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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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1.2. Généralités sur le Transfert Radiatif<br />

variables dès qu’aucune confusion n’est possible. De plus, on négligera les effets du scattering<br />

excepté dans la partie dédiée à la radiothérapie où ils sont, au contraire, prépondérants.<br />

Certaines grandeurs macroscopiques ont un intérêt physique dans la <strong>des</strong>cription du phénomène.<br />

Ces variables, appelées moments, sont obtenues en intégrant les variables microscopiques en direction<br />

et en fréquence. En particulier, on s’intéresse aux trois premiers moments de l’intensité<br />

radiative :<br />

Énergie radiative : E R = 1 c<br />

Flux radiatif : F R = 1 c<br />

Pression radiative : P R = 1 c<br />

∫S 2 ∫ ∞<br />

0<br />

∫ ∞ ∫S 2<br />

0<br />

∫ ∞ ∫S 2<br />

0<br />

I(ν,Ω)dνdΩ, (1.3)<br />

cΩ·I(ν,Ω)dνdΩ, (1.4)<br />

Ω⊗ΩI(ν,Ω)dνdΩ,. (1.5)<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

Comme l’intensité radiative I est positive et‖Ω‖ = 1, le facteur d’anisotropie f est naturellement<br />

limité :<br />

f = ‖F R‖<br />

cE R<br />

< 1.<br />

Si cette propriété fondamentale de limitation du flux est violée, cela implique que E R et F R ne<br />

sont pas les deux premiers moments d’une intensité radiative positive.<br />

Notation. Pour simplifier l’écriture <strong>des</strong> moments, on emploiera la notation suivante :<br />

< . >= 1 c<br />

∫S 2 ∫ ∞<br />

0<br />

. dνdΩ.<br />

Si l’on s’intéresse aux moments de la fonction de Planck, on voit facilement qu’elle possède un<br />

flux nul car elle est isotrope, c’est-à-dire qu’elle ne dépend pas de la direction. De plus, son énergie<br />

peut être calculée analytiquement :<br />

< B ν >= aT 4<br />

oùa ≃ 7.56.10 −16 J.m −3 .K −4 est une constante (voir nomenclature). Enfin, le caractère isotrope<br />

deB implique également que<br />

< Ω⊗ΩB ν >= aT4<br />

3<br />

L’entropie radiative du système est une autre grandeur physique qui aura un rôle important par la<br />

suite. Elle est obtenue à partir du deuxième principe de la thermodynamique et donnée par :<br />

H R (I) =< h R (I) >=< 2kν3<br />

c 3 [nlnn−(n+1)ln(n+1)] >,<br />

où n est le nombre d’occupation relié àI par la relation :<br />

n = c2<br />

2hν 3I.<br />

On peut remarquer par un calcul direct que la fonction de Planck est le minimum de cette entropie :<br />

B ν = argmin{H R (I) =< h R (I) >}.<br />

Comme mentionné ci-<strong>des</strong>sus, l’énergie radiative n’est pas conservée si l’on ne considère que<br />

l’équation du transfert radiatif. Pour ce faire, il faut donc coupler l’ETR <strong>avec</strong> une équation régissant<br />

l’énergie matière. Étant donné que l’on s’intéresse essentiellement aux effets du rayonnement,<br />

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