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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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1.4. Les modèles méso/macroscopiques<br />

où les coefficients I P N<br />

n sont obtenus par :<br />

I P N<br />

n =<br />

∫ 1<br />

−1<br />

I P N<br />

(µ)P n (µ)dµ.<br />

En dimension supérieure, l’intensité radiative est simplement décomposée dans la base <strong>des</strong> harmoniques<br />

sphériques (voir par exemple [32, 80]).<br />

On substitue alors cette approximation directionnelle de I dans l’ETR (1.32). Puis en multipliant<br />

l’équation par le n ième polynôme de Legendre et en intégrant en direction sur [−1,1], on obtient le<br />

système linéaire d’EDP de taille N +1 suivant :<br />

∫<br />

1 1<br />

c ∂ tI P N<br />

n +∂ x µP n (µ)I P N<br />

n (µ)dµ = σ( 2B ν (T)δ n,0 −I P N<br />

n (µ)) 0 ≤ n ≤ N, (1.34)<br />

−1<br />

car P 0 (µ) = 1 et donc ∫ 1<br />

−1 P n(µ)dµ = ∫ 1<br />

−1 P n(µ)P 0 (µ)dµ.<br />

En utilisant la relation entre les polynômes de Legendre suivante :<br />

(2n+1)µP n (µ) = (n+1)P n+1 (µ)+nP n−1 (µ),<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

le système (1.34) devient :<br />

[<br />

1<br />

c ∂ tI P N n+1<br />

n +∂ x<br />

2n+1 IP N<br />

n+1 + n ]<br />

2n+1 IP N<br />

n−1<br />

= σ ( 2B ν (T)δ n,0 −I P N<br />

n (µ) ) 0 ≤ n ≤ N.<br />

(1.35)<br />

Ce système possède N +2 inconnues <strong>pour</strong> N +1 équations. Une fermeture naturelle consiste à<br />

imposer que leN +1ème coefficient I P N<br />

N+1<br />

soit nul :<br />

I P N<br />

N+1 = 0.<br />

Finalement, ce modèle permet de réécrire l’intensité radiative comme une combinaison de ses moments.<br />

Plusieurs auteurs ont étudié ce modèle et plus particulièrement le choix du nombre N de<br />

moments (voir par exemple [38, 101]).<br />

On peut montrer que les approches ordonnées discrètes et harmoniques sphériques sont comparables.<br />

En effet, en utilisant <strong>des</strong> quadratures de Gauss, les solutions données par le modèle S N et le<br />

modèle P N sont les mêmes aux points Ω l [38].<br />

Exemple : le modèle P 1 Ce modèle correspond au modèle P N en prenant N = 1. Dans la<br />

décomposition (1.33) de l’intensité radiative, on voit apparaître exactement les deux premiers<br />

moments E R et F R de I. Comme P 0 (µ) = 1 et P 1 (µ) = µ, on a I P N<br />

0 = E R et I P N<br />

1 = F R . Le<br />

modèle P 1 s’écrit alors :<br />

{<br />

∂ t E R + divF R = c(σ e aT 4 −σ a E R ),<br />

∂ t F R +c 21 3 ∇E R = −cσ f F R .<br />

Ces modèles n’assurent pas la limitation du flux car siE R < 0 par exemple, le facteur d’anisotropie<br />

devient négatif : f < 0.<br />

1.4.3 Modèle de diffusion à flux limité<br />

Historiquement, les modèles de diffusion ont largement été utilisés, surtout quand le rayonnement<br />

est couplé à un autre phénomène physique. Une présentation de ces modèles est donnée<br />

dans le cadre du transfert radiatif dans [96] et dans le cadre de la neutronique dans [84].<br />

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