28.01.2014 Views

Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

CHAPITRE 4. ÉQUATIONS ET SCHÉMAS NUMÉRIQUES POUR LA RADIOTHÉRAPIE<br />

Le système (4.8) est alors complété par une condition de type Cauchy donnée. Si l’on interprète<br />

l’énergie ε comme un temps mathématique, la condition initiale est donc donnée <strong>pour</strong> ε = ε max .<br />

Avec toutes ces définitions, le problème de Cauchy <strong>pour</strong> le modèle (4.8) défini <strong>pour</strong> x ∈ R 2 et<br />

ε ∈ [0;ε max ] est donné par :<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

<strong>avec</strong> la condition :<br />

∂ ε (ρSΨ 0 )−∇.Ψ 1 = 0,<br />

∂ ε (ρSΨ 1 )−∇.D e ( Ψ1<br />

Ψ 0)Ψ0 = ρTΨ 1 ,<br />

Ψ 0 (x,ε max ) = δ, Ψ 1 (x,ε max ) = 0.<br />

(4.12)<br />

Il est prouvé dans [41] que ce système hyperbolique a la bonne limite de transport et dans [66],<br />

qu’il reproduit bien la limite de l’équation cinétique. On attend également de ce modèle qu’il<br />

préserve la positivité de Ψ 0 .<br />

De nombreuses métho<strong>des</strong> <strong>numériques</strong> ont été développées dans la littérature <strong>pour</strong> les <strong>systèmes</strong><br />

<strong>hyperboliques</strong> de lois de conservation et en particulier quelques unes sont détaillées <strong>pour</strong> différents<br />

modèles dans [62, 64, 24, 25, 26, 14, 15, 19, 66]. Ces schémas peuvent être appliqués au modèle<br />

M 1 (4.12) <strong>pour</strong> <strong>des</strong> cas où la densité présente de petites variations. Dans cette étude, on s’intéresse<br />

à une méthode de type volumes finis capable de gérer de larges variations de la densité. En effet,<br />

dans le système (4.8), le flux dépend explicitement de la densité ρ(x), ce qui pose de gran<strong>des</strong><br />

difficultés <strong>numériques</strong>. De plus, cette densité peut varier entre plusieurs ordres de grandeurs, allant<br />

par exemple de ρ ∼ 1 (eau) à ρ ∼ 10 −3 (air). Une discrétisation naïve de ce système consiste à<br />

séparer la dérivée en énergie de la manière suivante :<br />

∂ ε (ρSΨ 0 ) = ρS∂ ε Ψ 0 +Ψ 0 ∂ ε (ρS),<br />

<strong>pour</strong> réécrire le système (4.8) en dimension un sous la forme :<br />

∂ ε Ψ 0 = 1 (<br />

∂x Ψ 1 −∂ ε (ρS) ) ,<br />

ρS<br />

∂ ε Ψ 1 = 1 (<br />

∂x (Ψ 0 χ(Ψ 1 /Ψ 0 ))+Ψ 1 (ρT −∂ ε (ρS)) ) .<br />

ρS<br />

(4.13)<br />

La présence de la densité ρ(x) devant la dérivée du flux peut engendrer <strong>des</strong> difficultés <strong>numériques</strong><br />

quand ρ est discontinue. Si l’on considère une discrétisation classique, les pas de temps peuvent<br />

devenir très petits et les calculs très longs. Pour surmonter cette difficulté, on développe une technique<br />

spécifique capable de gérer ce flux qui dépend fortement de l’espace. Plusieurs auteurs ont<br />

travaillé sur <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> <strong>numériques</strong> <strong>pour</strong> <strong>des</strong> lois de conservation présentant <strong>des</strong> flux discontinus.<br />

L’article [111] par exemple, passe en revue un grand nombre de ces métho<strong>des</strong>. L’idée ici est<br />

nouvelle dans le sens où l’on profite de la structure spécifique <strong>des</strong> coefficients discontinus <strong>pour</strong><br />

faire <strong>des</strong> transformations sur les variables initiales.<br />

Dans un premier paragraphe, on considère le modèle en 1D et on introduit une transformation<br />

capable de gérer le pouvoir d’arrêt. En effet, on remarque que la densité ρ(x) et la fonction S(ε)<br />

déforment l’espace <strong>des</strong> phases (x,ε), ce qui rend l’approximation numérique difficile. On suggère<br />

alors un changement de variables judicieux afin de redresser l’espace <strong>des</strong> phases. Le schéma<br />

numérique obtenu est ainsi très précis et peu coûteux, mais n’admet pas d’extension directe en<br />

2D. Dans le paragraphe 4.2.2, on reformule alors cette méthode unidimensionnelle <strong>pour</strong> qu’elle<br />

admette une extension directe en 2D. Des résultats de convergence et quelques comparaisons illustrent<br />

dans le paragraphe 5.1 les performances de ce schéma et justifient son extension en 2D.<br />

Le paragraphe 4.2.3 est consacré à la présentation de la procédure numérique en 2D. Finalement<br />

quelques résultats de convergence et <strong>des</strong> cas-tests physiques y seront aussi présentés ainsi que dans<br />

le paragraphe 5.2. On précise que ce travail a fait l’objet d’une publication [16].<br />

118

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!