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Introduction à l'homotoxicologie

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<strong>Introduction</strong> à l‘homotoxicologie<br />

IAH AC <strong>Introduction</strong> à l’homotoxicologie<br />

© IAH 2008<br />

L’Homotoxicologie, développée par le médecin Allemand Hans-Heinrich<br />

Reckeweg, est le concept scientifique qui étaye la médecine antihomotoxique.<br />

C'est une approche différente du patient et de sa maladie.<br />

La médecine régulière ignore le concept 'terrain du patient' ce qui fait que le<br />

patient est traité uniquement d’après les symptômes qu'il présente.<br />

1


Objectifs<br />

• Comprendre les principes de base de l’homotoxicologie<br />

• Maladie et santé<br />

• L’homotoxine<br />

• L’origine et l'histoire du Tableau des six phases<br />

• La dynamique d'une maladie dans le Tableau des six phases<br />

• Le principe de l’évolution des maladies<br />

© IAH 2008<br />

2<br />

Beaucoup d'aspects de la médecine antihomotoxique diffèrent de ceux de la<br />

médecine régulière. Bien que la même terminologie soit souvent utilisée, d'autres<br />

significations y sont attachées. Il est donc important de bien comprendre ce que<br />

signifient maladie et santé dans l’homotoxicologie.<br />

En homotoxicologie on considère que les homotoxines sont la cause des<br />

maladies. Nous devons donc être capables de les définir. Des informations plus<br />

spécifiques sur les homotoxines peuvent être trouvées dans le cours «IAH AC<br />

Types d‘homotoxines».<br />

Comme nous le verrons en détail dans d'autres cours, le Tableau d'Évolution des<br />

Maladies (TEM) est un instrument dynamique pour évaluer l'évolution de la<br />

maladie du patient. C'est un instrument essentiel dans l'approche<br />

antihomotoxique du patient. Le fait que, tant le patient, que sa maladie évoluent<br />

sur le Tableau est extrêmement important car il influencera notre choix<br />

thérapeutique et nous aidera à choisir le médicament adapté et correct au point<br />

de vue homotoxicologique.<br />

2


Le père de l’homotoxicologie :<br />

le Dr. H-H Reckeweg<br />

© IAH 2008<br />

Le Docteur Hans-Heinrich Reckeweg est le père de l’homotoxicologie. Grâce à<br />

son immense capacité de travail et à ses innombrables publications,<br />

l’homotoxicologie devint une approche médicale mondialement connue. Non<br />

seulement la théorie, mais aussi l'utilisation quotidienne des médicaments<br />

antihomotoxiques sont présentes dans plus de 70 pays de par le monde.<br />

Aujourd'hui des experts en homotoxicologie font des recherches dans ce<br />

domaine et font de l’homotoxicologie une approche acceptable pour la médecine<br />

moderne.<br />

La conviction du docteur Reckeweg a déterminé beaucoup de médecins à traiter<br />

leurs patients d'une façon différente. Encore toujours, plus de 20 ans après son<br />

décès, l’homotoxicologie est un concept apprécié en médecine complémentaire<br />

et devient de plus en plus une révélation en médecine conventionnelle. Ainsi, le<br />

docteur Reckeweg a réussi à accomplir son rêve : jeter un pont entre la<br />

médecine conventionnelle et la médecine complémentaire.<br />

3


«Je voudrais un jour voir l’homéopathie se fondre<br />

dans le courant médical dominant»<br />

H.-H. Reckeweg 1905-1985<br />

© IAH 2008<br />

4<br />

L’ homotoxicologie est un concept très compréhensible, tant pour le praticien de<br />

médecine complémentaire, que pour médecin régulier. Malgré qu'il semble<br />

parfois, au premier abord, que les deux sortes de médecines soient opposées,<br />

nous voyons aujourd'hui que les médecins conventionnels sont de plus en plus<br />

ouverts à la médecine antihomotoxique et que les homéopathes sont moins<br />

strictement liés au remède unique. Ceci est du aux progrès de la biologie<br />

moléculaire qui rend le mécanisme de la médecine antihomotoxique plus<br />

compréhensible.<br />

Le docteur Reckeweg a jeté un pont entre la médecine conventionnelle et la<br />

médecine complémentaire et a ainsi créé une plate-forme intégratrice de la<br />

médecine qui trouve facilement sa voie dans la pratique médicale quotidienne.<br />

4


Qu’est ce que l’homotoxicologie ?<br />

© IAH 2008<br />

Nous allons étudier maintenant les principes de base de l’homotoxicologie plus<br />

en profondeur. Qu’est ce que l’ homotoxicologie et dans quelle mesure dévie<br />

t’elle de l'approche médicale conventionnelle du patient et de la<br />

maladie ?<br />

5


HOMO TOXICO LOGIE<br />

Homme Toxine Etude<br />

© IAH 2008<br />

6<br />

Le terme homotoxicologie dérive de trois mots; «homo» signifiant homme (homo<br />

sapiens), «toxico» signifiant toxine ou poison et finalement «logie», du mot grec<br />

'logos', signifiant étude.<br />

Pour résumer, nous pouvons décrire l’homotoxicologie comme étant l'étude de<br />

l'influence des substances toxiques sur les humains.<br />

6


L’homotoxicologie est l’étude de<br />

l’influence des homotoxines sur<br />

l’organisme humain.<br />

L’homotoxicologie est un pont entre<br />

la médecine conventionnelle et la<br />

complémentaire.<br />

© IAH 2008<br />

Dans l’homotoxicologie nous étudions la façon dont les homotoxines présentes<br />

influencent les fonctions cellulaires et ainsi le fonctionnement de l'organisme<br />

entier. La réaction ou la rigidité du système de défense contre les homotoxines<br />

définiront l'état clinique dans lequel se trouve le patient. Les symptômes sont une<br />

expression de l'effort de l'organisme pour échapper aux toxines.<br />

Comme l'approche de l’homotoxicologie reste clinique, la recherche a été centrée<br />

sur le mode d'action de ce type de médicaments. L’homotoxicologie est très liée<br />

à la médecine conventionnelle et très acceptable pour des médecins à ‘l’esprit<br />

ouvert’ vu que l’on peut expliquer les mécanismes actifs de ce type de<br />

médicaments en utilisant les termes des modèles biologiques moléculaires de la<br />

médecine conventionnelle. D'autre part, et ce en contraste avec les médicaments<br />

conventionnels, la plupart des médicaments antihomotoxiques contiennent des<br />

micro-doses ou même des nano-doses de composants actifs et sont donc nontoxiques.<br />

Peu d'effets secondaires et de contre-indications, aucune interaction<br />

avec d'autres médicaments, sûrs et efficaces, font que l’on peut dire que<br />

l’homotoxicologie est une médecine complémentaire 'douce'. De cette façon elle<br />

construit un pont entre les deux médecines, la conventionnelle et la<br />

complémentaire. Le pont fait référence au diagnostic médical conventionnel<br />

« fort » et le « doux », au traitement non toxique de la médecine complémentaire.<br />

7


Définition homotoxicologique de la maladie<br />

• Les maladies sont l’expression l<br />

d’une d<br />

défense d<br />

biologique<br />

adéquate contre la présence d’homotoxines d<br />

exogènes ou<br />

endogènes nes ou l’expression l<br />

des efforts de l’organisme l<br />

pour<br />

compenser d’éd<br />

’éventuels dommages toxiques.<br />

© IAH 2008<br />

8<br />

D'un point de vue homotoxicologique, la maladie est causée par la réaction de<br />

l'organisme contre la présence d’homotoxines perturbatrices. Ce que nous<br />

reconnaissons comme étant les signes cliniques de la maladie sont, en fait, la<br />

manifestation de la réaction du système de défense contre la menace.<br />

Cela signifie que la maladie n'est pas la présence de symptômes, puisque l'on<br />

devrait seulement les voir comme des preuves de l'activité de la défense.<br />

Tant que les signes cliniques sont uniquement considérés comme une menace<br />

de la qualité de vie du patient et que le traitement entier est centré sur la<br />

suppression de ces symptômes, les résultats seront superficiels et<br />

hypothéquerons en réalité la santé du patient à long terme.<br />

Un traitement biothérapeutique prend en compte les homotoxines causales, et<br />

stimule le système de défense propre de l'organisme, s’attaquant ainsi aux<br />

causes réelles de la maladie. La biothérapie est toujours une thérapie régulatrice<br />

et jamais une thérapie de suppression.<br />

8


Définition homotoxicologique de la maladie<br />

• Les maladies sont l’expression<br />

d’une défense d<br />

biologique<br />

adéquate contre la présence d’homotoxines d<br />

exogènes ou<br />

endogènes nes ou l’expression l<br />

des efforts de l’organisme l<br />

pour<br />

compenser d’éd<br />

’éventuels dommages toxiques<br />

© IAH 2008<br />

9<br />

Expression : Ce que nous voyons n'est pas ce que nous obtenons. Les<br />

symptômes ne sont que le résultat de l’activité de défense de l'organisme contre<br />

des toxines. S’il y a, par exemple, une inflammation, le traitement causal<br />

impliquera une action contre les pouvoirs pro-inflammatoires des homotoxines<br />

présentes. Ceci peut se faire en régulant l'activité de la défense. Une simple<br />

suppression des symptômes peut être comparée à l’action de pousser un iceberg<br />

sous l'eau, en espérant qu’il n’apparaîtra plus jamais. L'arrêt de la poussée fera<br />

réapparaître l’iceberg. Ce phénomène explique la récidive des maladies en<br />

médecine conventionnelle. Une autre comparaison peut être faite. Les signes<br />

cliniques sont seulement une expression de quelque chose de plus profond<br />

comme les mots que quelqu'un prononce ne sont qu’une expression de ses<br />

pensées. La suppression des mots, une interdiction de parler, ne peuvent jamais<br />

changer la cause des paroles, qui sont nées dans l’esprit de l'orateur. Le<br />

traitement du mental, comme en psychothérapie, aboutira automatiquement à<br />

des expressions différentes.<br />

De même, la suppression de la fièvre dans les infections virales semblera être<br />

efficace à court terme. À long terme elle augmentera seulement la prolifération<br />

du virus car la fièvre a un effet virostatique, car les cytokines sont plus actives à<br />

des températures plus élevées.<br />

9


Définition homotoxicologique de la maladie<br />

• Les maladies sont l’expression l<br />

d’une d<br />

défense<br />

biologique<br />

adéquate contre la présence d’homotoxines d<br />

exogènes ou<br />

endogènes nes ou l’expression l<br />

des efforts de l’organisme l<br />

pour<br />

compenser d’éd<br />

’éventuels dommages toxiques.<br />

© IAH 2008<br />

10<br />

Le système de défense doit protéger l'organisme contre les homotoxines. Il n’est<br />

pas uniquement fonctionnel quand un antigène s'immisce dans le système. Ce<br />

devrait être un système actif, à l’arrière plan, à tout moment. En cas de rupture<br />

de l'homéostasie il peut ainsi donner une réponse adéquate ; qui peut être<br />

immunologique, hormonale ou enzymatique, etc … Seul un état d’alerte<br />

permanent assure une défense efficace et constante. L'échec du système<br />

aboutira à l'intoxication.<br />

Les mécanismes de régulation sont sévèrement contrôlés via des systèmes de<br />

rétrocontrôles positifs et négatifs. Le blocage ou le contournement de ces<br />

systèmes de rétrocontrôles empêchent la régulation et mènent aux maladies<br />

chroniques.<br />

10


Définition homotoxicologique de la maladie<br />

• Les maladies sont l’expression l<br />

d’une d<br />

défense d<br />

biologique<br />

adéquate contre la présence d’homotoxines d<br />

exogènes ou<br />

endogènes nes ou l’expression l<br />

des efforts de l’organisme l<br />

pour<br />

compenser d’éd<br />

’éventuels dommages toxiques.<br />

© IAH 2008<br />

11<br />

Biologique : “BIOS" signifie la vie", "le logos" signifie "le mot", "l'étude" ou aussi<br />

« la règle”. "Biologique" signifie « en accord avec les règles de la vie". Chaque<br />

action thérapeutique qui est contre ce fait biologique, est contraire à l’essence<br />

même de la vie. Si nous supprimons une inflammation et si celle-ci avait comme<br />

but l’élimination des homotoxines et de leurs influences négatives sur les tissus,<br />

nous arrêtons un processus de purification et nous restons avec les effets de<br />

l'intoxication. En bloquant l'effet purifiant d'une inflammation nous prenons une<br />

mesure contre la vie puisque les homotoxines restent et vont intoxiquer<br />

l’organisme,plus en profondeur à long terme, ce qui signifie que l’on verra les<br />

effets des homotoxines sur la cellule au lieu de la matrice extracellulaire.<br />

11


Définition homotoxicologique de la maladie<br />

• Les maladies sont l’expression l<br />

d’une d<br />

défense d<br />

biologique<br />

adéquate<br />

contre la présence d’homotoxines d<br />

exogènes ou<br />

endogènes nes ou l’expression l<br />

des efforts de l’organisme l<br />

pour<br />

compenser d’éd<br />

’éventuels dommages toxiques.<br />

© IAH 2008<br />

12<br />

Adéquate : Ce terme est extrêmement important dans la définition<br />

homotoxicologique de la maladie. Il signifie que la réaction du système de<br />

défense est adéquate aux besoins pour atteindre l'objectif. Cela englobe tous les<br />

systèmes de régulation auxquels l’homotoxicologie se réfère. La mobilisation de<br />

la défense sera adéquate au but final qui est habituellement l'élimination de<br />

l’homotoxine et de son activité négative sur la cellule et de son environnement,<br />

mais aussi le rétablissement de l'homéostasie. La régulation du niveau d'activité<br />

se fait par le biais d’un mécanisme complexe d'autorégulation de systèmes,<br />

interagissant les uns sur les autres via de nombreux médiateurs et des systèmes<br />

de rétrocontrôle.<br />

La plupart des réactions du système de défense sont adéquates, mais des<br />

réactions inopportunes (non adéquates) peuvent se manifester et provoquer des<br />

maladies. Les maladies auto-immunes, par exemple, sont la suite de réactions<br />

inopportunes du système de défense. Le système immunitaire attaque les<br />

propres tissus de l’organisme qui dans des conditions normales sont tolérés au<br />

lieu d‘être attaqués. La même chose est vraie pour les réactions allergiques<br />

comme le rhume des foins. La réaction du système de défense n'est pas<br />

proportionnelle au danger de l'agresseur (la poussière ou le pollen) et donc non<br />

adéquate.<br />

12


Définition homotoxicologique de la maladie<br />

• Les maladies sont l’expression l<br />

d’une d<br />

défense d<br />

biologique<br />

adéquate contre la présence<br />

d’homotoxines exogènes ou<br />

endogènes<br />

nes ou l’expression l<br />

des efforts de l’organisme l<br />

pour<br />

compenser d’éd<br />

’éventuels dommages toxiques.<br />

© IAH 2008<br />

13<br />

Nous définissons une homotoxine comme N'IMPORTE QUELLE substance qui est toxique pour<br />

l'organisme humain (homo=homme, toxine=poison). La toxicité peut être due un effet moléculaire<br />

biochimique direct, un effet de blocage physique ou même un effet interactif perturbant. Pour<br />

nous, non seulement l’homotoxine elle-même est intéressante, mais aussi et peut-être même<br />

plus, les effets qu'elle crée (même à distance) sur la cellule.<br />

Nous différencions les homotoxines endogènes et exogènes.<br />

Les homotoxines exogènes sont des substances, qui par définition, sont déjà toxiques pour<br />

l'organisme humain dans certaines conditions (voir la diapositive précédente). Certaines d'entre<br />

elles sont très bien connues des consommateurs (le tabac, l'alcool, les différentes drogues<br />

(médicaments) d'autres sont moins connues (les aromates, les colorants, les édulcorants dans<br />

l'alimentation) ou totalement inconnues (cadmium, vapeurs de certaines colles, gaz, radiations,<br />

…).<br />

Les homotoxines endogènes sont créées dans l'organisme lui-même. Ce sont pour la plupart des<br />

métabolites intermédiaires ou des déchets de processus métaboliques (par exemple le CO2).<br />

D'autres homotoxines endogènes sont dues à un déséquilibre des sécrétions hormonales (par<br />

exemple œstrogène/progestérone), à un médiateur inhibé ou absent ou à la sécrétion d’une<br />

substance intermédiaire (par exemple l'insuline dans le diabète, la sérotonine dans la dépression)<br />

ou à la recapture trop rapide (par exemple des taux bas de sérotonine dans la dépression) ou au<br />

contraire à une stimulation répétée et exagérée de certains médiateurs (par exemple l'hormone<br />

thyroïdienne dans le dysfonctionnement hyperthyroïdien).<br />

L'élément essentiel est l'interférence ou l'activité de blocage de l’homotoxine sur le<br />

fonctionnement normal des systèmes organiques ou de la prise de direction interactive des<br />

systèmes de régulation (le système hormonal, le système nerveux, …) Pour plus d'informations<br />

sur les homotoxines voir le cours ' IAH AC Drainage et détoxification.<br />

13


© IAH 2008<br />

14<br />

Le Tableau d’Évolution des Maladies (TEM) (Autrefois appelé «Tableau des six<br />

phases») est un instrument servant à évaluer l'évolution de la maladie du patient.<br />

Une utilisation correcte donne, en pratique, non seulement une idée de la<br />

sévérité de la maladie du patient, mais aidera aussi le praticien dans l‘élaboration<br />

d'un plan thérapeutique efficace.<br />

Le Tableau sur l'image était le premier Tableau des six phases de Reckeweg,<br />

traduit de l'allemand en anglais (de la version 1957 allemande).<br />

14


© IAH 2008<br />

15<br />

Sur l'abscisse nous voyons les six phases sur cette première version du Tableau. La phase<br />

d'inflammation (le nom actuel) était appelée ' la phase de réaction ' à cause de la réaction de<br />

l’organisme aux homotoxines. La phase de dédifférenciation actuelle (l'inverse de la différentiation<br />

embryologique des cellules) était appelée ' phase de néoplasme’ à cause de la formation de<br />

nouveaux tissus dans les tumeurs.<br />

Intéressant aussi, est l’existence de 2 blocs de 3 phases chacun, divisés par une division<br />

régulation/compensation. Sur le côté gauche de cette césure nous trouvons toutes les maladies<br />

dues aux homotoxines ou à leurs effets extracellulaires. Sur le côté droit celles dues à la<br />

présence ou aux effets des homotoxines intracellulaires.<br />

La référence à la matrice extracellulaire, ou même à la Matrice Vivante, comme nous la<br />

connaissons dans l'histologie moderne d’aujourd'hui, n'existait pas au moment de la création de<br />

ce Tableau (1957) (Système de régulation de base de Pischinger, 1975). Bien que Reckeweg l'ait<br />

mentionnée par l'inclusion d’un niveau mésenchymateux comme un niveau séparé (le<br />

mésenchyme devrait être sous la couche mésodermique) La matrice est seulement devenue<br />

importante dans le nouveau Tableau des six phases des années 90. Aujourd'hui nous savons que<br />

la Matrice Vivante a trois niveaux qui agissent réciproquement les uns sur les autres : la matrice<br />

extracellulaire, la matrice intracellulaire et la matrice intranucléaire. Nous l’étudierons plus tard<br />

dans ce cours et même plus en détail dans le cours ' IAH AC la Matrice Vivante, l'Histologie et la<br />

Physiologie ‘.<br />

Comme le docteur Reckeweg était fortement intéress par la toxicologie peu de références ont<br />

rapport au psychisme lié aux maladies. Cela aussi est complètement différent dans la dernière<br />

version du Tableau.<br />

15


© IAH 2008<br />

16<br />

Sur l‘ordonnée nous reconnaissons les 3 feuillets embryologiques : l'ectoderme,<br />

l’endoderme et le mésoderme. Comme mentionné dans l‘autre diapositive le<br />

mésenchyme se réfère à ce que l’on a appelé plus tard la MEC. D'un point de<br />

vue embryologique pur il devrait être classifié sous le mésoderme et non comme<br />

une différentiation de tissu.<br />

L’important est l'ordre dans lequel les phases et les feuillets embryonnaires (et<br />

les tissus résultants) sont classés. Reckeweg a clairement été inspiré par Hering<br />

car ils se réfèrent, tous les deux, à la loi homéopathique d'Hering. La loi d'Hering<br />

déclare que les maladies se développent de l'extérieur vers l'intérieur ; d'organes<br />

et de tissus moins importants aux plus importants, de maladies non cellulaires<br />

aux maladies cellulaires.<br />

16


Second Tableau des homotoxicoses<br />

Phases<br />

humorales<br />

Santé<br />

Phases<br />

matricielles<br />

Maladies<br />

Phases<br />

cellulaires<br />

Tissus<br />

Ectoderme<br />

Entoderme<br />

Mésenchyme<br />

Mésoderme<br />

Excrétion<br />

Imprégnation<br />

Inflammation<br />

Intercellulaire<br />

Déposition<br />

B<br />

I<br />

O<br />

L<br />

O<br />

G<br />

I<br />

C<br />

A<br />

L<br />

D<br />

I<br />

V<br />

I<br />

S<br />

I<br />

O<br />

N<br />

Dégénération<br />

Dédifférenciation<br />

Intracellulaire<br />

© IAH 2008<br />

17<br />

A la fin des années 80 il y eu quelques changements fondamentaux au Tableau<br />

existant. Pour bien les comprendre nous devons rappeler certains aspects<br />

histologiques découverts et appliqués à ce moment. La caractéristique principale<br />

consiste en l’ajout des phases matricielles au concept existant de Reckeweg.<br />

17


Le terrain du patient<br />

• «La bactérie n’est rien, c’est le terrain qui fait tout.»<br />

Claude Bernard<br />

19 ième siècle<br />

© IAH 2008<br />

18<br />

Au 19ème siècle l'histologiste français Claude Bernard a développé la<br />

terminologie ' le terrain interne ' ou le milieu humoral. Il se référait à<br />

l'environnement direct de la cellule, tant structurel que physiologique. La qualité<br />

de vie de la cellule est conditionnée par la pureté de son environnement puisque<br />

c’est le secteur où elle se nourrit et prend son énergie, mais aussi ou elle<br />

dépose ses déchets.<br />

Même Louis Pasteur, le découvreur des micro-organismes en médecine<br />

moderne, mentionne Claude Bernard quand il écrit qu'une infection bactérienne<br />

est due plus aux changements du milieu interne qu'à la présence des bactéries<br />

ou d'autres micro-organismes.<br />

Les bactéries ne sont pas la cause d'une infection bactérienne, mais le terrain du<br />

patient qui est devenu un milieu de culture favorisant la prolifération des microorganismes.<br />

C'est pourquoi les antibiotiques, de son point de vue, ne sont pas un<br />

traitement causal pour tous les patients (terrain individuel). Dans un très bon<br />

terrain un antibiotique peut être un traitement symptomatologique pur puisqu’il<br />

n'était pas nécessaire de le donner.<br />

Les antibiotiques inhibent directement la prolifération des bactéries. Le traitement<br />

causal devrait nettoyer le terrain d'une telle façon qu’il devienne un piètre milieu<br />

de culture pour les bactéries et que leur prolifération soit inhibée par privation.<br />

Cela soulage le système de défense qui dans le même laps de temps doit<br />

éliminer moins d'agresseurs et par dessus tout : un terrain propre et adapté<br />

donnera moins de chance aux récidives.<br />

18


Virchow<br />

Le Système de<br />

Pischinger<br />

Pischinger<br />

© IAH 2008<br />

19<br />

Le terrain interne de Claude Bernard est un fait histologique. Dans l'histologie<br />

moderne il est appelé aujourd'hui la Matrice Vivante (MV). Elle est composée de<br />

niveaux différents (extra-, intracellulaire et intranucléaire). La matrice<br />

extracellulaire ou MEC est un secteur de transmission entre tous les systèmes<br />

régulateurs et la cellule. Les nerfs, les capillaires, les vaisseaux lymphatiques, …<br />

finissent ou naissent tous dans la MEC. Aucune de ces structures naissent ou<br />

finissent dans la cellule. Les interactions entre les différents systèmes (système<br />

nerveux, circulation sanguine, système de défense, structure de base, …) ont<br />

lieu via les échanges de médiateurs fortement différenciés dans la matrice<br />

extracellulaire (MEC). De cette façon la cellule est directement reliée à la MEC et<br />

la qualité du fonctionnement dépend de la pureté de la MEC et de ses qualités de<br />

transmission.<br />

Pour des informations détaillées consultez s'il vous plaît le cours «IAH AC<br />

Histologie et physiologie de la matrice».<br />

19


© IAH 2008<br />

20<br />

La MEC même peut être comparée à une toile d’araignée tridimensionnelle de<br />

protéoglycanes et de glycosaminoglycanes (des mucopolysaccharides). Une<br />

protéoglycane est construite à partir d'une molécule d’acide hyaluronique, sur<br />

laquelle est connectée par des protéines fixatrices, la protéine centrale (core).<br />

Horizontalement, dans une structure arborescente, sont fixées des protéines<br />

transversales qui portent des complexes de sucre (des glycosaminoglycanes, par<br />

exemple le sulfate de chondroïtine).<br />

Pour plus d'informations sur la structure matricielle voir aussi le cours «IAH AC.<br />

Histologie et physiologie de la matrice».<br />

20


Second Tableau des homotoxicoses<br />

Phases<br />

humorales<br />

Santé<br />

Phases<br />

matricielles<br />

Maladies<br />

Phases<br />

cellulaires<br />

Tissus<br />

Ectoderme<br />

Entoderme<br />

mésenchyme<br />

Mésoderme<br />

Excrétion<br />

Imprégnation<br />

Inflammation<br />

Intercellulaire<br />

Déposition<br />

B<br />

I<br />

O<br />

L<br />

O<br />

G<br />

I<br />

C<br />

A<br />

L<br />

D<br />

I<br />

V<br />

I<br />

S<br />

I<br />

O<br />

N<br />

Dégénération<br />

Dédifférenciation<br />

Intracellulaire<br />

© IAH 2008<br />

21<br />

La raison principale pour laquelle, dans les années 80, la matrice a été<br />

incorporée dans le Tableau des six phases est due au fait qu’à ce moment la, les<br />

homotoxicologues pensaient que la déposition des homotoxines pouvait avoir lieu<br />

dans la matrice. Bien sûr, aujourd'hui, nous mettons ce fait en doute.<br />

Dans cette version du Tableau la classification embryologique des tissus est<br />

restée (comme dans le Tableau du docteur Reckeweg) mais les phases sont<br />

classées dans 3 blocs de 2 phases. D'une division initiale du Tableau en deux<br />

blocs (phases humorales et phases cellulaires) il a été divisé en 3 blocs,<br />

intégrant la matrice comme un fait histologique (phases humorales, matricielles<br />

et phases cellulaires).<br />

Pour être plus correct dans la dénomination des phases '«la phase de réaction»<br />

est devenue la phase 'd‘inflammation' puisque la réaction du système de défense<br />

est une inflammation dans la deuxième phase. La ' phase de néoplasme ' est<br />

devenue phase de ' dédifférenciation ' en raison de l’omnipotence des cellules<br />

dédifférenciées (l'opposé de la différenciation embryologique de la cellule).<br />

21


Six phases des homotoxicoses<br />

• Excrétion : expulsion des produits toxiques<br />

• Inflammation : initie le nettoyage en activant le système de<br />

défense<br />

• Déposition : stockage des toxines dans l’espace extracellulaire<br />

• Imprégnation : l’intoxication devient intracellulaire. Les systèmes<br />

enzymatiques sont atteints<br />

• Dégénérescence : l’intoxication détruit la cellule<br />

• Dédifférenciation : la cellule retourne à l’état de cellule non<br />

différentiée, création de néoplasmes<br />

© IAH 2008<br />

22<br />

Ici nous voyons les principales caractéristiques du Tableau des six phases. Nous<br />

les verrons plus en détail plus tard.<br />

22


La division régulation/compensation<br />

est la frontière entre l’intoxication<br />

extracellulaire et intracellulaire.<br />

D’un point de vue biologique la<br />

division régulation/compensation est<br />

souvent un point de non retour.<br />

© IAH 2008<br />

La division régulation/compensation est la ligne imaginaire qui sépare les phases de déposition et<br />

d’imprégnation dans l’ancien Tableau des six phases du docteur Reckeweg. Cela signifie quelle<br />

traverse le centre du Tableau des six phases et le milieu des phases matricielles. Ce n'est pas<br />

qu’une ligne de démarcation. Sa valeur symbolique et thérapeutique est énorme.<br />

Chaque effet intoxiquant qui va au-delà de la division régulation/compensation occasionne des<br />

dégâts souvent irréversibles à la cellule. L’homotoxine elle-même, ou son effet, mettra en danger<br />

la santé de la cellule ce qui aura un impact destructif sur le noyau cellulaire et sur les structures<br />

intercellulaires.<br />

C'est pour cela que la division régulation/compensation est la ligne de démarcation entre les<br />

maladies à bon pronostic et celles avec un pronostic douteux ; entre la pureté intracellulaire<br />

relative avec fonction intacte et une intoxication intracellulaire avec un statut de manque ; entre<br />

l'inhibition réversible de la fonction et des lésions irréversibles. En termes généraux, on peut aussi<br />

dire que la division régulation/compensation forme la ligne de démarcation entre les pathologies<br />

en grande partie aiguës et celles qui sont en grande partie chroniques.<br />

Quand la division régulation/compensation est traversée, la thérapie devra être plus profonde.<br />

Après tout, les phases à gauche de la césure peuvent récupérer totalement si le système de<br />

défense de l'organisme est correctement stimulé et si un drainage et une détoxification adéquate<br />

sont réalisés. Non seulement les signes cliniques disparaîtront mais le terrain du patient donnera<br />

moins de chance à de nouvelles agressions et intoxications. A droite de la division<br />

régulation/compensation la cellule est impliquée, endommagée même. C'est là que les 3 piliers<br />

de l’homotoxicologie devront être intégrés dans la stratégie thérapeutique. Ces 3 piliers sont : 1.<br />

Drainage et Détoxification, 2. Immunomodulation et 3. Support de l’organe et de la cellule.<br />

23


HUMORAL PHASES MATRIX PHASES CELLULAR PHASES<br />

Organ system Excretion Phases Inflammation Phases Deposition Phases Impregnation Phases Degeneration Phases Dedifferentiation Phases<br />

Skin Episodes of sweating Acne Naevi Allergy Scleroderma Melanoma<br />

Nervous system Difficulty concentrating Meningitis Cerebrosclerosis Migraine Alzheimer’s disease Gliosarcoma<br />

Sensory System Tears, otorrhea<br />

Locomotor<br />

System<br />

Respiratory<br />

Tract<br />

Cardiovascular<br />

System<br />

Gastrointestinal<br />

System<br />

Urogenital<br />

System<br />

Conjunctivitis, otitis<br />

media<br />

Chalazion, cholesteatoma Iridocyclitis, tinnitus Macular degeneration,<br />

anosmia<br />

Joint pains Epicondylitis Exostosis Chronic rheumatoid<br />

arthritis<br />

Cough, expectoration Bronchitis, acute Silicosis, smoker’s lung Chronic (obstructive)<br />

bronchitis<br />

Functional heart<br />

complaint<br />

Spondylosis<br />

Bronchiectasia,<br />

emphysema<br />

Amaurosis, malignant<br />

tumor<br />

Sarcoma, chondroma<br />

Bronchial carcinoma<br />

Endocarditis,<br />

Coronary heart disease Heart failure Myocardial infarction Endothelioma<br />

pericarditis, myocarditis<br />

Heartburn Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis Chronic gastritis,<br />

malabsorption<br />

Polyuria Urinary tract infection Bladder stones, kidney<br />

stones<br />

Blood Reticulocytosis Leucocytosis,<br />

suppuration<br />

Lymph System Lymphedema Lymphangitis, tonsillitis,<br />

lymphadenitis<br />

Metabolism Electrolyte shift Lipid metabolism<br />

disturbance<br />

Hormone<br />

System<br />

Polycythaemia,<br />

thrombocytosis<br />

Lymph-node swelling<br />

Chronic urinary tract<br />

infection<br />

Aggregation disturbance<br />

Insufficiency of the<br />

lymph system<br />

Atrophic gastritis, liver<br />

cirrhosis<br />

Renal atrophy<br />

Anemia,<br />

thrombocytopenia<br />

Fibrosis<br />

Stomach cancer, colon<br />

cancer<br />

Cancer<br />

Leukemia<br />

Lymphoma, Hodgkin-/ non-<br />

Hodgkin-lymphoma<br />

Gout, obesity Metabolic syndrome Diabetes mellitus Slow reactions<br />

Globus sensation Thyroiditis Goitre, adenoma Hyperthyroidism,<br />

glucose intolerance<br />

Immune System Susceptibility to infection<br />

Psyche<br />

psychology.<br />

Weak immune system,<br />

acute infection<br />

Weak reactions<br />

Autoimmune disease,<br />

immunodeficiency,<br />

chronic infections<br />

Menopausal symptoms<br />

AIDS<br />

Thyroid cancer<br />

Slow reactions<br />

Alteration* Reaction* Fixation* Chronic Forms* Deficits* Decoupling*<br />

Functional psychological<br />

disturbance,<br />

“nervousness“<br />

Reactive depressive<br />

syndromes,<br />

hyperkinetic syndrome<br />

Psychosomatic<br />

manifestation, neuroses,<br />

phobias, neurotic<br />

depression<br />

B I O L O G I C A L D I V I S I O N<br />

Endogenous<br />

depression, psychosis,<br />

anxiety neurosis,<br />

organic<br />

psychosyndrome<br />

Schizophrenic defective<br />

states, mental<br />

deficiency<br />

Mania, catatonia<br />

*Phase nomenclature in<br />

© 2000 by Biologische Heilmittel Heel GmbH<br />

© IAH 2008<br />

25<br />

L'organisme traite les homotoxines de 6 façons différentes. Le docteur H.-H.<br />

Reckeweg a classifié les homotoxicoses dans cette structure dynamique, qu’il a<br />

appelé le Tableau des six phases des homotoxicoses.Avec le temps les maladies<br />

peuvent évoluer de l’excrétion vers l'inflammation (autrefois phases de réaction)<br />

jusqu’aux phases de déposition. Par la suite il y a une évolution de l'imprégnation<br />

vers la dégénérescence et aux phases de dédifférenciation (autrefois phases de<br />

néoplasme). L'organisme peut sauter certaines phases, c'est-à-dire l'évolution<br />

peut avoir lieu sans symptômes de cette phase.<br />

Le système du Tableau à six phases nous permet non seulement de comprendre<br />

la sévérité d'une maladie (le niveau d'intoxication et la réaction de l’organisme à<br />

cette intoxication), mais aussi de faire un pronostic.<br />

Le Tableau des six phases donne au praticien une classification claire des<br />

maladies et lui permet d'interpréter n'importe quel changement de symptômes<br />

correctement. En plus de sa valeur d’outil d'évaluation pour le médecin, il est<br />

d’une importance fondamentale pour déterminer les médicaments<br />

antihomotoxiques nécessaires (la plupart des produits sont directement relatés à<br />

un certain état de l'organisme pour stimuler l'évolution favorable la plus rapide.<br />

Les six phases en question sont assignées à trois groupes de deux (humoral,<br />

matriciel et cellulaire), qui sont divisées au milieu des phases matricielles par la<br />

division régulation/compensation. Une fois que cette césure est traversée, les<br />

homotoxines ou leurs effets se développent de l’espace extracellulaire à<br />

l’intracellulaire ; autrement dit les homotoxines qui étaient initialement à<br />

l'extérieur de la cellule peuvent se développer dans la cellule ou bien encore, l’<br />

homotoxine est physiquement à l'extérieur de la cellule mais son effet intoxiquant<br />

agit principalement dans la cellule.<br />

25


HUMORAL PHASES MATRIX PHASES CELLULAR PHASES<br />

Organ system Excretion Phases Inflammation Phases Deposition Phases Impregnation Phases Degeneration Phases Dedifferentiation Phases<br />

Skin Episodes of sweating Acne Naevi Allergy Scleroderma Melanoma<br />

Nervous system Difficulty concentrating Meningitis Cerebrosclerosis Migraine Alzheimer’s disease Gliosarcoma<br />

Sensory System Tears, otorrhea<br />

Locomotor<br />

System<br />

Respiratory<br />

Tract<br />

Cardiovascular<br />

System<br />

Gastrointestinal<br />

System<br />

Urogenital<br />

System<br />

Conjunctivitis, otitis<br />

media<br />

Chalazion, cholesteatoma Iridocyclitis, tinnitus Macular degeneration,<br />

anosmia<br />

Joint pains Epicondylitis Exostosis Chronic rheumatoid<br />

arthritis<br />

Cough, expectoration Bronchitis, acute Silicosis, smoker’s lung Chronic (obstructive)<br />

bronchitis<br />

Functional heart<br />

complaint<br />

Spondylosis<br />

Bronchiectasia,<br />

emphysema<br />

Amaurosis, malignant<br />

tumor<br />

Sarcoma, chondroma<br />

Bronchial carcinoma<br />

Endocarditis,<br />

Coronary heart disease Heart failure Myocardial infarction Endothelioma<br />

pericarditis, myocarditis<br />

Heartburn Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis Chronic gastritis,<br />

malabsorption<br />

Polyuria Urinary tract infection Bladder stones, kidney<br />

stones<br />

Blood Reticulocytosis Leucocytosis,<br />

suppuration<br />

Lymph System Lymphedema Lymphangitis, tonsillitis,<br />

lymphadenitis<br />

Metabolism Electrolyte shift Lipid metabolism<br />

disturbance<br />

Hormone<br />

System<br />

Polycythaemia,<br />

thrombocytosis<br />

Lymph-node swelling<br />

Chronic urinary tract<br />

infection<br />

Aggregation disturbance<br />

Insufficiency of the<br />

lymph system<br />

Atrophic gastritis, liver<br />

cirrhosis<br />

Renal atrophy<br />

Anemia,<br />

thrombocytopenia<br />

Fibrosis<br />

Stomach cancer, colon<br />

cancer<br />

Cancer<br />

Leukemia<br />

Lymphoma, Hodgkin-/ non-<br />

Hodgkin-lymphoma<br />

Gout, obesity Metabolic syndrome Diabetes mellitus Slow reactions<br />

Globus sensation Thyroiditis Goitre, adenoma Hyperthyroidism,<br />

glucose intolerance<br />

Immune System Susceptibility to infection<br />

Psyche<br />

psychology.<br />

Weak immune system,<br />

acute infection<br />

Weak reactions<br />

Autoimmune disease,<br />

immunodeficiency,<br />

chronic infections<br />

Menopausal symptoms<br />

AIDS<br />

Thyroid cancer<br />

Slow reactions<br />

Alteration* Reaction* Fixation* Chronic Forms* Deficits* Decoupling*<br />

Functional psychological<br />

disturbance,<br />

“nervousness“<br />

Reactive depressive<br />

syndromes,<br />

hyperkinetic syndrome<br />

Psychosomatic<br />

manifestation, neuroses,<br />

phobias, neurotic<br />

depression<br />

B I O L O G I C A L D I V I S I O N<br />

Endogenous<br />

depression, psychosis,<br />

anxiety neurosis,<br />

organic<br />

psychosyndrome<br />

Schizophrenic defective<br />

states, mental<br />

deficiency<br />

Mania, catatonia<br />

*Phase nomenclature in<br />

© 2000 by Biologische Heilmittel Heel GmbH<br />

© IAH 2008<br />

26<br />

Les phases humorales sont l’excrétion et l'inflammation. Elles sont caractérisées<br />

par des tentatives répétées de l'organisme de réaliser spontanément une<br />

détoxification (élimination). Les structures intracellulaires restent toujours<br />

intactes, bien que nous voyions que de nombreuses cellules peuvent être<br />

perdues dans l'inflammation, mais elles sont remplacées ensuite par des cellules<br />

saines. Il y a une tendance spontanée vers l'amélioration. Cela signifie que si on<br />

empêche une nouvelle intoxication et qu’on amène le patient vers une situation<br />

où l'élimination est favorisée (par exemple le repos !), la maladie disparaîtra,<br />

pourvu qu'il n'y ait aucun obstacle mécanique (un sinus bloqué, par exemple,<br />

dans la sinusite). Le pronostic des maladies dans les phases humorales est<br />

généralement favorable et le processus de récupération peut être favorisé<br />

significativement par un traitement avec des préparations antihomotoxiques,<br />

avec un risque négligeable d'effets secondaires.<br />

26


HUMORAL PHASES MATRIX PHASES CELLULAR PHASES<br />

Organ system Excretion Phases Inflammation Phases Deposition Phases Impregnation Phases Degeneration Phases Dedifferentiation Phases<br />

Skin Episodes of sweating Acne Naevi Allergy Scleroderma Melanoma<br />

Nervous system Difficulty concentrating Meningitis Cerebrosclerosis Migraine Alzheimer’s disease Gliosarcoma<br />

Sensory System Tears, otorrhea<br />

Locomotor<br />

System<br />

Respiratory<br />

Tract<br />

Cardiovascular<br />

System<br />

Gastrointestinal<br />

System<br />

Urogenital<br />

System<br />

Conjunctivitis, otitis<br />

media<br />

Chalazion, cholesteatoma Iridocyclitis, tinnitus Macular degeneration,<br />

anosmia<br />

Joint pains Epicondylitis Exostosis Chronic rheumatoid<br />

arthritis<br />

Cough, expectoration Bronchitis, acute Silicosis, smoker’s lung Chronic (obstructive)<br />

bronchitis<br />

Functional heart<br />

complaint<br />

Spondylosis<br />

Bronchiectasia,<br />

emphysema<br />

Amaurosis, malignant<br />

tumor<br />

Sarcoma, chondroma<br />

Bronchial carcinoma<br />

Endocarditis,<br />

Coronary heart disease Heart failure Myocardial infarction Endothelioma<br />

pericarditis, myocarditis<br />

Heartburn Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis Chronic gastritis,<br />

malabsorption<br />

Polyuria Urinary tract infection Bladder stones, kidney<br />

stones<br />

Blood Reticulocytosis Leucocytosis,<br />

suppuration<br />

Lymph System Lymphedema Lymphangitis, tonsillitis,<br />

lymphadenitis<br />

Metabolism Electrolyte shift Lipid metabolism<br />

disturbance<br />

Hormone<br />

System<br />

Polycythaemia,<br />

thrombocytosis<br />

Lymph-node swelling<br />

Chronic urinary tract<br />

infection<br />

Aggregation disturbance<br />

Insufficiency of the<br />

lymph system<br />

Atrophic gastritis, liver<br />

cirrhosis<br />

Renal atrophy<br />

Anemia,<br />

thrombocytopenia<br />

Fibrosis<br />

Stomach cancer, colon<br />

cancer<br />

Cancer<br />

Leukemia<br />

Lymphoma, Hodgkin-/ non-<br />

Hodgkin-lymphoma<br />

Gout, obesity Metabolic syndrome Diabetes mellitus Slow reactions<br />

Globus sensation Thyroiditis Goitre, adenoma Hyperthyroidism,<br />

glucose intolerance<br />

Immune System Susceptibility to infection<br />

Psyche<br />

psychology.<br />

Weak immune system,<br />

acute infection<br />

Weak reactions<br />

Autoimmune disease,<br />

immunodeficiency,<br />

chronic infections<br />

Menopausal symptoms<br />

AIDS<br />

Thyroid cancer<br />

Slow reactions<br />

Alteration* Reaction* Fixation* Chronic Forms* Deficits* Decoupling*<br />

Functional psychological<br />

disturbance,<br />

“nervousness“<br />

Reactive depressive<br />

syndromes,<br />

hyperkinetic syndrome<br />

Psychosomatic<br />

manifestation, neuroses,<br />

phobias, neurotic<br />

depression<br />

B I O L O G I C A L D I V I S I O N<br />

Endogenous<br />

depression, psychosis,<br />

anxiety neurosis,<br />

organic<br />

psychosyndrome<br />

Schizophrenic defective<br />

states, mental<br />

deficiency<br />

Mania, catatonia<br />

*Phase nomenclature in<br />

© 2000 by Biologische Heilmittel Heel GmbH<br />

© IAH 2008<br />

27<br />

Les phases matricielles sont la déposition et l’imprégnation. Les maladies dans ces phases se<br />

passent au niveau de la substance de base, du système de bio-régulation de base (SBRB) ou<br />

l'espace de Pischinger ou le Système Régulateur de Base de Pischinger. Tous ces termes sont<br />

synonymes.<br />

Les phases matricielles sont cruciales dans l'histoire du patient puisque c’est dans ces phases<br />

que le pas est franchi de la présence d’homotoxines extracellulaires à la présence d’homotoxines<br />

intracellulaires ou de leur action intracellulaire. L'importance d’un fonctionnement correct du<br />

système biorégulateur de base est fondamental pour la protection de l'organisme contre les<br />

maladies dégénératives chroniques.<br />

Les phases cellulaires sont la dégénérescence et les phases de néoplasme ou phases de<br />

dédifférenciation. Elles sont à droite de la division régulation/compensation. Cela signifie que<br />

l'intoxication a eu lieu non seulement entre les cellules, mais aussi à l'intérieur des cellules ou que<br />

l'intoxication extracellulaire a des effets intracellulaires. Lentement mais sûrement les fonctions de<br />

la cellule sont inhibées jusqu'au point de destruction. Les mécanismes d’autorégulation échouent<br />

et l'organisme essaye de compenser. La suppression des cellules par apoptose et/ou l'activité des<br />

grands lymphocytes granulaires (GLG) : les cellules tueuses naturelles (cellules Natural killer ou<br />

NK) et des cellules cytotoxiques (les cellules cT) sont insatisfaisantes.<br />

La condensation ou la déposition des homotoxines dans la cellule sont typiques des phases<br />

cellulaires. Comme mentionné plus haut ce peut être une homotoxine intracellulaire ou la<br />

présence d'une extracellulaire ayant un effet intracellulaire. Déjà la perturbation d'un passage<br />

normal de médiateurs dans la cellule peut provoquer le dysfonctionnement intracellulaire. Ainsi,<br />

l'intoxication de l'environnement de la cellule et le manque d'oxygénation de la cellule intoxiquée<br />

peuvent, aussi, provoquer la mort cellulaire ou le dysfonctionnement. Les structures<br />

intracellulaires peuvent être irrémédiablement endommagées. Il y a une tendance spontanée vers<br />

une dégradation des symptômes (si nous ne donnons aucun traitement l'état du malade se<br />

détériore - par exemple, un patient souffrant d'arthrose qui a arrêté de marcher et qui ne reçoit<br />

plus aucun appui thérapeutique- et le pronostic est généralement mauvais). Même dans les cas<br />

de drainage complet (dans la mesure où c'est possible) des homotoxines, les patients restent<br />

malades d’une façon latente. Les dégâts intracellulaires subsistent, bien que le patient ne<br />

manifeste plus de signes cliniques.<br />

27


HUMORAL PHASES MATRIX PHASES CELLULAR PHASES<br />

Organ system Excretion Phases Inflammation Phases Deposition Phases Impregnation Phases Degeneration Phases Dedifferentiation Phases<br />

Skin Episodes of sweating Acne Naevi Allergy Scleroderma Melanoma<br />

Nervous system Difficulty concentrating Meningitis Cerebrosclerosis Migraine Alzheimer’s disease Gliosarcoma<br />

Sensory System Tears, otorrhea<br />

Locomotor<br />

System<br />

Respiratory<br />

Tract<br />

Cardiovascular<br />

System<br />

Gastrointestinal<br />

System<br />

Urogenital<br />

System<br />

Conjunctivitis, otitis<br />

media<br />

Chalazion, cholesteatoma Iridocyclitis, tinnitus Macular degeneration,<br />

anosmia<br />

Joint pains Epicondylitis Exostosis Chronic rheumatoid<br />

arthritis<br />

Cough, expectoration Bronchitis, acute Silicosis, smoker’s lung Chronic (obstructive)<br />

bronchitis<br />

Functional heart<br />

complaint<br />

Spondylosis<br />

Bronchiectasia,<br />

emphysema<br />

Amaurosis, malignant<br />

tumor<br />

Sarcoma, chondroma<br />

Bronchial carcinoma<br />

Endocarditis,<br />

Coronary heart disease Heart failure Myocardial infarction Endothelioma<br />

pericarditis, myocarditis<br />

Heartburn Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis Chronic gastritis,<br />

malabsorption<br />

Polyuria Urinary tract infection Bladder stones, kidney<br />

stones<br />

Blood Reticulocytosis Leucocytosis,<br />

suppuration<br />

Lymph System Lymphedema Lymphangitis, tonsillitis,<br />

lymphadenitis<br />

Metabolism Electrolyte shift Lipid metabolism<br />

disturbance<br />

Hormone<br />

System<br />

Polycythaemia,<br />

thrombocytosis<br />

Lymph-node swelling<br />

Chronic urinary tract<br />

infection<br />

Aggregation disturbance<br />

Insufficiency of the<br />

lymph system<br />

Atrophic gastritis, liver<br />

cirrhosis<br />

Renal atrophy<br />

Anemia,<br />

thrombocytopenia<br />

Fibrosis<br />

Stomach cancer, colon<br />

cancer<br />

Cancer<br />

Leukemia<br />

Lymphoma, Hodgkin-/ non-<br />

Hodgkin-lymphoma<br />

Gout, obesity Metabolic syndrome Diabetes mellitus Slow reactions<br />

Globus sensation Thyroiditis Goitre, adenoma Hyperthyroidism,<br />

glucose intolerance<br />

Immune System Susceptibility to infection<br />

Weak immune system,<br />

acute infection<br />

Weak reactions<br />

Autoimmune disease,<br />

immunodeficiency,<br />

chronic infections<br />

Menopausal symptoms<br />

AIDS<br />

Thyroid cancer<br />

Slow reactions<br />

Alteration* Reaction* Fixation* Chronic Forms* Deficits* Decoupling*<br />

B I O L O G I C A L D I V I S I O N<br />

Psyche<br />

psychology.<br />

Functional psychological<br />

disturbance,<br />

“nervousness“<br />

Reactive depressive<br />

syndromes,<br />

hyperkinetic syndrome<br />

Psychosomatic<br />

manifestation, neuroses,<br />

phobias, neurotic<br />

depression<br />

Endogenous<br />

depression, psychosis,<br />

anxiety neurosis,<br />

organic<br />

psychosyndrome<br />

Schizophrenic defective<br />

states, mental<br />

deficiency<br />

Mania, catatonia<br />

*Phase nomenclature in<br />

© IAH 2008<br />

28<br />

D'un point de vue homotoxicologique les symptômes du patient peuvent être entièrement<br />

soulagés mais il/elle ne peut pas être totalement guéri. Les dégâts intracellulaires et la mort<br />

cellulaire sont irréversibles, après cicatrisation la lésion restera là pour toujours. A chaque<br />

nouvelle intoxication significative dans le secteur ou dans l’organe affecté on aura une création<br />

accélérée d'une nouvelle phase cellulaire progressive. Cela signifie qu’il y a une grande chance<br />

qu'un patient souffrant d’arthrose restera toujours un arthrosique au niveau cellulaire même<br />

s'il/elle se débarrasse de ses symptômes, p.e. une meilleure mobilité, etc... Nous pouvons<br />

améliorer fortement son état, au niveau cellulaire les témoins de la dégénérescence resteront<br />

présents. En partant des pathologies mentales, ce Tableau fournit une classification<br />

homotoxicologique étonnamment simple des maladies. Le nouveau Tableau se différencie en<br />

termes d’organes divers et des systèmes organiques. Il inclut aussi les maladies psychologiques,<br />

comme déjà effectué pour la première fois par l’interniste et homotoxicologue italien, le docteur<br />

Ivo Bianchi. . Le Tableau fournit plusieurs exemples d’homotoxicoses par 'quadrant'. La<br />

classification des milliers de maladies dans ce Tableau, sous cette forme, aboutirait probablement<br />

à un Tableau des six phases aussi grand qu'un terrain de tennis. Le Tableau est destiné à aider<br />

au raisonnement, mais n’est pas une encyclopédie. Les maladies peuvent être placées<br />

correctement dans le Tableau par analogie. Le Tableau ne contient aucun symptôme parce qu’il<br />

est possible que le même symptôme apparaisse dans des maladies diverses. La douleur, par<br />

exemple, peut faire partie d'une phase d'inflammation (p.ex. dans l'arthrite), d’une phase de<br />

déposition (par exemple la formation de calculs), d’une phase d’imprégnation (par exemple<br />

l'angine de poitrine), d’une phase de dégénérescence (par exemple l'arthrose) ou d’une phase<br />

dédifférenciation (par exemple le cancer de l'intestin).<br />

28


HUMORAL PHASES MATRIX PHASES CELLULAR PHASES<br />

Organ system Excretion Phases Inflammation Phases Deposition Phases Impregnation Phases Degeneration Phases Dedifferentiation Phases<br />

Skin Episodes of sweating Acne Naevi Allergy Scleroderma Melanoma<br />

Nervous system Difficulty concentrating Meningitis Cerebrosclerosis Migraine Alzheimer’s disease Gliosarcoma<br />

Sensory System Tears, otorrhea<br />

Locomotor<br />

System<br />

Respiratory<br />

Tract<br />

Cardiovascular<br />

System<br />

Gastrointestinal<br />

System<br />

Urogenital<br />

System<br />

Conjunctivitis, otitis<br />

media<br />

Chalazion, cholesteatoma Iridocyclitis, tinnitus Macular degeneration,<br />

anosmia<br />

Joint pains Epicondylitis Exostosis Chronic rheumatoid<br />

arthritis<br />

Cough, expectoration Bronchitis, acute Silicosis, smoker’s lung Chronic (obstructive)<br />

bronchitis<br />

Functional heart<br />

complaint<br />

Spondylosis<br />

Bronchiectasia,<br />

emphysema<br />

Amaurosis, malignant<br />

tumor<br />

Sarcoma, chondroma<br />

Bronchial carcinoma<br />

Endocarditis,<br />

Coronary heart disease Heart failure Myocardial infarction Endothelioma<br />

pericarditis, myocarditis<br />

Heartburn Gastroenteritis, gastritis Hyperplastic gastritis Chronic gastritis,<br />

malabsorption<br />

Polyuria Urinary tract infection Bladder stones, kidney<br />

stones<br />

Blood Reticulocytosis Leucocytosis,<br />

suppuration<br />

Lymph System Lymphedema Lymphangitis, tonsillitis,<br />

lymphadenitis<br />

Metabolism Electrolyte shift Lipid metabolism<br />

disturbance<br />

Hormone<br />

System<br />

Polycythaemia,<br />

thrombocytosis<br />

Lymph-node swelling<br />

Chronic urinary tract<br />

infection<br />

Aggregation disturbance<br />

Insufficiency of the<br />

lymph system<br />

Atrophic gastritis, liver<br />

cirrhosis<br />

Renal atrophy<br />

Anemia,<br />

thrombocytopenia<br />

Fibrosis<br />

Stomach cancer, colon<br />

cancer<br />

Cancer<br />

Leukemia<br />

Lymphoma, Hodgkin-/ non-<br />

Hodgkin-lymphoma<br />

Gout, obesity Metabolic syndrome Diabetes mellitus Slow reactions<br />

Globus sensation Thyroiditis Goitre, adenoma Hyperthyroidism,<br />

glucose intolerance<br />

Immune System Susceptibility to infection<br />

Weak immune system,<br />

acute infection<br />

Weak reactions<br />

Autoimmune disease,<br />

immunodeficiency,<br />

chronic infections<br />

Menopausal symptoms<br />

AIDS<br />

Thyroid cancer<br />

Slow reactions<br />

Alteration* Reaction* Fixation* Chronic Forms* Deficits* Decoupling*<br />

B I O L O G I C A L D I V I S I O N<br />

Psyche<br />

psychology.<br />

Functional psychological<br />

disturbance,<br />

“nervousness“<br />

Reactive depressive<br />

syndromes,<br />

hyperkinetic syndrome<br />

Psychosomatic<br />

manifestation, neuroses,<br />

phobias, neurotic<br />

depression<br />

Endogenous<br />

depression, psychosis,<br />

anxiety neurosis,<br />

organic<br />

psychosyndrome<br />

Schizophrenic defective<br />

states, mental<br />

deficiency<br />

Mania, catatonia<br />

*Phase nomenclature in<br />

© IAH 2008<br />

29<br />

Après la description du système de régulation de base par le prof Alfred<br />

Pischinger l'importance de la MEC est devenue évidente. C'est la raison pour<br />

laquelle elle fut intégrée dans le Tableau des 6 phases. Puisque la déposition et<br />

l’imprégnation des toxines ou de leurs effets à distance sur la cellule ont toutes<br />

les deux un rapport avec leurs location (présentes dans la MEC) les deux phases<br />

ont été appelées : phases matricielles.<br />

La dérégulation de la matrice a un effet direct sur la matrice intracellulaire et<br />

intranucléaire. Si les mécanismes de réparation ou de régulation ne peuvent plus<br />

compenser l'effet des toxines dans la matrice, les maladies évoluent vers un<br />

niveau cellulaire. C'est pour cela que les maladies qui ne touchent que les<br />

enzymes régulatrices et causent la déposition des toxines dans la matrice<br />

extracellulaire sont appelées respectivement phases de déposition et phase<br />

d’imprégnation.<br />

De cette façon, furent créés 3 blocs de 2 phases au lieu de 2 blocs de 3 phases<br />

comme dans le Tableau original des six phases du docteur Reckeweg.<br />

Pour plus d'informations sur la MEC étudiez le cours «IAH AC Histologie et<br />

physiologie de la matrice».<br />

29


Tableau d’Evolution<br />

des Maladies<br />

TEM<br />

Anno 2007<br />

© IAH 2008<br />

30<br />

Dans la version des années 1990 du Tableau des six phases les différents tissus<br />

sont mentionnés en accord avec leurs origines embryologiques. Les noms des<br />

tissus sont ceux de la nomenclature qui est utilisée en médecine moderne. Ainsi<br />

l'importance de l'origine embryologique du tissu a été perdue. Il y avait un fort<br />

besoin de combiner la précision de l'origine embryologique et de la terminologie<br />

moderne du tissu comme utilisé en pratique quotidienne. C'est pour cela qu’en<br />

2006 de nombreux experts homotoxicologues ont travaillé ensembles pour créer<br />

ce nouveau Tableau des six phases, appelé maintenant : Tableau d'Évolution<br />

des Maladies ou TEM. Il a beaucoup changé en comparaison de l’ancien<br />

Tableau. Aussi en ce qui concerne les exemples de maladies dans le Tableau.<br />

Le Tableau présent inclut ou classifie, de nouveau, les tissus en fonction de leurs<br />

origines embryologiques en se référant à leurs vicarations les plus plausibles<br />

dans la même couche embryologique. Le principe des six phases reste le même<br />

bien qu'une coloration soit ajoutée pour symboliser du blanc au noir la pureté<br />

d'un organisme excrétant et le pronostic sombre de la mort cellulaire et de la<br />

dédifférenciation. Contrairement au Tableau original de docteur Reckeweg le<br />

mésenchyme est classifié sous le mésoderme d’ou il est issu<br />

embryologiquement. Ce Tableau est donc plus correct au point de vue<br />

histologique<br />

Comme dans l'approche homéopathique du patient et comme dans la matière<br />

médicale, 'le psychique’ est classé dans le haut dans le Tableau et plus dans le<br />

bas de celui-ci.<br />

30


Ectoderme<br />

© IAH 2008<br />

31<br />

Tout d'abord nous voyons que la classification : humoral, matriciel et cellulaire en<br />

haut du Tableau a disparu. La raison en est que l’on veut clairement souligner<br />

que ce n’est pas la position topographique de l’homotoxine sur le Tableau qui est<br />

importante mais bien l’endroit ou elle exerce son effet principal et la réaction de<br />

l'organisme sur cet effet. Comme la plupart des phases se fondent l’une dans<br />

l’autre, il en est de même des différents niveaux matriciels de la matrice vivante.<br />

Chaque référence à une position topographique de l’homotoxine elle-même<br />

pourrait mener à des conclusions fausses puisque une maladie peut se déclarer<br />

loin de l’endroit ou elle est présente.<br />

Les principaux tissus issus de la couche ectodermique sont la peau, les voies<br />

respiratoires supérieures, le système nerveux, l'œil et le système nerveux<br />

autonome. Les maladies liées à ces tissus seront donc trouvées dans cette partie<br />

du Tableau des six phases.<br />

31


Endoderme<br />

© IAH 2008<br />

32<br />

Les tissus endodermiques sont : la partie inférieure de l'appareil respiratoire,<br />

l'appareil digestif et le système urogénital (pas les reins). À côté de ces tissus<br />

nous trouvons aussi ici les tissus exocrines (sexuels, digestifs et respiratoires)<br />

ainsi que le système endocrine avec ses glandes. Les maladies liées à ces tissus<br />

seront trouvées dans cette partie du Tableau des six phases.<br />

32


Mésoderme<br />

© IAH 2008<br />

33<br />

La plus grande partie du Tableau est prise par les tissus plus profonds. Comme<br />

mentionné auparavant et par contraste avec la classification de docteur<br />

Reckeweg, le mésenchyme (le vieux nom pour le tissu conjonctif) appartient à la<br />

couche mésodermique. Les tissus qui en proviennent sont : le tissu conjonctif, le<br />

tissu osseux, le sang, le système cardiovasculaire, le système lymphatique, les<br />

articulations (la structure intra-articulaire), les reins, les tissus séreux, les tissus<br />

germinatifs et les muscles.<br />

Les maladies liées à ces tissus seront trouvées dans cette partie du Tableau des<br />

six phases.<br />

33


Évolution vers la maladie<br />

© IAH 2008<br />

34<br />

Le docteur H.-H. Reckeweg avait suivi une formation d’homéopathie classique.<br />

Une des pierres angulaires de cet enseignement est la Loi d'Hering.<br />

Celle-ci dit qu'une maladie évoluant vers la guérison ira de l’intérieur vers<br />

l’extérieur, des organes vitaux vers des organes moins vitaux, du tronc aux<br />

extrémités (centrifuge). Une maladie qui est supprimée ou devient chronique a<br />

tendance à se déplacer vers des couches plus profondes des organes et des<br />

tissus (centripète).<br />

Le docteur Reckeweg a incorporé cette loi dans son homotoxicologie, comme<br />

définie dans son Tableau des six phases. Il a appelé le déplacement de<br />

symptômes 'vicariation'. De nos jours le terme vicariation est abandonné en<br />

raison de son origine étymologique. L'ancienne terminologie « vicariation<br />

progressive» est appelée maintenant «évolution vers la maladie». Ce terme dit<br />

ce qu’il y a vraiment : un mouvement des intoxications de la gauche vers la droite<br />

et du haut vers le bas du Tableau.<br />

34


Évolution vers la maladie<br />

© IAH 2008<br />

35<br />

Evolution vers la maladie<br />

La progression de la maladie de la gauche du Tableau des six phases vers la droite est appelée<br />

évolution vers la maladie. Pour le patient cela signifie une dégradation de son état, puisque les<br />

homotoxines vont vers une phase de déposition, et passent probablement d'extracellulaire en<br />

intracellulaire, au lieu d'être traitées et éliminées. Nous voulons, de nouveau, mettre l’accent sur<br />

le fait que ce n’est pas la position topographique de l’homotoxine qui est cruciale, mais bien l'effet<br />

qu‘elle a. Dans une évolution vers la maladie les effets de l’intoxication se déplacent de la gauche<br />

vers la droite sur le Tableau et du haut vers le bas.<br />

L'évolution vers la maladie conduit à des maladies chroniques. Souvent un traitement suppressif<br />

en est la cause. Quand une maladie aiguë est traitée de façon suppressive, les homotoxines<br />

peuvent se condenser ou se lier à la MEC. Après un certain temps elles perturbent les régulations<br />

interactives au niveau de la MEC, s'immiscent dans la cellule ou perturbent la fonction cellulaire<br />

de l'extérieur et interférent dans la communication entre la MEC et la cellule ou des cellules entre<br />

elles, ce qui mène à une maladie cellulaire et même à la génotoxicité qui aboutit au cancer. Si,<br />

par exemple, un eczéma est supprimé (avec, par exemple, une pommade à base de<br />

corticostéroïdes), les homotoxines qui provoquent l'eczéma - l'eczéma est une défense<br />

biologiquement efficace contre les homotoxines exprimée au niveau de la peau - seront<br />

déplacées par l'organisme vers un canal d'élimination alternatif. Cela peut être le SBRB, la<br />

circulation sanguine ou le système lymphatique. Si ces homotoxines sont déposées dans les<br />

cellules bronchiques avec l'intention de les éliminer via les voies respiratoires, elles affecteront le<br />

système respiratoire et provoqueront par exemple de l’asthme bronchique.<br />

L'évolution vers la maladie peut durer des décennies. Cela signifie que des années de santé<br />

apparente peuvent être notées entre deux phases de la maladie. C'est pour cela que les phases<br />

de déposition passent presque toujours inaperçues.<br />

Plusieurs maladies apparemment innocentes comme la grippe, les maladies virales de l'enfance,<br />

l'herpès labial, sont des affections plus sérieuses d’un point de vue homotoxicologique que les<br />

maladies inflammatoires apparemment sévères de la médecine classique, tels que : l'arthrite, la<br />

néphrite ou la cystite purulente. Le premier groupe est viral et donc intracellulaire ce qui le place<br />

automatiquement à droite de la césure, causant des intoxications intracellulaires ce qui implique<br />

un risque réel de dégâts cellulaires irréparables. Le deuxième groupe inclut toutes les phases<br />

d'inflammation, qui peuvent être accompagnées de douleurs et paraitront plus sérieuses, mais<br />

l'intoxication est extracellulaire. Les structures intracellulaires ne sont pas en danger à moins qu'il<br />

n'y ait des complications.<br />

35


Évolution vers la maladie<br />

© IAH 2008<br />

36<br />

L’exemple ci-dessus montre clairement le besoin d’avoir une attitude différente<br />

dont le résultat doit être une évaluation homotoxicologique correcte de la sévérité<br />

de la maladie. Nous ne devons pas nous concentrer uniquement sur les plaintes<br />

subjectives du patient, mais aussi déterminer sa position sur le Tableau, et même<br />

ce qui est plus important, en quelle mesure sa maladie va probablement se<br />

déplacer à droite ou à gauche sur ce Tableau.<br />

La suppression des systèmes de défense biologiquement efficaces, comme la<br />

fièvre en cas d’infections virales, est seulement acceptable si la situation semble<br />

vraiment échapper a notre contrôle. La suppression ne devrait jamais être la<br />

réponse aux premiers symptômes. On ne recommandera en aucun cas ce type<br />

d'approche thérapeutique pour la prévention. La complication bactérienne d'une<br />

rhinite virale nécessite rarement un antibiotique de spectre large. Néanmoins<br />

beaucoup d'omnipraticiens le prescrivent. D'un point de vue homotoxicologique,<br />

c’est une catastrophe!<br />

Si nous réservons les traitements de suppression symptomatiques (antibiotiques,<br />

corticostéroïdes, fébrifuges) pour des situations menaçant la vie, ils seront très<br />

efficaces à ce moment là. Si nous les avons déjà utilisés largement chez un<br />

patient, ils auront perdu leur efficacité quand une pathologie sérieuse surgira et il<br />

sera nécessaire d'augmenter la dose considérablement.<br />

36


Évolution vers la santé<br />

© IAH 2008<br />

37<br />

Les maladies qui se déplacent de la droite vers la gauche sur le TEM sont appelées évolution<br />

vers la santé. L'ancienne terminologie était ' vicariation régressive '. Cette terminologie est<br />

délaissée en raison de son origine étymologique qui ne dit rien sur ce qui se passe réellement<br />

dans l'organisme. L'évolution vers la santé a lieu dans un organisme ‘convalescent' et n’a qu’un<br />

but : l’élimination.<br />

Le patient, donné en exemple plus haut, avec son asthme bronchilue, et qui n'a plus de nouvelles<br />

crises depuis un certain temps, mais qui développe un eczéma, fait une évolution vers la santé.<br />

Les homotoxines migrent des tissus plus profonds vers la surface. L’homotoxicologue essayera<br />

de traiter l'eczéma biothérapeutiquement, pour que les systèmes de défense soient soutenus<br />

localement dans la MEC et les homotoxines rendues inoffensives et éliminées.<br />

L'évolution vers la santé n'est pas toujours plus agréable pour le patient que sa condition<br />

préexistante. L'arthrite est plus douloureuse que l'arthrose, l'eczéma est visible, l'asthme n'est pas<br />

toujours apparent, une diarrhée après une constipation chronique peut être une bénédiction pour<br />

l’homotoxicologue, mais l'enfer pour le patient.<br />

Il est donc essentiel de fournir au patient l'appui adéquat, de le motiver et de lui expliquer<br />

pourquoi la réaction et les phases d’éliminations sont aussi importantes. Dans tous les cas, un<br />

traitement suppressif des symptômes résultant de l‘évolution vers la santé est absolument contreindiqué<br />

pour les raisons déjà expliquées. Nous devons soutenir les mécanismes de l'organisme<br />

biothérapeutiquement et ne pas essayer de les contrôler. Car cela signifierais que nous agissons<br />

contre les systèmes d’autodéfense de l'organisme, une chose à éviter à tout prix.<br />

37


Comment classer les maladies dans<br />

le TEM ?<br />

Arbre de décision<br />

© IAH 2008<br />

Dans cette partie du cours nous regarderons les caractéristiques de chaque<br />

phase en détail. À la fin un arbre de décision est présenté grâce auquel, par le<br />

biais de questions simples, la phase exacte de la maladie présente peut être<br />

déterminée.<br />

Comme la thérapie antihomotoxique dépend de la phase dans laquelle le patient<br />

se trouve une classification exacte de la maladie, par l'étudiant, est obligatoire.<br />

38


• Le TEM est une classification<br />

homotoxicologique dynamique<br />

des maladies. Les six phases<br />

réfèrent à la voie que l’organisme<br />

choisi pour traiter les homotoxines<br />

présentes dans les différent tissus<br />

© IAH 2008<br />

39<br />

La caractéristique principale du TEM est qu'il prend en considération l'aspect<br />

dynamique d'une maladie. La même homotoxine peut, avec le temps, créer des<br />

maladies dans des phases différentes. Pour évaluer notre patient, aujourd'hui,<br />

nous devons être capables de regarder les évolutions de sa maladie dans le<br />

passé (anamnèse) et ses évolutions possibles dans le futur (approche<br />

prophylactique).<br />

La réaction de l'organisme contre la présence d’homotoxines détermine la phase<br />

du patient. Ce n’est pas l’homotoxine elle même, mais la façon dont l'organisme<br />

réagit sur sa présence qui est le paramètre principal.<br />

39


Phases d’excrétion<br />

• L’organisme est en état<br />

d’ hyperexcrétion, sans aucune<br />

mobilisation de la défense.<br />

• A part une excrétion augmentée il<br />

n’y aucun symptôme de maladie.<br />

© IAH 2008<br />

40<br />

Les phases d’excrétion couvrent toutes les hypersécrétions des glandes<br />

endocrines et les sécrétions exagérées des différents organes et tissus. Comme<br />

ces sécrétions et excrétions sont augmentées en comparaison des normes<br />

normales de la population, on doit les considérer comme étant pathologiques.<br />

Bien sûr la présence des homotoxines constitue un danger latent et une<br />

élimination et une détoxification s’impose, mais dans des conditions normales les<br />

organes de détoxification et les systèmes d’excrétion les élimineront sans aucun<br />

signe clinique apparent.<br />

Bien qu'il y ait une charge toxique anormale, l'organisme la traite sans provoquer<br />

aucune réaction de défense. L’élimination se fait par une excrétion accrue<br />

d’homotoxines sans symptômes pour le patient.<br />

40


Phases d’inflammation<br />

• Mobilisation de la défense<br />

• Le processus inflammatoire est<br />

une épuration de la MEC<br />

• -ites<br />

© IAH 2008<br />

41<br />

Une fois que les homotoxines s’accumulent dans la MEC la défense sera<br />

mobilisée pour résister à l’intoxication. Une manifestation locale de la défense est<br />

appelée «inflammation», c’est pour cette raison qu’un patient avec une<br />

inflammation aiguë se trouve dans une phase d'inflammation. Toutes les<br />

inflammations aiguës sont classées dans cette phase.<br />

Ce qui est important c’est de voir cette inflammation comme un processus de<br />

notre organisme pour se débarrasser des toxines. On peut voir la phagocytose<br />

comme le premier pas de la détoxification.<br />

Toutes les caractéristiques de l’inflammation peuvent être présentes: l’œdème, la<br />

rougeur, la douleur, la température augmentée et une perte de fonction du tissu<br />

affecté.<br />

On doit considérer l’inflammation comme un effet «turbo» de nettoyage.<br />

41


Phases de déposition<br />

• Les homotoxines sont stockées<br />

dans la MEC<br />

• Pas de symptômes cliniques<br />

sévères, peu de plaintes<br />

• Sérieux risques de dysfonction<br />

cellulaire et d’intoxication à long<br />

terme si la déposition est proche<br />

de la paroi cellulaire<br />

© IAH 2008<br />

42<br />

Si la voie de l’inflammation est bloquée ou si la quantité d’homotoxines échappe<br />

au contrôle de l'organisme, il choisira un processus de stockage (provisoire) ou<br />

de déposition des homotoxines. En premier recours cela se fera au niveau de la<br />

MEC. Les homotoxines sont littéralement captives de la toile d’araignée<br />

tridimensionnelle des protéoglycanes. Ainsi nait une situation dangereuse par le<br />

fait qu’on voit peu de signes cliniques dans ces phases de déposition, avec très<br />

peu de plaintes (au commencement) du patient, mais en même temps le<br />

stockage de cette charge toxique menacera la cellule et mettra en danger son<br />

fonctionnement adéquat. C'est seulement une question du temps pour que les<br />

homotoxines imprègnent l’intérieur de la cellule ou s’immisce de l'extérieur dans<br />

la fonction cellulaire où elles peuvent avoir beaucoup d'effets néfastes sur celleci.<br />

42


Phases d’imprégnation<br />

• Les homotoxines imprègnent la<br />

cellule ou restent extracellulaires<br />

mais ont des effets toxiques<br />

intracellulaires<br />

• Les maladies se manifestent par<br />

des crises avec des longues<br />

périodes de latence<br />

• Situations létales possibles<br />

© IAH 2008<br />

43<br />

Une fois que les homotoxines imprègnent la cellule ou restent extracellulaires<br />

mais ont des effets toxiques intracellulaires, les maladies des phases<br />

d’imprégnation apparaissent. De cellule en cellule la fonction cellulaire est plus<br />

ou moins inhibée dans ses processus métaboliques. Nous voyons apparaitre un<br />

fonctionnement moins adéquat de la cellule et les réactions de l'organisme,<br />

contre les homotoxines, ne sont désormais plus adéquates. Entre de longues<br />

périodes de latence nous voyons apparaitre une réaction excessive de<br />

l’organisme contre la présence d’une charge minimale d’homotoxines spécifiques<br />

(asthme, rhume des foins, migraine, ulcère gastrique, …).<br />

Les phases d’imprégnation peuvent être atteintes dans un laps de temps très<br />

court. Cela dépend de la caractéristique des homotoxines. La plupart des virus<br />

essayent de pénétrer une cellule hôte pour y proliférer. Cela se fait rapidement et<br />

bien que l'organisme essaye de développer une défense spécifique (Ig) et<br />

d’éliminer les cellules infectées (activité des Ct et des cellules tueuses naturelles<br />

(NK) la situation aiguë doit être vue comme une phase d’imprégnation en raison<br />

de la présence intracellulaire des homotoxines. Même si ensuite il y a une<br />

restauration du tissu et que les cellules perdues sont remplacées, on restera en<br />

phase d’imprégnation tant que le virus est présent puisqu’il est incorporé dans le<br />

matériel génétique de la cellule. Dans les syndromes post-viraux cette situation<br />

peut perdurer pendant une longue période de temps, même pendant des années.<br />

43


Phases de dégénérescence<br />

• La cellule meurt par intoxication<br />

• Maladies dégénératives<br />

• -oses<br />

• Pertes tissulaires ou sclérose des<br />

tissus<br />

© IAH 2008<br />

44<br />

L'intoxication intracellulaire par les homotoxines, ou leurs effets d'intoxication<br />

intracellulaire est d’un tel niveau que la cellule meurt. La progression de<br />

l'intoxication provoque la perte de fonction de la cellule affectée avant qu‘elle ne<br />

meure. À long terme nous voyons la perte de tissu et la limitation de fonction de<br />

tout le tissu affecté.<br />

Par définition les phases de dégénérescence provoquent des maladies<br />

dégénératives chroniques, la plupart d'entre-elles sont irréversibles dans le<br />

temps.<br />

44


Phases de dédifférenciation<br />

• Croissance cellulaire incontrôlée<br />

• Omnipotence des nouvelles<br />

cellules (retour aux origines avant<br />

la différentiation)<br />

• Cancers, tumeurs<br />

• Pertes de fonction tissulaire<br />

© IAH 2008<br />

45<br />

Les phases de dédifférenciation comprennent toutes les maladies dans<br />

lesquelles la prolifération cellulaire (la croissance tissulaire) est la caractéristique<br />

principale. Les cellules perdent leur spécificité et dédifférencient en cellules<br />

omnipotentes (inversion de la spécificité embryologique) qui peuvent facilement<br />

migrer vers d'autres emplacements dans l'organisme) (métastases). Toutes les<br />

tumeurs malignes et formations cancéreuses sont classées ici.<br />

45


© IAH 2008<br />

46<br />

Dans les diapositives suivantes nous discuterons quelques points qui facilitent la<br />

classification d’une maladie dans le TEM. L'arbre de décision ne permet pas<br />

toujours de conclure, mais dans la plupart des cas il sera d'une grande aide.<br />

A partir des données cliniques on peut répondre aux questions et ainsi classifier<br />

correctement la maladie dans la bonne phase. Comme nous le verrons dans<br />

d'autres cours la classification de la maladie du patient dans le Tableau a des<br />

conséquences, aussi bien sur la sévérité de la maladie que sur le plan<br />

thérapeutique qui doit être établi pour traiter l’état actuel.<br />

46


Arbre de décision<br />

Anamnèse<br />

Caractéristiques Phase<br />

Thérapie<br />

© IAH 2008<br />

47<br />

Nous devrons d'abord regarder les caractéristiques du patient et les comparer à<br />

celles des phases du TEM et de là tirer des conclusions pour structurer notre<br />

thérapie. Toutes les phases ne sont pas traitées de la même façon, c’est la<br />

raison pour laquelle cet arbre de décision fut fait.<br />

47


Atteinte chromosomiale,<br />

Cellules atypiques,<br />

Malignité franche<br />

Malignité présente<br />

Pré-malignité présente<br />

NON<br />

Oui:<br />

traitement<br />

GPP, GPM;<br />

GPC, GPORG<br />

Destruction tissulaire<br />

Dommage enzymatique,<br />

dommage fonctionnel<br />

Exacerbations avec<br />

périodes de normalité<br />

Dégénérescence présente<br />

NON<br />

Dérèglement fonctionnel<br />

au<br />

niveau tissulaire<br />

Oui:<br />

traitement<br />

GPP, GPM;<br />

GPC, GPORG<br />

Oui:<br />

traitement<br />

GPP, GPM;<br />

GPC, GPORG<br />

© IAH 2008<br />

48<br />

Dans l'arbre de décision nous commençons par le scénario le plus catastrophique et nous<br />

descendons vers les cas les moins graves.<br />

D'abord nous regardons via une approche médicale conventionnelle pure s'il y a de la malignité<br />

ou de la pré-malignité en jeu. Au niveau cellulaire cela signifie qu'il y a des lésions<br />

chromosomiales, qu'il pourrait y avoir des cellules atypiques ou de la malignité franche. Si c'est le<br />

cas nous sommes dans la phase de dédifférenciation et le traitement se fera suivant la règle des<br />

3 piliers de l’homotoxicologie qui sont 1. Drainage et détoxification 2. Immunomodulation et 3.<br />

Soutien de la cellule ou/et de l'organe. Ces 3 piliers sont remplis par des médicaments contenant<br />

des groupes de préparations végétales (plantes) (GPP), des groupes de préparations minérales<br />

(GPM), des groupes de préparations de catalyseurs (GPC) et des groupes de préparations<br />

d'organes (GPORG).<br />

Si aucune malignité n'est présente nous descendons l'arbre vers la phase suivante et nous<br />

regardons s’il y a présence de dégénérescences. Cliniquement nous trouverons de la destruction<br />

tissulaire. Si c'est le cas nous sommes dans la phase de dégénérescence et de nouveau<br />

l’approche des 3 piliers est nécessaire puisqu’à côté du traitement de la MEC nous devrons traiter<br />

le système de régulation pour qu’il retrouve ses capacités de régulation et que le soutien tissulaire<br />

et cellulaire compense l'altération cellulaire.<br />

S’il n’y a pas de dégénérescence présente nous chercherons une perturbation fonctionnelle au<br />

niveau tissulaire. Nous pourrions découvrir des dommages enzymatiques, fonctionnels, des<br />

exacerbations avec des périodes de normalité. Si c'est le cas le patient est dans la phase<br />

d’imprégnation et les 3 piliers de l’homotoxicologie seront inclus dans le schéma thérapeutique.<br />

48


Tumeurs bénignes<br />

ou agrégats de substances<br />

déposées<br />

Déposition présente<br />

NON<br />

Oui:<br />

traitement<br />

GPP, GPM<br />

Inflammation<br />

Aigue unique<br />

Inflammation aigue présente<br />

Oui:<br />

traitement<br />

Sécrétion augmentée d’un<br />

processus physiologique<br />

normal<br />

Présence d’homotoxines<br />

NON<br />

Excrétion augmentée<br />

de sécrétions ou de,<br />

neurotransmetteurs<br />

GPP, GPM<br />

Oui:<br />

traitement<br />

GPP, GPM<br />

© IAH 2008<br />

49<br />

Si aucun dommage enzymatique ou tissulaire n'est présent nous regarderons s’il<br />

y a de ladéposition. Cliniquement nous pouvons trouver des tissus agrégés en<br />

tumeurs bénignes ou des substances qui se sont agrégées dans un processus<br />

de déposition. Si c'est le cas le patient est dans la phase de déposition et il doit<br />

être traité avec les 2 premiers piliers (le drainage et la détoxification d'une part et<br />

l’immunomodulation d'autre part. Aucun groupe de préparation d'organes ou de<br />

catalyseurs ne sera utilisé.<br />

S’il n’y a pas de déposition nous nous occuperons de l'inflammation aiguë.<br />

Cliniquement nous devrions trouver un processus inflammatoire. Si c'est le cas le<br />

patient est dans la phase d'inflammation. Ici aussi ici les deux premiers piliers de<br />

l’homotoxicologie seront nécessaires.<br />

Si aucune inflammation n'est présente mais que nous voyons une excrétion<br />

accrue de liquides, de neurotransmetteurs ou d'autre sécrétions propres à<br />

l’organisme le patient se trouve dans une phase d’excrétion. Dans ce cas ce sera<br />

surtout le premier pilier de l’homotoxicologie qu’il sera important d’appliquer(le<br />

drainage devrait être suffisant pour soutenir le patient). Dans quelques cas<br />

l’immunomodulation pourrait être intéressante pour accélérer le processus de<br />

nettoyage et éviter les récidives.<br />

49


Les trois piliers de <strong>l'homotoxicologie</strong> :<br />

Schéma temporel du traitement<br />

DETOXIFICATION IMMUNOMODULATION REGULATION<br />

D’ORGANES<br />

© IAH 2008<br />

50<br />

Une fois que la maladie a évoluée vers la droite de la césure sur le TEM nous<br />

devons comprendre qu'un drainage simple, même en combinaison avec une<br />

thérapie d’immunomodulation ne sera pas suffisant en raison du caractère<br />

cellulaire de la maladie. A droite de la césure la cellule est impliquée. Pour éviter<br />

une aggravation des lésions cellulaires (et du tissu ainsi que de l’organe) un<br />

soutien de la cellule ou/et de l’organe est nécessaire.<br />

En médecine antihomotoxique le support se fait par l’emploi de préparations<br />

compositum. L'appui cellulaire est surtout réalisé par l'application des catalyseurs<br />

(isolés ou incorporés dans des préparations compositum).<br />

50


Questions de base homotoxicologique (1)<br />

• Quel est le diagnostic aujourd’hui ?<br />

• Ou dois je placer ce diagnostic sur le TEM ?<br />

• Quelles données cliniques me livre l’anamnèse ?<br />

• Le diagnostic est-il mono- ou pluricausal ?<br />

© IAH 2008<br />

51<br />

Les questions sur les diapositives suivantes doivent nous aider à faire une<br />

approche thérapeutique, commençant par l'histoire du patient et sa position<br />

actuelle et passée sur le TEM.<br />

La succession logique des questions doit mener au choix approprié du type de<br />

médicaments antihomotoxiques qui devraient figurer dans le protocole<br />

thérapeutique final.<br />

51


Questions de base homotoxicologique (2)<br />

• Quel type de maladie ou d'évolution vers la santé est présente<br />

chez ce patient ?<br />

• Quelles sont les conséquences thérapeutiques de cette<br />

évolution ?<br />

• Comment seront-elles intégrées dans le schéma thérapeutique<br />

de cette maladie ?<br />

© IAH 2008<br />

52<br />

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Questions de base homotoxicologique (3)<br />

• Quels médicaments doivent être pris en considération ?<br />

• Les draineurs ?<br />

• Les IRD ?<br />

• Les support cellulaires ?<br />

• Les supports d'organe ?<br />

• La qualité de vie ?<br />

• A quoi ressemblera le schéma thérapeutique final ?<br />

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Bibliographie<br />

© IAH 2008<br />

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Hans-Heinrich Reckeweg<br />

• Né le 9 Mai 1905 à Herford<br />

• 1924-1930 Etudes de médecine à Würzburg,<br />

Berlin, Münster et de nouveau Berlin<br />

• 1930 Thèse de doctorat sur le traitement<br />

diététique de l’ulcère stomacal<br />

• 1930-1932 Médecin stagiaire à Völklingen<br />

et Harburg<br />

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55<br />

Né en Allemagne à Herford, Westphalie, en 1905, Hans-Heinrich était le plus<br />

jeune d'une famille de cinq enfants. Il était très éclectique dans ses gouts. Hans-<br />

Heinrich avait, étant enfant, un don musical (piano) qu'il a gardé étant adulte et<br />

qui l’amena à une virtuosité qui était fort appréciée de son auditoire occasionnel.<br />

Plus tard il se mit à la peinture pendant ses moments de loisir. Son père,<br />

Heinrich-Friedrich Reckeweg était instituteur, il pratiqua l’homéopathie à la fin de<br />

sa vie. Il fut très heureux de voir son plus jeune fils choisir pour la médecine qu’il<br />

étudia aux universités de Würzburg, de Berlin, de Münster et pour finir de Berlin.<br />

Pendant ses études il était déjà très intéressé par la toxicologie et la médecine<br />

naturelle. Particulièrement les collèges du professeur August Bier lui ont fait<br />

sentir qu’il était fait pour la médecine douce. Dans ces années il étudiât à fond<br />

l’homéopathie. Sa première pratique comme médecin stagiaire se trouvait à<br />

Volklingen et Harburg.<br />

55


Hans-Heinrich Reckeweg<br />

• Le 1 mai 1935 il ouvre son premier<br />

cabinet médical à Berlin avec officine<br />

• 1936 Il fonde Heel (Herba est ex Luce)<br />

• 26 produits personnels : les gouttes de<br />

Heel<br />

• 1948-1949 Il développe la théorie de<br />

homotoxines<br />

© IAH 2008<br />

56<br />

Après ses 2 ans comme médecin stagiaire il commença sa propre pratique en<br />

1935. Comme c’était habituel en ce temps là il avait aussi une officine. Comme il<br />

utilisait ses propres formules homéopathiques il avait besoin d'un laboratoire pour<br />

les fabriquer. C'est pour cette raison qu’il fonda Heel en 1936. Ce nom est une<br />

abréviation de « Herba Est Ex Luce » ce qui signifie : la plante est née de la<br />

lumière. Initialement il créa 26 produits qu'il a appela «Tropfen de Heel», qui est<br />

le mot allemand pour « les gouttes» de Heel. Plus tard la gamme est devenue<br />

beaucoup plus étendue pour devenir comme nous la connaissons aujourd'hui.<br />

En 1948 et 1949 la théorie des homotoxines, cause des maladies, a pris forme.<br />

Bien que des articles et des cours sur les principes de base de l’homotoxicologie<br />

l’ont précédé, ce n’est qu’en 1955 que parut son travail de base sur<br />

l’homotoxicologie, «homotoxines et homotoxicoses - principes d'une synthèse en<br />

médecine».<br />

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Hans-Heinrich Reckeweg<br />

• 1945-1955 Pratique à Triberg<br />

• 1952 Publication dans le Münchener<br />

Medizinische Wochenschrift<br />

• «Homotoxines et options pour traiter<br />

les homotoxicoses»<br />

• 1955 «Homotoxines et homotoxicoses –<br />

principes d’une synthèse en médecine»<br />

© IAH 2008<br />

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Le docteur Reckeweg était un grand conférencier et il futt capable de convaincre<br />

beaucoup d’auditeurs de suivre la voie de la médecine douce intégratrice qu’il<br />

défendait. Après des années de pratique, de cours et d’articles, il publia<br />

finalement son approche intégratrice dans un livre en 1955. Encore aujourd'hui<br />

cet ouvrage de base inspire beaucoup d'étudiants pour l'obtention de la<br />

connaissance en profondeur de l’ homotoxicologie.<br />

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Hans-Heinrich Reckeweg<br />

• 1955 déménage à Baden-Baden<br />

• 1961 Fonde la Société Internationale<br />

d’Homotoxicologie<br />

• 1962 «Homotoxine-Journal»<br />

• Fonde la Société Internationale de<br />

Médecine Biologique<br />

• 1972 Début de la revue périodique<br />

«Biologische Medizin» (Médecine<br />

Biologique)<br />

© IAH 2008<br />

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Une fois déménagé à Baden-Baden, en Allemagne, l'expansion des remèdes de<br />

Heel fut rapide.<br />

En 1961 le docteur Reckeweg fonda la Société Internationale d’ homotoxicologie<br />

pour regrouper les praticiens homotoxicologues, d'abord uniquement en<br />

Allemagne, plus tard aussi à l'étranger. Le « homotoxine journal’ était un<br />

instrument pour informer les praticiens de nouveaux aperçus en homotoxicologie,<br />

des protocoles thérapeutiques couronnés de succès, des congrès, etc … En<br />

1972 le « homotoxine journal » disparu et fut remplacé par le journal médical '<br />

Biologische Medizin ' (la Médecine Biologique).<br />

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Hans-Heinrich Reckeweg<br />

• 1976 «L’homotoxicologie, une vision<br />

compréhensive d’une synthèse en<br />

médecine»<br />

• 1978 «Problèmes du Cancer»<br />

• 1977 et 1981 «Homeopathia<br />

Antihomotoxica»<br />

• 1978 Vend le laboratoire Heel à Quandt<br />

• 1978 Émigré aux USA<br />

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Dans les années qui suivirent le docteur Reckeweg fut très productif dans la<br />

publication de livres sur différents thèmes homotoxicologiques. Il a même publié<br />

une matière médicale et un répertoire consacré uniquement aux composants qu'il<br />

utilisait dans ses formules.<br />

En 1978 le docteur Reckeweg vendit sa société, qui jusque là avait été une<br />

société familiale, à Delton avec comme actionnaire principal Stefan Quandt. Par<br />

ses énormes investissements dans le Laboratoire Heel il devint possible, pour<br />

Heel, dans les années qui suivirent de mettre ses produits à la disposition des<br />

patients dans plus de 70 pays dans le monde entier.<br />

Le docteur Reckeweg et sa famille déménagèrent aux USA, à Albuquerque, au<br />

Nouveau Mexique, ou il fonda une nouvelle société BHI (Biological Homeopathic<br />

Industries) pour conquérir les Etats-Unis avec <strong>l'homotoxicologie</strong>. Il a créé une<br />

gamme de 52 nouveaux produits, connus comme «les produits BHI». Aujourd'hui<br />

aussi cette société est devenue propriété et une filiale d’Ergopharm, une branche<br />

pharmaceutique du holding financier «Delton», propriété de Stephan Quandt. BHI<br />

est maintenant rebaptisé Heel Inc.<br />

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Hans-Heinrich Reckeweg<br />

• 1978 Fonde BHI, développe 52 nouveaux<br />

médicaments homéopathiques<br />

• 13 Juin 1985 il meurt à l’hôpital Bircher-<br />

Benner à Zürich<br />

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Dans le début des années 1980 le docteur Reckeweg a eu un accident<br />

cérébrovasculaire dont il ne s'est jamais entièrement remis. Il a laissé la<br />

propriété de sa société américaine à sa fille Monica Doerper-Reckeweg et à son<br />

beau-fils Friedrich Doerper.<br />

A 80 ans le docteur Hans-Heinrich Reckeweg est décédé à Zurich, en Suisse. La<br />

société qu'il a fondée est devenue le numéro 2 mondial de la médecine douce.<br />

L’Homotoxicologie est maintenant un concept médical qui est étudié et suivi par<br />

des milliers d'omnipraticiens et de spécialistes dans le monde entier. Chaque<br />

seconde un médicament complexe Heel est utilisé dans le monde entier.<br />

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