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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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3.2. Modèle M 1 gris<br />

Étant donné que λ ± = λ ± (β) est croissante, ces deux conditions se ramènent à la condition<br />

équivalente suivante :<br />

β < β L .<br />

Finalement, en substituant l’expression de la vitesse S dans la définition de Π, on en déduit<br />

les ensembles d’Hugoniot :<br />

{ [√<br />

∆(β,βL )−2(β −β L ) ] }<br />

2<br />

S 1 (W L ) = Π S1 (β,β L ) = Π L<br />

3(1−βL 2 ;β L > β , (3.14)<br />

)(1−β2 )<br />

S 2 (W L ) =<br />

{<br />

[√<br />

∆(β,βL )−2(β L −β) ] 2<br />

Π S2 (β,β L ) = Π L<br />

3(1−βL 2 ;β L > β<br />

)(1−β2 )<br />

}<br />

. (3.15)<br />

La courbe S 1 (W L ) est donc l’ensemble <strong>des</strong> états admissibles qui peuvent être connectés à W L à<br />

droite par un 1-choc et la courbe S 2 (W L ) est l’ensemble <strong>des</strong> états admissibles qui peuvent être<br />

connectés àW L à droite par un 2-choc.<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

Étude <strong>des</strong> courbes de choc<br />

Dans ce paragraphe, on montre que la courbe de 1-choc est décroissante et que la courbe de 2-<br />

choc est croissante. Pour cela, on étudie les variations <strong>des</strong> fonctionsΠ S1 (β,β L ) etΠ S2 (β,β L ). On<br />

voit tout d’abord que Π S1 (β,β L ) et Π S2 (β,β L ) sont définies, continues et dérivables sur ]−1;1[.<br />

En dérivant, on a :<br />

Π ′ 4(ββ L −1)<br />

S 1<br />

(β,β L ) =<br />

(1−β 2 ) √ ∆(β,β L ) Π S 1<br />

(β,β L ).<br />

Or on sait queΠ S1 (β,β L ) est positive quel que soitβ etβ L ∈]−1;1[ et queβ L > β. On en déduit<br />

que Π ′ S 1<br />

(β,β L ) est négative et ainsi que Π S1 (β,β L ) est décroissante.<br />

De même en dérivant la fonction Π S2 (β,β L ), on a :<br />

Π ′ S 2<br />

(β,β L ) =<br />

4(1−ββ L )<br />

(1−β 2 ) √ ∆(β,β L ) Π S 2<br />

(β,β L ).<br />

Sachant que Π S2 (β,β L ) est positive <strong>pour</strong> tout β et β L ∈] − 1;1[ et que β L > β <strong>pour</strong> un choc<br />

entropique, on en déduit que Π ′ S 2<br />

(β,β L ) est positive, et ainsi que Π S2 (β,β L ) est croissante.<br />

Résolution du problème de Riemann<br />

La dérivation précédente <strong>des</strong> courbes de choc et de détente permet d’exhiber la solution du problème<br />

de Riemann (3.2)-(3.3). Afin de résoudre le problème de Riemann (3.2)-(3.3), on cherche,<br />

s’il existe, un état intermédiaire W ∗ = (β ∗ ,Π ∗ ) T tel que la solution soit composée <strong>des</strong> trois états<br />

constantsW L ,W ∗ etW R séparés par deux on<strong>des</strong> de choc ou de détente. Sur les figures 3.2-3.3, on<br />

représente ces quatre courbes R 1 (W L ),R 2 (W L ),S 1 (W L ) et S 2 (W L ) issues du point W L dans le<br />

plan (β,Π). Ces courbes divisent le plan (β,Π) en quatre zones numérotées de1à4.<br />

On étudie à présent les courbes d’Hugoniot dans chacune <strong>des</strong> zones.<br />

Zone 1 : 1-détente, 2-choc<br />

On suppose que l’étatW R se trouve dans la zone 1. On chercheW ∗ = (β ∗ ,Π ∗ ) tel queW ∗ soit<br />

connecté àW L par une 1-détente et tel que W R soit connecté àW ∗ par un 2-choc.<br />

On s’intéresse tout d’abord à la courbe de 1-détente issue de l’état constant W L . On cherche W ∗<br />

sur la courbe R 1 (W L ) issue deW L caractérisée par (3.9), c’est-à-dire que W ∗ doit vérifier :<br />

( )<br />

4<br />

Π ∗ = Π R1 (β ∗ ,β L ) = Π L exp √3 (argthβ L −argthβ ∗ ) .<br />

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