28.01.2014 Views

Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

CHAPITRE 1. LE TRANSFERT RADIATIF<br />

La résolution de ce problème de minimisation (1.29) permet alors d’obtenir une expression explicite<br />

de I :<br />

I(Ω,ν) = ∑ 2hν 3 [ ( ) chν −1<br />

1I q<br />

c 2 exp<br />

k α q.m −1]<br />

, (1.30)<br />

q<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

où α q = (α q ,β q ) T est le multiplicateur de Lagrange associé au problème (1.29) et m = (1,Ω) T .<br />

La pression radiative sur le groupe de fréquence q s’écrit de nouveau en fonction du tenseur<br />

d’Eddington D q :<br />

P q = D q E q ,<br />

<strong>avec</strong> :<br />

D q = 1−χ q<br />

2<br />

I+ 3χ q −1F q ⊗F q<br />

2 ‖F q ‖ 2 .<br />

Contrairement au cas gris, le facteur d’Eddington χ q n’est plus explicite.<br />

Finalement, le modèle M 1 multigroupe couplé à la matière, s’écrit :<br />

⎧<br />

⎪⎨<br />

⎪⎩<br />

∂ t E q +∇.F q = c(σq eaθ4 q (T)−σa q E q),<br />

∂ t F q +c 2 ∇.(D q E q ) = −cσqF f q ,<br />

ρC v ∂ t T = −c ∑ ∀1 ≤ q ≤ Q (1.31)<br />

Q<br />

q=1 (σe q aθ4 q −σa q E q).<br />

On voit facilement que si l’on ne considère qu’un groupe de fréquences, le modèleM 1 multigroupe<br />

se ramène au modèle M 1 gris. Comme le modèle M 1 gris, ce système est hyperbolique. Il assure<br />

également la propriété fondamentale de limitation du flux. La difficulté du modèle provient du<br />

calcul numérique deχ q et <strong>des</strong> coefficients α q ,β q . En effet, ils nécessitent l’inversion de fonctions<br />

non linéaires parfois particulièrement rai<strong>des</strong>. Dans la partie 3.3, on développe une procédure de<br />

précalculs de ces coefficients.<br />

1.4.2 Le modèleP N (d’harmoniques sphériques)<br />

Ce modèle est un <strong>des</strong> plus anciens <strong>pour</strong> approcher l’équation du transfert radiatif (voir par exemple<br />

[75, 51]). Il permet d’obtenir une approximation d’ordreN aussi élevé que nécessaire. Pour<br />

<strong>des</strong> raisons de simplicité, on se restreint à la dimension un d’espace et l’opacité σ ν est supposée<br />

constante égale àσ. L’équation du transfert radiatif considérée est donc :<br />

1<br />

c ∂ tI +µ∂ x I = σ(B ν (T)−I), (1.32)<br />

où µ est la projection de la direction Ω sur l’axe <strong>des</strong> abscisses.<br />

L’idée <strong>des</strong> harmoniques sphériques est de décomposer l’intensité radiative dans la base <strong>des</strong> polynômes<br />

de Legendre <strong>pour</strong> la variable angulaire :<br />

I(µ) =<br />

∞∑<br />

n=0<br />

2n+1<br />

I P N<br />

n<br />

2<br />

P n(µ),<br />

où P n est le n ième polynôme de Legendre. On rappelle que les polynômes de Legendre forment<br />

une base orthogonale deR 2 [X] <strong>pour</strong> le produit scalaire usuel :<br />

∫ 1<br />

−1<br />

P n (µ)P m (µ)dµ = 2<br />

2n+1 δ n,m.<br />

Pour obtenir une approximation d’ordre N, la série est tronquée. Ainsi, l’approximation I P N(µ)<br />

de I(µ) est donnée par :<br />

N∑<br />

I P N<br />

2n+1<br />

(µ) = I P N<br />

n<br />

2<br />

P n(µ). (1.33)<br />

n=0<br />

24

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!