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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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CHAPITRE 5. RÉSULTATS NUMÉRIQUES<br />

1e+10<br />

’../Kr/K_Kr_T76350.dat’ u 1:3<br />

1e+08<br />

1e+06<br />

10000<br />

100<br />

1<br />

0.01<br />

0.0001<br />

1e-06<br />

1e+10 1e+11 1e+12 1e+13 1e+14 1e+15 1e+16 1e+17 1e+18 1e+19 1e+20<br />

FIGURE 5.9 – Spectre du Krypton à T = 76360K<br />

grâce à la base de données ODALISC [102]. On dispose de l’opacité d’absorption sur un large<br />

spectre de fréquences 2.5.10 10 m −1 −2.5.10 19 m −1 <strong>pour</strong> plusieurs températures matière (de 1eV<br />

à20eV , soit environ de11800K à245000K). En observant ce spectre représenté sur la figure 5.9,<br />

on choisit de le diviser en 6 groupes de fréquences [ν q ;ν q+1 ] 1≤q≤6 :<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

ν 1 = 1.10 13 m −1 ; ν 2 = 3.5.10 14 m −1 , ν 3 = 3.10 15 m −1 , ν 4 = 6.10 15 m −1 ,<br />

ν 5 = 9.10 15 m −1 , ν 6 = 4.6.10 16 m −1 , ν 7 = 5.10 17 m −1 .<br />

Lors de la procédure de précalculs <strong>des</strong> moyennes d’opacités, la température matière a été supposée<br />

constante. Pour améliorer le coût de calcul et puisque les variations de l’opacité sont assez<br />

régulières en température, on considère qu’elle varie de manière polynomiale au cours du temps.<br />

En pratique, les coefficients sont calculés au sens <strong>des</strong> moindres carrés.<br />

Pour le premier cas-test, on prend un domaine rectangulaire de taille 7m × 5m <strong>avec</strong> un obstacle<br />

carré au centre discrétisé par 9829 cellules (19243 triangles). Sur le bord gauche, on impose<br />

un gradient de température radiative TR L, ainsi qu’un flux entrant fL x et sur les autres bords, <strong>des</strong><br />

conditions de Neumann homogènes. Sur l’obstacle, on impose <strong>des</strong> conditions de mur. Au temps<br />

initial, on suppose que l’on est à l’équilibre radiatif, c’est-à-dire que la température radiative et la<br />

température matière sont égales et que l’énergie est répartie suivant la loi de Planck :<br />

T 0 = T 0 R = 30000K, f 0 x = f 0 y = 0,<br />

T L = 30000K, T L R = 90000K, fL x = 0.8,fL y = 0.<br />

Sur la figure 5.10, on compare les facteurs d’anisotropie dans les groupes de fréquences 2,3,5<br />

et 6 au bout d’un temps t = 3.17.10 −8 s <strong>pour</strong> un coefficient ρC v = 10 −2 J.kg.m −3 .K −1 . On<br />

voit que le comportement du facteur d’anisotropie est différent suivant les groupes de fréquences<br />

considérés. Par exemple, dans les groupes 2 et 6 qui sont quasi-transparents, c’est le phénomène<br />

de transport qui prédomine. À l’inverse, dans les groupes 3 et 5 qui sont plus opaques, la diffusion<br />

est dominante. Dans ce genre de cas-test, le modèle gris donnerait une approximation moyennée<br />

alors que le comportement de la solution est différent suivant le groupe considéré. Ceci illustre<br />

l’intérêt de préférer une discrétisation fréquentielle en groupes de fréquences plutôt qu’un modèle<br />

totalement intégré en fréquences.<br />

Sur la figure 5.11, on compare les facteurs d’anisotropie dans le groupe6 et la température matière<br />

au bout d’un tempst = 1.58.10 −6 s <strong>pour</strong>ρC v = 10 −2 J.kg.m −3 .K −1 etρC v = 10 −3 J.kg.m −3 .K −1 .<br />

On voit que plus ρC v est grand, plus l’équilibre met de temps à s’installer.<br />

Pour le deuxième cas-test, on considère la géométrie dite du tophat, soit un tuyau cylindrique<br />

coudé éclairé sur le bord gauche. Plus précisément, le domaine de calcul s’étend sur x ∈ [0,7]m<br />

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