30.01.2014 Views

Antidote contre l'Arminianisme.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés. Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

Ce fut le lot du Seigneur d'être crucifié entre deux larrons l'un sa droite et l'autre sa gauche; il en est de même de la vérité dont il est l'auteur. La vérité a des ennemis nombreux des deux côtés.

Tandis que quelques-uns considèrent la Bible, comme une imposture dans le monde, et traitent le salut par Christ comme une tromperie des prêtres; il y en a d'autres qui disent avoir Christ et être un avec Christ, et néanmoins avec une audacieuse arrogance, ils décrient les ordonnances de l'Évangile, et considèrent les moyens de grâce comme un fardeau trop pesant pour une conscience née libre et comme trop bas et trop charnels pour un esprit séraphique. La vérité a autant d'ennemis au-delà d'elle, comme ses côtés: autant qui devancent le troupeau de Christ et l'agneau qui les conduit; qu'il y en a qui s'en écartent ou qui demeurent en arrière. La vérité est toujours demeurée entre ces deux extrêmes. Les Sociniens décrient la divinité de Christ et sa satisfaction, comme si ses souffrances avaient été seulement pour nous donner un exemple, et non pour faire une expiation. Les catholiques romains changent le vrai service de Dieu en un service volontaire, et enseignent leurs propres traditions, à la place des commandements de Dieu, détériorant les institutions de Dieu, par les inventions de l'homme; et les Arminiens appellent la justice de Dieu à la barre de la raison. Ils osent s'élancer avec confiance dans le profond océan des mystères divins; et en expliquant les décrets de Dieu, dans lesquels le bienheureux Paul, ne pouvait trouver de fond, et s'écriait: «Ô profondeur», etc.

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

nous. «Je ne trouve pas le moyen d'accomplir le bien» (Romains<br />

7:18). Notre vie n'est pas cachée en nous-mêmes, mais elle est<br />

cachée avec Christ en Dieu (Colossiens 3:3). Et ceci nous place<br />

sous une journalière dépendance de son Esprit (Philippiens 2:13;<br />

et 4:13). Quant à la pratique, une déchéance partielle pourra<br />

troubler nos jugements, comme chez les Galates ensorcelés<br />

(Galates 3:1) et nos affections pourront se refroidir, comme dans<br />

l'église d'Éphèse (Apocalypse 2:4). L'épouse de Christ pourra<br />

paraître endormie et cependant son cœur être éveillé (Cantique<br />

de Salomon 5:2). La grâce pourra pendant un temps, paraître<br />

perdue, dans un enfant de Dieu, quoiqu'en réalité, il n'en soit<br />

point ainsi. Le soleil pourra être éclipsé, et cependant recouvrer<br />

son premier lustre; l'arbre pourra perdre ses fruits et ses feuilles<br />

pendant l'hiver et bourgeonner de nouveau au printemps: Israël<br />

s'enfuit une fois, et deux fois devant ses ennemis, cependant ils<br />

firent la conquête de la terre promise. Une multitude vint fondre<br />

sur Gad, cependant Gad fut vainqueur à la fin. Et pourquoi tout<br />

ceci? «Parce que je vis, vous vivrez aussi» (Jean 14:19).<br />

4. Quoique tous les péchés du peuple de Dieu aient été<br />

imputés à Christ (le Seigneur a mis sur lui l'iniquité de nous tous,<br />

Ésaïe 53:6), et quoique le sang de Christ purifie de tout péché, et<br />

que son application par le Saint-Esprit continue à purifier de tout<br />

péché (Jean 1:29), cependant le péché, est-ce qu'il a toujours<br />

été, excessivement péchant. Et si une seule pensée coupable<br />

demeure sans expiation, parmi son peuple, il y en a assez pour<br />

les faire aller au fond de l'enfer. Quoique Dieu ne nous déshérite<br />

pas à cause du péché et ne nous efface pas de son livre de vie,<br />

cependant lorsque nous péchons, il retire sa faneur et diminue<br />

toutes nos consolations. Il fait que nos parents (qui auraient dû<br />

être des consolations) deviennent des verges pour nous (2<br />

Samuel 12:11). Et il nous remplit d'angoisse (Psaumes 38:3).<br />

136

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!