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Méthodes numériques pour des systèmes hyperboliques avec terme ...

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INTRODUCTION<br />

tel-00814182, version 1 - 16 Apr 2013<br />

Parmi ces alternatives, on se concentrera sur un modèle aux moments dans lequel le rayonnement<br />

est décrit par les premiers moments de l’intensité radiative. Soulignons dès à présent que<br />

les variables <strong>des</strong> modèles aux moments définissent les grandeurs caractéristiques permettant d’appréhender<br />

les phénomènes physiques étudiés. De plus, dans les configurations pertinentes dans<br />

cette étude, ces modèles donnent généralement une approximation très satisfaisante de l’équation<br />

du transfert radiatif. En particulier, ils préservent les propriétés fondamentales du rayonnement.<br />

Si les moments “gris” (intégrés sur toutes les fréquences) suffisent souvent à une bonne <strong>des</strong>cription<br />

du rayonnement dans <strong>des</strong> soli<strong>des</strong>, ce n’est plus le cas dans les gaz. Il est alors nécessaire<br />

de considérer une modélisation moins frustre en fréquence et ainsi d’introduire <strong>des</strong> modèles dits<br />

“multigroupes” (intégrés sur <strong>des</strong> intervalles de fréquences). Cette décomposition a l’avantage de<br />

permettre un couplage local (en fréquence) <strong>avec</strong> un modèle cinétique <strong>pour</strong> <strong>des</strong> fréquences particulièrement<br />

importantes.<br />

L’objectif de cette thèse est de proposer <strong>des</strong> schémas d’approximation <strong>pour</strong> ces deux niveaux<br />

de modèles : modèle cinétique et modèle aux moments. Concernant les modèles cinétiques, lorsque<br />

le rayonnement doit être couplé à la matière, les simulations doivent être conduites sur <strong>des</strong> temps<br />

extrêmement longs relativement aux vitesses caractéristiques mises en jeu. Ceci implique le développement<br />

de schémas d’ordre très élevé sans restriction sur le pas de temps. Dans un second<br />

temps, on s’attache à améliorer l’efficacité <strong>des</strong> techniques d’approximation utilisées <strong>pour</strong> les modèles<br />

aux moments. En particulier, les métho<strong>des</strong> proposées garantissent la préservation de régimes<br />

asymptotiques naturels <strong>pour</strong> les régimes considérés, y compris sur <strong>des</strong> maillages 2D non-structurés.<br />

L’ensemble de ces travaux a conduit à introduire <strong>des</strong> extensions <strong>pour</strong> la radiothérapie. En effet,<br />

sous certaines conditions, la radiothérapie peut être vue comme une application spécifique du<br />

transfert radiatif.<br />

Plan de la thèse<br />

Premier chapitre : le transfert radiatif<br />

Dans ce chapitre, on présente le concept physique du transfert radiatif ainsi que différents modèles<br />

utilisés <strong>pour</strong> le décrire. On détaille les conditions particulières considérées dans cette étude <strong>pour</strong><br />

l’approximation numérique de ce phénomène. On écrit alors l’équation du transfert radiatif (ETR)<br />

régissant l’évolution de l’intensité radiative dans ce contexte. Après avoir étudié les régimes limites<br />

(transport et diffusion) de cette équation, on s’intéresse aux différentes possibilités de modélisation.<br />

Dans un premier temps, on introduit le modèle cinétique d’ordonnées discrètes S N . Ce<br />

modèle directionnel consiste à considérer un nombre discret N de directions de la sphère unité<br />

<strong>pour</strong> approcher l’intégrale en direction par une méthode de quadrature. En rappelant qu’un <strong>des</strong><br />

avantage du transfert radiatif est de pouvoir traiter séparément la fréquence et la direction, on propose<br />

une discrétisation fréquentielle en ban<strong>des</strong> étroites. Ce modèle, très précis, <strong>pour</strong>ra alors être<br />

utilisé lorsqu’une approximation très fine de la solution est nécessaire. Dans un second temps, on<br />

présente <strong>des</strong> modèles portant sur les variables macroscopiques. En particulier, on s’intéresse dans<br />

ce travail aux modèles aux deux moments M 1 gris et sa variante multigroupe. En calculant les<br />

deux premiers moments de l’ETR, sur toutes les fréquences <strong>pour</strong> le cas gris et sur <strong>des</strong> groupes de<br />

fréquences <strong>pour</strong> le cas multigroupe, on obtient <strong>des</strong> <strong>systèmes</strong> impliquant les trois premiers moment<br />

de l’intensité radiative et faisant intervenir <strong>des</strong> moyennes d’opacités. Pour fermer ces <strong>systèmes</strong>,<br />

on utilise un principe de minimisation d’entropie qui permet à la fois de préserver de nombreuses<br />

propriétés physiques de l’ETR et d’avoir une bonne approximation <strong>des</strong> moyennes d’opacités. Ces<br />

modèles <strong>hyperboliques</strong> donnent une bonne approximation de la solution <strong>avec</strong> un coût de calcul<br />

raisonnable. Par ailleurs, deux autres modèles sont proposés : le modèle d’harmoniques sphériques<br />

qui consiste à décomposer l’intensité radiative dans la base <strong>des</strong> polynômes de Legendre et un modèle<br />

de diffusion à flux limité qui est basé sur la limite diffusive de l’ETR.<br />

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