29.01.2014 Views

Rapport financier 2008. - Crédit Agricole Ille-et-Vilaine

Rapport financier 2008. - Crédit Agricole Ille-et-Vilaine

Rapport financier 2008. - Crédit Agricole Ille-et-Vilaine

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES 2008<br />

Dans le cas de créances restructurées, pour<br />

lesquelles l’entité a modifié les conditions<br />

financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait<br />

d’un risque de contrepartie, tout en reclassant<br />

l’encours en créances saines, la réduction des<br />

flux futurs accordée à la contrepartie lors de la<br />

restructuration donne lieu à l’enregistrement<br />

d’une décote.<br />

La décote constatée lors d’une restructuration de<br />

créance est enregistrée en coût du risque.<br />

C<strong>et</strong>te décote correspond au manque à gagner de<br />

flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif<br />

d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :<br />

- la valeur nominale du prêt,<br />

- la somme des flux de trésorerie futurs<br />

théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux<br />

d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de<br />

l’engagement de financement).<br />

Au 31 décembre 2008, le montant de la décote<br />

s’élève à 218 milliers d’euros, dont 215 milliers<br />

sur les crédits de trésorerie. Du fait du caractère<br />

non significatif de ce montant, la direction du<br />

Groupe a décidé de ne pas comptabiliser c<strong>et</strong>te<br />

décote.<br />

Créances dépréciées sur base collective<br />

Les séries statistiques <strong>et</strong> historiques des<br />

défaillances clientèle du Groupe démontrent<br />

l’existence de risques avérés de non<br />

recouvrement partiel sur les encours non classés<br />

en dépréciés. Afin de couvrir ces risques par<br />

nature non individualisés, le Groupe a constaté à<br />

l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à<br />

partir de ces séries statistiques, diverses<br />

dépréciations sur bases collectives telles que<br />

dépréciations sur encours sensibles (encours<br />

sous surveillance), calculées à partir de modèles<br />

Bâle II, les dépréciations sectorielles <strong>et</strong> les<br />

dépréciations sur pays à risque :<br />

- Dépréciations sur encours sensibles :<br />

Dans le cadre du proj<strong>et</strong> Bâle II, la Direction des<br />

risques du Groupe détermine, à partir d’outils <strong>et</strong><br />

de bases statistiques, un montant de pertes<br />

attendues à horizon d’un an, en fonction de<br />

multiples critères d’observation qui répondent à la<br />

définition de l’événement de perte au sens de la<br />

norme IAS 39.<br />

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la<br />

probabilité de défaillance affectée à chaque<br />

classe de notation attribuée aux emprunteurs<br />

mais fait également appel au jugement<br />

expérimenté de la Direction.<br />

Le montant de c<strong>et</strong>te dépréciation est obtenu par<br />

l’application au montant de pertes attendues d’un<br />

coefficient correcteur, refl<strong>et</strong> du jugement<br />

expérimenté de la Direction, destiné à prendre en<br />

compte divers paramètres absents des modèles<br />

Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de<br />

l’horizon de pertes attendu, ainsi que divers<br />

facteurs économiques, conjoncturels ou autres.<br />

- Autres dépréciations sur base collective :<br />

Le Groupe a également constaté à l’actif de son<br />

bilan des dépréciations sur bases collectives<br />

destinées à couvrir des risques clientèle non<br />

affectés individuellement, telles que les<br />

dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur<br />

pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des<br />

risques estimés sur une base sectorielle ou<br />

géographique pour lesquels il existe<br />

statistiquement ou historiquement un risque de<br />

non-recouvrement partiel.<br />

Au 31 décembre 2008, le Groupe a constitué :<br />

- une provision collective Bâle II pour un<br />

montant de 50 032 milliers d’euros, maintenu à<br />

son niveau de 2007 dans l’attente de la<br />

stabilisation du modèle <strong>et</strong> de l’application des<br />

règles du groupe Crédit <strong>Agricole</strong> S.A. sur 2009;<br />

- une provision sectorielle sur la filière<br />

conchylicole pour un montant de 1 975 milliers<br />

d’euros en raison du risque sanitaire sur ce<br />

secteur ;<br />

- une provision sectorielle sur la filière de la<br />

promotion immobilière pour un montant de 3 500<br />

milliers d’euros, compte tenu du ralentissement<br />

du secteur <strong>et</strong> du risque de non commercialisation<br />

des programmes.<br />

Intérêts pris en charge par l’État (IAS 20)<br />

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur<br />

agricole <strong>et</strong> rural, ainsi qu’à l’acquisition de<br />

logement, certaines entités du Groupe Crédit<br />

<strong>Agricole</strong> S.A. accordent des prêts à taux réduits,<br />

fixés par l'État. En conséquence, ces entités<br />

perçoivent de l’État une bonification<br />

représentative du différentiel de taux existant<br />

entre le taux accordé à la clientèle <strong>et</strong> un taux de<br />

référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas<br />

constaté de décote sur les prêts qui bénéficient<br />

de ces bonifications.<br />

Les modalités de ce mécanisme de<br />

compensation sont réexaminées périodiquement<br />

par l'État.<br />

CRÉDIT AGRICOLE D’ILLE ET VILAINE ________________________________________________________________________ 65 / 174

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!