28.01.2014 Views

Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

CHAPITRE 2. SCHÉMAS NUMÉRIQUES POUR LE MODÈLE SN<br />

Résumé de la méthode en dimension 2 En pratique, la méthode peut être résumée de la manière<br />

suivante :<br />

• Au temps initial, la solution u 0 (x,y) est connue dans chaque triangle T i et la solution<br />

v j Γ(t,ω) est connue sur les interfaces s Γ j de la frontière <strong>pour</strong> lesquelles le flux entre dans le<br />

domaine :⃗n s Γ ·Ω < 0, <strong>avec</strong>⃗n<br />

j s Γ la normale sortante au segment s Γ j j .<br />

• Un ordre de parcours <strong>des</strong> interfaces est défini <strong>pour</strong> s’assurer que les solutions exactes<br />

peuvent être calculées. En effet, il faut que la solution temporelle sur les interfaces par<br />

lesquelles le flux entre soit connue. Pour cela, on met en place un algorithme déterminant<br />

l’ordre de parcours <strong>des</strong> interfaces détaillé dans l’appendice 1.<br />

• Sur chaque interface I n+1 2<br />

j<br />

, le système linéaire de taille (k+1)(k+2)<br />

2<br />

:<br />

k∑<br />

p+q=0<br />

β n+1 2 ,p,q<br />

j<br />

A j (p,q,l,m) = b j (l,m) ∀l+m = 0,...,k,<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

doit être résolu afin de calculer la solution temporelle v n+1 2<br />

j<br />

(t,ω).<br />

• Finalement, dans chaque celluleT i au tempst n+1 , la solutionu n+1<br />

i<br />

(x,y) au tempst = t n+1<br />

est obtenue en résolvant le système linéaire de taille (k+1)(k+2)<br />

2<br />

suivant :<br />

k∑<br />

p+q=0<br />

α n+1,p,q<br />

i<br />

A i (p,q,l,m) = b i (l,m) ∀ l+m = 0,...,k.<br />

On remarque que les matrices A i ne dépendent pas du temps. Sur chaque cellule, la matrice A i<br />

peut donc être calculée et inversée une seule fois <strong>pour</strong> tout le calcul. De même sur les interfaces,<br />

les matrices ne dépendent pas de l’espace. À chaque pas de temps, une seule matrice A j devra<br />

donc être calculée et inversée <strong>pour</strong> toutes les interfaces.<br />

De la même manière qu’en dimension un, on peut prouver que ce schéma est d’ordre k + 1 en<br />

temps et en espace.<br />

Théorème 2.2. Le schéma préserve exactement les polynômes de degré k.<br />

Démonstration. La preuve est similaire au cas uni-dimensionnel.<br />

Finalement, le schéma obtenu est d’ordre k +1 en temps et en espace. De plus, selon la taille<br />

<strong>des</strong> cellules, il traite simultanément <strong>des</strong> cas implicites et explicites. D’un point de vue numérique,<br />

la principale difficulté vient du calcul <strong>des</strong> intégrales dans les matrices et les seconds membres <strong>des</strong><br />

<strong>systèmes</strong> linéaires. Pour simplifier ces calculs, <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> de quadrature d’ordre 2k peuvent<br />

être utilisées.<br />

Pour illustrer la méthode, quelques résultats de convergence sont présentés dans le paragraphe<br />

suivant. Un autre cas-test <strong>pour</strong> le modèle d’ordonnées discrètes est également exposé dans le<br />

paragraphe 5.2.1.<br />

2.4.1 Résultats <strong>numériques</strong> en dimension 2<br />

Convergence <strong>des</strong> solutions régulières<br />

Dans ce premier cas-test, on chercher à évaluer numériquement l’ordre de la méthode, de la même<br />

manière qu’en dimension un. On considère ainsi la fonction u(x,y,t) = sin(π(x − t)) sur le<br />

domaine [0,1] 2 ×[0,1.5]. Les états initiaux et les conditions aux limites sont définis par :<br />

u 0 (x,y) = sin(πx) et u(0,y,t) = sin(−πt),<br />

54

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!