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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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CHAPITRE 4. ÉQUATIONS ET SCHÉMAS NUMÉRIQUES POUR LA RADIOTHÉRAPIE<br />

propriétés spécifiques de la radiothérapie, deux développements asymptotiques sont utilisés : le<br />

Continuous Slowing Down (CSD) et Fokker-Planck.<br />

Pour tenir compte de la faible perte d’énergie, après une mise à l’échelle de l’énergie et un<br />

développement asymptotique, on obtient l’équation CSD :<br />

∫<br />

∫<br />

Ω.∇Ψ(x,ε,Ω) = ρ(x) ¯σ(ε,Ω ′ .Ω)Ψ(x,ε,Ω ′ )dΩ ′ −ρ(x) ¯σ(ε,Ω.Ω ′ )Ψ(x,ε,Ω)dΩ ′<br />

S 2 S 2<br />

+∂ ε (S M (x,ε)Ψ(x,ε,Ω)), (4.1)<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

où :<br />

¯σ(ε,Ω.Ω ′ ) =<br />

∫ ∞<br />

0<br />

σ(ε ′ ,ε,Ω.Ω ′ )dε ′ , (4.2)<br />

est le coefficient de section efficace et<br />

∫ ∞<br />

S M (x,ε) = ρ(x) ε<br />

∫S ′ σ(ε ′ ,ε,Ω.Ω ′ )dε ′ dΩ ′ = ρ(x)S(ε), (4.3)<br />

2 0<br />

est le pouvoir d’arrêt qui représente la perte d’énergie d’une particule par unité de libre parcours.<br />

Il décrit ainsi la vitesse à laquelle la particule se déplace et s’arrête dans la matière.<br />

Si l’on prend en compte le faible angle de dispersion, après une mise à l’échelle du noyau de<br />

scattering, une analyse asymptotique conduit à l’équation de Fokker-Planck :<br />

Ω.∇Ψ(x,ε,Ω) = T tot (x,ε)∆ Ω Ψ(x,ε,Ω)+∂ ε (S M (x,ε)Ψ(x,ε,Ω)), (4.4)<br />

où T tot est le coefficient de transport, S M est le pouvoir d’arrêt et ∆ Ω est l’opérateur de Laplace<br />

sur la sphère unité.<br />

Avec ces quantités physiques, on peut définir la variable d’intérêt en radiothérapie appelée dose :<br />

D(x) = 1<br />

ρ(x)<br />

∫ ∞<br />

0<br />

∫<br />

S M (x,ε) Ψ(x,ε,Ω)dΩdε, (4.5)<br />

S 2<br />

qui représente la quantité d’énergie déposée dans la matière.<br />

Jusqu’à présent, les calculs de doses cliniques reposent sur <strong>des</strong> modèles semi-empiriques. Ils sont<br />

basés sur <strong>des</strong> solutions explicites de rayonnement dans <strong>des</strong> géométries simplifiées (voir par exemple<br />

la théorie uni-dimensionnelle de Fermi-Eyges [52]). Ces solutions explicites sont combinées<br />

<strong>avec</strong> <strong>des</strong> données expérimentales <strong>pour</strong> calculer la dose sur l’axe central (voir par exemple [72]).<br />

Malgré de nombreuses améliorations de la théorie de Fermy-Eyges en incluant par exemple <strong>des</strong><br />

<strong>terme</strong>s de correction [76, 77, 4, 98], elle produit <strong>des</strong> erreurs allant jusqu’à 12 % dans les inhomogénéités<br />

[82].<br />

Actuellement, <strong>des</strong> co<strong>des</strong> basés sur <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> statistiques de Monte Carlo commencent à être<br />

introduits dans le milieu hospitalier [99, 36, 100]. Ces métho<strong>des</strong> consistent à suivre l’évolution<br />

d’une particule qui peut aléatoirement être transportée dans la matière et interagir <strong>avec</strong> celle-ci.<br />

Si le nombre de particules considérées est suffisamment grand, les quantités macroscopiques peuvent<br />

être approchées en moyennant les parcours simulés. Ainsi, les métho<strong>des</strong> de Monte Carlo sont<br />

très précises et peuvent traiter <strong>des</strong> géométries totalement arbitraires sans perte de précision. Bien<br />

qu’elles soient les métho<strong>des</strong> les plus précises <strong>pour</strong> le calcul de dose, leur coût de calcul reste prohibitif<br />

<strong>pour</strong> leur utilisation en milieu hospitalier.<br />

Une approche différente est basée sur <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> déterministes <strong>pour</strong> l’équation de transport de<br />

Boltzmann linéarisée. En principe, leurs solutions sont comparables aux solutions Monte Carlo.<br />

Dans [21], Börgers affirme que sous certaines conditions, les métho<strong>des</strong> déterministes <strong>pour</strong>raient<br />

rivaliser <strong>avec</strong> les simulations Monte Carlo. Récemment, <strong>des</strong> calculs de dose <strong>pour</strong> <strong>des</strong> cas-test<br />

cliniques en dimension trois ont été réalisés <strong>avec</strong> le code de calcul Attila [110]. Des résultats de<br />

précision comparable aux simulations Monte Carlo ont été obtenus <strong>avec</strong> <strong>des</strong> temps de calcul très<br />

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