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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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2.6. Schémas <strong>numériques</strong> existants<br />

calculer les solutions u n+1<br />

i<br />

(x) et v n+1 2(t) si a > 0 :<br />

ou v n+1 2(t) si a < 0 :<br />

i− 1 2<br />

i+ 1 2<br />

A u α n+1<br />

i<br />

= b + u, (2.47)<br />

A v β n+1 2<br />

i+ 1 2<br />

A u α n+1<br />

i<br />

= b − u ,<br />

A v β n+1 2<br />

i− 1 2<br />

= b + v , (2.48)<br />

= b − v .<br />

À la fin de l’itération, les deux approximations u n+1 (x) et v n+1 2(t) de la solution de (2.36)<br />

sont bien dans leurs espaces de polynômes respectifs P k C et Pk I<br />

par construction.<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

Comme les matricesA u etA v <strong>des</strong> <strong>systèmes</strong> linéaires (2.42)-(2.43) sont les mêmes que dans<br />

le cas d’advection, elles peuvent de nouveau être calculées et inversées une seule fois au<br />

début de l’algorithme.<br />

Ce schéma numérique est ainsi simple à écrire et à implémenter. De plus, l’approximation<br />

d’ordre k +1 <strong>des</strong> exponentielles permet de passer facilement du cas linéaire au cas linéaire <strong>avec</strong><br />

<strong>terme</strong> source. En effet, les mêmes intégrales J et K apparaissent dans l’expression <strong>des</strong> seconds<br />

membres <strong>des</strong> <strong>systèmes</strong> linéaires.<br />

En pratique, la température T n’est pas constante. En effet, elle est régie par l’équation (2.33) et<br />

varie donc au cours du temps. Pour les applications <strong>numériques</strong>, on supposera que la température<br />

reste constante au cours d’un pas de temps∆t raisonnable devant l’échelle considérée. À la fin de<br />

chaque itération, il faut donc mettre à jour aT 4 <strong>pour</strong> l’intégrer dans le schéma GRP espace-temps.<br />

Pour cela, on discrétise l’équation en température (2.33) <strong>avec</strong> un schéma d’Euler semi-implicite.<br />

En supposant T suffisamment régulière, l’opérateur en espace qui apparaît dans le second membre<br />

est discrétisé par une méthode de différences finies :<br />

Le schéma d’Euler semi-implicite est alors :<br />

T n+1<br />

i<br />

= T n<br />

i +<br />

∂ xx (λ c T) ≃ T i+1 −2T i +T i−1<br />

(∆x) 2 .<br />

∆tcσ (<br />

E<br />

n<br />

ρC p (Ti n+1 i −a(T n+1<br />

)<br />

i<br />

) 4) +λ c (Ti<br />

n+1<br />

)∆t Tn i+1 −2Tn<br />

(∆x) 2 ρC p (T n+1<br />

i +Ti−1<br />

n<br />

i<br />

)<br />

Une méthode de Newton peut être utilisée <strong>pour</strong> résoudre l’équation non-linéaire ainsi obtenue.<br />

Finalement, <strong>pour</strong> illustrer ce schéma, un cas-test portant sur l’évolution d’un véhicule de rentrée<br />

atmosphérique est présenté dans la section 5.1.<br />

2.6 Schémas <strong>numériques</strong> existants<br />

Dans ce paragraphe, on rappele le principe de trois métho<strong>des</strong> <strong>numériques</strong> considérées à titre<br />

de comparaison : le schéma décentré amont <strong>pour</strong> discrétiser le modèle d’ordonnées discrètes, le<br />

schéma DG (Galerkin Discontinu) et WENO (Weighted Essentially Non-Oscillatory) discrétisant<br />

l’équation de transport. Ces schémas ont servi notamment à comparer les résultats <strong>numériques</strong><br />

donnés par le schéma GRP espace-temps, tant au niveau précision qu’au niveau <strong>des</strong> performances<br />

<strong>des</strong> algorithmes.<br />

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