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Explications sur la Sanctification.

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Commençons par mettre de côté, quant à ce qui me concerne,<br />

deux insinuations qui ne peuvent nullement atteindre «un frère<br />

que vous aimez, que vous respectez» et qui, grâces à Dieu, en<br />

est pleinement persuadé dans le Seigneur. On ne peut avoir lu<br />

mes écrits et y trouver sérieusement <strong>la</strong> moindre intention de<br />

«chercher à étouffer le cri (de <strong>la</strong> conscience, je suppose) au lieu<br />

de se donner frayeur». Il y a un temps de pleurer et un temps de<br />

rire; un temps de <strong>la</strong>menter et un temps de sauter de joie.<br />

Lorsque nous étudions un passage où il s'agit d'apaiser notre<br />

cœur travaillé, ce n'est certes pas le moment de se donner<br />

frayeur.<br />

Vous dites encore: «On rencontre des chrétiens qui ont trouvé le<br />

triste secret de posséder une as<strong>sur</strong>ance que rien ne vient jamais<br />

troubler, pas même les chutes qui devraient les humilier (1).»<br />

(1) C'est moi qui souligne.<br />

Dans un certain sens du moins, je ne saurais estimer quelqu'un<br />

qui prêcherait pour étouffer le cri de <strong>la</strong> conscience — ou pour<br />

combattre l'humiliation dans les chutes, car jamais il n'y aura<br />

de relèvement sans humiliation. Dans bien des cas, le<br />

moment où commence l'humiliation, est celui qui fait entrevoir<br />

l'aurore du retour de <strong>la</strong> joie. Je partagerais votre aversion contre<br />

«le triste secret de posséder une joie que rien...» etc.; mais<br />

quant à l'as<strong>sur</strong>ance du salut, c'est une autre question. L'œuvre du<br />

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