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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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CHAPITRE 1. LE TRANSFERT RADIATIF<br />

en remplaçant les intégrations en fréquence et direction par les quadratures ainsi définies, on peut<br />

écrire :<br />

< I >≃< I > d = 1 ∑<br />

I(Ω l ,ν q )ω l θ q .<br />

c<br />

Pour simplifier les notations, on note :<br />

Finalement, l’énergie radiative est approchée par :<br />

E R = 1 c<br />

∫ +∞<br />

0<br />

l,q<br />

I l,q = I(Ω l ,ν q ). (1.10)<br />

∫<br />

I(Ω,ν)dΩdν ≃ 1 ∑<br />

I l,q ω l θ q = E d .<br />

S 2 c<br />

Cette seconde approximation entraîne une modification du modèle (1.9) :<br />

∀ 1 ≤ l ≤ N,1 ≤ q ≤ Q, ∂ t I S N<br />

l,q +cΩ l.∇I S N<br />

l,q<br />

= cσ q<br />

(<br />

l,q<br />

B q −I S N<br />

l,q<br />

)<br />

,<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

où B q est une approximation de B ν sur la bande de fréquence [ν q−<br />

1<br />

2<br />

;ν q+<br />

1[. On choisit ici de<br />

2<br />

l’approcher suivant un principe de minimisation de l’entropie discrète. En effet, en remplaçant<br />

l’intégration en fréquence par une quadrature, en général, < B ν > d ≠ aT 4 . Pour maintenir l’énergie<br />

de B ν égale à aT 4 , l’idée est de définir la fonction B q suivant le principe de minimisation<br />

d’entropie sous contraintes :<br />

où l’entropie discrète est donnée par :<br />

H ∗ (B) = argmin{H ∗ (I),< I > d = aT 4 },<br />

H ∗ (I) =< h ∗ (I) > d =< 2kν3<br />

c 3 [nln(n)−(n+1)ln(n+1)] > d .<br />

En pratique, on peut montrer que la fonction B q peut s’écrire sous la forme :<br />

∀1 ≤ q ≤ Q, B q = B(T,ν q ) = 2hν3 q<br />

c 2 [<br />

exp<br />

( chνq α<br />

k<br />

)<br />

−1] −1<br />

,<br />

où α = α(T), le multiplicateur de Lagrange, est obtenu par la résolution de < B q >= aT 4 .<br />

Finalement, <strong>avec</strong> cette discrétisation fréquentielle, le modèle d’ordonnées discrètes <strong>pour</strong> (1.8)<br />

s’écrit :<br />

( )<br />

∀ 1 ≤ l ≤ N,1 ≤ q ≤ Q, ∂ t I S N<br />

l,q +cΩ l.∇I S N<br />

l,q<br />

= cσ q B q −I S N<br />

l,q<br />

. (1.11)<br />

Ce modèle peut notamment être utilisé <strong>pour</strong> approcher l’équation du transfert radiatif lorsqu’une<br />

approximation très précise de la solution est demandée. En effet, l’approximation sera d’autant<br />

plus précise si l’on considère un grand nombre de directions. On rappelle qu’une condition nécessaire<br />

<strong>pour</strong> la validité du modèle est de pouvoir supposer l’opacité σ ν constante sur chaque intervalle<br />

de fréquence considéré, c’est <strong>pour</strong>quoi on utilise <strong>des</strong> ban<strong>des</strong> étroites. Pour discrétiser<br />

ce modèle, on développe dans le paragraphe 2.5 un nouveau schéma numérique de type GRP<br />

espace-temps d’ordre élevé en temps et en espace sans restriction sur le pas de temps. On rappelle<br />

également dans le paragraphe 2.6.1, le schéma volumes finis décentré amont associé à ce modèle.<br />

Quelques cas-tests dans le paragraphe 5.1 viendront illustrer ces différents schémas.<br />

20

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