Tout savoir sur le parler en langues.

«D'une manière lucide, précise et solidement biblique, F. Legrand nous expose la source et les dangers du parler en langues actuel et du baptême des esprits qui empoisonnent le christianisme moderne. Dans nos temps de ténèbres et de tiédeur spirituelle où nous voyons l'hérésie du Pentecôtisme et du Charismatisme faire des ravages à l'échelle mondiale, ce livre luit comme une lumière dans les ténèbres. Nous le recommandons fortement à tous chrétiens sérieux qui combattent pour la vérité. De crainte que ce document précieux ne soit perdu et ne puisse être retrouvé sur l'Internet, nous avons trouvé bon de le sauvegarder et de le maintenir enligne pour que son instruction indispensable demeure accessible à tous... Cela dit, nous ne souscrivons pas à l'Arminianisme ni au Prémillénarisme de l'auteur, fausses doctrines autant dangereuses que celle dont il combat contre les langues et dont son texte en est complètement teinté, quoique nous avons cherché à le purifié le plus que possible. En aucune façon supportons-nous la théologie de la secte Darbyste qui influence grandement l'auteur de ce livre, même si celle-ci combat contre les abus chez les Pentecôtistes et le Charismatiques.» «D'une manière lucide, précise et solidement biblique, F. Legrand nous expose la source et les dangers du parler en langues actuel et du baptême des esprits qui empoisonnent le christianisme moderne. Dans nos temps de ténèbres et de tiédeur spirituelle où nous voyons l'hérésie du Pentecôtisme et du Charismatisme faire des ravages à l'échelle mondiale, ce livre luit comme une lumière dans les ténèbres. Nous le recommandons fortement à tous chrétiens sérieux qui combattent pour la vérité. De crainte que ce document précieux ne soit perdu et ne puisse être retrouvé sur l'Internet, nous avons trouvé bon de le sauvegarder et de le maintenir enligne pour que son instruction indispensable demeure accessible à tous... Cela dit, nous ne souscrivons pas à l'Arminianisme ni au Prémillénarisme de l'auteur, fausses doctrines autant dangereuses que celle dont il combat contre les langues et dont son texte en est complètement teinté, quoique nous avons cherché à le purifié le plus que possible. En aucune façon supportons-nous la théologie de la secte Darbyste qui influence grandement l'auteur de ce livre, même si celle-ci combat contre les abus chez les Pentecôtistes et le Charismatiques.»

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tout ce qui n’était pas eux-mêmes. On voit Jonas qui déteste les Ninivites au point de désobéir à Dieu. Il fuira à Tarsis plutôt que de leur apporter la parole du salut. Il contestera avec Dieu et souhaitera ouvertement la destruction de l’immense métropole assyrienne. Pour lui, l’Éternel était le Dieu d’Israël et de personne d’autre, en tout cas pas de cette nation à la langue étrangère. Il ira, dans son dépit, jusqu’à appeler la mort contre lui-même: "Si Ninive vit, que Jonas meure !". Il reprochera à Dieu ce qui fait sa gloire: être le Sauveur des hommes (de tous genres d’hommes) de toutes langues, tribus, peuples et nations. Cet esprit d’opposition et d’incrédulité ne fera que se renforcer au cours des siècles. Eux sont à Yahvé et Yahvé est à eux; le cercle intégriste est fermé: les autres sont des maudits. Toute tentative de fraternisation ou de tolérance envers les gens d’une autre langue, les hérissera en des haines qui atteindront des sommets effroyables. Mort aux autres langues et aux peuples qui les parlent ! Oser suggérer que des gens d’une autre langue que la leur soient bénéficiaires des bontés de Dieu, c’était risquer sa vie. Ils conduisirent le Seigneur Jésus jusqu’au sommet de la montagne pour le précipiter en bas, quand Il leur dit: "Il y avait plusieurs veuves en Israël au temps d’Elie... il ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve à Sarepta de Sidon". Jésus ajouta pour leur plus grande colère: "Il y avait plusieurs lépreux en Israël du temps d’Elisée... aucun d’eux ne fut 58

guéri si ce n’est Naaman le Syrien". C’était, à leurs yeux, plus qu’il n’en fallait pour mériter la mort. Le Complexe de Supériorité Même les Samaritains, pourtant leurs proches parents, n’échappaient pas à leur opposition raciste, à tel point qu’un jour, parce qu’ils n’avaient pas été reçus dans un de leurs villages, ses propres disciples lui ont demandé: "Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume ?". Jésus dut leur répondre: "Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés". L’une des pires injures que l’on pouvait faire à un Juif, c’était de le traiter de Samaritain. Quand ils avaient dit cela, ils avaient tout dit et ils crachaient par terre. Quand plus tard, ils retourneront vers ces mêmes Samaritains, ils demanderont pour eux, non plus un baptême de feu, mais le baptême de l’Esprit. Cette antipathie farouche pour les païens leur venait de loin. C’était l’accomplissement littéral de la parole prophétisée 1500 ans plus tôt: "J’exciterai votre jalousie par ce qui n’est point une nation, je provoquerai votre colère par une nation sans intelligence" (Deut. 32.21). Peuple choisi et élu, certes, ils l’étaient, mais ils en avaient perverti le sens voulu par Dieu. Toute leur histoire devait être celle d’un peuple témoin, mis à part et séparé des autres peuples. Mais cette séparation d’avec le mal, les abominations et l’idolâtrie de ces peuples, ne voulait pas dire haine, mépris, orgueil et complexes de supériorité. Ils étaient 59

tout ce qui n’était pas eux-mêmes. On voit Jonas qui déteste <strong>le</strong>s<br />

Ninivites au point de désobéir à Dieu. Il fuira à Tarsis plutôt que<br />

de <strong>le</strong>ur apporter la paro<strong>le</strong> du salut. Il contestera avec Dieu et<br />

souhaitera ouvertem<strong>en</strong>t la destruction de l’imm<strong>en</strong>se métropo<strong>le</strong><br />

assyri<strong>en</strong>ne. Pour lui, l’Éternel était <strong>le</strong> Dieu d’Israël et de personne<br />

d’autre, <strong>en</strong> tout cas pas de cette nation à la langue étrangère. Il<br />

ira, dans son dépit, jusqu’à appe<strong>le</strong>r la mort contre lui-même: "Si<br />

Ninive vit, que Jonas meure !". Il reprochera à Dieu ce qui fait sa<br />

gloire: être <strong>le</strong> Sauveur des hommes (de tous g<strong>en</strong>res d’hommes)<br />

de toutes <strong>langues</strong>, tribus, peup<strong>le</strong>s et nations. Cet esprit<br />

d’opposition et d’incrédulité ne fera que se r<strong>en</strong>forcer au cours des<br />

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fraternisation ou de tolérance <strong>en</strong>vers <strong>le</strong>s g<strong>en</strong>s d’une autre langue,<br />

<strong>le</strong>s hérissera <strong>en</strong> des haines qui atteindront des sommets<br />

effroyab<strong>le</strong>s. Mort aux autres <strong>langues</strong> et aux peup<strong>le</strong>s qui <strong>le</strong>s<br />

par<strong>le</strong>nt ! Oser suggérer que des g<strong>en</strong>s d’une autre langue que la<br />

<strong>le</strong>ur soi<strong>en</strong>t bénéficiaires des bontés de Dieu, c’était risquer sa vie.<br />

Ils conduisir<strong>en</strong>t <strong>le</strong> Seigneur Jésus jusqu’au sommet de la<br />

montagne pour <strong>le</strong> précipiter <strong>en</strong> bas, quand Il <strong>le</strong>ur dit: "Il y avait<br />

plusieurs veuves <strong>en</strong> Israël au temps d’Elie... il ne fut <strong>en</strong>voyé vers<br />

aucune d’el<strong>le</strong>s, si ce n’est vers une femme veuve à Sarepta de<br />

Sidon". Jésus ajouta pour <strong>le</strong>ur plus grande colère: "Il y avait<br />

plusieurs lépreux <strong>en</strong> Israël du temps d’Elisée... aucun d’eux ne fut<br />

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