29.01.2014 Views

La Grève du Creusot - Presse régionale

La Grève du Creusot - Presse régionale

La Grève du Creusot - Presse régionale

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

je'<br />

f rouvere,<br />

X'ananarive,<br />

• « 4 M K. de la Brouste ; îzol, à M.<br />

n^ l^« Â S 'des^Michel8<br />

;JM»tet, à M. Délits;<br />

1 bat a Si " "son ; Cabidoulin, à M. Page;<br />

à M. P' Duteoh.<br />

A TOULOUSE<br />

Vous avons dit hier qne la réunion d au.omne<br />

?>ous<br />

s. jim ^nrhe 21 octobre 1899.<br />

fy«T»&^*&* bui seront cou "<br />

société pour PO^'^^fe "cornbtant au moins<br />

àeux ans, de tou =<br />

es -d<br />

gûu ft . au premier,<br />

ntiée: 80 fr.; 100 fr.au troi-<br />

Distance, 1,200 mètres en-<br />

„_ 0|0 de sang<br />

200 I'r. au second,<br />

sième sur ies entrées.<br />

"prix de la Garonne, international au trot monté<br />

o/attelô? handicap, rendement aisunce, en u.<br />

- JLt<br />

Hé," pi« 0 chê\-auxV«lërsV hongresjt jade<br />

Hee. - l.oOoXncTSA.000<br />

^<br />

pients ae toute y ^iWf^'niftance 9<br />

Unis-ans et au-dessus. Entrée : 30 fr Distance,<br />

600 mètres 1.200 fr. au premier 200 fr. et un<br />

«fr* des entrées au second,<br />

100 fr. et un autre<br />

tiers des entrées au troisième et le dernier tiers<br />

>u quatrième.<br />

Prix de la Société d encouragement, arabes et<br />

-n"-lo-arabes, 2' catégorie. — 2,000 fr. offerts par<br />

Ta Société d'encouragement pour l'amélioration<br />

tes races de chevaux en France, pour poulains<br />

sntiers et pouliches de 3 ans, de pur sang,<br />

• oinotant au moins 50 0r0 de sang arabe n'ayant<br />

pas jusqu'au moment de la course gagné un prix<br />

de 2.500"fr., ni un des prix de 2,000 fr. donnés<br />

par ia Société d'encouragement. Entrée<br />

: 50 fr.;<br />

moitié forfait; les entrées au second. Distance,<br />

j.,800 mètres environ.<br />

Prix de Lesmnet, steeple-chase. — l.OOOfranes<br />

snviron offerts nar la Sociéta pour chevaux de<br />

3 ans et au-dessus, de toute espèce, nés et élevés<br />

en France. Entrée : 50 fr. Les deux tiers des<br />

entrées au second ; l'autre tiers au troisième.<br />

Poids : 3 ans, 63 kilos; 4 ans et au-dessus, 68<br />

kiios. Distance, 3,400 mètres environ.<br />

NUITS DE TERREUR<br />

Qu'est-ce oue le cauchemar et quelle en<br />

est la cause"? Un cauchemar est quelque<br />

chose de bien nlus sérieux qu'un simple<br />

rêve. C'est un choc que nous recevons au<br />

physique et au moral.' U fait naître la crainte<br />

3t ia terreur, et parfois il se grave si profondément<br />

dans notre esprit que nous ên gardons<br />

le souvenir pendant plusieurs années.<br />

Une dame qui en "sait long à ce sujet dit :<br />

« J'ai souffert pendant bien longtemps, au<br />

point aue je ne " pouvais presque pius rien<br />

manger. Les aliments me restaient comme<br />

un poids inerte et inutile sur l'estomac. Il<br />

,\'en résultait ni chaleur ni énergie, et une<br />

ou deux heures après avoir mangé j'étais<br />

sûre de ressentir de vives douleurs. Entre<br />

neuf heures et dix heures <strong>du</strong> soir je me<br />

mettais ordinairement à rendre ce que j'avais<br />

dans l'estomac. Cela me soulageait un peu,<br />

mais me plongeait dans une grande faiblesse.<br />

S'il m'arrivait de ne pas vomir, je<br />

devenais aussitôt la proie de l'asthme et des<br />

étouffements. Mes nuits étaient devenues<br />

tiss nuits de terreur.<br />

Mon sommeil était<br />

remnii de mauvais rêves, et j'avais des cauchemars<br />

qui me glaçaient d'épouvante. Parfois<br />

je me réveillais au moment où j'étais<br />

tourmentée par des sensations et des visions<br />

si affreuses, que je m'imaginais être<br />

morte et per<strong>du</strong>e pour toujours. En voyant<br />

passer Dante les gens s'écriaient : « Tenez,<br />

i> voilà l'homme qui est revenu de l'Enfer! »<br />

Je nuis donc dire'sans exagération, que ma<br />

triste expérience des cauchemars m'a ren<strong>du</strong>e<br />

à même de comprendre clairement en<br />

quoi consiste le séjour des réprouvés. Dieu<br />

merci<br />

I Je suis délivrée de ces affreuses visions<br />

qui, a mon réveil, le lendemain, me<br />

laissaient triste et abattue.<br />

» Pendant toute la <strong>du</strong>rée de ma maladie<br />

j'avais d'affreux maux de tête et, parfois, de<br />

si violents accès de vertige que je craignais à<br />

chaaue instant de m'évanoair. J'avais eu recours<br />

à de nombreux remèdes et consulté<br />

plusieurs médecins, mais tout avait été inutile<br />

et je n'espérais plus que dans ie sommeil<br />

de la tombe, qui n'est interrompu ni<br />

parles rêves, ni par les cauchemars !<br />

» Ce fut à ce moment-là que j'entendis<br />

parler de l'efficacité de la Tisane américaine<br />

des Shakers, remède découvert en Amérique<br />

et intro<strong>du</strong>it en France par M. Fanyau, pharmacien<br />

à Lille (Nord). "Je suis heureuse de<br />

dire que l'emploi de ce remède fut couronné<br />

<strong>du</strong> nlus grand succès. Bref, six flacons mont<br />

ren<strong>du</strong> la santé. Je me porte parfaitement.<br />

Mon appétit et ma digestion<br />

ne laissent<br />

rien à ûésirer, et je tâche d'oublier les terribles<br />

épreuves par 'lesquelles je suis passée.<br />

> Je suis heureuse d'avouer que je suis<br />

redevable de mon excellente santé à votre<br />

. bienfaisant remède, et consens volontiers à<br />

la publication de ma simule histoire, dans<br />

i'esnoir qu'elle décidera les personnes qui<br />

souffrent à avoir recours â ia Tisane américaine<br />

des Shakers. » (Signé) Mme Duehêne,<br />

n- 59, rue Montoise, Le Mans (Sarthe), le 23<br />

février 1898.<br />

<strong>La</strong> signature ci-dessus a été légalisée par<br />

M. Courboulay. adjoint au maire <strong>du</strong> Mans'<br />

S'adresser a M. Oscar Fanyau. pharmacien,<br />

à Lille Nord) nour recevoir franco une brochure<br />

détaiilée conernant cette merveilleuse<br />

préparation composée d'extraits des<br />

racines et plantes médicinales que ies braves<br />

Shakers ont recueillies dans" leurs montagnes<br />

en Amériaue.<br />

Ah ! si quelque journal conservateur ou<br />

clérical s'était avisé d'imaginer pareille spéculation,<br />

il y aurait eu "<strong>du</strong> bruit au Capitole.<br />

Et les orateurs<br />

de la bande socialiste<br />

n'auraient ras manqué de venir prêcher, à<br />

Toulouse, la mise à mort des affameurs <strong>du</strong><br />

peuple.<br />

H y a fort à parier que ces mêmes orateurs<br />

— s'ils sont apnélés à parler des machines<br />

à composer de la Dépêche, prouveront<br />

aux ouvriers que rien n'est plus<br />

agréable et plus avantageux que de se serrer<br />

le ventre eu dansant devant le buffet.<br />

Un délégué <strong>du</strong> syndicat parisien a déjà<br />

donné cette note, contraire à l'opinion de<br />

tous les journaux typographiques français.<br />

Comediante l<br />

Mort d9 M. l'abbé Ravary<br />

M. l'abbé Guillaume-Philippe Ravary, curé<br />

de lTmmaculée-Coneevition, s'est pieusement<br />

endormi dans le Seigneur, le samedi 7 octobre,<br />

à 9 heures <strong>du</strong> soir.<br />

Né le 19 avril 1820, M. l'abbé Ravary avait,<br />

rar conséauent, près de quatre-vingts ans.<br />

Ordonné"nrêtre" le 19 septembre<br />

184G, par<br />

Mgr Buissas, évêque de Limoges, il fut successivement<br />

vicaire à Saint-Jérôme, puis, en<br />

184S, curé de Roaues au doyenné de Muret.<br />

C'est là oue l'administration diocésaine fut<br />

le chercher et le solliciter pour qu'il acceptât<br />

de fonder une paroisse au faubourg Bonnefoy,<br />

ce quartier promettant de devenir<br />

populeux, étant donnée sa proximité de la<br />

gare.<br />

Originaire de ce faubourg, qui dépendait<br />

alors~de la paroisse de Croix-Daurade;<br />

y<br />

ayant toute sa familie, M. l'abbé Ravary ne<br />

crut pas devoir résisterlaux pressantes ins<br />

tances de ses supérieurs ecclésiastiques ; il<br />

accepta et se mitrésolument à l'œuvre.jll n y<br />

avait au faubourg pour tout édifice consacré<br />

au cuite qn'une église bâtie en terre crue<br />

que ses dimensions fort exiguës rendaient<br />

insuffisante.<br />

M. l'abbé Ravary conçutalors le plan d'une<br />

église pius vaste et plus conforme aux besoins<br />

"d'une population tonjours<br />

grandissante.<br />

U avait placé sa paroisse sous ie patronage<br />

de Marie-Immaculée, il voulut que son église<br />

fût un magnifique hommage ren<strong>du</strong> à ce dogme.<br />

D'autres plumes nlus autorisées que la nôtre<br />

diront ce aue fût, pendant les quarante<br />

années ou'il administra la paroisse, ce pas<br />

teur doué d'une intelligence, d'une activité<br />

et d'une énergie peu communes.<br />

Il laisse en mourant une paroisse en<br />

Pleine prospérité ou'il a dotée d'une magnifioue<br />

église", de deux splendides établissements<br />

pour l'é<strong>du</strong>cation chrétienne de la plus<br />

jeune portion de son troupeau, l'un pour les<br />

garçons, dirigé par ies fils <strong>du</strong> bienheureux<br />

de <strong>La</strong> Salle; l'autre pour les filles, confié<br />

aux soins délicats des Sœurs Servantes de<br />

Marie; enfin, d'une Maison de charité, admi<br />

nistrée par les Sœurs de Saint-Vincent-de<br />

Paul, et qui est le centre de toutes les œu<br />

vres d'assistance de la naroisse.<br />

C'est une grande figure <strong>du</strong> clergé toulou<br />

sain oui disparait. Longtemps, dans la pa<br />

roissé, on pariera de M. l'abbé Ravary; les<br />

œuvres qu'il a fondées perpétueront sa mémoire.<br />

<strong>La</strong> Vierge Immaculée, qu'il a tant aimée<br />

et à oui, comme il se plaisait à le dire,<br />

avait'voué sa carrière sacerdotale, lui aura<br />

donné dans le ciel, auprès de son trône, une<br />

place de prédilection.<br />

Ses obsèques auront lieu mardi, 10 octo<br />

bre, à 10 heures <strong>du</strong> matin.<br />

L'instruction de eetto triste affaire, qui a<br />

vivement mpressionné toute la contrée et<br />

qui reste ncore bien ténébreuse, parviendra<br />

à fai e toute la lumière sur ce crime pénible.<br />

Le sieur Germain, qui doit avoir joué dans<br />

cette histoire de chantage terminée par un<br />

assassinat un rôle important, est activement<br />

recherché. Par lui peut-être pourra-t-on<br />

avoir des détails précis et connaitra-t-on<br />

toute la vérité.<br />

Cette après-midi, à 1 h. 1T2, M. le juge<br />

d'instruction, accompagné de son greffier, et<br />

M. le substitut <strong>du</strong> procureur de la République<br />

se sont ren<strong>du</strong>s au château de <strong>La</strong>tourd'Ouzals<br />

pour apposerjles scellés.<br />

L'état sanitaire<br />

Du 23 septembre au 4 octobre, il s'est pro<strong>du</strong>it<br />

à Toulouse 71 décès (hommes, 35; femmes,<br />

36).<br />

Mortalité moyenne de la<br />

semaine par<br />

mille 0.473.<br />

Mortalité revenue à la moyenne ; à signaler,<br />

deux cas de fièvre typhoïde et la prédominance<br />

des affections cérébrales.<br />

Hospices civils de Toulouse<br />

Le docteur Bonneau, chirurgien en chef<br />

honoraire des hôpitaux, est nommé mem<br />

bre de la commission administrative des<br />

hospices civils, en remplacement de M. Paget,<br />

démissionnaire.<br />

CONCOURS D'iNTERNAT EN MÉDECINE<br />

Un concours, en vue de ia nomination à<br />

cinq Places d'interne titulaire et trois ae<br />

provisoire, s'ouvrira à l'Hôtel-Dieu, le lundi<br />

23 octobre 1899 à 9 heures <strong>du</strong> matin.<br />

CONCOURS D'INTERNAT EN PHARMACIE<br />

Un concours, en vue de la nomination<br />

trois places d'interne titulaire et cinq<br />

provisoire, s'ouvrira le jeudi 26 octobre 1899,<br />

à 9 heures <strong>du</strong> matin, à i Hôtel-Dieu.<br />

Pour tous renseignements, les candidats<br />

peuvent s'adresser au secrétariat des hospi<br />

ces, à l'Hôtel-Dieu.<br />

mutuels<br />

de<br />

Société de Secours<br />

Saint-Roch des Minimes<br />

Le comité d'organisation de la fête fait sa<br />

voir oue la soirée organisée par ia Société<br />

aura lieu irrévocablement samedi prochain<br />

14 courant, à 8 heures <strong>du</strong> soir, au salon <strong>du</strong><br />

Nord, avenue des Minimes, 17.<br />

Les personnes qui aésireront y assister<br />

devront" être munies de deux billets de tombola.<br />

Celles qui n'en auront pas en trouveront<br />

à l'entrée, au prix de 25 centimes le<br />

billet.<br />

Ces billets serviront de carte d'entrée.<br />

Monton, auartier de derrière<br />

1 G0, de devant<br />

l 10.<br />

Est affranchi de ia taxe le filet de bœuf<br />

ou de vache.<br />

KEVEL. —Etat civil <strong>du</strong> I e ' au 7 octobre. —<br />

Naissances : Louise-Angéiique Martine!, Gabriel-Jean<br />

<strong>La</strong>ttes, Germaine'Cruzel.<br />

Décès ; Marie Boursuge, épouse, 70 ans.<br />

Publications de mariages : Gabriel Ducaux<br />

et Marie Avnrsenq, Louis Montagné et Marguerite<br />

Amaié, Pierre Cierc et Antoinette<br />

Brunei.<br />

Mariages: Achille Gardics et Anna Giribet.<br />

«MOUE REGIONALE<br />

AR|£QE<br />

Dernière fleure<br />

Coursez de taureaux à Toulouse<br />

Les taureaux de Saiamanque provenant de<br />

la réuutee ganaderia de Dona Carlota Sanchez'et<br />

destinés à la grande corrida <strong>du</strong> 15<br />

octobre, ont quitté, le 3 octobre, les pâturages<br />

de Torreiodones, à destination de Toulouse,<br />

où ils arriveront mercredi prochain.<br />

Ces animaux sont tous âgés de cinq ans,<br />

bien conformés et de fort poids.<br />

Les célèbres diestros Mazzantini et Quinito,<br />

chargés de les estoquer, seront à Toulouse<br />

samedi, suivant l'avis qu'ils en ont<br />

donné à la Société Passicos.<br />

Cette corrida de clôture promet d'être i'évènement<br />

tauromachique de ia temporada,<br />

car tant sous le rapport des fauves que sous<br />

celui des<br />

mataa'ores , elle renferme des<br />

éléments de premier ordre.<br />

Ce sera aussi la seule grande course de<br />

cartel donnée en Fiance, en cette fin de saison.<br />

Ecole des beaux-arts et des sciences<br />

in<strong>du</strong>strielles<br />

<strong>La</strong> rentrée des classes est fixée au lundi<br />

23 octobre à 8 heures <strong>du</strong> matin.<br />

Les inscriptions des anciens et nouveaux<br />

élèves, commenceront le lundi 16 octobre,<br />

de 9 heures à midi et de 3 heures à 7 heures<br />

au soir.<br />

Pour être admis à l'école, il faut avoir 10<br />

ans révolus, prouver que l'on a des notions<br />

d'instruction primaire et présenter un bulletin<br />

de naissance.<br />

Commencement d'incendie<br />

Hier matin, vers miuuitet demie, un incendie<br />

s'est déclaré au water-closet situé aux<br />

Amidonniers, en face le poste des pompiers.<br />

Le feu, qui avait pris à" un panneau en bois<br />

et s'était communioué à la charpente, a été<br />

presque aussitôt éteint par les pompiers<br />

de ce uoste.<br />

Ce commencement d'incendie est attribué<br />

à une fuite de gaz. Les pertes sont insignifiantes.<br />

Cheval emnorté<br />

affiler<br />

matin, vers<br />

8 h., Gaston Cazeneuve,<br />

âgé de 29 ans, demeurant rue delà Concorde,<br />

21, qui se trouvait de passage devant i'Ecoie<br />

Vétérinaire, ayant aperçu un cheval venant<br />

à fond de train <strong>du</strong> côcé <strong>du</strong> boulevard de la<br />

Gare, s'est précipité à la tête de l'animal<br />

et, aorès avoir été traîné sur un parcours de<br />

100 mètres environ, est parvenu à ie maîtriser.<br />

Ce cheval appartenait à M. Gelis,<br />

propriétaire à Montrabé.<br />

FOIX. — Brevet élémentaire. — Six aspirants<br />

s'étaient présentés, quatre ont été définitivement<br />

admis, ce sont: MM. Delpla, de<br />

Foix; Durrieu, <strong>du</strong> Mas-d"Azil; Francazal, de<br />

Mireuoix; <strong>La</strong>ugié, des Cabannes.<br />

Vingt-auatreasnirantes se sont présentées,<br />

onze ont été définitivement admises, ce<br />

sont : Mlles Auriac, élève de l'école privée<br />

des sœurs de la Charité à Revel ; Beaumaie,<br />

de <strong>La</strong>rarade (Aude) ; Bruoin. de Toulouse ;<br />

Cazèrés, de Toulouse; Faur, de Foix; <strong>La</strong>fi'ont,<br />

de Foix ; Madeleine Meaan, de Salies-dti-<br />

Saiat ; Pons, de Pamiers; Portun, de Saint-<br />

Girons; Séguéia, de Foix; Souque, de Bénac.<br />

Etat civil <strong>du</strong> 30 septembre au 7 octobre.<br />

— Naissances : Baptiste-Alphonse Marrot,<br />

fiis d'Alexandre, cultivateur. "a Sibian; Julie<br />

<strong>La</strong>fforgue, fille de Pierre, cultivateur à Mingoti.<br />

Décès : Vahny Cioupet, contrôleur des mines,<br />

32 ans, célibataire, rue <strong>du</strong> Lycée ; Catherine<br />

Séguéia, 71 ans, épouse de Bernard<br />

Portet, rue <strong>du</strong> Lycée ; Louise Marfaing, religieuse,<br />

20 ans, quartier de l'Espinet.<br />

SAVERDUN. — Vol.<br />

— D?ns ia nuit <strong>du</strong><br />

6 au 7 courant, des malfaiteurs se sont intro<strong>du</strong>its<br />

dans le café Mistou en forçant a<br />

l'aide d'une pince, ies volets de la fenêtre<br />

<strong>du</strong> côté <strong>du</strong> Midi.<br />

Ils se sont emparés d'une somme de 9 à<br />

10 fr. en menue monnaie, qui se trouvait<br />

dans un tiroir <strong>du</strong> comptoir.<br />

MASSAT. — Mort accidentelle. — Ces<br />

jours derniers, le sieur Georges Piquemai,<br />

cultivateur à Massât, s'est tué accidentellement<br />

en tombant d'un noyer.<br />

Piquemai était en train d'abattre les noix,<br />

lorsque la branche sur laquelle il reposait et<br />

qui se trouvait à 15 mètres environ <strong>du</strong> sol<br />

s'est rompue. Il tomba si malheureusement<br />

qu'aussitôt transporté chez lui il ns tarda<br />

lias à rendre ie dernier sounir.<br />

Les fêtes patriotiques d'Albi<br />

Nous rappelons à nos amis que les iistes<br />

3VD LOUBET<br />

Paris, 9 octobre.<br />

Le Soir donne, au sujet <strong>du</strong> déploiement<br />

inusité d'agents de police, hier après-midi, à<br />

Longchamps, l'explication que voici dont<br />

nous lui laissons la responsabilité :<br />

Ce matin Loubet, cédant aux suggestions de<br />

ses famille**, avait pris la décision de venir occuper<br />

la tribunejarésidentieiie et d'affronter enfin<br />

le feu de ia rampe. <strong>La</strong> Société d'Kncouragement<br />

fut donc immédiatement avisée de la venue <strong>du</strong><br />

chef de l'Etat et ies précautions les plus minutieuses<br />

furent prises pour protéger le chapeau<br />

élyséen.<br />

Puis, subitement, à une heure et demie, contre-ordre<br />

fut donné<br />

: le président avait réfléchi<br />

et restait chez lui.<br />

Ce fui donc en vain que la<br />

police se dérangea; elle n'eut à protéger qu'une<br />

tribune viae de son oroDi-iétaire.<br />

HAUTE-C<br />

Accident<br />

Hier matin, vers 8 heures, la dame Marie<br />

<strong>La</strong>tour, âgée de 68 ans, demeurant rue de la<br />

Fonderie, 15, en passant sur le marché des<br />

Carmes, s'est accrochée le pied à un fil de<br />

fer qui se trouvait sur la chaussée et est<br />

tombée sur le pavé. Dans sa chute, elle s'est<br />

fait une blessure au bras gauche.<br />

Transportée à ia pharmacie Astre, elle a<br />

reçu les premiers soins, elle a été ensuite<br />

con<strong>du</strong>ite au domicile de M. Cornac, piace des<br />

Carmes, 11, chez lequel elie est employée 1<br />

CMÛFÏÏQII Dl TOULOUSE<br />

Ne buvez que de l'eau <strong>du</strong> Boulou. Voir<br />

l'annonce 4 e page.<br />

I va<br />

Les machines de la « Dépêche »<br />

Des placards ont été apposés hier, dans<br />

Hivers quartiers de la viile, signalant l'adoption<br />

et ia mise en marche prochaine de machines<br />

à composer dans les ateliers de ia<br />

dépêche.<br />

Cette réforme... économique aura pour résultat,<br />

sinon immédiat, <strong>du</strong> moins certain, de<br />

jeter sur ie pavé un grand nombre de typographes<br />

employés par le journal radicalsocialiste.<br />

Chaque machine fait, en effet, le travail de<br />

huit ouvriers.<br />

Il suffira donc de sept à huit ouvriers, au<br />

maximum, employés aux machines pour faire<br />

le travail de trente compositeurs.<br />

Les auteurs <strong>du</strong> placard signalent, en des<br />

termes indignés, aux travailleurs Toulousains,<br />

cette maihereuse innovation de la<br />

feuille qui prétend défendre leurs intérêts.<br />

Il est certain que la Dépêche réalisant de<br />

gros bénéfices êt distribuant de gros dividendes<br />

à ses actionnaires, la nécessité da ré<strong>du</strong>ire<br />

ses frais de. composition afin d'aug-<br />

. raenter ses bénéfices êt ses dividendes au<br />

détriment rie ses ouvriers ne se faisait pas<br />

absolument sentir.<br />

A Paris même, on a reculé devant cette<br />

reforme.<br />

Et seui, le Petit Bleu est mècaniatiement<br />

composé.<br />

Seulement le Petit Bleu est un journal<br />

nouveau qui n'a pas eu à licencier de personnel.<br />

Nous regrettons Pour les ouvriers tvnographes<br />

de la Dépêche la détermination lirise<br />

par l'administration de cette feuiiie démocratique<br />

et sociale.<br />

Mais nous devons reconnaître au'elle n'a<br />

fait qu user d'un droit strict, en'<br />

transformant<br />

son matériel.<br />

Notre principe est aue charbonnier doit<br />

être maître chez soi.<br />

. Et que si le charbonnier trouve le moyen<br />

ae gagner deux cents francs de olus nar jour<br />

«n modifiant son système de charbonnage,<br />

personne n'a rien à y voir, au point de vue<br />

' L gal, deux cents indivi<strong>du</strong>s <strong>du</strong>ssent-ils creve<br />

r ue faim.<br />

Donc, nous ne contesterons nas à la DêpS-<br />

'ne 1° droit de remplacer trente typographes<br />

î'ar huit machines."<br />

'<br />

Mais nous espérons au'à l'avenir elle<br />

abstiendra de nous rabattre les oreilles<br />

e c ses théories de l'exploitation des oliviers<br />

par les patrons. "<br />

ron'i que Jaurès » Peiletan etconsorts.aunan<br />

' a ?ulQeur d'envoyer ailleurs les articles<br />

cor n, ' < i ṣ . qilcis iis tonnent quotidiennement<br />

an ès<br />

S0ïsme firoca des ÉS r » n «es comna-<br />

Société de Gymnastique<br />

« Les Toulousains<br />

»<br />

<strong>La</strong> reprise des cours a lieu, ce soir lundi,<br />

9 octobre, au gymnase Vallée, rues des Potiers,<br />

23, aux heures ci-après indiquées :<br />

Pupilles, anciens et nouveaux, 8 heures ;<br />

actifs, 9 heures.<br />

L'examen d'admission et de classement<br />

sera fait dans cette séance. Tous les gymnastes<br />

doivent être porteurs de leur tenue<br />

de travail.<br />

Il est fait appel aux jeunes gens qui désireraient<br />

faire partie de la Société eh qualité<br />

de clairons. Ils doivent pro<strong>du</strong>ire un certificat<br />

de bonne vie et mœurs et posséder un 1nst<br />

rumen<br />

Société Municipale de Gymnastique<br />

et de Tir<br />

CLASSE DE 1898<br />

Nous rappelons aux jeunes gens de la<br />

classe de 1898 qti'iis peuvent se présenter<br />

au Stand municipal <strong>du</strong> Razacle où' les premiers<br />

éléments de tir au fusil leur seront<br />

enseignés et des cartouches délivrées gratuitement<br />

pour ies tirs d'instruction. Ils"devront<br />

être munis d'une pièce établissant leur<br />

identité.<br />

Les meilleurs tireurs recevront un diplôme.<br />

Aux termes do l'instruction ministérielle,<br />

mention est faite sur ies livrets indivi<strong>du</strong>el*<br />

des diplômes de tir obtenus par les jeunes<br />

soldats avant leur tncorporarloii.<br />

* w<br />

Les tireurs qui désirent prendre part au<br />

concours de tir de Marseille sont avisés que<br />

le départ de la délégation rie la Société, municipale<br />

est fixé à mercredi<br />

11 courant, à<br />

11 h. 21 <strong>du</strong> soir.<br />

Des feuilles de route leur seront délivrées<br />

au stand municipal <strong>du</strong> Bazacle.<br />

r ri<br />

Disparition. — Le nommé Paul Bazin, demeurant<br />

rue des Bûchers,<br />

17, a disparu ce matin,<br />

vers dix heures. Signalement<br />

: âgé de 6 ans,<br />

petit de taille mais de forte corpulence, cheveux<br />

hoirs, teint brun, costume marin blanc e: noir,<br />

porte ries chaussette?, souuers en cuir noir,<br />

coiffé d'un béret en velours bleu.<br />

Arrestation. — Le nommé George Pratmarty,<br />

journaliei*', âgé de 5S ans. sans domicile fixe.'a<br />

été arrêté pour vol d'un coq, au préjudice d'inconnu.<br />

Indisposition. — Hi'er soir, vers 4 heures et<br />

demie, ia dame Marie Giitïard, épouse Bûche,<br />

âgée de 33 ans, domiciliée allée" de Garonne<br />

(terrain Oaribaldi). prise d'une indisposition subite,<br />

s'est affaissée quai de Brienne. Après avoir<br />

reçu des soins de voisins, elle a été transoortée<br />

à son doiniciie.<br />

~—v Hier soir, vers huit heures, un soldat<br />

réserviste <strong>du</strong> 23e d'artillerie. Félix Sainte-L...,<br />

qui passait rue de Metz, s'est trouvé indisposé,<br />

fi a'été con<strong>du</strong>it chez M. Bourdès. pharmacien,<br />

et de la à l'hôpital militaire, où'ie mêdecinmaior<br />

de service a déclaré que son état n'est<br />

pas grave.<br />

Trouvailles. — R.écîamer à M. Martimorr, rue<br />

Arnaud-Bernard, 9, une clef: à M. Salomon, rue<br />

de Phalsbeurg, 4, un portemonnais contenant<br />

une Detite somme: au Càoitoie, bureau des épaves,<br />

un fichu; à M. Btuno, réservoir Guiihemery,<br />

un paquet de broderies ; à M. Pierre Maorie,<br />

employé de commerce, rue Sainte-Croi v, 2, une<br />

paire de poulets ; au bureau de la Permanence,<br />

place Dupuy, des tuyaux en plomb, déposés par<br />

M. Delbosc.<br />

COURRIER<br />

ARTISTIQUE<br />

Aux Variétés. — Co soir lundi, reprise dn<br />

Petit Duc. la charmante opérette de Lecocq,<br />

avec ie concours de Mlle' Destrées, première<br />

chanteuse, engagée pour quelques représentations.<br />

Mlie Destrées jouera le rôie <strong>du</strong> <strong>du</strong>c de<br />

Partiienay.<br />

En attendant le rétablissement de Miie Claudius,<br />

deuxième chant use. Mlle Derval a bien<br />

voulu se charger <strong>du</strong> rôle de la <strong>du</strong>chesse.<br />

Le Crime de <strong>La</strong>tour-d'Ouzals<br />

Henri Julien ayant demandé d'être assisté<br />

par un avocat, que l'on dit être M. Favarcl,<br />

de Toulouse, M. le juge d'instruction de Castres<br />

n'a pu encore procéder à l'interrogatoire<br />

détaillé de l'inculpé ni se rendre sur les lieux<br />

avec Julien pour reconstituer la scène <strong>du</strong><br />

crime et tâcher de découvrir les ossements,<br />

les débris de chair ou quelques lambeaux des<br />

vêtements de la victime.<br />

Comme nous l'avons déjà dit, ou n'a retrouvé<br />

encore que le gilet, le pantalon et la<br />

chemise tachés de sang de Julien, ainsi que<br />

la valise aue la femme Ducousseau avait<br />

laissée à l'hôtel Central.<br />

Aucune trace de sang ni débris de chair ou<br />

a'os n'ayant été retrouvés dans les dépendances<br />

<strong>du</strong> château de <strong>La</strong>tour, on neut supposer<br />

que Julien n'a pas<br />

dit, la vérité et que<br />

peut-être il a caché le cadavre ailleurs qu'il<br />

t ne l'a déclaré.<br />

cpectacles-Concerts d) Toulouse<br />

Du 9 octobre<br />

Variétés. — A 8 heures. Les forfaits de Pipermans<br />

et le Pela Dite, avec ie concours da Mme<br />

Destrées, première chanteuse.<br />

Demain, Les Cloches de. Comcville, avec Mme<br />

Désirées, dans Serpoiette.<br />

Théâtre Français. — A<br />

8 heures, première<br />

<strong>du</strong> Serment a Horace et Les Pommes dà Voisin,<br />

Mercredi, représentation de eaia, avec Mlie<br />

Dudiay, de la Comedie-Fiança'ise. On joueia<br />

Adrie-firte Lecottvreur.<br />

Théâtre des Nouveautés. — Ce soir, adieux<br />

<strong>du</strong> gai comique Leiai. de la Scala.<br />

Demain, débuts deServanm. comique parisien.<br />

Succès de Mme Paulo Duc, des<br />

moeurs Dorina,<br />

dans leur travail aérien, et de la troune Manea's<br />

; repro<strong>du</strong>ction de tableaux avec projetions<br />

électriques.<br />

fncessauieat, le quatuor des Dames Provençales.<br />

.<br />

d'adhésion au banquet patriotique qui aura<br />

lieu à Albi le 15 octobre à midi, sous la présidence<br />

de M. l'amiral Rieunier, député, an<br />

cien ministre de la marine, seront closes<br />

mercredi prochain, 11 courant.<br />

Ceux de nos amis qui n'habitent pas Albi<br />

n'ont au'à envoyer on<br />

mandat-poste de<br />

3 fr. 50'à M. Sablàyrolles, secrétaire <strong>du</strong> comité.<br />

Et, par retour <strong>du</strong> courrier, iis recevront<br />

leur carte d'entrée aubanquet.<br />

Le nombre des convives étant limité, le<br />

comité se verra certainement bientôt obligé<br />

de ne pouvoir donner satisfaction aux demandes<br />

de cartes qui continuent à affluer de<br />

tous cotés.<br />

A cette heure, il a été distribué pius de<br />

mille cartes !<br />

A nos lecteurs et amis de la région de se<br />

hâter s'ils veulent assister au banquet.<br />

Toutes les lettres et mandats-poste doivent<br />

être adressés au secrétaire <strong>du</strong> comité<br />

des fêtes patriotiques,' 15, Lices de Rhônel,<br />

Albi.<br />

Cour d'assises<br />

Liste des jurés qui seront appelés à siéger<br />

pendant ia quatrième session des assises <strong>du</strong><br />

Tarn :<br />

Jurés titulaires. — MM. Jean François Gary,<br />

propriétaire, à <strong>La</strong>piantado<br />

(Montdragon),<br />

Gontran Mercadier, propriétaire à Montmirai,<br />

Honoré Granier, propriétaire à Damiatte, Eugène<br />

Prades, commissionnaire à Mazamet,<br />

Joseph de Beicastei, propriétaire à Belcastel,<br />

Henry <strong>La</strong>uberssac, propriétaire à Puycelci,<br />

Jean Rieunal, propriétaire à Saint-Jea'nde-Marcel,<br />

Paul-Louis Frézouls, propriétaire<br />

à Roufliac, Eugène Jehl, négociant à Mazamet,<br />

Justin Durban, propriétaire à Gaiilac,<br />

Elie Valats, propriétaire à Montans.<br />

Aibert-Andrieu Paulin, propriétaire à Venès,<br />

Jean-Pierre Dourdou, expert à Saint-<br />

Sernin, Alphonse Jean Macary. maire de Cabanes,<br />

Aristide Bounhiol, propriétaire à St-<br />

André, Désiré Bonsirven, notaire à Briatexte,<br />

Léopold Calmés, propriétaire à Ambiaiet,<br />

Jean" Escouboué, propriétaire à Saint-Sus pice,<br />

Emiiien Marius Pages, négociant à Puylaurens,<br />

Louis Gâches, propriétaire à Montredon,<br />

Pierre Séguier, propriétaire à <strong>La</strong>crouzette,<br />

Jean-Bantiste Trouan, propriétaire à<br />

Lombers, Ferdinand Deipech, docteur-médecin<br />

à Puycelci. Jean-Pierre Guy, propriétaire<br />

à Bernac.<br />

Pierre Adrien Astoul, propriétaire à Mont<strong>du</strong>rausse,<br />

Justin Régy, propriétaire àTeillet,<br />

François<br />

Delnech, " adjoint à <strong>La</strong>bruguière,<br />

Emile Casse, négociant à Mazamet, Jsân Calmettes,<br />

propriétaire à <strong>La</strong>sclottes, Emile Albigès,<br />

ex-néarociant à Castres, Félix Tranier,<br />

libraire à Albi, Baptiste Pélissier, tanneur à<br />

Gaiilac, Pierre-Louis Garric, propriétaire à<br />

M«rssac, Auguste Treiihou, propriétaire à<br />

Marssac, Moïse Raynaud, négociant à Saint-<br />

Amans-Soult.<br />

Jurés supplémentaires. — Léopold Bousquet,<br />

secrétaire à la mairie d'Albi ; Clément<br />

<strong>La</strong>rrooue, Pharmacien à Albi ; Jcan-Charies<br />

Defos,' propriétaire à Albi ; Léon Salvat, expert-géomètre<br />

à Albi.<br />

ALBI. — Nominations militaires. — Sont<br />

promus au grade de lieutenant les souslieutenants<br />

dont les noms suivent :<br />

MM. O'Byrne, Sauvétru, Gouse<br />

de. Saint-<br />

Martin.<br />

Service pour M. l'abbé Dambre. — Un<br />

service funèbre, dit de quarantaine aura lieu<br />

jeudi prochain, 12 octobre, â dix heures, en<br />

son ancienne paroisse de Saint-Salvy, pour<br />

le renosde l'âme de M. l'abbé Dambre, de si<br />

vénérée et si regrettée mémoire.<br />

Ce même jour sera faite, <strong>du</strong> dépositaire<br />

où il repose depuis ses obsèques, là translation<br />

de son corps dans le tombeau que lui<br />

offrent ses paroissiens reconnaissants.<br />

M. l'abbé Cazes, supérieur <strong>du</strong> séminaire de<br />

tavatir, ancien<br />

vicaire, général, prononcera<br />

à Saint-Salvy l'éloge funèbre" <strong>du</strong> défunt.<br />

A l'occasion de ce service,<br />

M. l'abbé Péchegut,<br />

qui fut vicaire de M. l'abbé Dambre,<br />

a écrit sur son ancien curé une page émue.<br />

lîiie dit à la fois, avec élégance et délicatesse,<br />

ce que fut le père, le pasteur, l'ami<br />

déeéaé, et ce qu'est l'écrivain qui déoose sur<br />

sa tombe cette dernière fleur de reconnaissauce<br />

et de filial attachement.<br />

Les armes de M. Grosjean<br />

Paris, 9 octobre.<br />

Un se racontait, dans les milieux politiques,<br />

que M. Grosjean, pour s'être dégoûté<br />

des hommes oui nous gouvernent — il fut<br />

jadis attaché" au cabinet de M. Thévenet,<br />

garde des sceaux — avait ses raisons, et ses<br />

raisons décisives.<br />

Les vieux politiciens sont parfois cyniques,<br />

disait-on. Ils" froissent, par leurs confidences,<br />

la pudeur des jeunes hommes qui ont le<br />

culte de l'honneur et qui comprennent mal,<br />

par exemple, qu on achète d'une capitulation<br />

de conscience les faveurs d'Arton.<br />

On assure donc que M. Grosjean, s'il est<br />

jamais appelé à la" barre de la Haute-Cour,<br />

tiendrait ce langage :<br />

Je ne vous parlerai pas d'un complot auquel je<br />

n'ai jamais pris part, niais si ceia peut vous intéresser,<br />

je vous avouerai les raisons puissantes<br />

qui ont lait naître en moi la haine des parlementaires.<br />

A ce moment peut-être verrait-on quelques-uns<br />

des juges se lever et quitter la<br />

s'alle pour ne pas se laisser arracher devant<br />

tout ie monde ieur masque d'intégrité et<br />

montrer, dans une minute tragique, ieur<br />

rougeur et leur affolement.<br />

M. Grosjean n'attendrait, paraît-il, qu'une<br />

invitation pour s'expliquer.<br />

<strong>La</strong> situation, de M. Melcot<br />

Ajoutons que la situation de M. Melcot, le<br />

dénonciateur de M. Grosjean, est très gravement<br />

ébranlée par l'immense impair qu'il a<br />

fait faire à la commission de la lîaute-Cour.<br />

On ne lui pardonne point, en haut lieu, d'avoir,<br />

avec une aussi coupable légèreté, fait<br />

engager une action aussi grave , qui ne<br />

tourne qu'à la confusion des juges" politiques.<br />

L'affaire <strong>du</strong> « Petit Français »<br />

On assure que M. Fabre, juge d'instruction,<br />

aurait reçu de M. Bérenger le mandat<br />

d'interroger le général en retraite <strong>La</strong>my à ce<br />

sujet.<br />

L'interrogatoire des inculpés<br />

royalistes<br />

doit commencer demain. Il est possible que<br />

la réunion pleinière de la commission de" la<br />

Haute-Cour, qui aura iieu mercredi ne suffise<br />

pas.<br />

Quant à la date des débats, il serait im<br />

prudent ds rien fixer en ce moment, en raison<br />

des incidents possibles.<br />

C'e-t A lui nue nous devons l'affaire Dreyfus 7<br />

c'est à lui qu» nous djevons Ie3 tentatives, audi-<br />

Cieusss des'ancien3 partis qui ayant contracté,<br />

avec lui,<br />

1 habitude <strong>du</strong> pouvoir ont essayé de l&<br />

Drendre pour eux senis.<br />

U appartient donc au gouvernement de prendre<br />

d'àùires mesures encore, notamment d'a'pDliquer<br />

les décre s contre les Jésuites et les "congrégations<br />

non autorisées, et nous souhaitons,<br />

san? même attendre que les Chambres im en<br />

fassent 1 injonction, oue te ministre exécute [a<br />

loi courre le clergé régulier si remuant, si perfide,<br />

qui toujours menace l'Etat. »<br />

Il devra nous demander aussi les iois nece».<br />

saires pour empêcher l'envahissement des fonctions<br />

publiques civiles ou militaires par les élèves<br />

des écoles libres pour interdire aux fonctionnaires<br />

de la République de faire donner l'instruction<br />

â leurs enfants, et ailleurs que dans lei<br />

écoles mêmes de la République ; pour faire voter<br />

enfin ia loi sur les associations depuis si longtemps<br />

atten<strong>du</strong>e.<br />

Après nos épreuves si récentes, il lui faudra<br />

aussi nous proposer ia réorganisation <strong>du</strong> haut<br />

commandement que nous avons vu trop souvent<br />

défaillant; la réforme <strong>du</strong> conseil de guerre en<br />

temps de paix, dont ie fonctionnement n'est<br />

plus en rapport avec notre état politique et social.<br />

M. Klotz a enfin insisté sur la nécessité<br />

d'exécuter le programme officiel radical, en<br />

commençant par l'impôt sur le revenu.<br />

SB»<br />

Lyon, 9 octobre.<br />

A l'occasien de l'anniversaire patriotique<br />

célébré dans la commune de Limonest, 'en<br />

commémoration des soldats morts en 1870 et<br />

1871, M. Aynard, député, vice-président de<br />

la Chambre, a prononcé un discours dans lequel<br />

il a dit qu'il voit dans le nom d'union<br />

patriotique, âdooté par la Société organisatrice<br />

de la cérémonie, le progamme politique<br />

répondant aux circonstances actuelles,<br />

le terrain d'entente de tous les bons Français.<br />

L'orateur veut, dit-il, la liberté sociale 1 Je<br />

la veux, s'écrte-t-il.<br />

Dans la liberté, elle-même, beaucoup de<br />

convictions, beaucoup d'idées, beaucoup<br />

d'enseignements se choquent, mais il faut<br />

accepter le pacte de la Révolution française;<br />

il faut laisser intactes les conditious de la<br />

lutte et ces conditions sont la liberté.<br />

L'orateur redoute pour elie le vieil esprit<br />

jacobin qui veut toujours confisquer ia lirtéà<br />

son profit et qui la promet toujours<br />

pour le lendemain à ses adversaires. Quant<br />

à moi, ajoute M. Aynard, je la veux pour tout<br />

le monde. Tandis que nos voisins travaillent,<br />

nous usons ie "meilleur de nos forces à<br />

des persécution stériles, à des mesures mesquines.<br />

Ils nous faut la paix, dans la liberté;<br />

il ne faut plus parler dê représailles qu'elles<br />

soient sociales ou religieuses.<br />

POUR LE COLONEL KLÛBB<br />

Paris, 9 octobre.<br />

Jules Lemaitre ont<br />

Kiobb la lettre sui-<br />

François Coppée et<br />

adressé, hier, à Mme<br />

vante :<br />

Paris, 8 octobre.<br />

Madame,<br />

Nous aDorecons que vous devez faire ceiébrer<br />

le 18 octobre prochain, un service pour ie colo<br />

nei Kiobb. Nous pensons que ce ser^ une conso<br />

lation pour votre douleur de voir tous les amis<br />

de l'armée s'associer à cette touchante cérémonie,<br />

Les Dremiers, nous nous ferons un honneur d'y<br />

assister et nous vous demandons d'en iaisse'<br />

tous ies frais à la charge de ia Ligue de la Patrie<br />

française.<br />

Vous avez monlré, Madame, dans ces cruelies<br />

circonstances, un cœur si noble et si désinté<br />

resse, aue vous comprendrez le sentiment qui<br />

nous ah me. Notre seule intention est d'honorer<br />

la mémoire <strong>du</strong> colonel Kiobb et <strong>du</strong> lieutenant<br />

Meynier, si tragiquement tombés, victimes do ia<br />

discipline et <strong>du</strong> devoir.<br />

Veuillez, etc.<br />

Mme Kiobb a immédiatement<br />

rpon<strong>du</strong> a<br />

M. Coupée :<br />

Paris, S octobre.<br />

Monsieur.<br />

Je suis profondément touchée de votre lettre et<br />

de l'offre bue Jules Letnaître et vous me faites rie<br />

Drendre à la charge de ia Ligue de ia Patr<br />

française les frais <strong>du</strong> service <strong>du</strong> 18 octobre. Je<br />

1'acéêpte en toute confiance siir que votre généreuse<br />

initiative bien plus que mon triste appel<br />

réunira, autour de moi et de mes enfants, tous<br />

les amis de l'armée avec lesquels était celui que<br />

je Dieure.<br />

Votre concours et votre présence feront de ia<br />

cérémonie, très simple que j'avais demandée,une<br />

manifestation de sympathie telle que je n'aurais<br />

jamais osé l'espérer et dont se trouve grandie<br />

la mémoire <strong>du</strong> lieutenant Meynier et de son chef<br />

infortuné.<br />

Veuillez agréer, etc.<br />

REilOMIE PATR1QT<br />

Lettre <strong>du</strong> général Metzinger<br />

Marseille, 9 octobre.<br />

Hier ont eu lieu les fête <strong>du</strong> deuxième anniversaire<br />

de la Société des anciens officiers.<br />

Le général Metzinger, retenu à Besançon,<br />

avait envoyé une lettre qui se termine ainsi :<br />

Je regrette, croyez-le bien, de manquer à votre<br />

réunion qui affirme ia solidarité de tous laï<br />

éléments de l'armée nationale, et témoigne hautement<br />

que l'esorit militaire est encore vivace.<br />

Avec vous j'aurais été heureux de crier<br />

« Vive<br />

l'Armée! » car je sais, aussi bien par les laçons<br />

l'Histoire que par mon expérience uersonnelle.<br />

que la nation, qui ne s'appuie pas sur une<br />

armée solide, est mure pour la" décadence militaire<br />

et immédiatement suivie de toutes les autres<br />

: politique, commerciale, artistique, littéraire.<br />

Il en a toujours été ainsi, et les rêveries de»<br />

humanitaires n'y changeront r.en.<br />

LA GRÈVE DU CREUSOT<br />

Le <strong>Creusot</strong>, 9 octobre.<br />

On ne pense pas que le travail puisse être<br />

repris avant jeudi.<br />

9 octobre.<br />

Un commis de la perception de Saintes a prt*<br />

la fuite en emportant "une somme de lsû.009<br />

francs.<br />

^*'«g''s?^ro'Wwtiww'W''8P^?'W<br />

RENSEIGNEMENT IMPORTANT<br />

SUR LES<br />

MAGASINS <strong>du</strong> Pftl<br />

A TOULOUSE<br />

DANS LE DÉPARTEMENT<br />

Pensionnai des Sws de Si.-Joseph de Kkws<br />

A L1MOUX<br />

Ce pensionnat de domoiselles ne compte<br />

Plus ses succès aux examens de brevet, soit<br />

l'oiu- no parler<br />

\ ilb»c et<br />

reçues au mois de<br />

SAHMT-QAUDEN S. — Par arrêté iminicirai<br />

en date <strong>du</strong> 7 octobre, le prix de la<br />

viande est fixé comme suit :<br />

Bœuf, quartier de derrière 1 3u,<br />

° 'vache, quartier de derrière l 10<br />

° v«u, quartier de derrière 1 30,<br />

O 90.<br />

de devant<br />

de devant<br />

de de devant<br />

élémentaire, soit supérieur,<br />

que de cette année, Mlles Paub<br />

Selt e MU 8 a 'josëp .unV Bertrand, mardi<br />

drinier ; ainsi trois élèves présentées, trois<br />

élèves reçues et reçues dès la première fois.<br />

N'est-ce nas la<br />

preuve évidente oue les<br />

Soeurs de Saint-Joseph donnent à leurs élèves<br />

une instruction des plus sondes ï Elles<br />

leur donnent aussi une é<strong>du</strong>cation très distinguée<br />

; de là le renom de cette pension et<br />

dans la ville de Liiaoui et dans "le dépar-<br />

1 te me nt de l'Aude,<br />

TROIS DISCOURS<br />

Paris, 9 octobre.<br />

A Argenteul, hier, dans un banquet, M.<br />

Millerand a dit notamment:<br />

Quand le gouvernement dont je fais partie est<br />

arrivé au pouvoir, deux devoirs lui incombaient :<br />

1* Le devoir de ne pas laisser la R-épubUque<br />

tomber victime d'un coup de force.<br />

. Deuxième devoir, de faire respecter et appii- '<br />

auer l'idée républicaine.<br />

"J'ai le droit de dire, citoyens, qu'à l'heure actuelle,<br />

le plus gros est fait. Malgré certains ministres<br />

oui ont pu dire qu'en France, il n'y a que<br />

des reDubiicalns, des événements récents ont<br />

prouvé qu'il y a encore des ennemis de la République.<br />

*<br />

Une tactique dangereuse avait, en effet, exclu<br />

de l'Union républicaine ies radicaux-socialistes.<br />

Effrayés parce que nous voulions marcher, et<br />

tron vite, sur la route <strong>du</strong> progrès, certains d'entre<br />

les républicains nous avaient écartés. Et,<br />

alors, qu'est- U arrivé? C'est qu on a été obligé<br />

de faire" appel aux membres dè la droite pour<br />

remplacer ia gauche, dont on ne voulait pas". <strong>La</strong><br />

droite profita de la désunion <strong>du</strong> parti républicain<br />

et elle ne tarda pas à retrouver ses anciennes<br />

amours, à préparer un coup de force contre<br />

la République.<br />

C'était à ce danger qu'il fallait parer, et c'esi<br />

pour arriver à ce résultat que M. Waldeck-<br />

Rousseau<br />

a constitue un ministère de défense<br />

républicaine.<br />

<strong>La</strong> République donc a été ouverte à toute le<br />

monde, mais encore ne doit-elle accepter dans<br />

ses rangs que ceux qui sont de bonne foi.<br />

<strong>La</strong> crise redoutable que nous avons traversée<br />

aura eu un résultat appréciable : celui de remetire<br />

tout à sa place.<br />

Le parti républicain s'est uni devant le danger.<br />

Ii faut qu'il reste uni dorénavant car l'ennemi<br />

est toujours prêt à continuer la lutte.<br />

Pour assurer ia victoire de la Réoubliqua. il<br />

faut en outre, que ies masses laborieuses comm-ennent<br />

oue nous travaillons pour elles nous<br />

àt nous continuent leur confiance. Nous leui<br />

donneions é<strong>du</strong>cation qui ne s'arrêtera pas sur<br />

les bancs de l'école, mais se poursuivra tout<br />

vie car si nous l'abandonnons d autres la recueil-<br />

Montdidier, 9 octobre.<br />

Dans une conférence sur les réformes fiscales,<br />

qu'il présidait, M. Klotz, dénuté juif,<br />

radical-socialiste, le même oui, au moment<br />

des élections, promettait à ses électeurs de<br />

ne jamais voter en faveur de la revision <strong>du</strong><br />

procès Dreyfus, a prononcé une allocution<br />

préconisant ia politique anticléricale (décrets<br />

contre les congrégations).<br />

Dans ca discours, M. Klotz, notamment, a<br />

affirmé oue le péril était à droite et a critiqué<br />

à ce «ujet l'attitude nolitiaue de M, Méiiue.<br />

Nous effectuerons aujourd'hui 9 octobre<br />

une vente sensationnelle de SOIERIES<br />

en tous genres. Une partie des articles<br />

qui la composent ayant figuré dans<br />

nos étalages, nous n'avons pas k insister<br />

sur les avantages que nous allons offrir<br />

tant par l'importance de nos assortiments<br />

que parles prix très bas que nous<br />

allons pratiquer.<br />

A ce propos nous répéterons ce qui est<br />

aujourd'hui de notoriété publique : QUE<br />

NOUS SOMMES DEVENUS UNE DES MAISONS<br />

DE NOUVEAUTÉS QUI VENDENT LE PLUS<br />

DE TISSUS DE SOIE. Si l'on considère que<br />

nous employons à notre rayon de confection<br />

une quantité énorme de<br />

ces<br />

étoffes,<br />

on comprendra, qu'étant très<br />

grandsacheteurs, nous soyons sans cesse<br />

sollicités p?r les fabricants désireux<br />

d'écouler leurs pro<strong>du</strong>its, parfois même<br />

avec de grandes «différences de prix<br />

pour des genres dont ils se trouvent<br />

surchargés.<br />

:8*<br />

E3<br />

Placs Eouaix, 1, angle rue des Tourneurs<br />

Grand Choix de COI VKRTI UES de lk\M<br />

Couvertures de Coton et Couvre-Pieds<br />

Services de Table — Servieffes cfe Toiletto<br />

CONFECTION<br />

DE TROUSSEAUX<br />

LUNDI 9 Octobre et Jours suivants<br />

Grande mise en vente<br />

D'un Lot spécial de<br />

CHEMISES DE FEMME<br />

Et Draps de Lit sans couture<br />

A l>ES PRIX l.XCEI»T10*XELS<br />

SPÉCIALITÉ _DE BLANC<br />

Place Rouai*, 1 — Rue des Tourneurs, t<br />

L'Annuaire des Artistes (14* année),<br />

107, rue Montmartre, Paris, prépara sa prochaine<br />

édition.<br />

Les artistes, professeurs, sociétés musicales,<br />

etc., sont priés d'adresser leurs noms,<br />

adresses ou modifications les concernant<br />

qui seront insérés gratuitement.<br />

Moyennant l'envoi do<br />

5 francs avant le<br />

1er novembre,<br />

tout souscripteur recevra<br />

franco y Annuaire richement relié, coutanant<br />

LIOU pages et W aiavurea.<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!