1 - Cour international de Justice

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J. K., Allemand de naissance, demande un avis dans I'affüiresuivante : Né en Allemagne en 1830, il a émigré en France en 1879. En 1889, il a perdu la nationalité allemande. En 1014, il fut obligé cie quitter le pays, et ses biens furcnt séquestrCs et liquidés. Les aiitorités allerriarides ont rejeté sa demande de compensation pour les motifsqii'il n'était plus ressortissant allemand. Une requête semblable adress6e aux autorit& françaises fut rejet& dn fait de sa nationalité allemande. L\". A. T., âge de 70 ans, sujet allerriand de naissance, mais domicilié en Belgiqiie. Avait, d'après un certificat cies aiitorités allemandes compétentes, perdu en 1930 son statut de citoyen allemand par application de la loi du ~~r juin 1870. N&nmoins, sa propriéti: a été liquidée par les autorités belges pour le motif que la pcrtc de sa nationalité allemande n'était

Il était iristalli &Anvers oii il possédait trois immeubles ; mais, en 1920, il s'en est vil. comme A-illemancl, expulser et ses biens ont été mis sous sécluestre. Par la siiitc, J. H. s'est adressé à l'administiation allemande pour les dommages de giierrc et aux tribunaux belges avec des réclamations en lorrrie. II s'est vu dtbouter par les autoritks allemandes conime aj-ant perdu la nationalité allemande, ct par la justice belge qui le considère comnsc sujct eiinerrii. 11 demande à la Cour d'amener la levée du séqurstrr et le versement d'une indemnité. -1. E., dc larigiie allemande, domicilié dans la partie de la Yougoslavie qui, avant la guerre, appartenait 2 1'Autrictle-I-Iongi-ie, fut invité par les autorités à acqiiitter un impôt pour (< plus-value )> sur le prix d'un domaine vendu par lui. A. E. considéra cette dernande comme illégale et introduisit une protestation qui fut rejetée pour le tnotif que l'impôt avait acquis force légale. Il fit appel contre cette décision, mais. cil ri.porise, fut infornié que son recours ne pouvait être üclmis parce qu'il nc l'avait pas rédigé dans la langue officielle. 11 prie la Cour d'examiner ce refus, qu'il estirne contraire au droit des minorités. S. S., sujet belge, fut pendant la guerrc arrkté sur territoire belge par la police française et emprisonné soiis l'inculpation d'espionnage. Remis cn liberté, 1'incu:lpation ayant été reconnue comme mal fondée, il réclaine iinc indemnitn comme dommages de gucrre aux tribunaux belges, qui ont décliné tl2ute coml~étence. 11 dernaride l'intervention de la Cour en vue du paicment par la ITrancc de l'indeninit6 r6clamée. H. 1;. S., citoyen américain, avait, en 1g20, ouvert un compte-courant en rnarks dans une banque allemande. Son dépôt primitif fut effectué en marks et les versements et prélèvements à soli compte étaient stipulé-; dans la rnême monnaie. Xéanmoins, la banque avait porté chaque fois la contre-valeur en dollars. En 1921, H. 1;. S. fut informé qu'il ne restait rien l'avoir de son coniptc. 11 réclarnc la contre-valeur en dollars de cllaque versement en marks ail cours du jour de ce versement. Le Haut Corrimaride~.ncnt italien avait prescrit; le 4 juillet 1919, la prorOyation jusqu'à la. fin de 1919 de la validité d'unc loi autrichienric clui expirait avec l'annke 1918 et dont le but était d'établir un impôt sur les profits dc gucrre. L2;irmistice fut conclu le 3 novembre 1918 et le Traité de pais le IO sepiremhre 1919. J. P.,.iinposé en vertu desdites loi et décision, eut recours, mais en vain, à toutes lcs instances italiennes compétrntcs, en vue d'ktre libéré de l'impôt. 11 demande à la Cour de prononcer l'illégalité de la prescription du Iiaut Commandement comme incompatible avec les dispositions pertincmtcs des ('ori\,rntions (le I,a Haye tle 18gq et de 1().)7.

Il était iristalli &Anvers oii il possédait trois immeubles ; mais, en 1920, il<br />

s'en est vil. comme A-illemancl, expulser et ses biens ont été mis sous<br />

sécluestre. Par la siiitc, J. H. s'est adressé à l'administiation alleman<strong>de</strong><br />

pour les dommages <strong>de</strong> giierrc et aux tribunaux belges avec <strong>de</strong>s réclamations<br />

en lorrrie. II s'est vu dtbouter par les autoritks alleman<strong>de</strong>s conime<br />

aj-ant perdu la nationalité alleman<strong>de</strong>, ct par la justice belge qui le<br />

considère comnsc sujct eiinerrii.<br />

11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la <strong>Cour</strong> d'amener la levée du séqurstrr et le versement<br />

d'une in<strong>de</strong>mnité.<br />

-1. E., dc larigiie alleman<strong>de</strong>, domicilié dans la partie <strong>de</strong> la Yougoslavie<br />

qui, avant la guerre, appartenait 2 1'Autrictle-I-Iongi-ie, fut invité<br />

par les autorités à acqiiitter un impôt pour (< plus-value )> sur le prix<br />

d'un domaine vendu par lui. A. E. considéra cette <strong>de</strong>rnan<strong>de</strong> comme<br />

illégale et introduisit une protestation qui fut rejetée pour le tnotif que<br />

l'impôt avait acquis force légale. Il fit appel contre cette décision, mais.<br />

cil ri.porise, fut infornié que son recours ne pouvait être üclmis parce<br />

qu'il nc l'avait pas rédigé dans la langue officielle.<br />

11 prie la <strong>Cour</strong> d'examiner ce refus, qu'il estirne contraire au droit<br />

<strong>de</strong>s minorités.<br />

S. S., sujet belge, fut pendant la guerrc arrkté sur territoire belge<br />

par la police française et emprisonné soiis l'inculpation d'espionnage.<br />

Remis cn liberté, 1'incu:lpation ayant été reconnue comme mal fondée,<br />

il réclaine iinc in<strong>de</strong>mnitn comme dommages <strong>de</strong> gucrre aux tribunaux<br />

belges, qui ont décliné tl2ute coml~étence.<br />

11 <strong>de</strong>rnari<strong>de</strong> l'intervention <strong>de</strong> la <strong>Cour</strong> en vue du paicment par la<br />

ITrancc <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>ninit6 r6clamée.<br />

H. 1;. S., citoyen américain, avait, en 1g20, ouvert un compte-courant<br />

en rnarks dans une banque alleman<strong>de</strong>. Son dépôt primitif fut effectué<br />

en marks et les versements et prélèvements à soli compte étaient stipulé-;<br />

dans la rnême monnaie. Xéanmoins, la banque avait porté chaque fois<br />

la contre-valeur en dollars. En 1921, H. 1;. S. fut informé qu'il ne restait<br />

rien l'avoir <strong>de</strong> son coniptc.<br />

11 réclarnc la contre-valeur en dollars <strong>de</strong> cllaque versement en marks<br />

ail cours du jour <strong>de</strong> ce versement.<br />

Le Haut Corrimari<strong>de</strong>~.ncnt italien avait prescrit; le 4 juillet 1919,<br />

la prorOyation jusqu'à la. fin <strong>de</strong> 1919 <strong>de</strong> la validité d'unc loi autrichienric<br />

clui expirait avec l'annke 1918 et dont le but était d'établir un impôt sur<br />

les profits dc gucrre. L2;irmistice fut conclu le 3 novembre 1918 et le<br />

Traité <strong>de</strong> pais le IO sepiremhre 1919. J. P.,.iinposé en vertu <strong>de</strong>sdites loi<br />

et décision, eut recours, mais en vain, à toutes lcs instances italiennes<br />

compétrntcs, en vue d'ktre libéré <strong>de</strong> l'impôt.<br />

11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la <strong>Cour</strong> <strong>de</strong> prononcer l'illégalité <strong>de</strong> la prescription du<br />

Iiaut Comman<strong>de</strong>ment comme incompatible avec les dispositions pertincmtcs<br />

<strong>de</strong>s ('ori\,rntions (le I,a Haye tle 18gq et <strong>de</strong> 1().)7.

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