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24 novembre 1923 - Presse régionale

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SAMEDI <strong>24</strong> NOVEMBRE <strong>1923</strong> - 32 e A»née - N° 11.227<br />

Téléphone s 2-12 — Chèque Postal s C. N» 4.936<br />

IS 1<br />

Organe de Défense Sociale et Religieuse<br />

DIRECTION : Uu& Koquelaine, TOULOUSE 15' PRUDES ABOHEIIFBTS<br />

3 mois 6 mois 1 an<br />

France et Colonies 12 tr. <strong>24</strong> fr «5 fr.<br />

Etranger 20 fr. 40 (r «8 fr.<br />

lies ÉcoIieF§ et ta<br />

En Allemagne, dans toutes les écoles, lea<br />

instituteurs s'efforcent do développer chez<br />

î^.tL iifevfts l'esorit do revanche. La redevoir<br />

sacré<br />

I<br />

est<br />

force ;<br />

V aiiche est, pour eus, un<br />

r Allemagne, par son mtelligence, sa<br />

«tonce, sa force, sa civilisation, est au-<br />

Issus de toutes les autres nations ; elle<br />

momentanément<br />

affaihlie, mais sa<br />

cette force qui développe chez elle<br />

e mentalité particulière, lui reviendra<br />

bientôt et elle reprendra dans le monde la<br />

première place qui lui est due.<br />

L'Allemagne n'a pas été vaincue ; c'est<br />

volontairement et uniquement pour faire<br />

cesser les tueries, les dévastations, quelle<br />

a rappelé ses armées. Ses régiments sont<br />

rentrés chez eux musique en tête, drapeaux<br />

déployés passant sous les arcs de<br />

triomphe dressés e» leur honneur.<br />

Et maintenant, c'est la France qui l'emiDêche<br />

de retrouver sa prospérité d autrefois<br />

qui lui fait l'injure d'occuper certaines<br />

'de ses provinces, cette France obscène,<br />

où tous les vio8S sont m honneur, cette<br />

France objet de sa haine et dont elle se<br />

vengera un jour I Que tous les jeunes Allemands<br />

se préparent à venger leur patrie<br />

I Sa vengeance sera terrible, ses ennemis<br />

disparaîtront à jamais !<br />

Du temps de l'empereur, une statue du<br />

kaiser se dressait dans chaque classe, et<br />

chaque élève, en entrant, s'inclinait devant<br />

elle et lui faisait le salut militaire.<br />

Je ne sais si cette statue subsiste encore<br />

ou si elle a été remplacée par eelle de la<br />

République, mais je sais que la mentalité<br />

ides jeunes, celle des hommes faits est ton<br />

jours là môme<br />

: « L'Allemagne au-dessus<br />

de tout I » Méfions-nous !<br />

Et, pendant ce temps, des hommes que<br />

je qualifierai de naïfs, ne voulant pas leur<br />

donner un autre nom, essayent de faire<br />

disparaître de l'âme de nos enfants le<br />

sentiment du patriotisme. Ils se considèrent<br />

comme de grands réformateurs ; Us<br />

veulent la fraternité universelle, la suppression<br />

de la guerre, des compétitions,<br />

des inégalités. Ils se figurent avoir inventé<br />

que si les hommes étaient parfaits, l'humanité<br />

serait bien plus heureuse 1<br />

Depuis qu'il existe des hommes ces théories<br />

ont été prêchées, mais l'humanité ne<br />

&'«st pas beaucoup approchée de la perfecivtn<br />

et elle mettra longtemps encore à<br />

l'atteindre, surtout si, pour arriver à la<br />

fraternité, on commence par développer<br />

chez les hommes la haine les uns des<br />

autres.<br />

En attendant ce beau jour, prenons nos<br />

précautions contre ceux qui veulent nous<br />

détruire, développons chez nos enfants le<br />

sentiment de la défense de la patrie<br />

! Nous<br />

savons bien que ce sentiment est inné ehez<br />

tous les Français, mais il faut encore le<br />

fortifier si possible.<br />

Les théories des messieurs auxquels je<br />

faisais allusion tout à l'heure n'ont pas<br />

empêché notre jeunesse tout entière de se<br />

précipiter contre l'envahisseur, de voler<br />

au combat et de s'y conduire en héros.<br />

Une Société s'est formée sous le nom de<br />

« La Patrie à l'école ». Elle s'est constituée<br />

en 1919 dans les circonstances suivantes<br />

: les élèves de l'école de Sannois<br />

(Seine-et-Marne) ayant eu la généreuse<br />

pensée de faire une collecte pour en offrir<br />

le produit à la reine des Belges en faveur<br />

de ses blessés, des amis de l'enseignement<br />

s'empressèrent de récompenser ces enfants<br />

en leur remettant d'intéressantes cartes<br />

postales représentant des sujets de guerre,<br />

sur lesquelles on avait apposé la mention :<br />

« Bons points patriotiques ».<br />

Ces récompenses exceptionnelles ayant<br />

vivement, encouragé l'assiduité et le travail<br />

scolaires, ces mômes personnes pensèrent<br />

qu'il serait bon de généraliser dans<br />

les écoles, ces bons points si appréciés, et<br />

elles constituèrent une association, qui<br />

prit pour programme de développer et de<br />

maintenir, dans l'esprit de la jeunesse de<br />

France, l'amour de la patrie par l'image<br />

sous toutes ses formes.<br />

' A cette Société, vinrent bientôt s'adjoindre<br />

des personnalités appartenant aux milieux<br />

les plus divers, mais unies par la généreuse<br />

idée qui avait présidé à sa fondation.<br />

Aux bons points acquis de divers éditeurs,<br />

« la Patrie à l'école » ajouta bientôt<br />

des récompenses préparées par ses soins<br />

et où l'illustration était accompagnée de<br />

textes composés par des notabilités littéraires<br />

ou scientifiques.<br />

Le ministre<br />

de l'instruction publique<br />

admit ces bons points au Musée pédagogique<br />

qui existe à Paris et, plus tard, subventionna<br />

l'œuvre comme le fit aussi le<br />

Conseil municipal de Paris. Enfin, le président<br />

de la République,<br />

M. Raymond<br />

Poincaré, honora de son haut patronage<br />

cette œuvre absolument désintéressée.<br />

Dans plusieurs départements, notamment<br />

dans la Seine, les récompenses de<br />

« la Patrie à l'école » ont la faveur des<br />

instituteurs et des élèves. Ceux qui désirent<br />

les utiliser doivent en demander l'autorisation<br />

à leur inspecteur d'académie<br />

qui, seul, peut autoriser la distribution<br />

aux élèves de documents de cette nature<br />

Que tous les inspecteurs d'académie,<br />

tous les instituteurs, toutes les personnes<br />

qui liront cet article, se mettent en rapports<br />

avec le fondateur de l'œuvre, M<br />

Chanlaine (51, rue Vienne, Paris) ; que<br />

cette œuvre entre dans lt plus d'écoles<br />

possible, ils pourront oins' wnplir ce qu'ils<br />

savent être un de leurs premiers devoirs<br />

fortifier l'idée de patrie dans les cœurs de<br />

ceux qui seront un jour les homones auxquels<br />

l'avenir de la patrie sera confié !<br />

Vice-amiral BESSON<br />

L'HEUREUSE CONVULSION<br />

lt<br />

U F0UT.QUS EXTÉRIEURE à U QUMBR!<br />

des Alliés<br />

Emportante aise an point in Président du Conseil<br />

L'Audition de M. Fischer par la C. D. H.<br />

Un nouveau plan séparatiste • La Démission<br />

du Chancelier<br />

Offensive suprême<br />

de l'Arrondissement<br />

On reparle de la question électorale ?<br />

Parfait. Mais il faudrait que ce fût pour<br />

obtenir un résultat, et non pour démontrer<br />

simplement une impuissance.<br />

Les radicaux sont condamnés à mourir<br />

sans appel, par le scrutin actuel<br />

: le seul<br />

espoir qu'ils puissent avoir de reprendre<br />

quelque importance politique, de compter<br />

de nouveau au Parlement, c'est le scrutin<br />

^arrondissement, parce qu'avec le scrutin<br />

d'arrondissement, on vote pour une per-<br />

^n&e, et que le candidat n'est pas forcé<br />

d'avoir une doctrine très claire ni de se<br />

soucier de logique. Plus le scrutin s'élargit,<br />

plus le parti radical disparaît, n'ayant<br />

ni doctrine ni logique.<br />

Tout individu qui préconise ou facilite<br />

te scrutin d'arrondissement tend<br />

donc,<br />

qu u le ni e OXL q U 'u ne le n | e pas> ^ res .<br />

susciter, je ne dis pas le parti radical,<br />

car<br />

U n'y a pas de parti radical, mais<br />

inegemonie politique des radicaux. Je<br />

sais bien qu'on peut toujours dire, après :<br />

« Nous n'avions pas voulu cela ! » Mais<br />

« est cela tout de même. M. Millerand, qui<br />

sait que ce mépris des doctrines, cet oubli<br />

if 5 ' Principes, cette basse recherche d'in-<br />

«nu vocaux amène fatalement, à bref<br />

alZÏ'<br />

" ré ? ime abject », s'est prononcé<br />

avec une telle vigueur sur la question,<br />

\ d0IITlé à réfléchir aux plus sceptiques<br />

et aux plus aveugles.<br />

J 1 importe donc, pour déjouer les mat<br />

-~,uvr^s désespérées des arrondissement>ra<br />

. ataille suprême de vie ou de mort<br />

vour les radicaux, de prendre garde à<br />

«as deux points :<br />

D abord, éviter de ne rien, faire, sous ce<br />

we.exte fallacieux que le Sénat, s'il est<br />

des r de n .' im P° rte<br />

(ut - ce seulement<br />

se à i tes mc mplètes, renverse en réponta<br />

^Tit<br />

n < -'h am l )r 'e> le scrutin d'arrondisseser-»-;<br />

i<br />

n est Pas vrai - Eût-ce vrai, où<br />

le «<br />

mal ? La Chambre n'aurait qu'à<br />

clérvit<br />

C î} Jfîser a une écrasante majorité, en<br />

îiiem * l'adhésion biocarde — et vrai-<br />

6o4M- t P cousue de fil blanc — du parti<br />

droit!? ^ bl°cards de gauche ont le<br />

Wti<br />

défendl, e leur peau et même d'atfairt<br />

r ' Aux autres de ne pas se laisser<br />

y= par persuasion.<br />

ttiainri (/ Utre macnl ne de guerre, contre la<br />

Point = •4 et


VENDREDI 23 NOVEMBRE<br />

UN INCIDENT<br />

vont reprendre. Elles ne seront ni diminuées<br />

»1 retardées. „„„,*,,;, tf* néu ! M. Tardieu. — SI vous attaquez le traité de<br />

1 n incident récent s est produit. Un otfi- Versailles<br />

cier belge et un sous-officier français ont<br />

d Lausanne est excellent, meilleur que l'auéte<br />

arrêtes et détenus plusieurs heures. Nous 1<br />

avons décidé la Belgique et nous d'exiger<br />

des sanctions.<br />

Le gouvernement du Reich a exprimé ses<br />

regrets ; U faudra qu'il répare le préjudice<br />

causé.<br />

CONTEE<br />

LES ASSERTIONS MALVEILLANTES<br />

la priorité en faveur de l'ordre du Jour de ,<br />

MM. Périnard et Lerédu, ainsi conçu :<br />

c'est vraisemblableuient que celui! ,« ^ Chambre, approuvant les déclarations<br />

.„ „„* . !LvA, "._^r.- .,«" i du gouvernement au sujet de son attitude à [<br />

la Conférence des ambassadeurs et confiante !<br />

en lui, passe à l'ordre du jour. ><br />

I<br />

Le Geptilicat d'Etudes classiques<br />

La solution intervenue hier n'est certes pas<br />

tre sur les points de l'armement, des dettes<br />

alliées, etc.; alloiis donc. Si vous peusez auo<br />

l'Allemagne prépare la guerre, il faut le dire<br />

ici et non dans les journaux officieux.<br />

Nous avons été témoins depuis quelques an.<br />

nées de nombreuses amputations au traité.<br />

Cette Chambre, Bloc de gauche contre Bloc<br />

de droite, cette Chambre, divisée sur à peu<br />

prés toutes les questions, n'a réuni des majo<br />

parfaite, mais comme l'a dit ici même M.<br />

rilés formidables que pour approuver la mutilation<br />

de nos droits, »<br />

La droite et le centre protestent violemment.<br />

Le président se joint aux protestations.<br />

Le président. — Vous n'avez pas le droit<br />

de prononcer de telles paroles<br />

M. Tardieu. — Demain, aucun parti ne<br />

pourra revendiquer la clairvoyance. (Bruit.)<br />

Aujourd'hui encore, je n'ai songé à une manœuvre<br />

politique. Ce n'est pas eux groupes,<br />

aux partis que je m'adresse, c'est au corps<br />

électoral, au pays que je dis : dtpuis quatre<br />

ans nous avons bien frivolement gaspillé les<br />

fruits de la victoire et aujourd'hui nous en<br />

arrivons aux actes qui pourraient menacer la<br />

paix européenne. Je vous dis<br />

: prenez garde<br />

1 »<br />

Cette conclusion de M. Tardieu provoque<br />

divers" mouvements dés deux côtés de la<br />

Chambre.<br />

Tardieu<br />

: gouverner c'est choisir,<br />

Ceux qui parlent de capitulation auraient<br />

fait un beau tapage si nous avions rompu<br />

avec nos alliés.<br />

Comme président du Conseil, j'ai toujours<br />

considéré la rupture de l'Entente eonimo un<br />

malheur podr la France et la paix européenne..<br />

(Applaudissements). C'est pourquoi<br />

pour régler des questions qui n'avaient rien<br />

de iragique, j'ai préféré un avertissement<br />

collectif que des mesures séparées. D'ailleurs<br />

notre sécurité est surtout assurée par<br />

la consolidation des territoires que nous<br />

occupons et tant que l'Allemagne n'aura pas<br />

montré des dispositions pacifiques, nous resterons<br />

sur nos garde3 (applaudissements) ;<br />

et tant que le traita- ne sera pas entièrement<br />

exécuté, nous n'abandonnerons pas la rivé<br />

gauche du Rhin. (Applaudissements).<br />

D'autre part, nous devons surveiller avec<br />

la plus grande attention les événements qui<br />

se passent actuellement en Allemagne.<br />

Bismarck lui-même a manifesté quelque<br />

appréhension sur la durée de Son œuvre.<br />

L'UNITE ALLEMANDE<br />

Le président du Conseil esquisse un résumé<br />

historique de l'évolution politique dé<br />

l'Allemagne depuis 1870.<br />

M. Poincaré. — Après 1Ô71, la Bavière<br />

conservait encore quelques restes d'autonomie,<br />

mais la Prusse devint de plus en plus<br />

la maîtresse de l'organisation fédérale.<br />

Aprè«<br />

la guerre, dans la constitution de<br />

Weimar, l'empire allemand, soUs le nom de<br />

République, apparaissait cemme Un Etat Unitaire<br />

et décentralisé.<br />

La loi du Reich primait<br />

toutes les lois .des pays, mais peu à peu<br />

la mauvaise situation économique du Reich<br />

a réveillé les antagonismes locaux. Ce fut<br />

surtout le cas en Bavière êt dans les pays<br />

occupés.<br />

Contrairement a ce qu'a prétendu lé gouvernement<br />

anglais, la France n'a pas favorisé<br />

le mouvement des séparatistes de la<br />

Rhénanie. Elle s'est seulement préoccupée<br />

rie maintenir l'Ordre. Mais il faut bien observer<br />

que le traité de Versailles ne nous fait<br />

pas une obligation de maintenir l'unité du<br />

Reich (applaudissements ad centre et à<br />

droite) ni de lui garantir son organisation<br />

actuelle.<br />

Les Alliés ont signé à cet égard une déclaration<br />

commune. Nous n'avons donc qu'à<br />

observer la neutralité et tout ce que nous<br />

avons fait, c'est éviter les effusions de sang, |<br />

d'empêcher 16 massacre des pooulations<br />

inoffensives. (Applaudissements).<br />

U y a Certainement en Rhénanie un désir<br />

croissant d'autonomie. Nous pouvons donc<br />

nous attendre à des changements dans la<br />

situation politique dés régions occupées et<br />

nous n'avons qu'à veiller à ce que cete situation<br />

se règle au mieux de nos intérêts et<br />

de la paix. (Applaudissements.)<br />

Nous<br />

avons fait des efforts permanents<br />

peur maintenir l'union des Alliés ; mais<br />

nous ne sacrifierons rien ni de nos réparations<br />

ni de notre sécurité. (Applaudissements.)<br />

Nous n'attendons que l'exécution du<br />

traité pour reprendre avéc l'Allemagne des<br />

arelations de bon voisinage.<br />

NOUS TRAVAILLONS POUR LA PAIX'<br />

On prêts à notre pays, dé divers côté3, dés"<br />

arriére-pensées absurdes, dés ambitions sécrètes,<br />

un esprit de mégalomanie.<br />

11 ne demande<br />

que l'exécution du traité. Jusqu'ici,<br />

c'est à nous qu'on a imposé des concessions.<br />

Maintenant que nous tenons des gages, nous<br />

sommes prêts à nous entendre avec nos<br />

alliés. Nous souhaitons que la crise de l'Europe<br />

ne se prolonge pas et que FAHoinagno<br />

reprenne son équilibra. Nous avons toutes<br />

raisons d'écarter un conflit armé. (Applaudissements.)<br />

Nous demandons seulement que nos alliés<br />

nous aident à consolider la paix, C'est dans<br />

cet esprit que nous avons travaillé hier. C'est<br />

dans cet esprit que nous travaillerons demain.<br />

»<br />

De très tifs applaudissements accueillent<br />

la péroraison du" président, du conseil.<br />

Wf, André Tardieu. — Je demande la pasole<br />

pour un fait personnel.<br />

M. ie Président. — Alors vous aurez la<br />

parole à la fin de la séance.<br />

Voix diverses. — Le renvoi<br />

! Non ! Non t<br />

D. Léon Blum. — Si l'on remet lès inter-<br />

>r>ellations de vendredi à vendredi, elles ne<br />

seront pas terminées avant la fin dé la session<br />

extraordinaire. Je propose, si on doit<br />

renvoyer la discussion, qu'elle reprenne mercredi<br />

prochain. (Mouvements divers.)<br />

M. Poincaré. — Je demande, au contraire,<br />

que. si là discussion est renvoyée, elle se<br />

poursuive seulement vendredi prochain. Mais<br />

je comprends que M. Tardieu désire s'expliquer.<br />

M. Lacotte. — Je suis d'avis qu'il convient<br />

d'entendre M. Tardieu au cours de la séance<br />

même, »<br />

Le renvoi de la suite de la discussion à<br />

•vendredi, mis aux voix, est prononcé.<br />

INTERVENTION DE M. TARDIEU<br />

M. le Président donne la parole à M. Tardieu<br />

pour un fait personnel.<br />

M. Tardieu. — Mon intervention ne présentera<br />

pas de caractère personnel, mais je dois<br />

répondre aux critiques adressées au gouvernement<br />

de M. Clemenceau,<br />

et j'exposerai<br />

mon point de vue sur )a rentiéo du Kronprinz<br />

en Allemagne et la cessa<br />

rations do contrôlé militaire. Je<br />

le débat sur les responsabilités do<br />

dans lequel M. Poincaré a déclaré qu'il prenait<br />

la responsabilité morale (les actes accomplis<br />

sous sa présidence.<br />

M. Poincaré (nerveux.) — Je pourrais citer<br />

les désaccords qui se sont élevés alors entre<br />

moi et les négociateurs du traité.<br />

M. Tarcïîeu. *< Les négociateurs alliés,<br />

malgré les pactes de garanties, ont obtenu<br />

l'occupation de la nve gauche du Rhin jusqu'à<br />

lâ complète exécution des clauses<br />

QU<br />

traité, tant à ta décision de la conférence<br />

des ambassades concernant le retour du<br />

Kronprinz en Allemagne. Cet événement a<br />

eu la valeur d'un symbole de révolte de<br />

l'Allemagne contre le traité aux yeux du public,<br />

et la conférence des ambassadeurs s'est<br />

contentée de promesses bien illusoires.<br />

Quant au contrôle militaire le Président du<br />

Conseil en attribue les difficultés au traité de<br />

Versailles qui pourtant la promulgue, et défendu<br />

dans ses articles, alors qu'au Sénat<br />

d'ailleurs il soutenait de Son voté les gouvernements<br />

qtoi le mutilaient. Ue nombreuses<br />

formations camouflées existent ; en Allemagne<br />

nous les avons vu a l'œuvre.<br />

M. oachin. — Elles ont été payées par le<br />

gouvernement français (exclamations au<br />

centre et à droit* )<br />

M. Poincaré. — De semblables calomnies ne<br />

valent pas d'être démenties.<br />

M. Tardieu. — Jô reproche à M. Poincaré<br />

d'avoir cependant laissé tomber le contrôle<br />

depuis janvier <strong>1923</strong>.<br />

M. André Leffevre. — Le contrôle a cessé<br />

en septembre 1922.<br />

M. Tardieu. — Cela fortifia ma thèse.<br />

M. André Leîèvre. — Vous entendez bien<br />

que cela ne viirt pas dire que le traité de<br />

Versailles fut exécutable (rires'<br />

. . Paris, 23 <strong>novembre</strong>.<br />

La. commission extra-parlementaire du cer-<br />

LE VOTE DE CONFIANCE<br />

tiflcat d'études classiques a adopté au cours<br />

La priorité en faveur de l'ordre du jour<br />

de sa troMèjne «tefice. le principe des classes<br />

Lerédu est adopté par 505 voix contre 70.<br />

[ ^J^3i z ?î^. u LH^}^>.Jm élèves qui<br />

On vote ensuite, par divisions<br />

f^^aïïbSîSter<br />

i<br />

Cette première partie est adoptée par 526<br />

voix contre "15.<br />

La deuxième partie est mise aux voix.<br />

Ions sur la W n'auraient pas suivi des cours de latin d'en-<br />

IUX mots<br />

• » Cart i trer (lans , ,8S clas * >s de 5» et de 4» et d'ncqué-<br />

' i rif ainsi les connaissances essentielles qui<br />

leur manqueraient.<br />

Un horaire décroissant et une organisation<br />

souple qui pourront s'adaoter à tous les cas<br />

WilîllUî<br />

ildJ<br />

RIPOSTE DE M. POINCARE<br />

M. Poincaré, dans un état visible de nervosité,<br />

gravit rapidement les degrés de la tribune,<br />

pour répondre à M. Tardieu.<br />

M. Poincaré. — Je ne sais pas si M. Tardieu<br />

a fait une opération politique ce que je<br />

sais c'est qu'il n'a pas fait une opération nationale.<br />

Il nous a montré avec quelle présomptueuse<br />

assurance il croyait assurer l'œuvre<br />

de la majorité.<br />

Voilà quatre ans que cette majorité tire<br />

d'un traité incomnlet ce qu'elle peut en tirer.<br />

Les critiques de l'extrême-gauche viennent<br />

d'une erreur d'interprétation sur les droit et<br />

devoir d'Un président de la République.<br />

J'ai sur cette interprétation des idées qui,<br />

je crois, sont conformes a la tradition républicaine.<br />

»<br />

UN PENIBLE DEBAT<br />

Le président du conseil n'a pas terminé sa<br />

phrase que la gauche<br />

et l'extrême-gauche<br />

croyant voir dans ces mots une critique du<br />

discours d'Evreux applaudissent à tout rompre.<br />

tré paraî; un testant surpris, il â<br />

hésitation comme s'il cherchait<br />

Lion âe cette manifestation. Subicômprls<br />

et. tourné vers le centre<br />

M. Poincaré t<br />

une courte bis.<br />

lâ signification<br />

teœeiit il a corn<br />

et la droite, H i<br />

M, Pt-"??caré, -<br />

dire, sont celle<br />

qui, je n'ai besoin do le<br />

l'actuel premier magistrat<br />

de la République. »<br />

Cette fois, c'est au tour de la droite et du<br />

centre d'applaudir.<br />

M. Pcisîcàrc. — Quand le traité dé Versailles<br />

a été négocié, sur un grand nombre<br />

dé points, le président dé la République S'est<br />

trouvé en désaccord avec les négociateurs et<br />

ceux-ci se sont trouvés en désaccord permanent<br />

avec M. le maréchal Foch (Mouvement<br />

prolongé), et je ne l'aurais pas dit si M. Tardieu,<br />

dan? Ses explications, n'avait eu l'apparenee<br />

dé vouloir défendre M. le maréchal<br />

Foch comme si je l'avais attaqué. Non seulement,<br />

je ne l'ai pas attaqué mais j'ai toujours<br />

été en complet accord avec lui. »<br />

Le président -lu conseil cite, à ce propos, un<br />

discours que M. Tardieu prononçait en septembre<br />

1919.<br />

M. Poincaré. — Les traités d« garantio<br />

sont acquis, disiez-vous (mouvements divers),<br />

et j'ai un devoir â remplir qui est de dire<br />

pourquoi le pacte de garantie est meilleur que<br />

l'occupation.<br />

11 nous parait aiailléu? parce<br />

qu'il nous libère de certaines charges. Cs<br />

choix, le président de la République ne l'a<br />

pas approuvé,.<br />

M. Alexandre Varcnne. — îl lui restait le<br />

droit de s'en alîêr.<br />

M. Poincaré. •— OUI, mais s'il n'est pas<br />

parti c'est, qu'après avoir consulté les présU'lemtS<br />

des deux Chambres et- le maréchal<br />

Foch, il a jt&é que son îevoir était de rester.<br />

M. H. Simon. — Vous n'aviez pas en tout<br />

cas le droit de le rappelé<br />

LE journée imwmiïTt<br />

AU PALAIS BOURBON<br />

POUR LES ANCIENS PRISONNIERS<br />

DE GUERRE<br />

Paris, 23 <strong>novembre</strong>.<br />

La commission des finances, ièunie sous la<br />

présidence de M. A. Dariac, à examiné la proposition<br />

de loi tendant à accorder mie indemnité<br />

forfaitaire aux anciens prisonniers de<br />

guerre.<br />

M Defos du Rau, rapporteur de cette proposition,<br />

a fait un exposé très complet de la<br />

question. U a indiqué les diverses solutions<br />

envisagées pour la résoudre, et il a tait connaître<br />

que le nombre éventuel des parties<br />

prenantes étaii de 532.000, représentant environ<br />

476.980.000 journées de captivité.<br />

L'indemnité réclamée par les auteurs dé la<br />

proposition étant de 2 fr. 30 par jour, le montant<br />

total de la dépense qui incomberait &<br />

l'Etat serait de 1.200 millions<br />

A la suite de cet exposé la commission a<br />

décidé, à ruuanimite avant de se prononcer<br />

d'entendre le ministre des finances et le ministre<br />

de là guerre sur la répercussion financière<br />

oue pourrait entraîner, par voie d'extinction,<br />

l'adoption d'une pareille mesure.<br />

Les Obsèpes h Docteur iietaix<br />

Paris, 23 <strong>novembre</strong>.<br />

S. E Mgr ie cardinal archevêque de Paris<br />

désirant donner une marque très particulière<br />

de son estime et de son admiration au regretté<br />

docteur Michaux et de son attachement<br />

à la Fédération des Patronages, présidera Îe3<br />

obsèques du vénéré défunt et dira sur sa<br />

dépouille morte'le les prières ii l'absoute.<br />

1 Sllllî i! lit! M<br />

Paris, 23 novmtafe.<br />

Eu raison do la péremption prochaine des<br />

créances de. l'exercice 1919, les titulaires de<br />

la Légion d'honneur et de la médaille militaire,<br />

décorés en vertu du décret du 13 août<br />

1914, qui ont encore des arrérages à percevoir I<br />

au titre de l'année 1919, sont invités à se pré- "<br />

son ter, avant ]e i* déceBJbte <strong>1923</strong>, aux serivees<br />

de l'intendance dé leur résidence.<br />

particuliers ont été prévus.<br />

La commission a ensuite abordé l'examen<br />

du certificat d'études classiques, qu'elle continuera<br />

dans sa prochaine séance fixée au<br />

mercredi 2S <strong>novembre</strong>.<br />

le Trafic des tais WMm<br />

COURSES OE CHEVAUX<br />

A ENCHIEN<br />

Paris, 23 <strong>novembre</strong>.<br />

Prix des Causses, coursa de huii-s, a vendre<br />

aux (neutre*. — 1. Fiold Marchai, écurie<br />

Raymond K.a.ui (F. Stnuger) ; 3. Coiuoiey, a<br />

M. William Barker (F. Hervé) 3. Innovateur,<br />

à M. Raymond Kalui (A. Atkiiiâon).<br />

Non places<br />

: Aikea (H. Gitunsj, Uiamp du<br />

Bu (II. Caion), Rwibourg (J. Reueloiip),<br />

Chandelier (C. -Sardolia), Once More (H. Dupen),<br />

Kingsport (A. suc).<br />

Mutuel. — Pesage • signant, i S; placés :<br />

Field Marchai, 14 50 ; '<br />

valeur, 12 50.<br />

Mutuel. — Pelouse<br />

LA TEMPERATURE<br />

du 23 <strong>novembre</strong> <strong>1923</strong><br />

Line nouvelle dépression envahit le rnnu<br />

ou la naisse uaroim-trique est ranion<br />

La ciel se couvre complètement el la<br />

peratuxe monte.<br />

u<br />

1 e<br />

WM *lv«riW rie Vnr itli''ocÇn<br />

lonse. .<br />

PronOsHcs ;<br />

Parîs-Stitrtts : Crante H et Urete, Uzès et Usage,<br />

Ta.gette et Tulipe, Quinola IV et Steu'port IV,<br />

Tante Hélène « Tourterelle, Turiur-.tte et Scepïie.<br />

FOOTB M<br />

R 'G3Y<br />

Las Sé 'ôotions<br />

Sous 'a signature de M. Ch. Gondouin, nous<br />

nés de primeurs, cigarettes, caroubes, crin et<br />

[ rô-Rvotts l'intéressant article ci-desScu<br />

divers ; la<br />

o Corse », de Bastiâ, avec 145 tonnes<br />

de minerai, vin, huile et divers ;<br />

1* a Iberia<br />

», de Calvi. avec 27 passagers et 32 tonnes<br />

d'huile, amandes, châtaignes et divers ;<br />

le « Maréchal-BUgeaud », de Bizerte, avec 117<br />

passagers et 352 tonnes de marchandise* diverses<br />

; la « Savoie », de Bô-n*, avec 177 tonnes<br />

de soie, peaux, semoule et divers et 120<br />

I tonnes en transit ; le<br />

avec 4 tonnes d'huile<br />

LES PLUS PARFUMÉES<br />

« On sait que quelques joueurs de première<br />

classe ont déclin* l'invitation qui leur avait<br />

été latte de prendre part aux matches de sélection<br />

qui seront joa*s à Toulouse dimanche<br />

prochain.<br />

« La commisison compétente va donc être<br />

obligée de modifier son premier choix. Nous<br />

n'avons pas la prétention do lui laire. à ce<br />

Phocée », de Nice,<br />

I piopos, ia leçon. Toutefois, il nous est bien<br />

le a Lamoricière », 1 permis de dire que les sélectionneurs seraient<br />

d'Oran. avec 419 passagers et 451 tohnes de<br />

' neureusument inspirés si, dans leurs nouvelprimeurs,<br />

blé, pois, olives et divers ; le a py-<br />

{ les combinaisons, ils âefforçaient autant que<br />

theas », de Charleston, avec 8.175 tonnes de<br />

j p-issible, d'assembler en un même camp les<br />

houille ; le vapeur italien « Maria-Luisa-To- i joueurs d'un même club,<br />

netti », de Licata, avec 250 tonnes de soufre ;<br />

« Cette idée, qui est, depuis longtemps, la<br />

le vapeur italien « Venezia-Rella », de Porto- ! nôtre,<br />

vapeu<br />

Torres, avec 305 tonnes de fèves<br />

nous est rappelée par plusieurs de nos<br />

le vapeur<br />

j lecteurs. Elle est intéressante pour plusieurs<br />

- faisons. D'abord, en effet, de sa réalisation<br />

ci'uand il vous plaît. M Briand é'ait pour la I pour demander* M le ministre de la guerre<br />

*pan «Ynl*t«s "tW arrivii-ant ot"fpr>iioiUirpiit i américain « West-Tottant o, de Naples, avec,<br />

13 m-rtos cUviffetira dont deux Sès rt 1 550 tckmes de ton,a,es P0UT New-Orléans ; le ! «J assurerait ia plus grande cohésion au ;,eu<br />

- s IC i vnnetif ».n«iaia . riitr.nf.vn»v .. Aa v nnM».t>AA i des équipes en présence, et les spectateurs<br />

n'ont qu'a v gagner. Ensuite, et cela est plus<br />

important encore, étant donné le but spécial<br />

que l'on vise, la vateiT des joueurs serait plus<br />

exactement jugée du fait que ceux-ci opéreraient<br />

avec leurs paitenaires habituels.<br />

' a Cette observation s'applique naturellement<br />

plus à la composition des lignes arrière qu'à<br />

celle des lignes d'avants.<br />

politique d'entente, à laquelle il subordonnait<br />

tout. Il y a la politique d'action individuelle,<br />

à laquelle la droite a souvent applaudi,<br />

mais en fait, la politique de M. Poincaré<br />

no s'est pas spécifiquement distinguée qe<br />

celle de M. briand. Quand, en allant dans la<br />

Ruhr, nous nous sommes apprêtés â piétiner<br />

notre ennemi séculaire, nous avons chausse<br />

non dû grosses chaussures, mais des pantoufles.<br />

Le mélange des deux politiques est<br />

mauvais ; vous avez plaidé magnifiquement<br />

les droits de la France, mais ils sont lumineux,<br />

ils sont inscrits dans toutes les consciences.<br />

Nous voudrions des solutions, la<br />

descente n'a pas ralenti.<br />

Parions un peu des résultais de notre politinue<br />

en Orient. »<br />

M. Poincaré esquisse un geste d ôtonnement.<br />

„i certains officiers généraux ont qualité pour<br />

invoquer certains événements de 1919 et il est,<br />

singulier qtie cas subordonnés se livrent a<br />

j des manifestations publiques contre d'anciens<br />

! supérieurs. »<br />

L'inçident est clos.<br />

M. Marcel tïabert dépose une demande<br />

d'internellatio* dont la discussion immédiate<br />

est ordonnée.<br />

M .Marcel Haliert se borne à donner lecture<br />

de l'ordre du jour approuvant les déclarations<br />

du gouvernement, qu'il propose aux<br />

Votes do l'Assemblée<br />

M. Blum preara acte de là déchéance de "la<br />

majorité proclamée par M. Tardieu.<br />

M. ilerriot ne peut nrcopter un ordre du<br />

on vote sur<br />

Jour trop tardivement déposé.<br />

Après plusieurs interventions,<br />

fuglés sur l'avant<br />

Ùn officier et quelques matelots de l'équipage<br />

s'obstinèrent ft resier à bord. Les bateaux<br />

pompes remorqueur et bateau du pilotage<br />

s'efforcèrent de combattre l'incendie.<br />

A 2 heures du matin. 21 marins étaient sauvés,<br />

mais on compte plusieurs disparus, parmi<br />

lesquels le commandant de YOtlerbrcrn, le<br />

capitaine VVilson<br />

A 3 heure? du matin le navire tout entier<br />

était en flammés ; puis il commença a sombrer<br />

par l'arrière et disparut sous les flots.<br />

L'Olterbvni. avait quitté son poste de mouillage<br />

à H heures du soir, avec une cargaison<br />

de chlore et de colon, â destination de Barcelone<br />

et New-York<br />

UNE AUTRE VERSION<br />

Marseille. 23 <strong>novembre</strong>.<br />

Ce matin, le vapeur anglais, qui n'aurait<br />

pas sombré, a-été conduit par deux puissants<br />

remorqueurs vers la baie de Simatis, siluée<br />

sur la co'if: de l'Estaque, et y a été échoué.<br />

L'arrière du navire est à peu près détruit.<br />

On a établi que des passagers cladestins<br />

s'étaient cachés dans les cales de VOttcrburn.<br />

On a tout lieu de croire que l'incendie qui<br />

| détermina l'explosion est, due à leur Imprudence.<br />

Ils se jeîtèrent à la mer. et l'un d'eux<br />

fut sauvé par un pécheur ; les autres se sont<br />

noyés.<br />

vnipeur anglais « City-of-York », de Kurrachée<br />

avec 25 passagers, 2.250 tonnes de peaux et divers<br />

et 4.200 tonnes en transit ; le vapeur italien<br />

o Ansaldo-San-Giorgio-Ill ». de Livourne,<br />

avec 1.700 tonnes de marchandises en continuation<br />

: le « Dran ». de Saint-Louis-du-RhOne,<br />

avec 22 tonnes de marchandises ; la<br />

« Diana<br />

», le<br />

« Vejo ». le va?;eur suédois « Scandinavie<br />

». la a Ville-de-Rône ».<br />

Sont partis. — Le vapeur italien « Flaml- ' « Pomr citer un exemple, flous proposerions<br />

nia », pour Gênes ; le vapeur italien . Bel- i j introduction dans lune ou l'autre équipe du<br />

laura », pour Gênes ; ie vawar espagnol » vi- tr '° M,asrnanau, A Séhoteguy, Pardo.<br />

cente-la-Roda », pour Pointa, de MalWa ; le 5 D R > (f^ i<br />

le . 5 ^w.ffnements les pim s,évopenr<br />

norvégien « Hector », pour Gênée : le<br />

n gidi-Bralilm ». pour Oran ; le « Gouvernenr-<br />

G-énéral-Lépine », pour Philippeville ; le<br />

o Riî-i<br />

», ipour Nice<br />

; le vapeur îaponais (Hafcusan-Marv<br />

», pour Londres : le<br />

u Gouverneur.<br />

Général-Grévy », pour Tunis<br />

: le vapeur anglais<br />

o Knrmala », pour Londres ; le vapeur<br />

espagnol<br />

o Polar », pour Alicante : le vapeur<br />

anglais<br />

a Prometheus », pour I»e Havre ; le<br />

vapeur norvégien<br />

a Koa », pour Korsoer : la<br />

Flandre », pour Ora.n<br />

; le vapeur anglais<br />

, Peruviana » pour Ta.innieo ; le vapeur anglais<br />

« triandlo », (pour Sfftx : le vapeur anglais<br />

Esthef-Dollar ». pour San-FrancSsco<br />

• le<br />

« Got.nvmnur-Oétiéral-Giievdon », pour Mgpr;<br />

1' « Hellen-Galhis ». pour Tunis ; la c Corrica<br />

», pour Bonifacio ; le vapenr norvégien<br />

•« Brand ». pour Valence<br />

; le vniwur aiuérîcain<br />

« West-Calumb ». pour Bos-ton-,<br />

neux, ces trois joueurs constituent une va<br />

I ieur offensive et défensive de premier ordre<br />

dans l'équipe de l'Aviron Rayonnais. Qu'on<br />

les sépare et il m hoTS de doute que le rendement<br />

de chacun d'eux sera considérablement<br />

affaibli. C'est d'ailleurs, ce qui fut constaté<br />

quand, pTéeédPmmrnt, on dissocia, pouf<br />

une raison ou pour une autre,<br />

fe» fameux<br />

groupement<br />

: Bousquet, Crabos, Bordes, Jaurégirv.<br />

« souhaitons donc que la commission de sé.<br />

l-ection soit assez sage pot 13* ne pas dédaigner<br />

le point de vue auquel nous nous plaçons,<br />

rcut le monde aeta, croyons-nous, d'accord<br />

pour l'en' féliciter. »<br />

Nous sommes rnttèremert de l'avis de M.<br />

Gonrtrnun, et nous voyons mal éflaîc-ment T.arrieu,<br />

Bonissa marquant étroitement Galan,<br />

on Sr,ulès R^rnon.<br />

Rivière, jouant contre<br />

Financier<br />

Paris. 23 fW^^'Û<br />

Les affaires continuent à se , déve ,a 01 nYuùai'S<br />

le mareiié accentue sa fermeté dans ia 1»<br />

des compartiments.<br />


SAMEDI <strong>24</strong> NOVEMBRE<br />

Ï/A PRESSE FRANÇAISE<br />

,-MÈSE DE L'ANGLETERRE<br />

LA "<br />

ET CE QU'ELLE ENTRAINE<br />

fiction Française :<br />

P 1L.irouoi le cabinet de Londres ne i.ous<br />

• Çf.Vrait-il Pas . s(- ,us l'fchie (le inpiure, de<br />

fl-rSer aux sanctions iuel neuves, car<br />

I ocr-<br />

1 non continue d'être considérée non toiui'J|'<br />

: ',, n e fin en elle-même, rua.s connue un<br />

|H pression, c'est-à-dira comme une<br />

JB°llion ? . •<br />

f^ri boinl est. celui qui a déjà détermine,<br />

'.« oart de la f iance et de la Belgique, les.<br />

fessions qu'elles ont fanes a lu thèse an-<br />

»*"pnurauoi d'autres concessions, dues à la<br />

', * cause ne suivraient-elles .pas demain ?<br />

itys Var-ûmeut des moyens de contra<br />

Lt cas bon. il tant<br />

le remplacer par<br />

"fi celui des garanties et des protection:<br />

sUl;«aires, sinon nous serons peu à peu de<br />

de toutes nos positions.<br />

LA PRESSE ÉTRANGÈRE<br />

VH ARTICLE SENSkTIOMMEL<br />

iiJ « hcvM -VQRK TIMES »<br />

POLITIQUE DE BC i SEîiS AUX ETAYS-OHiS<br />

Au moment .>u la Mat* -n-Blaucne lie parait<br />

pas du tout sine de ja politique<br />

u suivre,<br />

l'opinion pubiique s'affirme, nettement aux<br />

Etats-Unis ei l'on y commente encore<br />

1 ar<br />

ticle d'Edward A. Filène, constituant l'éditorial<br />

du /\eu;-l'oi*; 'limes, en date du ZI octobre,<br />

portant eu manchette, en<br />

tcros caractères<br />

*<br />

i Les uui amies de sécurité pour ta France eues<br />

volume ie seul espoir de ia pflu du monde.<br />

Notons eu sous-uire :<br />

Les iiauons do'txiia n'euleudi e pour lui veiii'e<br />

i nlr en aide si elle est al.aquie, affirme<br />

un | Edouard A Fil: ne. ou un duuuei de ruine<br />

menace toute l'Europe.<br />

Ce qui tait l'importance de<br />

I article ,c est<br />

que Filène est le publieiste le mieux connu<br />

de l'Amérique et que son opinion est d'un<br />

Envoya» lettres allai<br />

Au Maroc uar Avion<br />

Ligne* Aériennes La^uoert<br />

Parig ai Toulouse taonîauuan<br />

t Af tt€.<br />

NÈCROLQqft<br />

logés '«r louiez . | ^ l'Amérique et que son opinion est d un<br />

«*HAUMET INTERPRÈTE DU COMMERCE J très grand poids aux Etais-Unis Le New<br />

f* c " , , « „rnte imhitlriellf i Yurlc 'fîmes remarque que ce négociant de<br />

K-ous Usons dans la fournie mu usine ne . j B(JtSluU a ecrlt S01J article à Paris, après avoir<br />

le Comité républicain du commerce, de<br />

, {ail unt, enqUèt( personnelle de trois mois<br />

instrie et de l'agriculture a clos hier Son , j. la Question des réparations et sur les<br />

aatis la forme Habituelle, qui est un<br />

Mme la baronne de Solan-Bettunale, née<br />

d'.AUssartutil ne Ltisburues, est dteedee lundi,<br />

au citàteau d'Aucazfiii, entource ue ses enfants<br />

et pctits-eiuauts<br />

Elle avait atteint sans infirmité<br />

1 âge de<br />

95 uns. àa piété, sa charité, son affabilité, sou<br />

entrain ta luisaient vénérer dans le beau pays<br />

qu'elle habitait depuis<br />

près de soixante-dix<br />

ans.<br />

Nous offrons nos profondes condoléances<br />

à ses deux fils ,1e baron de Solan-Bethmnlo,<br />

chevalier de la Légion<br />

d'honneur, et sou<br />

frère Paul, le dévoué maire d'Aucazetn.<br />

^lan'q'uerpoiiUque. Le banquet est me-<br />

''g. seule occasion<br />

c... le commerce et a<br />

, problèmes qui lui soin corrélatifs<br />

CI* '<br />

Fi des<br />

norgu'iatiii<br />

beau mariage officiel,<br />

avec<br />

itin et discours, mais sans cure,<br />

une institution hahlenient conçue<br />

fomité Mascuraud ue<br />

qu'il me faut, répliquait-elle en riant, c'est<br />

un mari<br />

— Les meilleurs maris sont ceux qui se<br />

montrent les plus capables et les plus<br />

consciencieux dans l'exercice de leur pro<br />

fession.<br />

Lâ jeune fille ne niait pas la vérité,<br />

pourtant douteuse de cet axiome. Elle répondait<br />

:<br />

— Je n'ai jamais dit que ce brave Nikolaus<br />

fût à dédaigner, même comme mari.<br />

J'ai dit seulement que je préférais... l'autre.<br />

— Encore faudrait-il le connaître.<br />

— Grand'mère le connaît.<br />

— Bien peu. Ce jeune homme lui a été<br />

adressé par une de ses amies de Paris<br />

qu'elle a perdue de vue depuis longtemps.<br />

— Avec qui elle correspond sans cesse...<br />

D'ailleurs, qui vous empêche de prendre<br />

d'autres renseignements ?<br />

— Une raison bien simple, ma petite<br />

fille, c'est que monsieur Le Ménestrel ne<br />

t'a pas demandée en mariage.<br />

— Oh 1...<br />

— Quoi î<br />

— C'est tout comme<br />

— Que veux-tu dire ?<br />

— Je veux dire. .<br />

EUe rougit un peu et reprit i<br />

•» Je veux dire qu'il m'aime.<br />

Ce n'était ni par fatuité, ni par enthousiasme<br />

irraisonné qu'elle ' parlait - amsi.<br />

Plus elle avait vu René, plus elle s'était<br />

sentie attirée vers lui, plus aussi elle avait<br />

compris que cet attrait était réciproque.<br />

Au cours de la conversaton que r arrivée<br />

de monsieur Schwarz avait si fàcheii^ement<br />

interrompue, eile avait, plus que jamais<br />

acquis la certitude de<br />

I irrésistible<br />

élan qui les entraînait, run vers l'auire.<br />

Et, sans que le jeune homme eût prononcé<br />

un met d'amour, eile croyait pouvoir dire,<br />

sans se tromper : < Il m'aime. »<br />

Monsieur et madame Beaumont<br />

comprirent,<br />

à leur tour,<br />

qu'ils ne pouvaient<br />

pas lutter pins longtemps. Johanna 'eur<br />

avait elle-même suggéré la conduite à tenir<br />

:<br />

II fallait prendre des renseignements.<br />

Le fait que René Le Ménestrè! 'n'avait<br />

accompli aucune démarche les mettait dana<br />

l'obligation de chercher à obtenir ces reoiseignements<br />

d'une manière très discrète.<br />

Pour les aider dans cette tâche difficile<br />

doux personnes semblaient tout indiquées ;<br />

madame Gustave Beaumont qui probabiel<br />

ment pouvait obtenir de son amie des détails<br />

plus précis, et cet excellent monsipur<br />

Schwarz quf s'était étonné que l'on ne se<br />

fût pas déjà adressé à loi, qui pouvait savoir<br />

tant de choses, grâce à ses nombreuses<br />

relations.<br />

Ce dernier inspirait à madame Louis<br />

Beaumont plus de confiance. Elle craignait<br />

que sa belle-mère ne se montrât de parti<br />

pris favorable nu jeune Français.<br />

Mais, comme elle était d'avis 'crue l'on<br />

s'entourât de toutes les précautions possibles,<br />

elle consentit à ce que la vieille dame<br />

fût mise à contribution pour obtenir des<br />

renseignements.<br />

HA suivre.)<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


SAMEDI <strong>24</strong> NOVEMBRE<br />

L'ÉLÉGANCE AU THEATRE<br />

v rture de noire grand Théâtre Municipal a marqué le<br />

' v il de l'élégance Toulousaine.<br />

Nos grandes maisons de couture réalisent de vraies merveilles...<br />

Mais elles ne peuvent s'harmoniser au'avec les adorables<br />

modèles créés par « TRIANON ».<br />

Une femme vraiment élégante rte se chausse plus qu'à<br />

« TRiANON », parce qu'elle ne saurait trouver ailleurs d'aussi<br />

Jolis modèles et aussi de meilleurs prix.<br />

« T<br />

CHAUSSURES DE GRAND LUXE<br />

Modèles uniques<br />

pour le Théâtre, ie Bal, les Dîners.<br />

VOIR NOS VITRINES, 30, rue de Metz (angle de la<br />

»<br />

rue Alsace).<br />

RESSEMELAGES WEILL cousu, cuir extra,<br />

avec talons ; homme, 14 fr. ; femme,<br />

33 fr.; enfants, 7 et 9 fr.; 5, rue Peyras,<br />

1*r étage. La maison n'a pag de magasin.<br />

(Ouvert de 11 à 16 heures.).<br />

APPAREILS<br />

DENTAIRES tous prix, tous i<br />

systèmes. Docteur VIEU, Spécialiste, reçoit<br />

personnellement tous les jours, 26, rue "Alsace<br />

(Entrée 1, rue Lapeyrouse). Téiéph 913.<br />

DANS flOS SOGEIÏlS SAVANTES<br />

La Vaillante d'Aucamville. — Cette société organise<br />

sous la présidence des autorités civiles et militaires<br />

une fete gymnique qui aura lieu dlmanche,<br />

de 2 à o Heures et de 9 heures à minuit a<br />

Lalande, salle Sesquières. MM. les membres honoraires<br />

sont Invités à y assister ainsi que la population<br />

des communes nvironnantes.<br />

Harmonie Lyre do Saînt-Gyprien.<br />

— Dimanche<br />

matin, â 9 h. 30, répétition pour la I6te de Sainte-<br />

Cécile, école libre de garçons.<br />

Amicale dos Aveyronnais. — Réunion générale<br />

dimanche, à 17 heures, salle de la Fédération 3<br />

place du Capitole, a l'entresol. Tous les Aveyronnals<br />

habitant Toulouse, sont invités à y assistercauserie<br />

par un compatriote, intéressant le« tvevronnais.<br />

* '<br />

Association<br />

des Retraités das Services municipaux.<br />

— Assemblée générale dimanche, à 10 heures<br />

du matin, café Ilic, 43, rue Gambetta<br />

CAUMONT-P AL.'.CE. -<br />

Gt'aiti-de-son. le célPta<br />

Héros de la rue et le<br />

rin, suite de Vindtcta.<br />

-A3 heures et à 8 h 4a,<br />

e ;eune acteur dans Le<br />

Mariage ae Biunche CCsa-<br />

CINEMA<br />

exactement PATt'E -,En moirée. a S h. 45,<br />

•>.,/ . , !le la longueur du spec-<br />

*?«'*•<br />

Ar r C î," L avec Nathalie Lisenko et<br />

lvan MCjOusKine<br />

. V Entant-Roi ÇLOuU XVII; grandiose<br />

hlm historique<br />

; vn fameux régisseur, par<br />

ABNAUD-BERNAF.a OIÎJEMA. _ En 5olrêe A<br />

S h. 45, Jwlcx, dréme et les chansons filmées.<br />

GR AND. ROND-CINEMA. En soirée a « n. «<br />

ymdlela, ire partie ; Le Vieux Manoir, drame •<br />

ça eolle, comique.<br />

SAINY-CVPRiSN CINEMA _ ; n «olICe A<br />

neuf heures, Vidocg, 9' épisode<br />

.- Vers la lumière<br />

Venaeoout. comédie en six parties, Interprétée par<br />

Matho:<br />

; Pc? d éniants, comtaue<br />

LBR.E<br />

La Politique Extérieure<br />

CINEMA PERIGNOH. — En soirée à S h<br />

Serge Funlne, drame, d'après le célèbre roman de<br />

George- Ohnot.<br />

FAMlLlA-ciNEMA.<br />

— En soirée a neuf heure-,<br />

beau programme cinématographique,<br />

RHUM, 12 francs nu, Rue Pharaon, 29.<br />

***4>n<br />

outre adressés sur demande.<br />

Association des officiers de complément. — Samedi<br />

<strong>24</strong> <strong>novembre</strong>, à 20 h. 30 très précises, au<br />

Cercle militaire<br />

: conférence-concert avec projections.<br />

Conoîérencier, M. R. Monteil, membre de la<br />

Chambre de commerce. Sujet<br />

: Voyage en Rhénanie.<br />

Tin brillant concert suivra la conférence.<br />

Les membres de l'Association peuvent amener<br />

deux personnes de leur famille.<br />

MM. les officiers de l'active et les officiers en<br />

retraite sont cordialement invités à assisetr à<br />

cette réunion.<br />

Eciaireurs Unionistes de France,<br />

— Troupe de<br />

Toulouse. — Sortie du 25 <strong>novembre</strong><br />

: départ à<br />

10 h. 30 de l'allée des Soupirs. Manœuvre d'approche.<br />

Palabre Jeux. Se conformer aux instructions<br />

des C. P.<br />

Les Enfants do Saint-Qyprien. — Les cours en<br />

vue de la préparation au brevet de préparation<br />

militaire élémentaire (B. P. M. E.) et aux brevets<br />

de spécialités (B.<br />

S.) vont être repris Incessamment.<br />

Les inscriptions sont toujours reçues au<br />

gymnase,<br />

5, rue Coupe-Fer, les mardis et vendredis.<br />

Les séances de tir à la carabine ont lieu<br />

tous les dimanches matin, à 10 heures, à l'école<br />

Lespinasse. En décembre et janvier, séances de tir<br />

à l'arme de guerre, au Stand Niel<br />

; les jours et<br />

heures seront donnés ultérieurement.<br />

Callia-Club-Toulousain. — Tous les équlpiers<br />

sont priés de se rendre à h heures du matin, le<br />

25 courant, au terrain Thomas. Matches ntraîne- i jour (op 47), dédiée à Kreutzer, de Beethoven<br />

ment. Présence de rigueur.<br />

j l' Quatuor avec piano, de G. Fa.uré<br />

Club Taurin Touïousain. — Assemblée générale,<br />

ce soir, samedi à 21 heures. Elections pour le renouvellement<br />

du comité. Comptes rendus des dâlêaux<br />

corridas de Bayonne, Eéziers, Nimes<br />

tions diverses. Vu l'importance de cette assemblée<br />

générale, les sociétaires sont Instamment priés d'y<br />

assister.<br />

Le Match Stade Toulousain - T. O. E. C. —<br />

Tous les soccers se donneront rendez-vous dimanche<br />

25 <strong>novembre</strong>, au terrain Ernest Wallon, des<br />

Ponts-Jumeaux, pour assister à la grande ren-<br />

j<br />

contre d'association qui mettra aux prises<br />

les<br />

équipes premières du Stade Toulousain à celles 1<br />

correspondantes du T. O. E. C. Ces dernières par- 1<br />

ties d'entraînement et une double vicotire toéciste<br />

I<br />

n'est pas impossible. En cette circonstance, le Sta- i THEATRE DES VARIETES. — En soirée â<br />

de Toulousain présentera ses meilleurs éléments<br />

! Î0 h. 3i», première représentation reprise) de Surdisponibles<br />

couf, l'opérette à grand spectacle de Robert Plan-<br />

Le coup d'envol des équipes 2 sera donné à 12 h. i quette, montée avec soin, belle mise en scène et<br />

45. celui des équipes I à 14 h. 30. ! interprété par nos brillantes vedettes MM. Her-<br />

Entrée générale<br />

: un franc<br />

SOCIÉTÉ<br />

DES CONCERTS DU CONSERVATOIRE<br />

La deuxième audition de la Société des Concerts<br />

aura lieu lundi 3 décembre avec le concours du<br />

célèbre violoniste Jacques Tliibaud qui Interprétera<br />

le .concerto en mi de J.-S. Bach, et la symphonie<br />

espagnole de E. Lalo.<br />

Nul doute que le public ne cienne nombreux à<br />

ce concert applaudir ce grand virtuose dont ls.<br />

réputation est depuis longtemps consacrée par ses<br />

triomphales auditions en Europe et en Amérique.<br />

Les abonnements aux sept concerts sont délivrés<br />

au Conservatoire les mercredis et vendredis, de<br />

trois à cinq heures.<br />

MUSIQUE DE CHAMBRE<br />

La Société Toulousaine de musique de chambre<br />

commencera la série de ses concerts<br />

le mercredi<br />

5 décembre prochain.<br />

Celte première séance sera donnée par MM. Calvet,<br />

Ringeisen, Brouillac avec le précieux concours<br />

de M. Roelens, alto-solo des « Concerts Lamoureux<br />

» et de l'Opéra.<br />

Au programme Quatuor avec piano (Mozart) ,<br />

Sonate, pour viole d'amour et clavecin (Ariosté) ;<br />

Andants menuet (Milandre) ; Sonate ©a la ma-<br />

JE j Spectacle-Concert^ de Toulouse<br />

GRAND THEATRE OU CAPITOLE. — Ce soir<br />

â S h. 15, Manon, avec le concours do Mlle Tittoro,<br />

M. Devries, de rOpéra-Cèfuiçiie.<br />

Dimanche.<br />

— En matinée, Higoletto. En soirée,<br />

Roméo et iullette<br />

. Le bureau de location est ouvert tous les jours,<br />

de 10 heures<br />

18 heures, sans interruption.<br />

Le capitaine et Madame CAYRON<br />

; Monsieur<br />

Jean-Wladimir CAYRON<br />

; Monsieur et<br />

Madame Louis CAYRON; le colonel CAYHON;<br />

Monsieur Bernard CAYRON<br />

; Mademoiselle<br />

Jeanne CAYRON; la princesse DREUTSKCCÏ-<br />

LUBETSKY; Mesdemoiselles Marie et Constance<br />

CAYRON; Madame Charles ROQUES ;<br />

Monsieur Emile ROQUES, directeur général<br />

des postes d'Alsace-Lorraine; le colonel et<br />

Madame ROQUES et leurs enfants; le docteur<br />

et Madame ROQUES et leurs enfants ;<br />

Mademoiselle Hélène LACOSTE, ont la douleur<br />

de vous faire part de la mort de<br />

Monsieur Pierre-Marie CAYRON<br />

leur fils, frère, petit-fils, neveu, petit-neveu,<br />

cousin, petit-cousin, filleul, rappelé à Dieu<br />

le 21 <strong>novembre</strong> <strong>1923</strong>, dans sa deuxième année,<br />

et vous prient d'assister à ses obsèques,<br />

qui auront lieu ie samedi ï.4 <strong>novembre</strong> <strong>1923</strong>, à<br />

9 heures, en l'église Notre-Dame (Cathédrale).<br />

On se réunira à la maison mortuaire, côte<br />

de l'Héritage, villa des Tourelles.<br />

L'inhumation aura lieu au cimetière de<br />

Terre-Cabade, le même jour, à 14 h, 30, à<br />

Toulouse.<br />

On se réunira à la porte principale.<br />

Pompes Funèbres Générales, Montauban.<br />

Monsieur Félix LASSERRE, artiste lyrique,<br />

Madame veuve LASSERRE et Madame Pierre<br />

VIDAL et leurs entants, ont la douleur de<br />

faire part à leurs amis et connaissances die<br />

la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en<br />

ia personne de<br />

Monsieur Justin LASSERRE<br />

Comptable<br />

décédé à l'âge de 47 ans, et les prient d'assister<br />

à ses obsèques qui auront lieu le dimanche<br />

25 <strong>novembre</strong>, à 2 heures, en l'église<br />

Saint-Exupère.<br />

On se réunira à la maison mortuaire, rue<br />

des Trente-six Ponts, 96.<br />

La Maison RASTIDE frères et leurs employés,<br />

ont l'honneur de faire part à leurs<br />

amis et connaissances, dè la perte cruelle<br />

qu'ils viennent d'éprouver en la personne<br />

du bien regretté<br />

Monsieur Justin LASSERRE,<br />

Comptable,<br />

et les prient de vouloir bien assister à ses<br />

obsèques qui auront lieu sur la paroisse<br />

Saint-Exupère, le dimanche 25 courant, à<br />

2 heures précises. On se réunira à la maison<br />

mortuaire rue des Trente-six Ponts, 96.<br />

Les familles BOURDES, MARTY,<br />

T<br />

\FON,<br />

LABADIE, ESPAGNOL, CAVAILLÊ, COM-<br />

BRET, ESPAIGNOL, CANGUJLHEM et LA-<br />

PEYRE, ont la douleur de faire part à leurs<br />

amis et connaissances de la perte cruelle<br />

qu'elles viennent d'éprouver en la paraonne<br />

de<br />

Monsieur Jean-Pierre BOURDÈS<br />

décédé à l'âge de 85 ans, et les prient d'assister<br />

à ses obsèques, qui auront lieu demain<br />

dimanche 25 <strong>novembre</strong> <strong>1923</strong>, à 4 heures du<br />

soir, sur la paroisse Saint-Sernin.<br />

On se réunira à la' maison mortuaire, rue<br />

du Printemps, 7.<br />

On ne reçoit pas.<br />

Il ne sera pas fait d'autre invitation.<br />

Pomp. Fr.n. Munielp., 34, r. Pargaminières, T. 11/40<br />

REJET DE L'OSDBE DU jfjUD<br />

DE COMFJfifiSE<br />

H<br />

Ce n est qu'à 19 h. 3!) que l'ordre du i„<br />

docteur Scholz, exprimant la coi-


SAMEDI <strong>24</strong> NOVEMBRE<br />

Le Parle-plume et l'Aiguillon | [<br />

rems toute la presse technique, à l'Acadén.<br />

d'Agriculture, chez les dirigeants de nos<br />

i sj-iauons proïassiotmelies, la comptabilité<br />

agricole est à l'ordre du jour.<br />

une campagne est organisée afin d'exhorter<br />

les ruraux à lenir des livres.<br />

L'entrée de l'hiver me parait une période<br />

ni mice pour réfléchir â cotte question, d'une<br />

f-nportance capitale. Afin d'aller plus vite, e<br />

voudrais v.ms indiquer très simplement le<br />

nia» de cette causerie.<br />

Qu'est-ce que la comptabilité ?<br />

Pourquoi les agriculteurs doivent-Us tenir<br />

des livres ?<br />

Lesquels î<br />

LA COMPTABILITÉ<br />

Les auteurs donnent de la comptabilité la<br />

I<br />

ri é mit ion suivante : C'est l'ensemble des<br />

î r t. res tenues par un commerçant.et reproduisant<br />

le mouvement de<br />

ses affaires<br />

Tout t M d'entreprise éprouve le besoin de<br />

vu r clair dans ses affaires, de savoir exacte<br />

nentre qu'il gagne et ce qu'il perd<br />

de<br />

«.nnnitro le nri\ de revient de ce qu n ta-<br />

Srià te ou de P ce qu'il vend. Un coup dctil<br />

rur e résul at de ses opérations lui permettra<br />

de rectifier une direction mauvaise<br />

de<br />

«uoprimer telle branche de. son commerce<br />

ou<br />

'e son industrie qui ne lui donne pas satisîa<br />

?l U aura tous les éléments pour juger et apm<br />

cier son exploitation. L'ensemble lui ap<br />

naraîtra avec les détails.<br />

'<br />

P r« besoin a existé de tous les temps. Les<br />

R mains môme en dehors du négoce,<br />

terff«,<br />

livres 1* Codex expensi et accepli,<br />

T<br />

0 f registre desf recettes et des dépenses, était<br />

reconnu par la loi.<br />

les Français suivirent cet exemple.<br />

MI Moven-Age, les statuts si remarquables<br />

de nos vieilles corporations, donnaient aux<br />

a écriture*<br />

» des commerçants la même authenticité<br />

et la même force exécutoire qu'aux<br />

aces notariés. . ,<br />

Vous avez tous entendu parler des * Livres<br />

de Raison », que nos ancêtres tenaient avec<br />

Tant de soin, surtout dans le Midi, et sur lesquels<br />

ils avaient l'habitude de consigner les<br />

événements survenus dans leur famille.<br />

Le « Code de Commerce<br />

» oblige. Sous des<br />

peines très sévères, tout commerçant à tenir<br />

des livres.<br />

La loi prescrit la. tenue de certains livres<br />

dits obligatoires<br />

; l'usage en a fait adopter<br />

d'autres qui sont facultatifs.<br />

Ces livres sont : 1° Le Livre Journal ; 2°<br />

Le Grand Livre<br />

; 3° Le Livre des Inventaires<br />

et des Bilans<br />

; 4° Le Copie de lettre.<br />

« Le Livre Journal » est le livre où les opérations<br />

sont mentionnées â la suite, jour par<br />

jour, dans ieur ordre chronologique.<br />

Le « Grand Livre » a pour but de donner<br />

nu négociant sa situation vis-â-vis de chacun<br />

de ses fournisseurs et respectivement à l'égard<br />

de chacune de ses spécialités.<br />

Bien entendu, je ne vous fournis pas de détails<br />

sur ces tegistres. Mais il est un livre sur<br />

lequel i'atlire votre attention ; je vous dirai<br />

tout à l'heure pourquoi<br />

; c'est le « Livre des<br />

Inventaires et des Bilans ».<br />

Vous savez tous ce. qu'est un « bilan ».<br />

C'est lé tableau en deux colonnes, par « actif »<br />

et par « passif » de ce que le commerçant<br />

possède et de ce qu'il doit. Vous avez entendu<br />

prononcer lâ tormulc * déposer son bilan ».<br />

Le commerçant, en effet, qui cesse sas paiements,<br />

doit déposer son bilan au tribunal de<br />

commerce.<br />

Le » bilan » est préparé par I" a inventaire ».<br />

L'inventaire est la récapitulation des « marchandises<br />

» restantes cotées à leur « prix<br />

actuel ».<br />

Comment estime-t-on les constructions et le<br />

miiériel ?<br />

Les notera-t-on à leur prix d'origine ? Ce<br />

k procédé ne tiendrait pas compte de la diffé-<br />

\ ïence existante *mtre ie vieux et le neuf. L'on<br />

\ fait subir aux constructions et au matériel<br />

une dépréciation à forfait de 3, 3, 10 %,<br />

calculée sur le prix d'origine<br />

Cette dépréciation représente ce qu'on appelle<br />

communément l'« afliortisremant » .<br />

Tels sont, très sommairement décrits les<br />

livres qtie les commerçants doivent tenir.<br />

J'ai voulu votls fournir ces explications plus<br />

qu'élémentaires afin do dégager tout d'anord<br />

«Je mon sujet tout ce qui n'est pas strictement<br />

. arricfiie.<br />

Je rentre mainteanîit dans l'ordre habituel<br />

de nos préoccupations.<br />

POURQUOI LES AGRICULTEURS DOIVENT-<br />

ILS TENIR DES LIVRES ?<br />

Je réponds, pour trois raisons<br />

: c'est leur<br />

intérêt personnel, c'est celui de toute la profession,<br />

ceiui de l'économie nationale.<br />

C'est d'abord notre intérêt personnel.<br />

Comment savoir ce qui se passe chez nous ?<br />

Comment apprécier exactement les résultats<br />

de notre travail ? Comment counaltre notre<br />

af.hire î<br />

Nous travaillons beaucoup, c'est entendu.<br />

Mais nous travaillons afin de réaliser une<br />

fin<br />

? Y parviendrons-nous î Dans la négative,<br />

p urquoi ?<br />

Quels sont les résultats, financiers de<br />

1 ensemble<br />

de notre exploitation<br />

? Ouel est ie<br />

prix de revient de tous nos produits : du Vin,<br />

du blé, de la volaille, du lait, des ceuîs î<br />

Sommes-nous en gain ou en perte sur chacun<br />

de ces produits ? Faut-il supprimer une branche<br />

de notre exploitation<br />

? Faut-il en développer<br />

une autre ?<br />

i.a comptabilité jouera pouf l'agriculteur le<br />

- Tt» de la boussole du marin. Il la consultera<br />

Apour éviter l'éeuoil des entreprises rurales qui<br />

est<br />

1' t insuccès •.<br />

Tout agriculteur sérieux qtti veut obtenir<br />

des résultats satisfaisants doit posséder une<br />

comptabilité. Ainsi que l'écrivait fort Justement<br />

M. A . Sibiile, dans sou livre : « Contaient<br />

je tsnais mes eouiptes<br />

», une comptabilité<br />

bien tenue est le miroir où se réflète l'étal<br />

d'une exploitation agricole.<br />

Mathieu de Dotnbasle, l'illustre agronome,<br />

répétait souvent cette vérité : « Dans une<br />

exploitation agricole, il n'y a pas de succès<br />

sans économie, pas d'économie sans _>rdre et<br />

pas d'ordrt sans comptabilité. <<br />

Tel est aussi le sens d'un voeu émis par le<br />

XIe Congrès international d'agriculture réuni<br />

à Paris du 3* au M mai <strong>1923</strong>.<br />

Mais ts n'est pas tout.<br />

La tenue d'une comptabilité agricole iniéresse<br />

tncore les Associations agricoles, les<br />

consommateurs, le gouvernement, les savants.<br />

prenons un exemple bien actuel<br />

: le blé.<br />

Nous sommes tous unanimes à soutenir que,<br />

sauf des exceptions tenant âu$ personnes ou<br />

aux circonstances, cette euhure est peu rémunératrice.<br />

I-our le prouver, nous établissons<br />

da-s prii de revient. Mais comment y parvenir<br />

sans comptabilité î<br />

Mais jusqu'ici chacun tient ses comptes à<br />

son idée. Nous ne Sommes d'accord ni sur la<br />

méthode ni sur les éléments essentiels d'une<br />

comptabilité<br />

: c'est Une grande lacune.<br />

Voilà pourquoi le XI e Congrès international<br />

d'agriculture a demandé que les divers<br />

Etais attachent une grande importance<br />

a la vulgarisation dans les milieux ruraux<br />

de connaissances comptables facilement accessibles<br />

st aisément misés sn appltoation;<br />

que les enfants des écoles reçoivent un enseignement<br />

appioprié et surtout que la méthode<br />

d'anal) ser les opérations agricoles soit, autant<br />

que possible, la même dans tous les<br />

pays et qu'élis soit établie par les personnalités<br />

les plus eïpwimentées.<br />

Lorsque tout le monde sera d'accord sur la<br />

méthode, il sera possible de produire des bilans<br />

clairs, sincères, complets; d'établir des<br />

piix de revient sur deâ données indiscutables.<br />

Nous aurons tout loisir pour éclairer<br />

l'opinion e exposer aux consommateurs de<br />

bonne foi la vérité sur la hausse des produits<br />

alimentaires.<br />

Le Gouvernement et le Parlement, par l'intermédiaire<br />

des Associations agricoles, posséderont<br />

des monographies sérieuses et documentées<br />

d'exploitation rurale et pourront, en<br />

connaissance de cause, proposer et voter les<br />

mesures législatives appropriées aux circonstances.<br />

Enfin ces travaux, je regrette de ne pouvoir<br />

insister sur ce point, aiguilleront plus<br />

efficacement les recherches des hommes de<br />

science : mécaniciens, chimistes, botanistes.<br />

ORGANISATION PRATIQUE D'UNE PETITE<br />

COMPABILITE RURALE<br />

Mille raisons doivent nous engager à tenir<br />

des comptes. Mais j'entends toutes les objections<br />

que vous allez formuler en lisant cet<br />

article.<br />

Entre un commerçant et un agriculteur,<br />

aucune assimilation n'est possible. Un volume<br />

ne suffirait pas potir énuméref toutes les<br />

différences.<br />

Lu rural manie avec destérfié l'aiguillon<br />

ou j.es ciseaux a tailler la vigne. Il es: moins<br />

expert a se servir de son porteplume et à<br />

tenir des gros registres ou les files de chiffres<br />

s'alignent avec symétrie.<br />

11 serait puéril de traiter ces considérations<br />

par la mépris : elles ne sont pas dénuées<br />

de valeur.<br />

Mais, pourrait-on arriver à concilier les<br />

deux thèses : je le crois<br />

Je considère comme un axiome la nécessité<br />

pour tout cuit' ateur<br />

""and, petit ou<br />

moyen d'avoir une comptabilité.<br />

Nous devons savoir ou pass. notre argent<br />

et si nos dépenses dépassent nos recettes,<br />

d'en déterminer ia raison.<br />

J'admets également que les méihudes perfectionnées<br />

du commerce ne peuvent, dans<br />

l'immense majorité des ca3, s'appliquer.<br />

La comptabilité agrieole doit être très simple.<br />

A la base elle ne devra comporter que<br />

ia tenue d'un seul Hvre<br />

: le Journal bien<br />

compris.<br />

Tout bon cultivateur doit se réserver Ginq<br />

minutes par jour pour noter ses recettes et<br />

ses dépenses sur le journal, ainsi que le fait<br />

méritant d'être retenu concernait! l'exploitation.<br />

Il tiendra aussi un livre de caisse qui lui<br />

permettra de connaître exactement l'état de<br />

si tire-lire et de son bas de laine.<br />

Inutile d'ajouter que dans les exploitations<br />

importantes un » Grand-Livre » sera très<br />

utile.<br />

Mais partout il est indispensable de posséder<br />

un • Livre d'Inventaires ».<br />

Tout bon cultivateur doit réserver un jour<br />

par . an vers la Toussaint pour arrêter ses<br />

comptes et faire son inventaire.<br />

Cette opération lui permettra de posséder<br />

une vue d'ensemble des résultats de son exploitation.<br />

Pour l'aider dans cette tâche, les<br />

ouvrages de vulgarisation et les modèles ne<br />

manqueront pas. Jé me permettrai de vous<br />

signaler le plus complet le plus nouveau. Il<br />

a pour titre * L«s Comptes à la Ferme »,<br />

pour auteur, M. A. Sibille, ancien agriculteur,<br />

lauréat de la prime d'honneur de la<br />

grande cultur* en Seine-et-Marne, pour éditeur<br />

la<br />

« Librairie agricole de la Maison<br />

Rustique, 26, rue Jacob, Paris (VP) ».<br />

Sans cloute la méthode a uns importance<br />

primordiale. Mais, ce qui est essentiel, c'est<br />

ia volonté de voir clair dans ses propres affaires,<br />

d'être pour «"i-mëtw ie plus sévère<br />

des critiquas, d'avoir le désir de mieux faire<br />

chaque année, d'aimer la précision, l'ordre,<br />

la méthode et le prosçrès.<br />

Robert de BOYER-MONTÊGUT.<br />

Tou-<br />

L'Exposltlon de TArbes appelle fort â pro-<br />

. sont situés dans l'arrondissSment de<br />

pus l'atteutijii sur la shuation des cultures louse.<br />

maratc.ieres et fruitières dans notre région, i Néanmoins, l'examen des surfaces eonsa-<br />

La région du Sud-Ouest dans les parties où<br />

crées aux pépinières signaient une activité<br />

ne peut atteindre le brûlant vent d'autan est<br />

: très appréciable.<br />

Race Bovine fiiiiie<br />

! UN FREMIER soutirage<br />

Comme l'on sait, les soutirages ont pour<br />

but de soustraire le vin à l'influence des dé-<br />

L'Express du Midi du 17 <strong>novembre</strong> a reproduit<br />

un article de la République Française sous ' «a*rer le Vin et de ehasser peu à peu<br />

la signature de M. A. Maynard.<br />

i oarboniqtfs des produit* nouveaux.<br />

pots qui forment les lies dans les tonneaux, .<br />

' d'a*rer le vin et de chasser peu à peu l'acide<br />

une des mieux dispusées de Fiance, par sua<br />

clima., la composition de sou sol èt ses richesse<br />

en eaux pour les cultures maraîchères<br />

et fruitières.<br />

Elles<br />

furent de tous temps très prospères,<br />

près des grands centres de consommation.<br />

Sous l'active impulsion des<br />

entreprises de<br />

transports et surtout de la Compagnie d'Orléans,<br />

elles se sont très grandgment développées,<br />

au fur et à mesure qu'elles s'ouvraient<br />

des débouchés de très grande puissance aux<br />

Halles<br />

Centrales ou au Marché de Covent<br />

Garden de Londres, et sur presque toutes les<br />

grandes places de l'Angleterre.<br />

Cet essor très encourageant a subi, du fait<br />

de la guerre, un ralentissement très impressionnant,<br />

dont, les tableaux suivants peuvent<br />

donner une idée :<br />

Superficies plantées en pépinières<br />

1913 ma<br />

Ariège 25 becL m hect<br />

Aude 120 £00<br />

Hte-aronne 100<br />

Gers<br />

Hérault<br />

Lot<br />

Lot-et-Garonne .<br />

Htes-Pyrénées .<br />

Tarn<br />

Tarn-et-Garonne<br />

Superficies consacrées aux<br />

Cuit. mar.<br />

1913 1920<br />

80<br />

70<br />

GO<br />

170<br />

20<br />

200<br />

90<br />

936<br />

m<br />

250<br />

830<br />

30<br />

290<br />

70<br />

200<br />

90<br />

Cuit, fruit. ,<br />

1913 1920 !<br />

Ariège<br />

Aude<br />

Hte-Garonne .<br />

Gers<br />

Hérault<br />

Lot<br />

Lot-et-Garonne<br />

Htes-Pyrénées<br />

Tarn<br />

Tarn-et-Gar. .<br />

32511.<br />

8.550<br />

3.430<br />

3.Î-SO<br />

2.730<br />

210<br />

2.550<br />

1.360<br />

Î.7S0<br />

, 960<br />

e?on.<br />

900<br />

3.530<br />

3.640<br />

m<br />

1.590<br />

1.900<br />

1.540<br />

5.509<br />

770<br />

50<br />

120<br />

370<br />

370<br />

370<br />

M)<br />

650<br />

3;Ô<br />

600<br />

60<br />

20<br />

20<br />

340<br />

£00<br />

m<br />

70<br />

2S0<br />

120<br />

Il est à remarquer que seuls les départements<br />

des Hautes-Pyrénées, du Tarn, du Lot<br />

et de la Haute-Garonne ont vu, malgré<br />

la<br />

guerre, les superficies consacrées aux cultures<br />

màràîchôres et fruitières s'accroître considérablement<br />

quoique dans des proportions<br />

différentes. Pour la Haute-Garonne.<br />

1 accroissement<br />

s'est produit aux environs de la ville<br />

de Toulouse, entraîné par la consommation<br />

de plus en plus forte de cette agglomération.<br />

En effet, sur 2.285 hectares consacrés à la culture<br />

maraîchère dans ce département, 1.239<br />

S'il s'est produit dans l'activité des départements<br />

des disiancements très vifs, sans que<br />

pour cela on puisse constater un progrès<br />

quelconque, il en est de même pour les cul-<br />

I tures entre elles.<br />

Ainsi pour la Haute-Garonne, la production<br />

des châtaignes qui atteignait en 1885, 40.614<br />

quintaux, en 1922, n'arrive plus qu'à 5.793.<br />

Les pêches dont en 1902 on produisait 3.326<br />

quintaux, ne figurent plus que pour 1.440, en<br />

1912: 489, en 1922. On sait, d'ailleurs, que<br />

pour ce fruit il faut surtout attribuer cette<br />

régression aux maladies plus qu'à n'importe<br />

qu'elle autre cause. Les pommes à couteau<br />

sont passées dé 7.118 quintaux, en<br />

1902, à<br />

400 i 20.130, en 1912, pour retomber à 7 436, en 1922.<br />

Tu i Enfin les prunes d3 . 0504 quintaux eh<br />

1892, tombent à 899, en 1902, remontent à<br />

1.600. en 1912, et. redescendent à 762, en 1922.<br />

Le tableau suivant quoique un peu chargé<br />

de chiffres montre quelle été l'influence de<br />

la période de la guerre sur les principales<br />

productions fruitières de la région. On y<br />

peut constater la disparition presque complète<br />

de l'abricot une diminution très sensible<br />

duo cerises, des pêches et une augmentation<br />

appréciable des pommés et poires et<br />

des noix. Quand à la prune elle paraît être<br />

demeurée assez stable au moins pour les départements<br />

spécialisés dans sa production.<br />

PRODUCTION FRU1TTIÈRE (en quintaux)<br />

Abricots Cerises Cfoâtalgn. Noix Pdmm. Prunes neam<br />

1913 10 179 6.120 499 200 100 520<br />

1920 10 250 18.000 290 ioo 3.Ï-00 180<br />

1913 60 640 3.570 40 510 2.900 1.180<br />

1920 150 980 2.700 80 490 3.100 780<br />

Haute-Garonne... 1913 3.210 500 5.000 400 100 3.850 300<br />

1920 40 300 9.000 4.000 150 6.800 220<br />

1913 10 70 20 50 50 4.250 90<br />

1920 100 30 60 100 600 350<br />

1913 200 3.8b0 98.710 350 940 2.660 1.660<br />

1920 210 1.720 44.930 330 900 8.480 2.720<br />

1913 40 1.180 71.770 47.330 360 2.430 13.970<br />

1920 10 1.750 93 910 51.900 1.440 4.180 1.933 15.430<br />

Lot-et-Garonne.... 1913 430 5.0"0 4.086 810 1.000 15.000 12.000<br />

1920 2.03O 5.000 1.000 3.180 14.920 13.570 89.710<br />

Hautes-Pyrénées. 1913 60 60 12.050 2.590 58 12.560 340<br />

1920 10 10 12 500 2.100 350 12.500 510<br />

1813 600 18 000 10» 1.37» 9.790 1.000<br />

1920 18.000 600 1.500 16.000 1.3 0 600<br />

Tarn-et-Garonne.. 1913 1.500 1.750 700 3.0AO 6.000 16.960<br />

1920 20 1.420 800 180 900 18.000 SOO<br />

La race bovine garonhaise, nous dit M.<br />

« Maynard, est l ime des plus favorisées par<br />

« la nature Forte, vaillante, d'un très bon<br />

« rendemeni dynamique elle est a race née<br />

e pour les gt09 travaux agricoles et sa viande<br />

« tait prime sur nos mareliés du Sud-Ouest. *<br />

Ce bel éloge s'àrrête à la bonne tenue de<br />

notre Herd-Rook. le me sens<br />

ualifié pour<br />

répondre à des commentaires d'une bienveillance<br />

relative.<br />

Je cite M. Maynard :<br />

« Notre ivre de race<br />

• serait toujours grand oUvsrt aux éleveurs ;<br />

c chaque année on y inscrit et on y inscrit<br />

c encofe les jeunes sujsts de belle apparen-<br />

« ce, mais dé » pédigrèe » totalement incon-<br />

» nus, achetés au hasard des foires et élevés<br />

c avec art par des praticiens habiles. »<br />

Ma collaboration au Herd ÉSook garonnals<br />

depuis sa création me permet d'aifirrner que<br />

notre registre n'est pas ouvert à tous. J'ajouterai<br />

même qu'il a des fermoirs v"ès rigides.<br />

Les inscri'/ions s'y entourent des plus sévères<br />

garanties.<br />

Si nous y Inscrivons encori qi elques su-<br />

i<br />

jets d'élite, qui n'ont pas le bénéfice d'une<br />

filiation remontant à plusieurs générations,<br />

ils ne possèdent pas moins toutes lés qualités<br />

essentielles qui fixent le caractère de notre<br />

belle face.<br />

M. Maynard qui a visité, le « septembre<br />

dernier, le concours du second d»gré de la<br />

race garonnaise à La Réole a trouvé<br />

« des<br />

t animaux très beaux, avec de bons aplombs<br />

» même, mais sans homogénéité ».<br />

J'aurais été très heureux, si les circonstances<br />

m'avaient fourni l'occasion de le connaître,<br />

de lui démontrer sur place les résultats<br />

et l'effort de notre Herd-Book qui s'attache<br />

à la fusion du garonnals de coteau et du garonnals<br />

de plaine, d'un tvp'î Uniforme mats<br />

d'un inégal développement.<br />

La sélection des animaux de ivieilhan, si<br />

poussée dans la sens de la perfection des formes<br />

se complète car l'amn'.éur, par la musculature<br />

des garonnais de la Vallée du Dropt,<br />

si aptes aux gros tr&vauS.<br />

Allier la force à la grâce, n'est-ce pas un<br />

bel idéal ?<br />

M. Maynard tient tellement en suspicion<br />

notre livra de race qu'il se demande à ia<br />

fin de son article si « nos animaux les mieux<br />

faits, nos vaches des plus belles apparences<br />

ne donneront pas quelque fols de Vulgaires<br />

petits bretons î *<br />

C'est pousser un peu loin la prophétie défaitiste<br />

!<br />

Puisque M. Maynard aoprécie rotre<br />

• racé<br />

garonnaise, qu'il Veuille bleu con'acrer une<br />

journée à l'un de nos concours itinérants.<br />

Il pourra juger sur place la fixité de no*re<br />

élevage. Je me porta garant qu'il n'y découvrira<br />

pas le petit breton, opv.rohre de<br />

la mésaliance. — F. de LACAZE, Président du<br />

Herd-Book Garonnais.<br />

Pasteur a dit t Rien de plus rationnel que<br />

cette vieille coutume léguée par la sage expérience<br />

de nos pères, qui conseille de soutirer<br />

le vin en temps convenable pour en éloigner<br />

ie3 dépôts. »<br />

Le nombre des soutirages ne saurait être<br />

fixé d'une façon uniforme pour les vins de<br />

tnuten ature, de tout pays, de tout âge.<br />

En général, les vins rouges jeunes se soutirent<br />

trois fois pai an, tandis qu'un ou deux<br />

soutirages suffisent pour les vins vieux, car,<br />

à mesure qu'il vieillit, te vhà dépose de moin»<br />

en moins.<br />

Dans le Midi, le vin est soutiré une première<br />

fois fin <strong>novembre</strong>, commencement de décembre.<br />

Dans le Centre, c'ost firt décembre qu'on<br />

pratiqua le premier soutirage. Pour les vins<br />

fins, dans lesquels les transformations vont<br />

bien' plus lentement, dSns le Bordelais et lâ<br />

Bourgade, le premier soutirage né s'opère<br />

qu'en février-mars.<br />

En ce oui concerne les;vai8 blancs, dont là<br />

fermentation s'accomplit<br />

entièrement dans<br />

les tonneaux, i| est indispensable de les séparer<br />

promptement de leurs grosse^ lies. On<br />

procède donc au premier soutirâga des vins<br />

blancs aussitôt oue ' les grosses lies se sont<br />

précipitées au fond des pièces. Le vin est<br />

alors laiteux.<br />

On doit, autant que possible, soutirer par<br />

temps sec et froid, avec vent du Nord, et à un<br />

moment où la pression ai mosphérique est<br />

élevée et constante, au beau fixe'. D'ans ces<br />

conditions,<br />

le liquida présente le plus de<br />

chance d'être limpide.<br />

Pour soutirer, on adapta au tonneau une<br />

cannelle : le vin est reçu dans une « jalle »,<br />

puis déversé dans le tonneau vide à l'aide<br />

d'un entonnoir. Ce procédé, dit « maçonnais ».<br />

facilite l'accès de l'air dans le liquide, qui<br />

remplace ainsi Pacifié carbonique. C'est le<br />

rneileur système à employer pour les vins<br />

jeunes<br />

: lus a £8 d« la pompe aspirante et<br />

foulante tvinviendra plutôt pour les soutira<br />

très subséquents' ,<br />

Les instruments<br />

dont on se serf doivent<br />

êtr? «xclusivement en bols<br />

, le" Contact du<br />

métal, fei ou enivre, pourrait avoir une action<br />

fâcheuse sur la couleur cltr vin. — Pi;y-<br />

1ESAT. . ,<br />

Les Souris sf les Grains<br />

Au point ou semblent arrivées, aujourd'hui,<br />

dans notre région, la méthode cultutale<br />

et l'intensité de la production, le moment<br />

n'est pas éloigné où la consommation locale<br />

ou rapprochée ne sera plus capable d'utiliser<br />

tout ce qui est offert.<br />

Il faut donc chercher des marchés éloignés.<br />

C'est ce à quoi ou s'applique depuis pas mai<br />

j d'années. Mais que de progrès à faire avant<br />

| de pouvoir affronter avec sécurité les grands<br />

centres de ventes. Des régions plus avancées<br />

que lès nôtres, la Bretagne, par exemple, y<br />

sont parvenues par la coopération. Et les résultats<br />

obtenus peuvent s'analyser Claris ces<br />

deux formules ; i» Education des producteurs<br />

et réforme Cu verger trop négligé depuis<br />

Voici tin procédé récemment proposé à lâ<br />

Société des Agriculteurs de France pour préserver<br />

très efficacement les graines contre les<br />

souris.<br />

Il suffit de placer au fond et an haut de<br />

chaque sac de blé, d'avoine, de céréales qtteîiongtemps;<br />

2» Education des expéditeurs oui<br />

j conques, trois ou quatre tiges de menthe saudoivent<br />

s'attacher à faire bien, avant de ! vage garnie de ses feuilles. Si les grains sont<br />

faire beaucoup.<br />

Il y a quelques mois, une mission d'horticulteurs<br />

du Sud-Ottest, guidés par M Sévérac,<br />

le distingué inspecteur des chemins de<br />

fer du Midi, parcourait les régions de Bretagne<br />

pour y étudier l'organisation de ces méthodes<br />

d'expédition et de ventes, seuls<br />

moyeris pour ne pas exposer les producteurs<br />

aux désastreux soubresauts des grands marchés<br />

d'alimentation.<br />

L'exposition de Tarbes ramènera sur l'eau<br />

'•es questions dont la réalisation est le légitime<br />

couronnement de l'effort culturel que<br />

nous venons d'exposer. — G, ESPARBÈS.<br />

arciie de ta rourrure<br />

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La température<br />

relativement élevée que<br />

nous avons subie dans toute la France jusqu'à<br />

ce jour, n'a pas été favorable au développement<br />

de qualité de la Sauvagine, et<br />

les quelques prises qui ont été faites sont<br />

plutôt médiocres.<br />

La production actuelle est déjà meilleure,<br />

et vers fin coutàht, chaque animal aura. en<br />

principe son poil d'hiver.<br />

Les<br />

,cours ne sont pas encore fixés, et les<br />

négociants en pelleteries manquent de précisions<br />

pour faire les offres. A litre indicatif,<br />

en attendant les prochaines transactions, on<br />

peut se baser, pour des peaux de saison bien<br />

dépouillées et de bonne tenue, sur les prix<br />

suivants :<br />

Taupes d'hiver, premier choix, suivant région,<br />

de 1 fr. 40 à 1 fr. 60.<br />

Taupes d'hiver faibles ou légèrement détériorées<br />

sans repousse, de 0 fr. 70 à 0 fr. 80.<br />

Fouine* de l'Ouest, Bretagne, Sud-Ouest de<br />

la France, de 160 à 180 francs..<br />

Fouines des l'vrénées, Cemire, Est et Montagne,<br />

de 180 à ?ÔÛ francs.<br />

Martres, de 225 â 250 francs.<br />

Renards de plaine, de 35 à 40 francs.<br />

Renards, Centre, Est et Montagne, de 50<br />

à 70 francs<br />

Renards de haute-montagne, 100 francs.<br />

Putois, 25 à 30 francs.<br />

Blaireaux, dé 10 à 15 francs.<br />

Loutres suivant taille, de 40 à 100 francs.<br />

Le lapin est sérieusement en baisse comparativement<br />

aux cours, de l'année dernière<br />

Les prix par qtiâhiité son» actuellement pour<br />

peàtlx d'hiver, bonne Ptgiçii :<br />

Peaux planchées, fort, 5 à 6 francs; clapiërâ,<br />

2 fr. 50 à 3 francs.<br />

r du Ce -Ire "<br />

le Cultivateur du Sud-Centre est une<br />

revue de vulgarisation agricole qui intéresse<br />

les départements formant la bordure Sud du<br />

Plateau Central.<br />

Ce journal n'est pas assez connu de beaucoup<br />

d'agriculteurs auxquels il rendrait les<br />

plus grands services, aussi sommes-nous heureux<br />

de le signaler à l'attention de nos lecteurs<br />

:<br />

Il paraît deux fois par mois, eh <strong>24</strong>, 28 ou<br />

32 pages, parfois illustrées; son prix, 10 fr.<br />

par an, est peu élevé, et le met à la portée de<br />

toutes les bourses, surtout si l'on considère<br />

que des primes d'importance diverses, parfois<br />

d'une Valeur supérieure à celle dé l'abonnement,<br />

sont réservées à tout abonné nouveau.<br />

Nous nous mettons à la disposition de nos<br />

lecteurs<br />

qui ne reçoivent pas encore vbfgh<br />

lecteurs qui né reçoivent pas encore Le Cultivateur<br />

du Sud-Centre pour transmettre à ce<br />

journal tout abonnement nouveau qu'ils voudront<br />

bien nous solder en même temps que<br />

leur abonnement à l'Ea^ress du Midi.<br />

i Ma lis m ii l'iiiî<br />

On mande de Montpellier, eue lâ récolté<br />

des vins pour l'année <strong>1923</strong> s'élève, r j renez-en une demi cuillerée<br />

à café dans un peu d'eâa et vous remarquerez,<br />

combien rapidement toutes douleurs, tous malaises<br />

se dissipent. Ce succès qui ne se dément<br />

pour ainsi dire jamais est dù air fait que là<br />

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Fient de paraître<br />

Agriculteurs<br />

Vous y trouverez des renseignements<br />

sur la nouvelle législation<br />

agricole.<br />

Locataires et<br />

Propriétaires<br />

Il vous renseignera sur vos<br />

droits réciproques d'après la<br />

nouvelle loi sur les loyers.<br />

Contribuables<br />

Vous y lirez des précisions sur<br />

l'application de l'impôt sur le<br />

revenu.<br />

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loi militaire.<br />

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Mise à prix<br />

12.000 fr.<br />

DEUXIÈME LOT : Maison avec jardin, sise<br />

à Toulouse, route de Mont&ufo&n ou de Revel,<br />

sans numéro.<br />

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quartier du Cap de Carrière, chemin<br />

de Lormeau, d'une contenance de un hectare<br />

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<strong>24</strong>.000 fr.<br />

Outre les charges, clauses et conditions du<br />

Cahier des charges.<br />

Pour tous renseignements, s'adresser à M 8<br />

DESCOMPS, notaire, rédacteur du cahier des<br />

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432. La loutie.<br />

INDUSTRIE<br />

566. L'art du cloisonné au Japon. ^<br />

COMÉDIES et DRAMES<br />

463. Deux phénomènes unique» au monde.<br />

480. L'auto emballée, avec Harold Lîoyc'.<br />

449 (I à <strong>24</strong>). La droit à la rie (A. Gance).<br />

44! (I à 2). Bébé dort, avasc Karold Uoyi<br />

643 (1 à 4). La vois du Rossignol.<br />

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