30.01.2014 Views

Antidote contre l'Arminianisme.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.

Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Certainement beaucoup des enfants de Dieu ont trouvé que le<br />

mal qu'ils ont enduré pour le péché, après que le péché a été<br />

consommé, a été complètement proportionné au plaisir qu'ils<br />

avaient trouvé dans ce péché. Si David avait pu prévoir les<br />

funestes conséquences de son péché (au sujet de la femme<br />

d'Urie), il aurait pu dire, tu me seras un péché qui me coûtera<br />

bien cher. Quelquefois même Dieu pourra ajouter, à cause du<br />

péché des appréhensions de la colère éternelle, sans aucun espoir<br />

de délivrance (Psaumes 88:6-7). Comme Père de l'alliance avec<br />

ses enfants, il visite leurs transgressions, avec la verge, et leur<br />

iniquité avec des coups; néanmoins sa grande bonté ne se retire<br />

pas et sa fidélité ne se dément pas (Psaumes 89:32-33). D'après<br />

ces considérations, la doctrine de la persévérance finale<br />

n'engendre pas le relâchement dans ceux qui sont possesseurs de<br />

la grâce de la doctrine, quoique cela puisse avoir lieu dans ceux<br />

qui en ont la profession seulement.<br />

2ième objection<br />

Il est dit de quelques-uns qu'ils font naufrage quant à la foi (1<br />

Timothée 1:19), et une déchéance de la grâce pourra être<br />

prouvée de Hébreux 6:5, etc.<br />

Réponse<br />

1. On accordera que faire naufrage quant à la foi, de même<br />

que blasphémer les doctrines de l'Évangile, de la part des<br />

personnes qui les ont professées, c'est tomber de la profession de<br />

la foi; mais déchoir de la doctrine de l'Évangile, et de la<br />

profession de l'Évangile; et déchoir de la grâce et faveur de Dieu,<br />

ou de la grâce de la foi, sont en vérité des choses trèsdifférentes.<br />

La raison assignée à ce naufrage quant à la foi est<br />

137

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!