. Rubber.
East Géduld
Court
Cours
précéd. du jour
305 .. 217 ..
2811 .. 2780 ..
190 .. 192 ..
45 50 44 75
1430 .. 1423 ..
1897 .. 1819 ..
816 .. 823 ..
174 .. 173 ..
1060 .. 1012 ..
733 .. 733 ..
325 .. 323 50
2667 .. 2612 ..
1170 1188 ..
293 rc 291 ..
414 .. 411 ..
VALEURS
Cours
Cours
précéd. du |our
28 .. 28 50
25 EO 26 50
150 50 152 ..
504 .. 529 ..
193 50 114 ..
78 .. 76 ..
3200 .. 3180 ..
149 .. 151 ..
212 .. 207 50
484 .. 485 ..
140 .. 141 ..
780 .. 765 ..
211 50 212 ..
70 50 71 ..
103 .. 103 ..
375 .. 372 50
114 5C 113 50
63 .. 87 ..
41 50 42 25
1139 .. 1130 ..
694 > 696 ..
h. ~ .. e3» ..
1Î10 .. 1315 ..
64 .. 55 25
240 .. 241 ..
87 .. 86 75
736 .. 734 ..
East Rand
Equateur
Estrellas Mining
Extrême-Orient ....
Franco Wyoming. ..
Général Mining ....
Goldfields
Gula Kalumpong. ..
Hotchkiss et C"
La Houve
Huanchaca
Huiles dr ?étrole...
Hydro-EI c. Cère...
Jagersfontein
Johannesburg
Kuala Lumpur
Langlaagte
Liévin
London Tin ord
London Tin préfér. .
torra ine-Diétrich ...
Main Reef
Malacca Rubber ord.
Malacca Rubber pr. .
Mexican Eagle Oil..
Michelin I/o
Mines et prod. chim.
Moteurs Gnome
Maghreb (Moul.du).
Mozambique
M'Zaïta (C Minière)
Naraguta Tin Mines
Navig. Afr. du Nord
New State Areas
Padang
Pernod
Phosph. Constantine
Phosphates M'Dilla
Phosph. Tunisiens..
Pointe-à-Pître
Randfontein
Rand Mines
Roan Antelope....
Robinson Deep. ...
Shansi
Shell
257
133
95
228
393
323
102
1060
441
49 25
180
40
111
294
127 50
115 50
131 50
32 ..
42 ..
33 25
358 ..
101 ..
180 50
95 .
706 ..
170 ..
575 ..
28 75
33 25
24 75
45 75
116
258
226
1308
242
98
62
118
239
707
148 50
193
33
585
VALEURS
Cours
Cour*
précéd. du jour
250 50
133 50
13 ..
228 Y.
388 ..
331 ..
101 50
1012 ..
427 ..
49 75
175 50
42 ..
126 50
294 50
128 ..
118 ..
135 ..
31 25
42 ..
33 50
361 ..
107 ..
173 .,
97 ..
715 ..
172 ..
560 ..
28 75
36 75
24 50
45 50
116 ..
258 ..
229 ..
1302 ..
243 ..
93 ..
63 75
159 ..
237 ..
«95 ..
148 50
193 50
33 ..
381 50
Silva Plana
Simmer and Jack...
Springs Mines
Steaua Française...
Sub Nigel
Tanganyika
Tavoy Tin Dredging .
Terres Rouges
Tharsis
Transwaal land
Tubes de Sosnovice.
Soie de Tubize priv.
Union Corporation .
Un.Ht-Katanga priv.
— cap.
— div.
Union Tropic. Plant.
Urikany
Verminck
Vieille Montagne ..
Vins et Spiritueux ..
Viscose (Nation, del
West Rand
3 % perpétuel
3 7.amortissable ...
3 ï% amortissable ..
4% I9I7
4% I9I8
5% I920amortis....
4% I925
4SX 1932 A
4S% I932B
Obi. Tr. 4&% 1933.
Out.Nat.4^% 1932.
P.T.T. 5 7. I 928
P.T.T.4S% 1929 ...
Bons Trésor 7 X 1926
4Ï7.I933
Caisse Autonome
Crédit Nation. 1919
1920
- 1921
Banq. Nat.Com, Ind.
Dunlop
VALEURS
Court
précéd.
Court
du |our
£1 .. 86 ..
58 75 56 25
172 50 1118 ..
257 .. 255 ..
939 .. 928 ..
57 26 68 50
18 25 18 25
78 .. 78 50
210 .. 222 ..
195 .. 194 50
71 £0 70 50
68 .. 65 ..
711 .. 710 ..
1668 .. 1568 ..
1553 .. 1545 ..
1550 .. 1545 ..
21 50 21 25
150 .. 147 ..
1010 1017 '.!
154 .. 154 50
318 50 324 50
131 .. 135 50
3MPTANT
67 70 67 80
75 25 75 20
88 95
68 50 68 60
67 80 67 10
12 25 12 60
73 60 74 ..
72 20 72 55
71 35 71 60
711 .. 717 ..
725 .. 724 ..
406 .. 410 ..
300 .. 390 ..
526 .. 521 ..
877 50 873 ..
738 .. 737 50
483 .. 483 ..
463 .. 465 ..
496 . 495 ..
614 . 514 ..
400 . 400 ..
Suez jouissance ....
Est jouissance
Indo-Chine-Yunnan.
Lyon jouissance ....
Midi jouissance
Nord jouissance
Orléans jouissance.
Ouest action
Tramw. de Bordeaux
Eaux(C* Générale).
Electr. de Paris act..
— par..
Energ. Electr.Sud-O.
Energie Industriel
'.
Est-Electrique ord...
Est-Lumière
Force Motr. Rhône. .
Havraise Energie. ..
Maroc. Distribution.
OuèstLumière
Pyrénéenne Ener. El,
T.S.F. ,
Téléphon. (Soc. Ind.)
Toul.Basaclepr.nou.
Force et Lumière . ..
Dollfus Mieg etC"..
Pérenchies
Lebon jouissance. ..
Eclairage Bordeaux
Fusion des Gaz
Gax et Eaux
Gaz de Paris
Aciéries Firminy....
— Longwy . ..
— du Nord. ..
Chant, de la Loire ..
— de Bretagne.
Construct. Mécan...
Fives-Lille
Fond. Pontgibaud ..
Aciér. de la Marine.
Const.Elect. Jeumon
Métaux
Saut-du-Tarn
Creusot
Charb. du Tonkin .
18225 .
432 .
1160 ,
419 .
318 ,
751 ,
418
620 ,
23S
1440
£05
7475
1C63
111
402
294
956
805
580
662
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315
625
90
4000
230
810
108
680
670
285
15
245
242
545
256
143
U25
319
335
1.61
300
1105
1972
VALEURS
Court I Court
précéd. du jour
50
18250 .
415 .
1155 .
430 .
322 .
764 .
407 .
620 ,
245 .
1449 ,
524 ,
7475 ,
1045
112
400
298
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711
610
«50
1025
416
312
620
13 ..
3950 ..
225 ..
823 ..
110 ..
675 ..
670 ..
280 ..
16 25
240 ..
240 ..
535 ..
270 ..
140 ..
635 ..
1540 ..
312 ..
338 ..
1986 ..
300 ..
1012 ..
1994 ..
Mines d'Aniche ....
— d'Anzin
— Blanzy
Carmaux action
— puissance
Mines de la Loire. ..
— de Maries ...
Mines d'Ostricourt .
Aguilas
Bor crdinaire
Guergour (Zinc) ....
Min. du Congo act. .
— part.
Mokta-el Hadid act.
— ioui.
Nickel
Ouenza
Tekkah (Etain) act.. .
— part .
Crédit Pét. parts . ..
Lille-Bonnières ord..
Pechelbronn
Bordelaise Pr. Chim.
Kali Sainte-Thérèse.
Rhône-Poulenc
Richer
Saint-Gobain
Verrer. de Carmaux
Salins du Midi act.. .
Port Rosario jouis. ..
Havr. Pén. act. A. ..
Messageries Mar. or.
Omnibus de Paris ..
Bénédictine act
— jouis. . .
Brasserie Quilmès ..
Chapeau Gend. act.
— parts
Damoy (Etablis.) ...
Distillerie Indo-Ch..
Duval
Félix Potin
Saint-Raphaël
Cucrer. Brésiliennes.
Ciments Français ...
Ciments d'Indochine
1130 .. 1140 ..
545 .. 628 ..
535 .. 550 ..
678 .. 662 ..
391 .. 318 ..
146 .. 145 ..
410 .. 410 ..
880 .. 881 ..
28 .. 29 ..
3160 .. 3151 ..
658 .. 653 ..
27 .. 27 50
450 .. 455 ..
3370 .. 3405 ..
2S20 .. 2/00 ..
730 .. 725 ..
625 .. 620 ..
602 .. 620 ..
1530 .. 1670 ..
575 .. 600 ..
126 .. 121 ..
286 .. 315 ..
45 .. 46 ..
588 .. 600 ..
880 .. 883 ..
660 .. 670 ..
1285 .. 1260 ..
243 .. 244 ..
432 .. 432 ..
3250 .. 4000 ..
22 " 23 Y.
618 .. 615 ..
4675 .. 4530 ..
4505 .. 4345 ..
2585 .. 25C1 ..
125 ..
2295 .. 2260 Y.
1475 .. 148J ..
2000 .. 2623 ..
S8 rg
ioi
5401 .. C490 ..
245 ..
1240 Y. 1246 ..
232 .. 233
VALEURS
Poliet et Chausson. .
Bon Marché
Paris-France
Printemps
Agence Havas
Afrique Occidentale
Air liquide parts ...
Bergougnan
Chapal Frères
Compt.etMat.àGaz
lndustrielle(C"Gén.)
Ouest-Africain .....
Peugeot action
Roquefort
Panama
EstéX
- 3%
P. L. M.6S
- 3%
- 6XI92IA..
Midi 6%
- 3%
Nord 6%
- 3%
- 5%I92IA...
Orléans 6%
- 3%
- 6ÏI92IA
- 5 jf, I921A
Médoc3%
Energ. S.O. 5%(500
Young
Brésil I889
Bulgarie I907
Chine I 895
Egypte Unifiée
Espagne Extérieure.
italien 3%%
Japon I 907
Mexique I9I0
Roumain I922
Russe I880
- I889
Serbe 1906
- IvlO
- I9I I
Court
Court
précéd. du jour
253 . 251 ..
200 .. 202 ..
790 . 770 ..
170 .. 165 ..
720 . 725 ..
1512 . 1521 ..
1125 . 1940 ..
475 . 470 ..
520 . 500 ..
1541 .. 1555 ..
136 .. 130 ..
213 .. 215 ..
471 .. 484 ..
1510 .. 1450 ..
124 122 ..
367 .. 363 ..
322 .. 326 ..
361 .. 368 ..
304 .. 305 ..
350 .. 350 ..
365 .. 375 ..
304 .. 307 ..
420 .. 420 ..
343 .. 342 ..
618 .. C28 ..
365 .. 365 ..
332 .. 335 ..
637 .. 645 ..
72 J .. 720 ..
i 252 .. 252 ..
338 .. 335 ..
356 .. 355 ..
107 50 107 "
191 .. 187 ..
1575 .. 1563 ..
163 ..
84 2f
1210 .. 1180 Y.
67 51 67 ..
83 . 77 ..
6 .. 5 75
5 50 5 50
118 . 113 ..
119 . 119 ..
119 . 119 ..
VALEURS
Court
précéd.
Court
du jour
Cr.Fon.Fr. Canadien
Saragosse (Ch. def.)
AstunennedesMine:
Sosnovice
Trifail
Zinc de Silésie ord..
BANQUE
COMPTANT
Créd.FoncierFranco-
Canadien parts ..
Rente Fonc. parts ...
Câbl. Téléqr. ."série
— 2*série
Pyrénées (El. et Gaz)
Granoux et C"
Sidro
Aciéries Chili ord. ..
Soudure Autogène .
Harpener(Charbons)
Héraclée parts
Malopolska
Mexican Eagle préf.
Omnium Pétroles. ..
Silva Plana parts . ..
Steaua Romana ....
Douaria action
Kinta (Etains) jouis,.
Talcs de Luzenac . ..
Hydrocarb. St-Denis
Cambodge parts ...
Franco-Javanaise ..
Hutchinson ord
Pacouda cap
Sumatra cap
- div
ïapanoëlie cap
div
l'hanh Tuy-Ha act. ..
parts
PianîeurCaïffc pert
Cinzano
Saint-Raphaël parts
Vieille Cure parts ..
Cercle Monaco act..
4030 ..
75 Y.
245 ..
42 50
17900
39:5
74
235
41 ..
63 50
1E350
148 .. 235 ..
162 .. 162 ..
210 .. 212 ..
1930 .. 1920 ..
243 .. 245 ..
4575 Y. 4575 Y.
124 .. 120 ..
11 .. 92 ..
83 .. 85 ..
140 .. 148 ..
36 .. 29 50
387 .. 390 ..
565 .. 587 ..
1500 .. 1510 ..
309 .. 315 ..
7150 .. 7175 ..
72 Et 73 50
1140 .. 1060 ..
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