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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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CHAPITRE 1. LE TRANSFERT RADIATIF<br />

Line Identification Plot for Kr<br />

Total of 63 lines<br />

Ions:<br />

I<br />

II<br />

XXII<br />

XXIII<br />

XXVIII<br />

XXIX<br />

XXX<br />

XXXI<br />

XXXII<br />

XXXIII<br />

0 200 400 600 800<br />

Wavelength (nm)<br />

Mon Dec 10 11:46:04 2012<br />

NIST ASD Database http://physics.nist.gov/asd<br />

FIGURE 1.1 – Spectre du Krypton.<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

dont la somme <strong>des</strong> énergies est égale à l’énergie du photon initial. Ce phénomène est caractérisé<br />

à la fois par une opacité σ d ν qui est l’inverse du libre parcours moyen de scattering et par une<br />

probabilité de redistribution angulaire notée p ν (Ω,Ω ′ ).<br />

À cause de ces interactions, en particulier de la libération ou captation de photons par la matière,<br />

il existe <strong>des</strong> échanges d’énergie entre le rayonnement et la matière. Par conséquent, <strong>pour</strong> assurer<br />

la conservation de l’énergie, il est nécessaire de coupler le rayonnement et la matière. Suivant<br />

les applications physiques auxquelles on s’intéresse, plusieurs types de couplages peuvent être<br />

envisagés. Tout d’abord, on peut considérer un système totalement découplé où la température<br />

matière est supposée constante. C’est le cas par exemple en climatologie lorsque l’on souhaite<br />

étudier les effets du rayonnement. Pour <strong>des</strong> applications comme <strong>des</strong> incendies ou <strong>des</strong> rentrées<br />

terrestres de certaines son<strong>des</strong> orbitales, un couplage faible est utilisé. En effet, étant données les<br />

échelles de températures mises en jeu, le rayonnement et la matière influent peu l’un sur l’autre.<br />

Puis, <strong>pour</strong> <strong>des</strong> cas de rentrées super orbitales ou de formation d’étoiles par exemple, un couplage<br />

fort est nécessaire.<br />

Pour écrire les équations du transfert radiatif, on note<br />

f = f(t,x,Ω,ν),<br />

la fonction de distribution <strong>des</strong> photons <strong>pour</strong> définir alors la variable d’intérêt du transfert radiatif<br />

appelée intensité radiative par :<br />

I(t,x,Ω,ν) = chνf(t,x,Ω,ν) > 0.<br />

Par exemple, à l’équilibre thermodynamique, l’intensité radiative est décrite par la fonction du<br />

corps noir de Planck (1.1). Après un bilan d’énergie au niveau microscopique, l’intensité radiative<br />

est régie à l’équilibre thermique local par l’équation du transfert radiatif (ETR) qui peut s’écrire :<br />

1<br />

c ∂ tI(t,x,Ω,ν)+Ω·∇I(t,x,Ω,ν) = σ ν (B ν (T)−I(t,x,Ω,ν))<br />

(∫<br />

)<br />

+σν<br />

d 1<br />

p ν (Ω ′ .Ω)I(t,x,Ω ′ ,ν)dΩ ′ −I(t,x,Ω,ν) ,<br />

4π S 2 (1.2)<br />

où 1<br />

4π p ν est la probabilité qu’une particule arrivant dans une direction Ω ′ soit déviée dans la direction<br />

Ω. Pour obtenir cette écriture simplifiée de l’équation du transfert radiatif, on a supposé<br />

que le milieu est d’indice optique 1, que l’on se trouve à l’équilibre thermique local, que l’on néglige<br />

les effets de polarisation et que le scattering modifie uniquement la direction de la particule<br />

[92, 93, 112].<br />

Afin d’alléger les notations dans la suite, on omettra les dépendances en temps et en espace <strong>des</strong><br />

16

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