05.02.2014 Views

Microsoft Word Driver Prolog (Version H)

Microsoft Word Driver Prolog (Version H)

Microsoft Word Driver Prolog (Version H)

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

milieux seront groupées, alors que vu le faible nombre de données, cette impression<br />

de groupement peut être simplement dû au hasard. Nous observons sur plusieurs<br />

dendrogrammes, dans les résultats de l'A.C., et dans la cartographie, que B.muscorum<br />

et B.veteranus (avec aussi des affinités pour B.laesus) sont fort proches. Malgré que<br />

comme nous l'avons vu ces espèces sont représentées par un faible nombre de<br />

données, ce groupe est assez cohérent vu qu'il est composé d'espèces érémophiles, de<br />

plus si B.veteranus est selon Pittioni une espèce érémophile sténotopique, selon<br />

Rasmont (1988) cette espèce appartient à la "sous-classe" des lisières forestières (ce<br />

qui tend à mettre en doute sa position d'espèce érémophile sténotopique).<br />

B.muscorum quant à lui, est selon Pittioni & Schmidt (1942), une espèce érémophile<br />

eurytopique et selon Rasmont (1988), cette espèce appartient à la "classe" des espèces<br />

de milieux ouverts. Bref à la lumière de ces différents avis, il semble très possible<br />

que ces animaux fréquentent les mêmes milieux. Ce qui précède n'est que<br />

déductions et suppositions, il serait souhaitable de vérifier que ces espèces, dans la<br />

région qui nous intéresse, fréquentent généralement les mêmes milieux.<br />

B.hypnorum est apparemment associé aux deux espèces dont il a été<br />

discuté ci avant. Cependant si l'on pouvait, malgré qu'un doute subsiste<br />

immanquablement, admettre que ces espèces partagent quelques affinités, le même<br />

bon sens pousse à croire qu'en aucun cas B.hypnorum ne puisse partager le territoire<br />

des deux autres espèces. Il est en effet très improbable qu'une espèce Hylophile<br />

sténotopique (selon Pittioni & Schmidt, 1942) partage le milieux d'espèces<br />

érémophiles.<br />

5.2.1. Centres de diversité et diversité régionale<br />

On peut parler d'une faune régionale, car la plupart des espèces sont<br />

présentes dans tout les milieux. Toutefois, comme on s'est efforcé de le montrer, les<br />

espèces caractéristiques sont plus abondantes (elles peuvent même être principales)<br />

dans les milieux répondant le mieux à leurs exigences écologiques. Les faunes<br />

locales (particulières par l'abondance de certaines espèces) peuvent être envisagée<br />

comme des îles (Bowers, 1985; Blondel, 1986; Mc Arthur & Wilson in Wilson, 1993), à<br />

partir desquelles un flux migratoire colonise les milieux environnants. Mc Arthur &<br />

Wilson envisage, pour expliquer la colonisation des îles, le continent le plus proche<br />

(ou la grande île), comme un réservoir d'espèces susceptibles de coloniser les îles<br />

voisines. Les populations insulaires, dans ce modèles, sont soumises à un taux<br />

d'extinction, provocant le cas échéant l'extinction de ces populations. Lorsque le taux<br />

migratoire est supérieur au taux d'extinction, la population insulaire est stable (cela<br />

dépend entre autres de la taille de l'île et de son éloignement par rapport au<br />

continent).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!