30.01.2014 Views

Antidote contre l'Arminianisme.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.

Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

3. On accorde que Dieu prend soin de tous les hommes; nous<br />

nous confions (dit saint Paul au Dieu vivant, qui est le sauveur,<br />

c'est-à-dire, le conservateur de tous les hommes, et spécialement<br />

des fidèles (1 Timothée 4:10). Le Seigneur est bon envers tous,<br />

et sa tendre miséricorde est sur tous ses ouvrages (Psaumes<br />

145:9). Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons; et<br />

il envoie la pluie sur les justes et sur les injustes (Matthieu 5:45).<br />

Tout ceci n'implique pas une éternelle conservation; mais<br />

seulement une providence et une conservation temporelles, car<br />

sans cela, les gages du péché auraient été payés dès l'origine du<br />

péché, et le monde (par la confusion du péché) se serait écroulé<br />

sur Adam, si Christ n'en était devenu le glorieux garant.<br />

Tous ceux qui sont rachetés, sont rachetés par Christ; mais les<br />

élus seuls lui sont donnés, eux seuls ont un intérêt en lui, sont<br />

rachetés par lui, et ils seront glorifiés avec lui.<br />

4. Le mot Monde est quelquefois dans l'Écriture, mis pour les<br />

Gentils en opposition aux Juifs, et il en est ainsi (1 Jean 1:2).<br />

Jean écrivait aux Juifs, et était ministre de la circoncision (voyez:<br />

Galates 2:9), et il leur dit: Christ est la propitiation pour nos<br />

péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux<br />

de tout le monde; c'est-à-dire, non pour nous Juifs, seulement,<br />

mais pour les Gentils aussi. La nation juive se considérait ellemême,<br />

comme le peuple particulier de Dieu; et ils l'étaient en<br />

effet, car à eux appartenait l'adoption et la gloire, et les alliances,<br />

et le don de la loi et le service de Dieu, et les promesses. Et<br />

Christ était juif, desquels Christ est né selon la chair (Romains<br />

9:4-5). Les Juifs avaient été enseignés, à s'approprier le Christ<br />

exclusivement, à l'entière exclusion des Gentils qui étaient<br />

appelés étrangers, incirconcis, communs, impurs, chiens, etc. Et<br />

c'était une chose illégale pour un Juif d'être dans la compagnie<br />

94

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!