Autosurveillance - International Diabetes Federation
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Directive sur l’autosurveillance glycémique<br />
dans le diabète de type 2 non traité par l’insuline<br />
1. Introduction<br />
En octobre 2008, le Groupe de Travail de la Fédération<br />
<strong>International</strong>e du Diabète (FID) sur les Directives Cliniques, en<br />
association avec le Groupe de Travail <strong>International</strong> sur l’<strong>Autosurveillance</strong><br />
Glycémique, a convoqué un Atelier à Amsterdam afin<br />
d’aborder la question du recours à l’autosurveillance glycémique<br />
par les personnes souffrant de diabète de type 2 (DT2) non<br />
traités par l’insuline. Les participants à cet atelier ont inclus des<br />
investigateurs cliniques activement impliqués dans la recherche<br />
sur l’autosurveillance glycémique (ASG, ou self-monitoring of<br />
blood glucose, SMBG) et dans des activités de conversion des<br />
connaissances. L’atelier avait pour but de :<br />
Examiner les résultats d’études clés sélectionnées qui décrivent<br />
l’impact clinique et métabolique ainsi que les implications<br />
économiques de l’ASG.<br />
Identifier les études et les plans d’études supplémentaires<br />
nécessaires pour mieux définir le rôle de l’ASG chez les<br />
personnes atteintes de DT2 non traité par l’insuline.<br />
Proposer des recommandations concernant le recours à l’ASG<br />
chez les personnes atteintes de DT2 non traité par l’insuline.<br />
Ce rapport présente un résumé des conclusions et des recommandations<br />
concernant le recours à l’ASG chez les personnes<br />
atteintes de diabète de type 2 non traité par l’insuline.<br />
2. Résumé des<br />
recommandations<br />
Les conclusions auxquelles ont abouti les études de l’ASG utilisée<br />
dans le DT2 non traité par l’insuline sont incohérents en<br />
raison de différences entre les plans d’étude, les populations et<br />
les interventions effectuées. Ceci dit, les données issues d’essais<br />
cliniques randomisés (ECR) suggèrent que l’ASG est susceptible<br />
de constituer un outil de prise en charge autonome et efficace<br />
au niveau de la modification active et /ou de l’adaptation du<br />
traitement, à condition que les résultats soient examinés par des<br />
prestataires de soins et/ou des personnes diabétiques.<br />
Bien que des études supplémentaires soient nécessaires pour<br />
mieux évaluer les avantages, l’utilisation optimale et le rapport<br />
coût-efficacité de l’ASG, les recommandations suivantes sont<br />
proposées afin d’orienter les diabétiques non traités par l’insuline<br />
et leurs prestataires de soins dans le cadre de l’utilisation de l’ASG.<br />
1. Il ne faut avoir recours à l’ASG que lorsque les personnes<br />
atteintes de diabète (et/ou les personnes qui les soignent) et/<br />
ou leurs prestataires de soins possèdent les connaissances, les<br />
compétences et la volonté d’intégrer l’ASG et les adaptations<br />
du traitement dans leur programme de soins aux diabétiques<br />
afin d’atteindre des objectifs thérapeutiques convenus.<br />
2. Il faut envisager la mise en place de l’ASG au moment du diagnostic,<br />
dans le but d’améliorer la compréhension du diabète<br />
en tant que partie intégrante de l’éducation des personnes<br />
atteintes de la maladie et de faciliter le démarrage en temps<br />
voulu du traitement, ainsi que l’optimisation des doses.<br />
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