14.02.2014 Views

Fascicule de Travaux Dirigés LA 215

Fascicule de Travaux Dirigés LA 215

Fascicule de Travaux Dirigés LA 215

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Licence <strong>de</strong> Mécanique - Année 2010-2011<br />

Gestion <strong>de</strong> l’énergie et environnement<br />

<strong>LA</strong> <strong>215</strong><br />

<strong>Fascicule</strong> <strong>de</strong> <strong>Travaux</strong> Dirigés<br />

<strong>LA</strong> <strong>215</strong><br />

Enseignants:<br />

Jean-François KRAWCZYNSKI<br />

Manuel KUHNI<br />

Guillaume LEGROS<br />

Maître <strong>de</strong> Conférences (jean-francois.krawczynski@upmc.fr)<br />

A.T.E.R. (manuel.kuhni@upmc.fr)<br />

Maître <strong>de</strong> Conférences (guillaume.legros@upmc.fr)<br />

Institut Jean Le Rond d’Alembert, UPMC - UMR 7190 du CNRS<br />

2, place <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> ceinture, 78210 Saint Cyr-l’Ecole<br />

tél : 01 30 85 48 00, fax : 01 30 85 48 99, web : http://www.dalembert.upmc.fr


Table <strong>de</strong>s matières<br />

TD 1 : Préliminaires / Notions d'énergie 1<br />

1 Unités et gran<strong>de</strong>urs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1<br />

2 Gaz parfaits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1<br />

3 Transformation d'énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2<br />

TD 2 : Bilans d'énergie et équation <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> la chaleur 3<br />

1 Conduction thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3<br />

2 Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4<br />

TD 3 : Eet <strong>de</strong> serre 5<br />

1 Système Terre/Soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5<br />

2 Eet <strong>de</strong> serre et température à la surface <strong>de</strong> la Terre . . . . . . . . . . . . . 5<br />

TD 4 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas - Chauage solaire d'une piscine 7<br />

1 Bilan thermique d'un plan d'eau extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8<br />

2 Etu<strong>de</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10<br />

TD 5 : Systèmes fermés / systèmes ouverts 13<br />

1 Moteur Stirling . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13<br />

2 Lave-linge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13<br />

TD 6 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s circuits secondaire et <strong>de</strong> refroidissement d'une centrale<br />

nucléaire 15<br />

1 Description <strong>de</strong>s circuits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15<br />

2 Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la turbine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17<br />

3 Etu<strong>de</strong> du réfrigérant atmosphérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19<br />

TD 7 : Biocarburants et émissions spéciques 21<br />

1 Considérations chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21<br />

i


Table <strong>de</strong>s matières<br />

2 Considérations énergétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21<br />

TD 8 : Sources d'énergie alternatives 23<br />

1 Cogénération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23<br />

2 Chauage domestique par le soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24<br />

TD 9 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas - Production d'électricité à partir d'un système géothermal<br />

27<br />

1 Compression isentropique du liqui<strong>de</strong> dans la pompe<br />

(E −→ A) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28<br />

2 Transfert thermique dans le générateur <strong>de</strong> vapeur<br />

(A −→ C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28<br />

3 Détente isentropique dans la turbine (C −→ D) . . . . . . . . . . . . . . . . 29<br />

4 Transfert thermique au con<strong>de</strong>nseur (D −→ E) . . . . . . . . . . . . . . . . . 29<br />

TD 10 : Dimensionnement d'une éolienne 31<br />

1 Puissance récupérable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31<br />

2 Optimisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32<br />

3 Puissance aérodynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33<br />

4 Applications numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33<br />

ii


TD 1 : Préliminaires / Notions d'énergie<br />

1 Unités et gran<strong>de</strong>urs<br />

Exprimer en unités SI les unités <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>urs suivantes :<br />

• une force ;<br />

• une pression ;<br />

• une température ;<br />

• une énergie ;<br />

• une puissance ;<br />

• un coecient <strong>de</strong> diusion moléculaire ;<br />

• un coecient <strong>de</strong> diusion thermique.<br />

2 Gaz parfaits<br />

2.1 A partir <strong>de</strong> la relation (1) <strong>de</strong> dénition <strong>de</strong> la température absolue T , vérier par l'équation<br />

aux dimensions la cohérence <strong>de</strong>s unités.<br />

T = P V<br />

(1)<br />

n R<br />

où P est la pression, V le volume, n le nombre <strong>de</strong> mole du système étudié et R la constante<br />

<strong>de</strong>s gaz parfaits.<br />

2.2 Calculer le volume molaire d'un gaz parfait sous la pression atmosphérique à 0 °C puis<br />

à 20°C.<br />

2.3 Une bouteille d'hydrogène <strong>de</strong> volume 100L contient à 20 °C un gaz comprimé sous 200<br />

bar. Calculer le nombre <strong>de</strong> moles, la masse du gaz et sa pression à 500 °C.<br />

1


TD 1 : Préliminaires / Notions d'énergie<br />

3 Transformation d'énergie<br />

Le conducteur d'une voiture <strong>de</strong> masse totale M, roulant à la vitesse C, doit freiner pour<br />

s'arrêter sur une distance L donnée. La voiture roule sur une colline dont la pente correspond<br />

fait un angle α avec l'horizontale (cf g.1).<br />

Figure 1 Schéma d'une voiture au freinage.<br />

Données :<br />

• distance <strong>de</strong> freinage xée : L=100 m ;<br />

• pente <strong>de</strong> la colline : tanα=0,07 ;<br />

• vitesse initiale<strong>de</strong> la voiture : C=72 km.h −1 ;<br />

• masse totale <strong>de</strong> la voiture : M=1000 kg ;<br />

• accélération terrestre : g=9,81 m.s −2 .<br />

On supposera que la force <strong>de</strong> résistance <strong>de</strong> l'air à l'avancement <strong>de</strong> la voiture (traînée)<br />

ainsi que le glissement <strong>de</strong>s roues sur la route sont négligés.<br />

3.1 Calculer la variation d'énergie interne totale <strong>de</strong> la voiture.<br />

3.2 Calculer la chaleur dégagée lors du freinage.<br />

2


TD 2 : Bilans d'énergie et équation <strong>de</strong><br />

conservation <strong>de</strong> la chaleur<br />

1 Conduction thermique<br />

Un barreau d'uranium enrichi est installé dans un liqui<strong>de</strong> <strong>de</strong> refroidissement, à savoir <strong>de</strong><br />

l'eau sous forte pression chargée d'évacuer par convection forcée la chaleur dégagée par la<br />

réaction nucléaire. L'écoulement a lieu perpendiculairement à l'axe du barreau.<br />

Ce barreau est cylindrique <strong>de</strong> diamètre d=2r 1 et <strong>de</strong> longueur gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>vant d, <strong>de</strong> telle<br />

sorte que les échanges thermiques puissent être considérés comme purement radiaux et donc<br />

que la température à l'intérieur du barreau ne dépen<strong>de</strong> que <strong>de</strong> la coordonnée radiale r<br />

(distance à l'axe).<br />

La conductivité thermique <strong>de</strong> l'uranium enrichi, supposée constante, sera prise à λ B =50<br />

W/m/K. La puissance interne dégagée par la réaction nucléaire est caractérisée par sa puissance<br />

volumique constante ω=10 6 W/m 3 . La température moyenne <strong>de</strong> l'eau pour les échanges<br />

convectifs sera prise égale à T eau =300 °C. La vitesse uniforme du liqui<strong>de</strong>, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la<br />

couche limite, est U=1 m/s. Le coecient h d'échanges convectifs sur la paroi externe du<br />

barreau est alors donné par la relation suivante :<br />

h = 0, 18 λ eau<br />

d Re d (1)<br />

où Re d est le nombre <strong>de</strong> Reynolds associé à l'écoulement autour du barreau <strong>de</strong> taille caractéristique<br />

d.<br />

Données :<br />

• constantes <strong>de</strong> l'air, considéré comme un gaz parfait : r= 287 J/kg/K et γ = C P<br />

C V<br />

=1,4 ;<br />

• viscosité <strong>de</strong> l'eau : µ eau =1,8.10 −3 Pa.s ;<br />

• conductivité thermique <strong>de</strong> l'eau : λ eau =0,5 W/m/K ;<br />

• masse volumique <strong>de</strong> l'eau ρ = 1000 kg/m 3 ;<br />

• chaleur massique <strong>de</strong> l'eau c = 4,18.10 3 J/kg/K.<br />

1.1 Ecrire l'équation diérentielle et les conditions aux limites géométriques permettant le<br />

calcul du champ <strong>de</strong> température T B (r) dans le barreau.<br />

1.2 Donner l'expression <strong>de</strong> T B (r) en fonction <strong>de</strong> r 1 , h, ω et λ B .<br />

3


TD 2 : Bilans d'énergie et équation <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> la chaleur<br />

1.3 Donner l'expression <strong>de</strong>s températures T B (0) sur l'axe et T B (r 1 ) sur la paroi externe en<br />

fonction <strong>de</strong> r 1 , ω et λ B . Calculer les valeurs numériques <strong>de</strong> T B (0) et T B (r 1 ) lorsque r 1 =5 cm.<br />

1.4 La température sur l'axe du barreau ne doit pas dépasser 500 °C. Quelle est la valeur<br />

maximale que pourrait avoir le diamètre du barreau pour que cette température soit atteinte ?<br />

2 Application<br />

Dans une enceinte dans laquelle circule l'eau sous pression sont installés 1000 barreaux<br />

d'uranium <strong>de</strong> diamètre d=0,1 m.<br />

La température <strong>de</strong> l'eau augmente <strong>de</strong> 10 °C entre l'entrée et la sortie <strong>de</strong> l'enceinte. La<br />

puissance thermique dégagée par la réaction nucléaire est totalement acquise par l'eau. Cette<br />

puissance est ensuite entièrement cédée, à pression constante, au travers d'un échangeur <strong>de</strong><br />

chaleur à <strong>de</strong> l'air à pression P 2 =5.10 5 Pa. Cette pression d'air est produite par l'action d'un<br />

compresseur, siège <strong>de</strong> transformations adiabatiques réversibles et dont les conditions d'entrée<br />

sont P 1 =10 5 Pa et T 1 =300 K. La température <strong>de</strong> l'air en sortie <strong>de</strong> l'échangeur est T 3 =295 °C.<br />

L'air est ensuite détendu dans une turbine, siège elle aussi <strong>de</strong> transformations adiabatiques<br />

réversibles, jusqu'à la pression P 4 =10 5 Pa.<br />

La longueur <strong>de</strong>s barreaux est <strong>de</strong> 3 m.<br />

2.1 Représenter <strong>de</strong> façon schématique le système décrit.<br />

2.2 Calculer la puissance transmise au liqui<strong>de</strong> <strong>de</strong> refroidissement. En déduire le débit d'eau<br />

à alimenter et la puissance minimale d'une pompe (siège <strong>de</strong> transformations adiabatiques)<br />

chargée d'assurer la circulation <strong>de</strong> l'eau si la perte <strong>de</strong> pression dans le circuit est égale à<br />

20.10 5 Pa.<br />

2.3 Calculer le débit d'air et la puissance du compresseur.<br />

2.4 Calculer la puissance thermique cédée au milieu extérieur par l'air entre la sortie <strong>de</strong> la<br />

turbine et l'entrée du compresseur.<br />

2.5 En déduire le ren<strong>de</strong>ment thermodynamique du cycle eectué par l'air, ainsi que le<br />

ren<strong>de</strong>ment global <strong>de</strong> l'installation ?<br />

4


TD 3 : Eet <strong>de</strong> serre<br />

1 Système Terre/Soleil<br />

On cherche ici à estimer la température <strong>de</strong> la planète Terre, fonction du réchauement<br />

dû au Soleil et du refroidissement par rayonnement infrarouge sortant <strong>de</strong> la Terre.<br />

Données :<br />

• Puissance du Soleil : P S =3,9.10 26 W ;<br />

• Distance moyenne Terre/Soleil : R=1,496.10 11 m ;<br />

• Rayon moyen <strong>de</strong> la Terre : a=6,37.10 6 m ;<br />

• Constante <strong>de</strong> Stephan : σ=5,67.10 −8 W.m −2 .K −4 ;<br />

• Albedo moyen : α=0,3.<br />

1.1 Etant donnée la puissance du Soleil, calculer le ux d'énergie à l'endroit <strong>de</strong> l'orbite<br />

terrestre.<br />

1.2 Calculer la quantité totale Q <strong>de</strong> radiation solaire eectivement absorbée par la Terre.<br />

1.3 Le ux <strong>de</strong> chaleur reçue par unité <strong>de</strong> surface sur la Terre varie selon la saison, la latitu<strong>de</strong>,<br />

etc. Montrer qu'une estimation moyenne globale et annuelle <strong>de</strong> ce ux est égale à Q (1 − α).<br />

4<br />

1.4 La température moyenne globale <strong>de</strong> la Terre, en première approximation, est constante<br />

dans le temps. Par conséquent, toute la radiation absorbée doit être équilibrée par la radiation<br />

terrestre sortante. En d'autres termes, on peut voir la Terre comme un corps noir, en équilibre<br />

radiatif avec le Soleil, également considéré comme un corps noir. Calculer la température<br />

d'équilibre <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> la Terre avec ces approximations.<br />

1.5 La température d'équilibre radiatif calculée est-elle une bonne approximation <strong>de</strong> la vraie<br />

température <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> la Terre ? Discuter les raisons physiques qui peuvent expliquer cette<br />

éventuelle diérence.<br />

2 Eet <strong>de</strong> serre et température à la surface <strong>de</strong> la Terre<br />

Nous allons maintenant prendre en considération l'eet <strong>de</strong> serre, c'est à dire l'eet <strong>de</strong><br />

l'atmosphère sur le bilan radiatif à la surface <strong>de</strong> la Terre. Ceci nous donnera une estimation<br />

légèrement moins approximative <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> surface.<br />

5


TD 3 : Eet <strong>de</strong> serre<br />

Pour ce faire, nous allons utiliser un modèle très simple (voir schéma en Fig.1) où une unité<br />

<strong>de</strong> surface <strong>de</strong> la terre est recouverte par une couche d'atmosphère (hachurée). Le système est<br />

caractérisé par une température <strong>de</strong> surface T S et une température atmosphérique T a .<br />

Figure 1 Modélisation du système Terre+atmosphère.<br />

On fera les <strong>de</strong>ux hypothèses suivantes :<br />

• l'atmosphère est parfaitement transparente à la radiation solaire inci<strong>de</strong>nte (et à celle<br />

rééchie du fait <strong>de</strong> l'albedo) ;<br />

• l'atmosphère est parfaitement opaque à la radiation sortante du terrain. En d'autres<br />

termes, toute la radiation sortante est absorbée par l'atmosphère.<br />

2.1 A partir <strong>de</strong> la modélisation représentée en g.1, écrire le bilan radiatif du système, en<br />

utilisant la valeur du ux <strong>de</strong> chaleur estimée dans l'exercice précé<strong>de</strong>nt et la loi <strong>de</strong> Stephan-<br />

Boltzmann.<br />

2.2 Calculer la valeur <strong>de</strong> T S selon le bilan ci-<strong>de</strong>ssus. Commenter.<br />

6


TD 4 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas - Chauage solaire<br />

d'une piscine<br />

La solarisation <strong>de</strong>s piscines publiques d'été est une technique simple, pratiquée par <strong>de</strong><br />

nombreuses collectivités locales, dont les coûts sont rapi<strong>de</strong>ment amortis par les économies<br />

d'exploitation qui en découlent. Elle permet, en outre, un allongement sensible <strong>de</strong> la saison<br />

d'utilisation <strong>de</strong> l'équipement, sans que le chauage d'appoint <strong>de</strong>s bassins soit sollicité.<br />

Des mesures simples permettent <strong>de</strong> diminuer <strong>de</strong> façon notable la facture énergétique <strong>de</strong>s<br />

piscines couvertes ou découvertes :<br />

• limiter au maximum le renouvellement obligatoire <strong>de</strong> l'eau <strong>de</strong>s bassins dans le respect<br />

<strong>de</strong>s exigences d'hygiène (30 litres par jour et par baigneur) ;<br />

• maintenir la température à la valeur conseillée <strong>de</strong> 24 °C (<strong>de</strong>ux <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> plus peuvent<br />

représenter <strong>de</strong> 20 à 25% <strong>de</strong> dépenses supplémentaires <strong>de</strong> chauage) ;<br />

• mettre en place une protection au vent qui assure un confort supplémentaire et limite<br />

les déperditions <strong>de</strong> chaleur ;<br />

• utiliser une couverture isotherme <strong>de</strong> bassin pour le chauage initial et pendant la fermeture<br />

nocturne (40 à 60% d'économies d'énergie sur une saison si l'usage <strong>de</strong> cet<br />

équipement est systématique).<br />

A<strong>de</strong>me, 500, route <strong>de</strong>s Lucioles, Sophia-Antipolis, 06565 Valbonne Ce<strong>de</strong>x<br />

7


TD 4 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas - Chauage solaire d'une piscine<br />

Le chauage solaire <strong>de</strong>s piscines en plein air est une application très intéressante <strong>de</strong><br />

l'utilisation <strong>de</strong> l'énergie solaire car :<br />

• la pério<strong>de</strong> d'utilisation <strong>de</strong> début Mai à n Septembre est favorable puisqu'elle se situe<br />

pendant l'équinoxe d'été où l'ensoleillement est important et la fraction d'insolation<br />

élevée ;<br />

• la température <strong>de</strong> chauage <strong>de</strong> l'eau du bassin est able (24-26 °C) et favorise le ren<strong>de</strong>ment<br />

<strong>de</strong>s systèmes solaires ;<br />

• la piscine est elle-même un capteur et récupère directement le rayonnement solaire ;<br />

• le volume d'eau <strong>de</strong>s bassins présente un intérêt important pour le stockage thermique<br />

<strong>de</strong> chaleur récupérée journellement ;<br />

En revanche, la courte durée d'utilisation (3-4 mois maximum) ne permet pas <strong>de</strong> récupérer<br />

toute l'énergie disponible annuellement sur les capteurs et il est nécessaire <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s<br />

installations très simples et peu coûteuses pour obtenir un amortissement rapi<strong>de</strong>.<br />

Il faut noter que la mise en place d'une couverture isothermique ottante pour la pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> non-utilisation évite les pertes par évaporation la nuit et réduit les pertes par convection<br />

et rayonnement sur le plan d'eau. Cet équipement est indispensable.<br />

De même, la protection du plan d'eau contre les vents est très ecace car elle permet<br />

<strong>de</strong> réduire <strong>de</strong> 20 à 30% l'évaporation et la convection sur le bassin, fonctions essentielles du<br />

vent.<br />

Solariser une piscine n'est donc pas seulement mettre en ÷uvre <strong>de</strong>s capteurs solaires<br />

performants mais réduire également les besoins <strong>de</strong> chauage en la couvrant en pério<strong>de</strong> d'inoccupation,<br />

la protégeant du vent et en réduisant les pertes <strong>de</strong> distribution et <strong>de</strong> production<br />

<strong>de</strong> chaleur <strong>de</strong> l'équipement existant.<br />

1 Bilan thermique d'un plan d'eau extérieur<br />

1.1 Bilan général<br />

Le bilan thermique d'un plan d'eau est fonction <strong>de</strong> la température T eau <strong>de</strong> l'eau du<br />

bassin (en général 24°C), <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> l'air extérieur (vitesse, température T air ,<br />

% d'humidité), soit en d'autres termes <strong>de</strong> la perte par convection φ conv sur le plan d'eau et<br />

<strong>de</strong> celle due à l'évaporation φévap , du rayonnement solaire inci<strong>de</strong>nt absorbé par la surface<br />

du plan d'eau φ sol , du rayonnement thermique émis vers la voûte céleste φ ray , <strong>de</strong>s pertes<br />

thermiques au niveau <strong>de</strong>s parois φ parois permettant le renouvellement régleméntaire d'eau<br />

ainsi que celles liées au renouvellement lui-même φ renouv , <strong>de</strong>s apports par métabolisme et <strong>de</strong>s<br />

pertes dus aux baigneurs φ baign .<br />

Le besoin journalier <strong>de</strong> chauage φ ch peut ainsi être calculé par le bilan suivant :<br />

N.B. : unités en kWh/j<br />

φ ch = φ ray + φ conv + φévap + φ parois + φ renouv + φ baign − φ sol (1)<br />

1.2 Pertes par évaporation<br />

8


1. Bilan thermique d'un plan d'eau extérieur<br />

L'évaporation d'eau sur un plan est fonction <strong>de</strong> la température T eau <strong>de</strong> l'eau, <strong>de</strong> la température<br />

T air , <strong>de</strong> la vitesse <strong>de</strong> l'air V air et <strong>de</strong> l'humidité <strong>de</strong> l'air. Le débit masse d'eau évaporée<br />

ṁ ′′ (en kg.m −2 .s −1 ) peut être déterminée par la corrélation empirique suivante :<br />

(<br />

ṁ ′′ = 3, 1.10 −8 . 1 + V )<br />

air<br />

(P vs (T eau ) − P v ) (2)<br />

1, 5<br />

où P vs (T eau ) = 631e T eau<br />

15,5 est la pression <strong>de</strong> vapeur saturante à la température d'eau considérée,<br />

P v = ϕ 631e T air<br />

15,5<br />

100 est la pression <strong>de</strong> vapeur d'eau dans l'air avec ϕ l'humidité relative <strong>de</strong><br />

l'air (en %),<br />

1.3 Pertes par convection <strong>de</strong> chaleur<br />

La convection <strong>de</strong> chaleur sur le plan d'eau est essentiellement fonction <strong>de</strong> V air , T eau et<br />

T air :<br />

φ conv = (5, 7 + 3, 5V air ) (T eau − T air ) (3)<br />

N.B. : unités en W.m −2<br />

1.4 Rayonnement vers la voûte céleste<br />

Par ciel clair, l'échange <strong>de</strong> chaleur par rayonnement entre la voûte céleste et le plan d'eau<br />

peut être calculé par la relation suivante :<br />

φ ray = φ ray,eau − φ ray,ciel (4)<br />

où φ ray,eau = σ ɛ eau (T eau + 273) 4 est la puissance émise par l'eau vers le ciel,<br />

φ ray,ciel = σ ɛ ciel (T air + 273) 4 est la puissance émise par le ciel vers l'eau,<br />

avec σ = 5, 67.10 −8 W.m −2 .K −4 ,<br />

ɛ eau = 0, 95 émissivité <strong>de</strong> l'eau,<br />

ɛ air = 0, 004 T rosée + 0, 8 émissivité apparente <strong>de</strong> l'air,<br />

et T rosée = 16, 1 ln ( ϕ<br />

100 631 eT air/15,5 ) − 104, 5 température <strong>de</strong> rosée <strong>de</strong> l'air.<br />

1.5 Pertes par les parois<br />

Ces pertes dépen<strong>de</strong>nt a priori du coecient K m <strong>de</strong> la paroi en contact avec le sol (cf<br />

gure jointe), <strong>de</strong> la nature et <strong>de</strong> la température du sol, <strong>de</strong> la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la piscine Z. Les<br />

phénomènes d'échanges sont complexes (régime <strong>de</strong> conduction 3D) mais faibles (5 à 10% du<br />

bilan thermique). Il est possible <strong>de</strong> faire l'approximation suivante :<br />

φ parois = 24.10 −3 P S (k sol + k parois ) (T eau − T air ) (5)<br />

où P est le périmètre du bassin, S la surface, k sol le coecient <strong>de</strong> conduction du sol, k parois<br />

celui <strong>de</strong> la paroi. Ces <strong>de</strong>ux coecients sont fonction <strong>de</strong> Z et <strong>de</strong> K m .<br />

N.B. : unités <strong>de</strong> φ parois en kW h.m −2 .j −1 9


TD 4 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas - Chauage solaire d'une piscine<br />

1.6 Bilan <strong>de</strong>s baigneurs<br />

Les gains <strong>de</strong> chaleur dus aux baigneurs résultent du métabolisme dégagé pendant la nage,<br />

soit 500 W pour un nageur adulte et 250 W pour un nageur modéré. On considèrera que<br />

tout nageur nage 1h.<br />

Les pertes <strong>de</strong> chaleur sont dues à l'eau entraînée par les nageurs lors <strong>de</strong>s sorties <strong>de</strong> bain.<br />

On l'estime à environ 0.15-0.3 kg par baigneur.<br />

1.7 Apports solaires directs<br />

Le bassin se comporte comme un véritable capteur solaire et capte directement le rayonnement<br />

solaire avec un taux d'absorption <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 90-95%.<br />

1.8 Energie <strong>de</strong> renouvellement d'eau réglementaire<br />

Ce renouvellement se fait généralement en début <strong>de</strong> saison (piscine publique = 3 mois).<br />

Mais il est nécessaire <strong>de</strong> renouveler quotidiennement 1/20 e <strong>de</strong> l'eau du bassin par <strong>de</strong> l'eau<br />

froi<strong>de</strong>.<br />

1.9 Bilan journalier <strong>de</strong> φ ch (cf 1.1)<br />

En général, l'apport solaire compense à lui seul 50% <strong>de</strong>s pertes. φ ch représente donc la<br />

quantité <strong>de</strong> chaleur à fournir pour maintenir la température du bassin à 24 °C. La consommation<br />

réelle <strong>de</strong> l'énergie sera plus importante et doit prendre en compte le ren<strong>de</strong>ment global<br />

<strong>de</strong> l'installation <strong>de</strong> chauage, c'est-à-dire le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l'échangeur, le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> générateur<br />

et celui <strong>de</strong> la régulation. Le ren<strong>de</strong>ment global <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> chauage <strong>de</strong>s piscines<br />

varie <strong>de</strong> 50 à 75%.<br />

On constate souvent que l'équipement <strong>de</strong> chauage <strong>de</strong>s piscines extérieures est en mauvais<br />

état et manque d'entretien : l'isoler et le régler correctement donnerait 20 à 30% <strong>de</strong> gain<br />

d'énergie.<br />

2 Etu<strong>de</strong><br />

Nous ferons l'étu<strong>de</strong> du bilan journalier pour un bassin <strong>de</strong> 12 m sur 25 m, d'une profon<strong>de</strong>ur<br />

moyenne <strong>de</strong> 1,5 m, situé à Angers. Le bassin est correectement protégé <strong>de</strong>s vents et<br />

chaué à une température <strong>de</strong> 24°C. Cette piscine est utilisée du 20 Mai au 15 Septembre, le<br />

renouvellement complet <strong>de</strong> l'eau du bassin ayant lieu en début <strong>de</strong> saison.<br />

Les données climatiques moyennes prises en compte gurent dans le tableau suivant.<br />

10<br />

Mois 10/05 30/06 31/07 31/08<br />

T ext (°C) 14 17 19 18,7<br />

humidité (%) 78 76 75 78<br />

V air (m.s −1 ) 1,2 1,2 1,2 1,2<br />

F O (kWh.m −2 .j −1 ) 5,54 5,74 5,89 4,64<br />

T ef (°C) 12,5 14,5 15,5 15,5<br />

σ ins 0,5 0,49 0,52 0,51<br />

Le bassin est considéré isolé sur ses faces latérales.


2. Etu<strong>de</strong><br />

2.1 Calculez la quantité <strong>de</strong> chaleur évaporée par jour et par unité <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> plan d'eau,<br />

sachant qu'environ 1 kg d'eau absorbe 2500 kJ, soit 0,695 kWh.kg −1 .<br />

2.2 Calculez la quantité <strong>de</strong> chaleur convectée.<br />

2.3 Calculez la quantité <strong>de</strong> chaleur rayonnée par la voûte céleste.<br />

2.4 On suppose que la paroi du bassin est faite en béton <strong>de</strong> 20 cm d'épaisseur (λ=1,4) et <strong>de</strong><br />

3 cm <strong>de</strong> polystyrène (λ=0,04). Calculez k sol et k parois à partir <strong>de</strong> K m . Déduisez en les pertes<br />

aux parois.<br />

2.5 En général, on considère que pour 15 m 2 <strong>de</strong> bassin, en haure <strong>de</strong> pointe, on peut compter<br />

1 nageur actif pour 4 nageurs modérés et 5 enfants. Estimez ainsi l'apport fourni par la<br />

présence <strong>de</strong>s baigneurs et faites le bilan <strong>de</strong> ceux-ci.<br />

2.6 Estimez la quantité <strong>de</strong> chaleur nécessaire pour le renouvellement <strong>de</strong> l'eau.<br />

2.7 Après avoir estimé les apports solaires, donnez la quantité <strong>de</strong> chaleur nécessaire au bon<br />

fonctionnement <strong>de</strong> cette piscine par jour.<br />

11


TD 4 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas - Chauage solaire d'une piscine<br />

12


TD 5 : Systèmes fermés / systèmes<br />

ouverts<br />

1 Moteur Stirling<br />

On envisage <strong>de</strong> produire l'énergie électrique nécessaire à un satellite articiel <strong>de</strong> la Terre<br />

en utilisant un moteur fonctionnant suivant un cycle <strong>de</strong> Stirling, formé <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux isothermes<br />

(1-2 et 3-4) et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux isochores (2-3 et 4-1).<br />

1.1 Montrer que si l'on assimile le ui<strong>de</strong> à un gaz parfait, les quantités <strong>de</strong> chaleur mises en<br />

jeu dans les <strong>de</strong>ux transformations isochores sont égales et <strong>de</strong> signes contraires.<br />

On supposera par la suite que la quantité <strong>de</strong> chaleur cédée pendant le refroidissement<br />

isochore est utilisée intégralement pour l'échauement isochore au moyen d'un échangeur <strong>de</strong><br />

chaleur, siège <strong>de</strong> transformations réversibles.<br />

1.2 Calculer le ren<strong>de</strong>ment thermodynamique du cycle et le comparer à un cycle <strong>de</strong> Carnot<br />

correspondant aux mêmes températures extrêmes.<br />

La source chau<strong>de</strong> est constituée par un réecteur circulaire plan captant le rayonnement<br />

solaire que l'on supposera constant et absorbé à raison <strong>de</strong> 0,14 W/cm 2 .<br />

1.3 Calculer le diamètre D du réecteur nécessaire au fonctionnement d'un moteur <strong>de</strong> 3<br />

kW <strong>de</strong> puissance, le ren<strong>de</strong>ment du moteur étant supposé égal à 0,3.<br />

2 Lave-linge<br />

Dans un lave linge, une pompe hydraulique P assure la vidange <strong>de</strong> l'eau, <strong>de</strong>puis le bas <strong>de</strong><br />

la cuve jusqu'au tuyau <strong>de</strong> vidange général <strong>de</strong> l'installation, par une tuyauterie <strong>de</strong> diamètre<br />

constant d. On désigne par ∆z la diérence <strong>de</strong> hauteur, supposée constante, entre la surface<br />

libre <strong>de</strong> l'eau <strong>de</strong> section S 1 dans la cuve et la section <strong>de</strong> sortie S 2 .<br />

Données :<br />

• débit masse = 0,5 kg/s ;<br />

• section d =1,5 cm ;<br />

• dénivelé ∆z = 0,5 m ;<br />

13


TD 5 : Systèmes fermés / systèmes ouverts<br />

• gravité g = 10 m/s 2 ;<br />

• chaleur massique <strong>de</strong> l'eau c = 4,18.10 3 J/kg/K ;<br />

• masse volumique <strong>de</strong> l'eau ρ = 1000 kg/m 3 ;<br />

• pression p 1 =p 2 =pression atmosphérique.<br />

Par ailleurs, la section 1 est supposée très gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>vant la section 2.<br />

2.1 Calculer la puissance P R,S que <strong>de</strong>vrait fournir la pompe au ui<strong>de</strong> si l'évolution <strong>de</strong><br />

l'écoulement était entièrement réversible.<br />

2.2 La puissance P R que doit eectivement fournir l'arbre <strong>de</strong> la pompe est telle que P R<br />

P R,S<br />

=<br />

4, 5. En déduire la variation <strong>de</strong> température T 1 − T 2 entre les sections 1 et 2 si on admet que<br />

l'écoulement est adiabatique.<br />

2.3 Sachant que le ren<strong>de</strong>ment du moteur électrique d'entraînement <strong>de</strong> l'arbre <strong>de</strong> la pompe<br />

est <strong>de</strong> 0,5, calculer la puissance électrique consommée.<br />

14


TD 6 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s circuits secondaire et<br />

<strong>de</strong> refroidissement d'une centrale<br />

nucléaire<br />

1 Description <strong>de</strong>s circuits<br />

Figure 1 Coupe d'une centrale nucléaire.<br />

15


TD 6 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s circuits secondaire et <strong>de</strong> refroidissement d'une centrale nucléaire<br />

Figure 2 Description <strong>de</strong>s principaux éléments constitutifs d'une centrale nucléaire.<br />

On remarquera que l'ensemble <strong>de</strong>s valeurs numériques nécessaires se trouve sur les schémas.<br />

Dans le circuit secondaire, la vapeur produite par les générateurs entraîne la turbine.<br />

L'eau con<strong>de</strong>nsée à cette occasion est recyclée après passage dans <strong>de</strong>s réchaueurs. La pression<br />

dans la partie secondaire <strong>de</strong>s générateurs <strong>de</strong> vapeur est <strong>de</strong> 71 bar. L'eau peut ainsi bouillir<br />

au contact <strong>de</strong>s tubes du générateur <strong>de</strong> vapeur, eux-mêmes parcourus par l'eau du circuit<br />

primaire. Elle en sort à l'état <strong>de</strong> vapeur saturée sèche.<br />

La vapeur se détend dans la partie haute pression <strong>de</strong> la turbine. La détente <strong>de</strong> la vapeur<br />

en fait baisser la température. Des gouttelettes <strong>de</strong> con<strong>de</strong>nsation apparaissent alors. Il est<br />

nécessaire <strong>de</strong> les séparer car leur impact à gran<strong>de</strong> vitesse endommagerait aubes et directrices.<br />

Cette opération est faite à la sortie du corps haute pression, dans un sécheur-surchaueur.<br />

La vapeur se détend ensuite dans les parties moyenne et basse pression <strong>de</strong> la turbine. Des<br />

prélèvements <strong>de</strong> vapeur sont eectués à divers niveaux, pour réchauer les ux retournant à<br />

la turbine.<br />

A l'échappement <strong>de</strong> la turbine, la vapeur se con<strong>de</strong>nse sur les tubes du con<strong>de</strong>nseur. A la<br />

sortie du con<strong>de</strong>nseur, l'eau du circuit secondaire est reprise par <strong>de</strong>s pompes d'extraction, placées<br />

en contrebas du con<strong>de</strong>nseur, au fond d'un puits <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur. D'autres<br />

pompes font monter la pression jusqu'à celle nécessaire à l'alimentation du générateur <strong>de</strong><br />

vapeur. L'eau <strong>de</strong> refroidissement du circuit secondaire est alors dirigée vers le réfrigérant<br />

atmosphérique où elle est dispersée en nes gouttelettes <strong>de</strong> pluie face à un courant d'air<br />

ascendant. Une faible proportion <strong>de</strong> cette eau est évaporée, cédant ainsi <strong>de</strong> la chaleur à l'air.<br />

16


2. Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la turbine<br />

Figure 3 Détail du réfrigérant atmosphérique.<br />

2 Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la turbine<br />

2.1 Placer sur le diagramme <strong>de</strong> Mollier le point A correspondant à l'entrée <strong>de</strong> la vapeur<br />

dans le corps HP <strong>de</strong> la turbine. Relever l'enthalpie massique h A .<br />

2.2 La détente dans le corps HP se fait <strong>de</strong> manière isentropique. Le mélange eau-vapeur<br />

en sort dans les conditions d'entrée dans le sécheur-surchaueur. Placer sur le diagramme le<br />

point B (entrée du sécheur-surchaueur) et relever l'enthalpie massique h B .<br />

2.3 Le sécheur-surchaueur élève la température du mélange, en le séchant, jusqu'aux conditions<br />

d'entrée dans le corps MP. Placer le point C sur le diagramme et relever l'enthalpie<br />

massique h C .<br />

2.4 Dans les corps MP et BP, la détente est isentropique. La vapeur sort <strong>de</strong>s corps BP à<br />

la pression <strong>de</strong> 0,2 bar. Placer les points D (sortie <strong>de</strong> MP) et E (sortie <strong>de</strong> BP). Relever les<br />

enthalpies massiques h D et h E , ainsi que le titre massique en vapeur du mélange sortant du<br />

corps BP : X E .<br />

2.5 Représenter sur le diagramme les transformations précé<strong>de</strong>ntes.<br />

2.6 On souhaite calculer la puissance totale cédée par la vapeur à la turbine. Pour cela, on<br />

utilise le débit assuré par le corps HP <strong>de</strong> la turbine.<br />

17


TD 6 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s circuits secondaire et <strong>de</strong> refroidissement d'une centrale nucléaire<br />

Figure 4 Diagramme <strong>de</strong> Mollier <strong>de</strong> l'eau.<br />

2.6.a/<br />

Calculer la puissance cédée par la vapeur au corps HP.<br />

2.6.b/ La puissance cédée au corps MP est <strong>de</strong> P 2 =341 MW, celle cédée aux corps BP est<br />

P 3 =621 MW.Calculer la puissance totale cédée par la vapeur à la turbine.<br />

2.6.c/<br />

Comparer cette puissance à la puissance électrique <strong>de</strong> la turbine.<br />

18


3. Etu<strong>de</strong> du réfrigérant atmosphérique<br />

3 Etu<strong>de</strong> du réfrigérant atmosphérique<br />

La chaleur enlevée au con<strong>de</strong>nseur est évacuée dans le réfrigérant atmosphérique.<br />

Figure 5 Diagramme psychrométrique du mélange air-vapeur d'eau.<br />

Données :<br />

• masse volumique <strong>de</strong> l'air à 18 °C : ρ air =1,2 kg/m 3 .<br />

3.1 Donner le débit massique d'eau évaporée.<br />

3.2 Nous ferons l'hypothèse d'une arrivée d'air à 18 °C et 30% d'humidité relative. Cet<br />

air ressort à 34 °C et 100% d'humidité relative. Relever sur le diagramme psychrométrique<br />

les titres massiques en eau <strong>de</strong> l'air entrant et sortant. En déduire le débit massique <strong>de</strong> l'air<br />

nécessaire pour évacuer l'eau évaporée.<br />

3.3 Relever sur le diagramme psychrométrique les enthalpies <strong>de</strong> l'air entrant et sortant, par<br />

kg d'air sec. En déduire la puissance évacuée par évaporation dans le réfrigérant atmosphérique.<br />

3.4 Calculer le débit volumique <strong>de</strong> l'air (en l'assimilant à <strong>de</strong> l'air sec) pour un débit massique<br />

<strong>de</strong> 2,42.10 4 kg/s. Déduire <strong>de</strong>s caractéristiques géométriques du réfrigérant atmosphérique la<br />

vitesse <strong>de</strong> l'air sortant.<br />

19


TD 6 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s circuits secondaire et <strong>de</strong> refroidissement d'une centrale nucléaire<br />

20


TD 7 : Biocarburants et émissions<br />

spéciques<br />

On se propose <strong>de</strong> déterminer les caractéristiques principales <strong>de</strong> combustion <strong>de</strong> diérents<br />

carburants.<br />

Pour un moteur essence (richesse φ = 1) :<br />

• Composition du GNV : CH 4 (100 %)<br />

• Composition massique du GPL : % <strong>de</strong> C = 83,34 ; % <strong>de</strong> H = 16,66 ; masse molaire du<br />

GPL = 50,9 g/mol<br />

• Composition massique <strong>de</strong> l'essence : % <strong>de</strong> C = 87,7 ; % <strong>de</strong> H = 12,3 ; masse molaire <strong>de</strong><br />

l'essence = 106,4 g/mol<br />

Pour un moteur Diesel (richesse φ = 0,8) :<br />

• Composition massique du gazole : % <strong>de</strong> C = 87,4 ; % <strong>de</strong> H = 12,6 ; masse molaire du<br />

gazole = 148,6 g/mol<br />

• Composition massique <strong>de</strong> l'EMC : % <strong>de</strong> C = 73,54 ; % <strong>de</strong> H = 11,58 ; % <strong>de</strong> O = 14,88 ;<br />

masse molaire <strong>de</strong> l'EMC = 293,7 g/mol<br />

1 Considérations chimiques<br />

1.1 Donner la formule chimique <strong>de</strong>s diérents carburants.<br />

1.2 Déterminer la composition <strong>de</strong>s gaz d'échappement compte tenu <strong>de</strong> la richesse <strong>de</strong> fonctionnement<br />

pour les diérents carburants.<br />

2 Considérations énergétiques<br />

2.1 Déterminer le pouvoir calorique inférieur <strong>de</strong> chaque carburant. Pour la richesse considérée,<br />

calculer l'énergie chimique utilisable par unité <strong>de</strong> masse du mélange air-carburant.<br />

2.2 Un moteur Essence consomme 247 g <strong>de</strong> carburant (essence ou GPL) en 7 minutes, le<br />

véhicule roulant à une vitesse moyenne <strong>de</strong> 55 km/h. Comparer l'émission spécique en CO 2<br />

pour le moteur fonctionnant à l'essence et au GPL.<br />

Enthalpies <strong>de</strong> formation dans les conditions <strong>de</strong> référence (P 0 = 1 bar, T 0 = 298 K) :<br />

• ∆ f H o (CH 4 )=-17,89 kcal/mol ;<br />

21


TD 7 : Biocarburants et émissions spéciques<br />

• ∆ f H o (GPL)=-118,37 kJ/mol ;<br />

• ∆ f H o (essence)=-108,55 kJ/mol ;<br />

• ∆ f H o (gazole ou EMC)=-174,44 kJ/mol ;<br />

• ∆ f H o (CO 2 )=-94 kcal/mol ;<br />

• ∆ f H o (H 2 O)=-57,8 kcal/mol.<br />

22


TD 8 : Sources d'énergie alternatives<br />

1 Cogénération<br />

Une turbine à gaz, tout en produisant <strong>de</strong> l'énergie mécanique, rejette <strong>de</strong>s gaz à une<br />

température <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 500 °C. Cette énergie calorique, plutôt que d'être rejetée, peut<br />

être valorisée en eau surchauée, en vapeur ou être utilisée directement dans les procédés<br />

industriels. On étudie ici le domaine <strong>de</strong> fonctionnement d'une turbine à soutirage (cf g.<br />

1). Cette turbine est eectivement munie d'un soutirage entre les <strong>de</strong>ux corps, <strong>de</strong>stiné au<br />

chauage.<br />

Figure 1 Schéma d'une turbine à soutirage.<br />

Données :<br />

• quantité <strong>de</strong> vapeur soutirée au point <strong>de</strong> calcul : S=4000 kg.h −1 ;<br />

• pression d'arrêt d'admission : 50 bars ;<br />

• température d'arrêt d'admission : 500 °C ;<br />

• enthalpie massique d'arrêt d'admission : 3432,5 kJ.kg −1 ;<br />

23


TD 8 : Sources d'énergie alternatives<br />

• pression d'échappement (supposée constante) du corps haute pression (noté HP) : 0,6<br />

bar ;<br />

• pression d'échappement (supposée constante) du corps basse pression (noté BP) : 0,04<br />

bar ;<br />

• puissance à l'accouplement.<br />

1.1 Sur le diagramme <strong>de</strong> Mollier, représenter schématiquement les points admission HP,<br />

échappement HP, admission BP, échappement BP, sachant que ∆h HP =464 kJ.kg −1 et ∆h BP =679,5<br />

kJ.kg −1 .<br />

1.2 On note G le débit masse <strong>de</strong> vapeur vive admis dans le corps HP et S le débit masse<br />

soutiré. Appliquer le premier principe <strong>de</strong> la thermodynamique pour déterminer G.<br />

1.3 Déterminer en conséquence la puissance à l'accouplement fournie par chaque corps.<br />

1.4 La courbe <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> vapeur <strong>de</strong> chaque corps en fonction <strong>de</strong> la puissance<br />

qu'il développe est par hypothèse une droite. Représenter les courbes HP et BP sachant que<br />

l'ordonnée à l'origine <strong>de</strong> ces droites est égale à :<br />

• 0,09xdébit masse HP au point <strong>de</strong> calcul ;<br />

• 0,04xdébit masse BP au point <strong>de</strong> calcul.<br />

1.5 Exprimer G en fonction <strong>de</strong> P et S.<br />

1.6 Sachant que le débit maximal <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s corps est égal à la valeur trouvée au point<br />

<strong>de</strong> calcul, donner les domaines <strong>de</strong> variation <strong>de</strong> S, P, G HP et G BP . Tracer ainsi le domaine <strong>de</strong><br />

fonctionnement dans le plan (P,G).<br />

On se place dans la suite sur la droite <strong>de</strong> fonctionnement P=1200 kW à<br />

l'accouplement.<br />

1.7 Exprimer l'enthalpie <strong>de</strong> la vapeur soutirée h vs en fonction <strong>de</strong> G.<br />

1.8 Sachant que l'enthalpie <strong>de</strong> l'eau saturée à 0,6 bar est <strong>de</strong> 670,1 kJ.kg −1 , donner la capacité<br />

<strong>de</strong> chauage du système. En déduire la puissance <strong>de</strong> chauage en fonction <strong>de</strong> S.<br />

1.9 Finaliser cette étu<strong>de</strong> en faisant varier S <strong>de</strong> 0 à 6000 kg.h −1 par pas <strong>de</strong> 1000 kg.h −1 et<br />

en déterminant les valeurs correspondantes <strong>de</strong> G, ∆h HP , h vs , ∆h chauffage et P chauffage .<br />

2 Chauage domestique par le soleil<br />

Pré-étu<strong>de</strong><br />

Les besoins d'une maison individuelle sont <strong>de</strong> 15000 kWh/an pour le chauage. Les<br />

capteurs solaires fournissent 8000 kWh/an. Dans la cuve <strong>de</strong> stockage, la température initiale<br />

24


2. Chauage domestique par le soleil<br />

<strong>de</strong> l'eau est <strong>de</strong> 10 °C, la température <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong> 60 °C. Quel est le volume <strong>de</strong> stockage<br />

nécessaire ?<br />

Dimensionnement<br />

L'installation d'un chauage solaire comporte les éléments suivants :<br />

• un capteur plan solaire. La face exposée au rayonnement solaire est un absorbeur à la<br />

température T abs , dont le coecient d'absorption β dépend du coecient <strong>de</strong> transmission<br />

du vitrage et du coecient d'absorption <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> l'absorbeur. On prendre<br />

β = 0,84. La face cachée permet l'échange d'énergie avec le ui<strong>de</strong> caloporteur. Le<br />

coecient d'échange est ici noté a0 (en W.°C −1 .m −2 <strong>de</strong> capteur) ;<br />

• une cuve <strong>de</strong> stockage à la température T 0 = 25 °C ;<br />

• un échangeur à l'intérieur <strong>de</strong> la cuve <strong>de</strong> stockage ayant un coecient d'échange a1 =<br />

50 W.°C −1 .m −2 avec le ui<strong>de</strong> caloporteur à la température initiale d'entrée T i (°C),<br />

et à la température <strong>de</strong> sortie T s (°C), au débit massique par chaleur spécique D mc<br />

(W.°C −1 .m −2 ).<br />

On note :<br />

• K = 7 W.°C −1 .m −2 le coecient <strong>de</strong> perte thermique par rayonnement et convection<br />

(entre l'absorbeur et le vitrage et entre le vitrage et le milieu extérieur à la température<br />

T e = 8,2 °C) ;<br />

• F le ux reçu sur le capteur en fonction <strong>de</strong> l'ensoleillement moyen du jour.<br />

2.1 Faire un schéma <strong>de</strong> l'installation.<br />

2.2 Etablir l'équation exprimant l'énergie solaire utile récupérée E u (W.m −2 ) au niveau <strong>de</strong><br />

l'absorbeur.<br />

2.3 Etablir l'équation exprimant l'échange thermique entre l'absorbeur et le ui<strong>de</strong> caloporteur.<br />

2.4 Etablir l'équation exprimant l'énergie solaire utile récupérée au niveau du ui<strong>de</strong> caloporteur.<br />

2.5 En déduire l'équation exprimant en régime statique l'énergie solaire utile récupérée pour<br />

le capteur solaire en fonction <strong>de</strong>s températures T i et T e . On posera F ′ = α 0<br />

α 0<br />

, le coecient<br />

+K<br />

caractérisant la qualité du transfert <strong>de</strong> chaleur entre l'absorbeur et le ui<strong>de</strong> (dépendant du<br />

fonctionnement et <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> l'absorbeur).<br />

2.6 A partir <strong>de</strong> l'équation établie en 2.5 pour le capteur solaire et <strong>de</strong>s équations pour le<br />

ui<strong>de</strong> primaire et l'échangeur, exprimer l'énergie solaire utile pour l'installation <strong>de</strong> chauage<br />

en régime statique et en régime établi. Pour ce <strong>de</strong>rnier cas, on considérera la température<br />

moyenne : T m = T 0+T f<br />

, où T<br />

2 f est la température nale du ballon établie après 5 heures <strong>de</strong><br />

fonctionnement.<br />

25


TD 8 : Sources d'énergie alternatives<br />

2.7 En exprimant l'égalité entre l'énergie solaire utile récupérée par l'installation et l'énergie<br />

récupérée par l'eau du volume <strong>de</strong> stockage (équation <strong>de</strong> l'accumulateur), quelle est l'inuence<br />

du volume <strong>de</strong> stockage sur l'énergie solaire utile si l'on se place dans les conditions suivantes :<br />

F r =<br />

2 F ′ D mc<br />

F ′ K + 2 D mc<br />

= 0, 9 (1)<br />

F<br />

F 0<br />

= √ 2 σ + 1 − 0, 72 (2)<br />

où F 0 = 3,73 kWh.m −2 est le ux solaire maximal reçu pour un jour <strong>de</strong> plein soleil, σ = 0,42<br />

le facteur d'insolation.<br />

On prendra pour débit du ui<strong>de</strong> (eau) 75 L.m −2 .h −1 .<br />

26


TD 9 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas - Production<br />

d'électricité à partir d'un système<br />

géothermal<br />

La production d'électricité est possible à partir <strong>de</strong> gisements à haute température (au-<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong> 150 °C) ou à moyenne température (<strong>de</strong> 90 à 150 °C). Dans ce <strong>de</strong>rnier cas, on a recours à<br />

un cycle <strong>de</strong> Rankine. Pour la haute température, suivant le caractère corrosif ou non-corrosif<br />

du ui<strong>de</strong> géothermal, on utilise un cycle indirect ou direct incorporant une turbine à vapeur.<br />

Dans le cycle <strong>de</strong> Rankine (cf gure 1), le ui<strong>de</strong> géothermal (eau) parcourt en circuit<br />

fermé l'installation comprenant :<br />

• une pompe d'alimentation qui fournit à l'eau liqui<strong>de</strong> une puissance hydraulique P h ;<br />

• un générateur <strong>de</strong> vapeur (GV) fournissant à l'eau une puissance thermique P GV ;<br />

• une turbine à vapeur fournissant la puissance mécanique P T u ;<br />

• un con<strong>de</strong>nseur permettant d'évacuer (grâce à un circuit <strong>de</strong> refroidissement) la puissance<br />

thermique P cond cédée par l'eau lors <strong>de</strong> sa con<strong>de</strong>nsation totale.<br />

Figure 1 Schéma du cycle <strong>de</strong> Rankine.<br />

Les diérentes étapes du cycle sont les suivantes :<br />

27


TD 9 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas - Production d'électricité à partir d'un système géothermal<br />

• A −→ B : récupération <strong>de</strong> l'eau à 150 °C à partir <strong>de</strong> gisements géothermiques, échauffement<br />

isobare <strong>de</strong> l'eau <strong>de</strong> 150 °C à 295 °C à P 1 = 80 bar (dans le GV) ;<br />

• B −→ C : vaporisation à 295 °C (dans le GV) et P 1 = 80 bar ;<br />

• C −→ D : détente isentropique <strong>de</strong> la vapeur saturante en entrée turbine <strong>de</strong> P 1 = 80<br />

bar à P 2 = 0,042 bar ;<br />

• D −→ E : con<strong>de</strong>nsation à P 2 = 0,042 bar ;<br />

• E −→ A : compression isentropique du liqui<strong>de</strong> dans la pompe.<br />

Le régime d'écoulement est permanent. On néglige les pertes <strong>de</strong> charges, les pertes thermiques,<br />

les variations d'énergie cinétique et d'énergie potentielle. On raisonnera sur une<br />

masse m = 1 kg d'eau. Le coecient <strong>de</strong> dilatation isobare <strong>de</strong> l'eau est donné par :<br />

α = 1 V<br />

( ) ∂V<br />

∂T<br />

P<br />

Nous utiliserons les données suivantes : α = 3,5.10 −4 °C −1 ; c eau = 4184 J.kg −1 .K −1 ; T E<br />

= 303 K ; v = 1.10 −3 m 3 .kg −1 ; ∆P E−A = 80.10 5 Pa.<br />

P<br />

s (kJ.kg −1 .K −1 ) h (kJ.kg −1 )<br />

(bar) Liqui<strong>de</strong> saturant Vapeur saturante Liqui<strong>de</strong> saturant Vapeur saturante<br />

80 3,208 5,744 1317,2 2758<br />

0,042 0,437 8,452 125,71 2556<br />

(1)<br />

1 Compression isentropique du liqui<strong>de</strong> dans la pompe<br />

(E −→ A)<br />

1.1 Calculer le travail massique <strong>de</strong> compression.<br />

1.2 Calculer l'élévation <strong>de</strong> température <strong>de</strong> l'eau.<br />

2 Transfert thermique dans le générateur <strong>de</strong> vapeur<br />

(A −→ C)<br />

On décompose la transformation AC en <strong>de</strong>ux étapes : échauement isobare du liqui<strong>de</strong><br />

puis vaporisation à la pression P A = P B = P C .<br />

2.1 Calculer la chaleur reçue lors <strong>de</strong> l'échauement isobare <strong>de</strong> l'eau (AB).<br />

2.2 Calculer l'enthalpie <strong>de</strong> vaporisation <strong>de</strong> l'eau (BC).<br />

28


3. Détente isentropique dans la turbine (C −→ D)<br />

3 Détente isentropique dans la turbine (C −→ D)<br />

3.1 Calculer le titre en vapeur du mélange liqui<strong>de</strong>-vapeur obtenu en n <strong>de</strong> détente.<br />

3.2 Calculer le travail <strong>de</strong> détente.<br />

4 Transfert thermique au con<strong>de</strong>nseur (D −→ E)<br />

4.1 Calculer la quantité <strong>de</strong> chaleur échangée au con<strong>de</strong>nseur (DE).<br />

4.2 Calculer l'ecacité du cycle. Comment peut-on améliorer cette ecacité ?<br />

4.3 Quelle serait l'ecacité du cycle si l'eau initiale était à 15 °C ?<br />

29


TD 9 : Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas - Production d'électricité à partir d'un système géothermal<br />

30


TD 10 : Dimensionnement d'une éolienne<br />

Le but <strong>de</strong> cet exercice est <strong>de</strong> déterminer puis d'optimiser la puissance qu'une éolienne<br />

peut récupérer. Ceci permet une comparaison à la puissance cinétique <strong>de</strong> l'écoulement.<br />

Figure 1 Ecoulement schématique autour <strong>de</strong>s pales d'une éolienne.<br />

1 Puissance récupérable<br />

1.1 Exprimer la puissance récupérable P e par l'éolienne en fonction <strong>de</strong> v 1 et v 2 et du débit<br />

massique.<br />

1.2 Faire un bilan <strong>de</strong>s forces au niveau <strong>de</strong> l'éolienne.<br />

1.3 Exprimer la puissance fournie par le vent, P v , en fonction <strong>de</strong> v 1 , v 2 , v e et du débit<br />

massique.<br />

1.4 En déduire l'expression <strong>de</strong> v e en fonction <strong>de</strong> v 1 et v 2 .<br />

31


TD 10 : Dimensionnement d'une éolienne<br />

1.5 En déduire l'expression <strong>de</strong> P e en fonction <strong>de</strong> v 1 , v 2 , S e et ρ ?<br />

2 Optimisation<br />

2.1 Déterminer la valeur v 2 qui permet <strong>de</strong> récupérer le maximum <strong>de</strong> puissance.<br />

2.2 En déduire le ren<strong>de</strong>ment maximal d'une installation éolienne.<br />

Figure 2 Carte <strong>de</strong> vitesse moyenne <strong>de</strong>s vents en Europe occi<strong>de</strong>ntale.<br />

Vitesses<br />

(m/s)<br />

Terrains Terrains dégagés<br />

Bord <strong>de</strong> mer Mer ouverte Collines et<br />

avec obstacles<br />

crêtes <strong>de</strong><br />

collines<br />

>6,0 >7,5 >8,5 >9,0 >11,5<br />

5 - 6 6,5 - 7,5 7 - 8,5 8 - 9 10 - 11,5<br />

4,5 - 5 5,5 - 6,5 6 - 7 7 - 8 8,5 - 10<br />

3,5 - 4,5 4,5 - 5,5 5 - 6 5,5 - 7 7 - 8,5<br />


3. Puissance aérodynamique<br />

3 Puissance aérodynamique<br />

Le principe <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l'éolienne utilisée est basé sur la portance <strong>de</strong>s pales.<br />

Son axe <strong>de</strong> rotation est donc horizontal. Déterminer le couple appliqué au rotor par les forces<br />

aérodynamiques agissant sur les N p pales. En déduire la puissance appliquée par les forces<br />

aérodynamiques.<br />

4 Applications numériques<br />

N p = 3 pales<br />

C α = 2 π α<br />

e p = 0,1 m<br />

Déterminer l'angle α et le rayon R pour une éolienne <strong>de</strong> 1 MW<br />

33

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!