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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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2<br />

Schémas <strong>numériques</strong> <strong>pour</strong> le modèle<br />

d’ordonnées discrètes S N<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

2.1 Introduction<br />

La théorie cinétique permet de décrire les phénomènes de transport et d’interactions dans un<br />

système de particules à une échelle microscopique. Ainsi, de nombreuses applications physiques<br />

sont modélisées par <strong>des</strong> équations cinétiques, comme par exemple l’équation de Boltzmann [58,<br />

28] qui décrit les gaz monoatomiques parfaits, l’équation de Fokker-Planck [71] qui permet d’étudier<br />

par exemple le mouvement brownien ou encore l’équation de neutronique [38] caractérisant<br />

l’évolution <strong>des</strong> neutrons dans un système (voir aussi [39, 53, 55, 85] <strong>pour</strong> d’autres exemples). Certains<br />

modèles d’approximation de ces équations, comme le modèle d’ordonnées discrètes, mènent<br />

à <strong>des</strong> <strong>systèmes</strong> <strong>hyperboliques</strong> d’équations de la forme :<br />

∂ t w + div(Mw) = S(w), (2.1)<br />

où w ∈ R n est le vecteur <strong>des</strong> inconnues, M est une matrice diagonale constante donc diagonalisable<br />

dans R et S(w) est un <strong>terme</strong> source éventuellement très non linéaire. En particulier, on<br />

s’intéresse dans ce paragraphe à l’approximation en temps long du modèle d’ordonnées discrètes<br />

<strong>pour</strong> l’ETR décrit dans le paragraphe 1.3. Dans ce cas, on a les définitions suivantes :<br />

⎛<br />

⎛ cΩ 1 0 ... 0<br />

⎞<br />

I =<br />

⎞<br />

⎞<br />

⎛<br />

⎟<br />

0 cΩ 2 ... 0<br />

cσ(B −I 1 )<br />

⎠, M = ⎜<br />

⎝<br />

.<br />

. . ..<br />

⎟<br />

. ⎠ , S = ⎜ ⎟<br />

⎝ . ⎠,<br />

I N cσ(B −I<br />

0 0 ... cΩ N )<br />

N<br />

⎜<br />

⎝I 1<br />

.<br />

si bien que le système s’écrit :<br />

∀1 ≤ l ≤ N,1 ≤ q ≤ Q, ∂ t I l +cΩ l .∇I l = cσ(B −I l ). (1.9)<br />

Après un temps très long, <strong>des</strong> schémas classiques [86, 103] donnent <strong>des</strong> solutions totalement<br />

écrasées à moins d’utiliser un maillage extrêmement fin. En effet, on compare sur la figure 2.1<br />

quelques schémas implicites classiques : le schéma d’Euler, de Gear, IMBDF2 [74] et de Crank-<br />

Nicholson <strong>pour</strong> l’équation de transport à la vitesse 1. Sur le domaine [−1;1], la donnée initiale<br />

27

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