Tout savoir sur le parler en langues.

«D'une manière lucide, précise et solidement biblique, F. Legrand nous expose la source et les dangers du parler en langues actuel et du baptême des esprits qui empoisonnent le christianisme moderne. Dans nos temps de ténèbres et de tiédeur spirituelle où nous voyons l'hérésie du Pentecôtisme et du Charismatisme faire des ravages à l'échelle mondiale, ce livre luit comme une lumière dans les ténèbres. Nous le recommandons fortement à tous chrétiens sérieux qui combattent pour la vérité. De crainte que ce document précieux ne soit perdu et ne puisse être retrouvé sur l'Internet, nous avons trouvé bon de le sauvegarder et de le maintenir enligne pour que son instruction indispensable demeure accessible à tous... Cela dit, nous ne souscrivons pas à l'Arminianisme ni au Prémillénarisme de l'auteur, fausses doctrines autant dangereuses que celle dont il combat contre les langues et dont son texte en est complètement teinté, quoique nous avons cherché à le purifié le plus que possible. En aucune façon supportons-nous la théologie de la secte Darbyste qui influence grandement l'auteur de ce livre, même si celle-ci combat contre les abus chez les Pentecôtistes et le Charismatiques.» «D'une manière lucide, précise et solidement biblique, F. Legrand nous expose la source et les dangers du parler en langues actuel et du baptême des esprits qui empoisonnent le christianisme moderne. Dans nos temps de ténèbres et de tiédeur spirituelle où nous voyons l'hérésie du Pentecôtisme et du Charismatisme faire des ravages à l'échelle mondiale, ce livre luit comme une lumière dans les ténèbres. Nous le recommandons fortement à tous chrétiens sérieux qui combattent pour la vérité. De crainte que ce document précieux ne soit perdu et ne puisse être retrouvé sur l'Internet, nous avons trouvé bon de le sauvegarder et de le maintenir enligne pour que son instruction indispensable demeure accessible à tous... Cela dit, nous ne souscrivons pas à l'Arminianisme ni au Prémillénarisme de l'auteur, fausses doctrines autant dangereuses que celle dont il combat contre les langues et dont son texte en est complètement teinté, quoique nous avons cherché à le purifié le plus que possible. En aucune façon supportons-nous la théologie de la secte Darbyste qui influence grandement l'auteur de ce livre, même si celle-ci combat contre les abus chez les Pentecôtistes et le Charismatiques.»

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contraire, est un signe, non pour les non-croyants, mais pour les croyants". Verset 23: "Si donc, dans une assemblée de l’Église entière, tous parlent en langues, et qu’il entre des simples auditeurs ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ?". Verset 24: "Mais si tous prophétisent, et qu’il entre un noncroyant ou un simple auditeur, il est convaincu par tous..." Au verset 22, l’Esprit dit que les langues sont un signe pour les non-croyants. Mais au verset suivant, il semble dire le contraire: les non-croyants y crient "au fou !" en entendant parler en langues. On butte là dans un inextricable paradoxe que personne, de quelque bord qu’il soit, ne m’a jamais expliqué. Car si les non-croyants des versets 22, 23 et 24 sont indifféremment des Juifs et des païens, l’apparente contradiction est insurmontable, c’est la bouteille à encre. Mais la difficulté disparaît d’elle-même si l’on tient compte que l’Esprit avait en vue deux sortes d’incroyants. Les noncroyants du verset 22 sont identifiés par le verset 21: "Je parlerai à ce peuple". Ce sont les Juifs et le signe est pour eux. Mais les non-croyants du verset 23 sont identifiés par l’expression de "simples auditeurs" ou "simples" selon J.N. Darby. En grec, c’est "idiotès" (consonance bien connue !). C’est bien ainsi que les Juifs voyaient les païens: ignorants, barbares, simples, non-instruits des choses de la 298

loi (Rom. 2.20). C’était à Corinthe, les gens du commun peuple et non de "ce peuple". Cette exégèse honore le texte et son contexte, supprime la contradiction et confirme que le signe des langues, manifestement hors de portée des gens de Corinthe, n’était pas pour eux. Il était pour "ce peuple" juif afin de l’amener à croire enfin que les païens étaient greffés, insérés, baptisés avec eux dans le Corps de Christ qu’est l’Église. On ne peut terminer ce paragraphe sans attirer l’attention sur les deux versets qui suivent où, une fois de plus, le don de prophétie est mis en contraste avec celui des langues: "Mais si tous prophétisent et qu’il entre un non-croyant ou un "idiotès", il est convaincu par tous, il est jugé par tous, les secrets de son cœur sont dévoilés de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous" (v. 24,25). Quoique destinée en priorité aux croyants, la prophétie avait l’immense avantage d’être comprise même par les "idiotès" parce qu’elle était articulée dans leur propre langue. Il en résultait des consciences remuées et des conversions profondes, au point que des simples gens du peuple tombaient sur leur face, publiant que Dieu était là. 299

contraire, est un signe, non pour <strong>le</strong>s non-croyants, mais<br />

pour <strong>le</strong>s croyants".<br />

Verset 23: "Si donc, dans une assemblée de l’Église <strong>en</strong>tière,<br />

tous par<strong>le</strong>nt <strong>en</strong> <strong>langues</strong>, et qu’il <strong>en</strong>tre des simp<strong>le</strong>s auditeurs<br />

ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ?".<br />

Verset 24: "Mais si tous prophétis<strong>en</strong>t, et qu’il <strong>en</strong>tre un noncroyant<br />

ou un simp<strong>le</strong> auditeur, il est convaincu par tous..."<br />

Au verset 22, l’Esprit dit que <strong>le</strong>s <strong>langues</strong> sont un signe pour<br />

<strong>le</strong>s non-croyants. Mais au verset suivant, il semb<strong>le</strong> dire <strong>le</strong><br />

contraire: <strong>le</strong>s non-croyants y cri<strong>en</strong>t "au fou !" <strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dant<br />

par<strong>le</strong>r <strong>en</strong> <strong>langues</strong>. On butte là dans un inextricab<strong>le</strong> paradoxe<br />

que personne, de quelque bord qu’il soit, ne m’a jamais<br />

expliqué. Car si <strong>le</strong>s non-croyants des versets 22, 23 et 24<br />

sont indifféremm<strong>en</strong>t des Juifs et des paï<strong>en</strong>s, l’appar<strong>en</strong>te<br />

contradiction est in<strong>sur</strong>montab<strong>le</strong>, c’est la bouteil<strong>le</strong> à <strong>en</strong>cre.<br />

Mais la difficulté disparaît d’el<strong>le</strong>-même si l’on ti<strong>en</strong>t compte<br />

que l’Esprit avait <strong>en</strong> vue deux sortes d’incroyants. Les noncroyants<br />

du verset 22 sont id<strong>en</strong>tifiés par <strong>le</strong> verset 21: "Je<br />

par<strong>le</strong>rai à ce peup<strong>le</strong>". Ce sont <strong>le</strong>s Juifs et <strong>le</strong> signe est<br />

pour eux. Mais <strong>le</strong>s non-croyants du verset 23 sont id<strong>en</strong>tifiés<br />

par l’expression de "simp<strong>le</strong>s auditeurs" ou "simp<strong>le</strong>s" selon<br />

J.N. Darby. En grec, c’est "idiotès" (consonance bi<strong>en</strong> connue<br />

!). C’est bi<strong>en</strong> ainsi que <strong>le</strong>s Juifs voyai<strong>en</strong>t <strong>le</strong>s paï<strong>en</strong>s:<br />

ignorants, barbares, simp<strong>le</strong>s, non-instruits des choses de la<br />

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