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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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1.4. Les modèles méso/macroscopiques<br />

suivant la minimisation d’entropie permet d’assurer la positivité de l’énergie ainsi que la limitation<br />

du flux, ce qui n’est pas le cas <strong>des</strong> modèlesP N par exemple rappelés plus loin. Le système obtenu<br />

est hyperbolique (voir [41]), ce qui permet de lui appliquer <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> classiques dédiées à<br />

l’étude et à la résolution numérique de ces <strong>systèmes</strong>. Dans le paragraphe 3.2.1, le problème de<br />

Riemann est résolu <strong>pour</strong> ce modèleM 1 en dimension un. En effet, la connaissance de cette solution<br />

exacte est très utile par exemple <strong>pour</strong> la validation <strong>des</strong> schémas <strong>numériques</strong> discrétisant ce modèle.<br />

Puis dans le paragraphe 3.2.4, un schéma préservant l’asymptotique est développé <strong>pour</strong> ce modèle.<br />

Malgré ces propriétés, le modèle M 1 possède quelques inconvénients. Par exemple, l’intégration<br />

sur toute la sphère ne lui permet pas de reproduire certains phénomènes, comme deux rayons de<br />

même direction et de sens opposés. Pour pallier ce problème, <strong>des</strong> modèles aux moments partiels<br />

ont été développés [42, 43, 54, 108]. De même, l’intégration sur tout le spectre de fréquences<br />

est souvent trop grossière surtout dans <strong>des</strong> gaz ou <strong>des</strong> plasmas. On propose alors une extension<br />

fréquentielle multigroupe de ce modèle dans le paragraphe suivant.<br />

Le modèleM 1 multigroupe<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

Le modèleM 1 gris possède de bonnes propriétés (limitation du flux, régimes limites, ...), mais<br />

ne permet pas de considérer <strong>des</strong> modifications fréquentielles puisque les variables sont intégrées<br />

en fréquence. Étant donnée la forme du spectre de fréquences qui contient <strong>des</strong> millions de raies, il<br />

est souvent important de les prendre en compte. Le modèle M 1 multigroupe, qui a été développé<br />

par Turpault dans [104, 106], est une extension du modèle M 1 gris. L’idée est de découper le<br />

spectre en groupes de fréquences dans le modèle aux moments intermédiaire (1.15) et de fermer<br />

chaque système suivant le principe de minimisation de l’entropie.<br />

On divise le spectre enQgroupes de fréquences :[0,+∞[= ∪ Q q=0 [ν q,ν q+1 [. Dans chaque groupe<br />

de fréquences, on définit les moments de I de la manière suivante :<br />

E q = 1 c<br />

F q = 1 c<br />

P q = 1 c<br />

∫S 2 ∫ ν q+1<br />

∫S 2 ∫ ν q+1<br />

∫S 2 ∫ ν q+1<br />

ν q<br />

IdνdΩ =< I > q , (1.24)<br />

ν q<br />

cΩIdνdΩ =< cΩI > q , (1.25)<br />

ν q<br />

Ω⊗ΩIdνdΩ =< Ω⊗ΩI > q . (1.26)<br />

On intègre alors le système aux moments intermédiaire (1.15) sur chaque groupe q de fréquences<br />

[ν q ,ν q+1 [ :<br />

{<br />

∂ t E q +∇.F q = c(σq eaθ4 q (T)−σa q E q),<br />

∂ t F q +c 2 ∇.P q = −cσqF f (1.27)<br />

q ,<br />

où θ q (T) est défini tel que :<br />

et les moyennes d’opacités sont définies par :<br />

aθ 4 q(T) =< B(T) > q ,<br />

σ e q< B(T) > q =< σ ν B(T) > q ,<br />

σ a qE q =< σ ν I > q ,<br />

σ f q = c < σ νΩI > q<br />

F q<br />

.<br />

(1.28)<br />

Puis, <strong>pour</strong> fermer chaque système (1.27), on considère de nouveau que l’intensité radiative est<br />

obtenue par minimisation de l’entropie :<br />

H R (I) = min{H R (I) = ∑ q<br />

< h R (I) > q /∀q,< I > q = E q et < cΩI > q = F q }. (1.29)<br />

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