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Entreprises
Concept :
l’important, c’est la rose
Seul fleuriste au monde à se consacrer uniquement à la reine
des fleurs, la marque «Au nom de la rose», fondée en 1991,
compte aujourd’hui près de 80 boutiques en France et à
l’international…dont une à Nice.
D
es roses. Par
brassées ou
à l’unité.
De toutes
tailles, couleurs et
variétés. Fraîches
ou stabilisées. Mais
aussi des bougies
parfumées, subtiles
fragrances
d’intérieur, sirops,
miels ou thés. Au
nom de la Rose,
franchise imaginée
par la chanteuse
Dani, porte
haut à Nice depuis
2007 l’étendard du
romantisme, à travers
la fleur fétiche
du poète. Une boutique
pas comme
les autres, animée
avec passion –quoi
d’autre- par Catherine
Augnet-Fabre : «J’ai hérité cet amour des
roses de mon père» explique cette ancienne
manager de vente par correspondance, «et
lorsque l’envie de changer d’environnement professionnel
s’est imposée, j’ai pensé qu’une ville
comme Nice méritait bien une telle enseigne».
La spécificité de la marque, ce sont d’abord ses
roses fraîches, livrées ici les mardis, jeudis et
vendredis, et qui sont par conséquent garanties
cinq jours. C’est
aussi un savoir
faire dans les
compositions,
et un label de
qualité dans
les produits
dérivés. Sans
oublier des
tarifs très compétitifs,
adaptés
à tous les
plaisirs. Best
seller ? La rose
rouge bien sûr.
«A partir de
1,90€… Mais
nous sommes
aussi partenaires
depuis
notre ouverture
de manifestations
prestigieuses,
comme
les Concerts du
Cloître de Cimiez». La crise ? «Avec un chiffre
d’affaires de 155.000€ en 2009, je maintiens mes
objectifs, et reste dans la bonne moyenne par rapport
aux quelque 140 fleuristes niçois. 2010 sera
sans doute plus difficile. Mais je suis confiante.
La Côte d’Azur est tellement romantique…»
Pour Catherine Augnet-Fabre, une passion est née. Elle règne
aujourd’hui sur ses fleurs comme sur un précieux jardin.
43 rue Hôtel des Postes à Nice. 04.93.79.21.55
Marc Piola Caselli
La tarte tropézienne,
55 ans de bons et loyaux services
au nom de la gourmandise
A l’origine du nom de ce gâteau mythique, une star, Brigitte Bardot.
Quand Alexandre
Micka, polonais
d’origine,
débarque à Saint-
Tropez dans les années
cinquante, il songe à
ouvrir une boulangerie.
C’est son métier,
il s’installe place de
la Mairie. Ces années
d’après-guerre méritant
un peu de douceur, il se
remémore une vieille
recette familiale à base
de brioche et de crème,
et pose entre baguettes
et miches une pâtisserie
sucrée et fondante
que l’équipe du film de
Roger Vadim, “Et Dieu
créa la femme”, en tournage
in situ, porte immédiatement
aux nues. Brigitte
Bardot, déjà sous le charme
de la Cité du Bailli, raffole de
ce dessert et suggère alors à
Alexandre Micka de le baptiser
La Tarte Tropézienne… C’est le
début d’une belle saga pour ce
gâteau, si abondamment et si
On ne change pas les bonnes recettes, et surtout pas
celle inventée par Alexandre Micka, un beau jour de
1955, dont l’exacte composition est toujours tenue au
secret par son successeur Albert Dufrêne.
mal copié que le fameux boulanger
de Saint-Tropez finit
par en déposer la marque en
1973. Quelques années plus
tard, Albert Dufrêne rejoint
la petite entreprise, les deux
hommes fonctionnent en
osmose et le second succède
au premier en se promettant
de ne jamais changer
la recette. Et surtout
de la garder secrète.
Un engagement
qui tient toujours.
Entre temps, Albert
Dufrêne a développé
une activité traiteur
sur les grands circuits
automobiles
européens, et il a
ouvert l’année dernière
un laboratoire
de 2.000 m² à Cogolin
(Var) qui fabrique
en haute saison
entre mille et mille
cinq cents pièces du
fameux gâteau par
jour. Il existe vingtet-un
points de vente
La Tarte Tropézienne
dans le Sud de la France (dont
deux franchisés), et une seule
toute petite variante du produit
mythique a pointé son
nez en cinquante-cinq ans : la
version aux fruits.
Joëlle Baeta
En bref
MONACO
Voxan roule pour Venturi
Gildo Pallanca Pastor
a racheté la marque
Voxan, placée en liquidation
judiciaire, pour
la ré-orienter vers un
axe 100% électrique.
Une opération qu’il
avait déjà tentée il y
a quelques années
avec des véhicules 4
roues, sous l’enseigne
Venturi: depuis 2001,
focus sur les petits
modèles urbains à
propulsion propre et
sur quelques essais
hybrides pour des versions
plus sportives.
Gildo Pallanca Pastor signe
et persiste sur les chemins du
véhicule électrique de demain, en
rachetant, après Venturi, la marque
de deux roues Voxan.
Pour l’homme d’affaires monégasque, il s’agit de jouer la
synergie entre deux marques qu’il voudrait complémentaires
et résolument citadines. Ainsi, Voxan produira sous
peu des deux-roues électriques, telle l’Eclectic de Venturi,
un concept de mini-véhicule pour les déplacements en
ville. Pour rehausser les couleurs de Voxan, Gildo Pallanca
Pastor a choisi Sacha Lakic comme maître designer.
Pas de précipitation pour autant : les premières Voxan
sont attendues d’ici trois ans, et seront assemblées,
comme les Venturi, à Sablé-sur-Sarthe. Si le groupe a
d’ores et déjà postulé afin d’équiper la Communauté
urbaine Nice Côte d’Azur pour ses futurs véhicules en
auto-partage, il n’en reste pas moins ouvert à de multiples
améliorations de modèles qui, déclinés en nouvelles
générations avec gestion électronique des batteries
lithium ion (Eclectic 2.0), pourront ainsi accroître leurs
performances. A noter que Venturi, en avril dernier, a été
sélectionné par le Conseil général des Yvelines en remportant
l’appel à projets «véhicules urbains» lancé par la
collectivité. IA
FORMATION
Création d’une Maison des professions
libérales à Nice
L’adresse a toujours accueilli des organisations
professionnelles. Et peut-être bientôt cette Maison des
Professions Libérales.
Elle aurait une vocation régionale, et serait destinée à
accueillir et dispenser des formations aux étudiants de
médecine ou de droit en fin d’études : une Maison évoquée
lors du dernier déjeuner débat de la section départementale
de l’Union nationale des professions libérales
(UNAPEL) à Nice. Dans les Alpes-Maritimes, les professions
libérales représentent 21.000 emplois, et plus de
40.000 en comptant les collaborateurs salariés : d’où
l’évident intérêt de créer une structure dédiée, qui pourrait
être hébergée dans un premier temps dans le même
bâtiment que l’Ordre des médecins, avenue George V.
Déontologie, principe de confidentialité ou qualité du
service, ces professions, qui se voient multipliées avec
l’arrivée de bon nombre de conseils indépendants (communication,
droit…), auront certainement besoin d’un
(re)cadrage dans les années à venir. La Maison pourrait
tenir ce rôle, en s’imposant comme véritable conseil «des
ordres» multi-fonctions. Peut-être plus facile à dire qu’à
faire…
● Vendredi 13 août 2010 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 17 ●