15 février 1934 - Presse régionale

43' ANNEE - N° 14.947
^ ^
ÉDITION DR TOULOUSE
PRESS DU MIDI
^^IMPNEMENTS
a «tu « Hoii 1 il
France et CoW Mes 22 fr 48 fr. 82 fr,
(det ii lîfifpostal 85fr. 70fr. 140fr.
Etranger (
, plr)
,^fpostnl eofr 10 0fr. 200fr
Une Inspection du Maréchal Pétain
Le Maréchal PÉTAIN, ministre de la Guerre, a passé en revue les gardes
républicains à la caserne des Célestins. ~ Voici le Ministre s'entretenant
avec les gardes blessés au cours des manifestations.
{Cliché NCw-Yorh Ttmei.)
Les Idées
et les Faits
La Victoire de Dollfuss
Il est assez difficile d'analyser exactement
les faits qui viennent de se passer
à Vienne. Ce qui parait certain, c'est que
la social-démocratie autrichienne a perdu
la partie. L'insurrection qu'elle a organisée
est à peu près complètement réprimée,
bien qu'on signale encore des îlots
de résistance assez durs à réduire pour
que le Gouvernement ait été obligé de
recourir contre eux aux tirs d'artillerie.
La grève générale qu'elle a essayé de
déclancher pour appuyer son action insurrectionnelle,
a complètement échoué.
Le Gouvernement vainqueur a dissous
le parti social-démocrate et expulsé la
Municipalité socialiste de Vienne qui constituait
pour celui-ci le dernier bastion de
la résistance.
Ce qui paraît difficile à expliquer, c'est
l'intransigeance farouche avec laquelle les
sociaux-démocrates autrichiens ont combattu
le chancelier Dollfuss. Nous savons
bien que tout parti politique .puissant et
organisé aspire à gouverner ; la socialdémocratie
autrichienne a-t-elle cru le moment
favorable pour s'emparer du pouvoir
?
Car la position du chancelier Dollfuss
était évidemment difficile ; le front patriotique
qu'il s'est efforcé de réaliser n'a
pas été soutenu comme il aurait dû l'Être,
par la plupart des partis politiques, même
par les chrétiens-sociaux et les agrariens.
Il devait cependant parer à un multiple
danger ; car, en face de son autorité se
dressait celle des partis armés, heimwehr
du prince Stahremberg, schutzbund des
sociaux-démocrates ; enfin formations hitlériennes
soutenues et approvisionnées
par les centres de Munich et de Berlin.
Cela fait beaucoup d'armes entre les
mains -de civils prêts à en user les uns
contre lés autres ; et on a reproché au
chancelier Dollfuss, comme à ses prédécesseurs,
de n'avoir pas procédé à un
désarmement complet
de ces formations
politiques ; mais c'est le désarmement des
nazis autrichiens qui a amené la plupart
de ses difficultés avec le Gouvernement
d'Hitler ; et c'est le désarmement du
schutzbund qui a été" à l'origine des troubles
sanglants de ces derniers jours,
... et delà Heimwehr
Cependant, le principal objectif du chancelier
Dollfuss était d'arracher son pays
à la dictature national-socialiste à laquelle
fort habilement Hitler cherchait à amener
l'Autriche de l'intérieur au lieu de la lui
imposer de l'extérieur ; comment la social-démocratie,
adversaire du fascisme et
de l'hitlérisme, qui l'ont supprimée dans
les deux pays voisins n'a-t-elle pas aidé le
chancelier Dollfuss dans cette tâ

Le Scandale
Stavisky
J&UUI 15 FEVRIER 1934
LES AVOCATS PLAIDENT
POUR LA COMPAGNIE FONCIÈRE
D'ENTREPRISES
Paris, 14 février.
Après la nuit
trag que du 6 février
Paris, 14 février.
Deux convois funèbres ont emporte,
vers leur dernière demeure, aeu\ des
Victimes du fusilleur Frot Ce matin, a
l'église grecque, de lu rue Georges-Bi-
Les débats sur la première des deux
? ut v onl eu lleu 'es obsèques de M. Cam-
Affaires Stavisky (infraction à la loi "° t ' ostu - au milieu d une nombreuse lalru suivante :
«le 1907) de la Compagnie Foncière et uSslsta "ce. La mère au disparu était
POUR LA LIBERTE
la tessi RaaicpïoQip
UNE PROTESTATION
DE LA LIGJE DE DEFENSE
DCS AUDITEURS
Paris, 14 février.
La Ligue de défense ues uudueurs
adresse au ministre des P. T. T. la
LA TEMPÉRATURE
DU 14 FEVRIER 1934
L'anticyclone continental qui s'est déplacé
vers l'Est en augmentant d'intensité,
commande toujours la situation générale
de l'Europe
Un courant de basses pressions, orienté
du Nord-Ouest à l'Est, persiste dan
l'extrême nord du continent. Une per-
« Au .ours de la soirée tragique du turbation peu importante se trouve au
6 février, une sorte de censure gou I large du Portugal,
qui veinementale a prive les auditeurs de |
Dans nos régions, le vent a tourné au
"an la radiodiffusion française des infor Sud-Ouest : il est faible dans sa zone
yn- matiom
compatibles avec un événe- d'action,
première chambre de la Cour d'appel
cllc et 10 < - ;ons e 11 général par son pre- 1 ment de cette importance. Les rares I Les extrêmes ont donné pour la temstatuant
correctiormellement, sous là
i
sulellt M- Renaud
présidence de M. Jousselin. I Autour du catafalque, au pied duquel
Après le vigoureux réquisitoire de 6talt déposée une couronne de lys et de
M. Carrive, avocat général, relatant sa 1Uas olferte par Madame la duchesse de malheureux événements se déroulant
« nausée » de voir tant» de personnages Cuise, étaient réunis MM Charles Maur- , aux abords .de la Chambre des découvrant
do leurs décorations et de ras . de Lasteyne, député; le docteur ' putés La neutralité dont se réclamait
leurs titres les escroqueries de Sta- Lobligeois; de Fnntenav et des Isnards, ! le gouvernement, pour supprimer les
visky, après les plaidoiries de M" Pon. membres du Conseil municipal; Pierre , émissions religieuses exigeait pour la
Marcel Héraud et Bitclie pour les par- Talttlnser, président ries |eunes?es pattes
civiles, M" Leredu avait commencé triptes
député, qu'accompagrait une
la défense de M. tludelo. L'après-midi, importante délégation de ce groupe-
Aï» Leredu a poursuivi son plaidoyer, ment patriotique, evec fanions.
La Cour a remis a huitaine le pro- j
|J& délégation d'Action Française était
nonce de
I arrêt, après avoir entendu ' conduite par l'amiral Schwerer
les divers avocats des inculpés.
informations diffusées exprimaient le pérature • 0 et 15* à Ni^e ;—*° et 13° a
plus souvent de façon tendancieuse. Marseille
4° et 13' à Perpignan ; 4" et
parlois aussi absolument inexacte, les 12' a Biarritz : 1° et 10" à Bordeaux ;
3* et 10" à Lyon.
A Toulouse :
Temps beau ou peu nuageux
; vent
du Sud-Est.
Pression barométrique, à 10 h. : 779.
Température minima : 1*
Température maxima : 14".
Vent dominant Sud-Est, onze mètres
UNE SECONDE AFFAIRE
Le président Jousselin décide alors
d'aborder la seconde affaire, la plus
grave celle des infractions à l'artirepresentes.
-Çtous les fanions portaient
un crêpe
Après l'Office, célébré par l'archiman
dnte Palakakis, l'assistance a défilé de
politique la même neutralité et une
relation obier ivo des faits.
i Peut-être penserez-vous justifiée
l'opinion aes auditeurs, estimant que à la seconde
le fait de per-evoir une taxe met le Soleil : lever, 6 h. 51 ; coucher,
J"'^ gouvernement dans l'obligation de . 17 h. 10.
' fournir â ses « clients » des informa- | Lune • premier quartier le 21.
Probabilités : Temps nuageux ; hausquand
ces informations se rapportent se de température
: vent du Sud-Est.
à des événements intéressant au plus
Saut 'pùiht la nation tout entière.
« La Ligue de défense des auditeurs
AU ,
CAFE
Quart VICHY-ETA'
APÉRITIF ET DIGESTIF
LES SPORTS
cle 15 de la loi ie 1867, prévoyant les va"t 'e cercueil, que recouvrait un rira.
mêmes peines que l'escroquerie, incul
pation retenue contre tous les inculpés
précédents et quatre autres encore.
Les prévenus déposent des conclusions
tendant au renvoi de l'affaire.
L'affaire est renvoyée à huitaine.
SYLVAIN ZWEIFEL
DEPOSE UNE PLAINTE
Paris, 14 février.
Le 26 janvier dernier, le Roumain
Sylvain Zweifel fut condamné,
par
défaut, à quatre ans de prison par la
treizième Chambre correctionnelle,
dans une des affaires Stavisky, pour
laquelle
1.8(10 pièces avaient disparu
du rossier Sylvain Zweifel avait porté
plainte quelques iours plus tard en vol
contre ceux qu'il accusait d'avoir soustrait
les I.2O0 pièces, lui enlevant ainsi
la faculté de se défendre utilement et
de démontrer son innocence.
proteste énergiquement contre
cette
censure arbitraire et contre des agissements
qui ne peuvent que discréditer
un mode d'information dont on
. , espérait tout au moins la vérité, car
D'autre part, la levée du corps ne ,
]a radjo ne dojt être mfl)ée a des
Mlle Gouriau,
la femme de chambre, guestions politiques. Et nous espérons
blessée mortellement .sur nu balcon de ; dorénavant, les postes du réseau
l'hfitel Crilion, dés le début de i êrhaui. | d . Etat ne di ff US eront plus que des
informations exactes et rigoureusement
neutres. D'autre part, nous sou
haitons également qu'ils ne demeurent
pas muets comme Paris P. T. T.
aujourd'hui.
« Veuillez agréer, etc.. — Pour le
Comité : Le secrétaire général : Jean
CARON. »
Les faits auxquels la Ligue de dé
fense des auditeurs fait allusion sont
les suivants :
Dans la tragique nuit du 6 fé/rier,
peau tricolore, puis le corps a été trans
porté au cimetière de Bagneux où l'iu
humation a eu lieu dans l'intimité.
fourêe du
t> février, a eu lieu ce1 nprêsmidi,
a 14 h. 30. en l'église Sntni \ntoine
des Oui nze Vingts. L'inhumation se
fera dans le Finistère,
Et Ir liste tragique
s'aUonge
25 MORTS
400 BLESSES HOSPITALISÉS
BULLETIN AGRICOLE
DE LA TOUR EIFFEL
Pour la journée du 15 février
Massif Central, Sud-Ouest et Sud. —
Beau temps, ciel brumeux avec belles
éclaircies dans l'après-midi
; vents
variables faibles ; minimum stationnaire,
gelées.
La Tombola « Aide et Protection »
TIRAGE DU « FÉVRIER 1934
(Suite)
Voici la suite de la liste des numéros
gagnants .
Les 4 .îumêros suivants gagnent chacun
une moto de 2.000 fr. :
8S3.550 340.904 731.337 212.594
Les 10 numéro, finissant par 32.274
5H1PPISMEÏ
:•»--"»»-»
A VINGENNES
PRIX DE BETHUNE
i M on tel
10.000 francs, 2.250 mètres
1 Ibérien (A. Forcinal). à G 12 50
line veuve Forcinal P 7 »»
2. Iudepenuani-11 (L. Boudet)
a M J. Trapeaux P 33 M
3 incita'us (L. V. Bmud) à
M G. Rabcr P 12 50
4. Icare (A. Chuisselet)
Non placés
: Illico-ll. Italien, Indien
VI Idora Jxelles Ivors-D., Isi-d Or,
Issus
UliholS-U, Indien-VUI, lvanof-1,
island L.cu, IdOlo-MiO. lgny-D.
Dix-neuf partants.
•
Durées : 3' 29" 1/2. 3' 33" 1/5, 3'33" 2/o.
ibérien (Roi-Albert et Bola) est entraîné
nar A. Forcinal.
PRIX DE NOCENT
(Altelé)
10.000. francs 2.250 mètres
1. Intermedia (Jansen). à M. G 21 50
P 7 »»
PRIX LORD BROUGHAM
haies, handicap;
14.000 francs. 3.100 mètres.
A 30 3ns
l'impression n'en, avoir 20!
Ses douleurs ont comotéiemenl
disparu en un iircis
7 50
8 50
1 Taxodium Lesech) G
au Bu E. de Rothschild..
P
2. Raffet Rrnneti A
a M. René S L al P
Non Placés
Montréal. Cervo.
Taxodium, par Bavcherry et Brenta.
Entraîneur
; L. ''obert.
PRIX DE LA SIACNE
inter. monté ou attelé, 10.000 fr. 2-800 m.
1. Generous (Forcinal) G
a M. J. Humarau
P
2. Françoisy (Puzenat) û M.
G- Durand P
3. Faucheur (Adam) & M.
M Bailet
P
Non placés
: Ebène II, Grand Krack,
Aveizieux, Gaule VVllkes, Encourt, Barboteur,
Faltdur. Fils de l'Air, Dauphin,
Fakir FI Cramant, Dapaide III, Galopin
IV. Emile II. Espiègle II, Fiers,
Guinguette III, Epicéa.
Ce Lillois écrit textuellement la lettre
suivante, visibie, pour quii-mique
le désire, aux bureaux de Kruvheii :
« J'ai quatre-vingts ans. Avant d'employer
les Sels Knischen. ie ttiarbuuis
péniblement, souffrant des reins et ijea
genoux Après une cure d'un nims,
mes douleurs ont diminué, pour disparaître
ensuite coniplètement. Aussi,
tous les matins, dans mon care, je
b " mets ma petite pincée do Sels Kruschen
et l'ai l'impression d avoir retrouvé
mes vingt ans. » Ed. L...,
1 Lille (Nord). Leltre n» 1.660.
; La plupurt des gens vieillissent bien
avant leur heure parce qu'ils négligent
cette précaution capitale — plus qu une
précaution même : un besoin — le nettoyage
interne de l'organisme. Finalement,
ils prennent un tour la saine
10 50 habitude des Sels Kruscheu, une pin-
8 50 cèe chaque matin Alors, ils commencent
a éliminer tous les résidus, tous
77 50 les poisons. Leurs douleurs cessent,
un sang nouveau, propre et vigoureux
court dans leurs veines. Et presque
aussitôt, ils s'aperçoivent que leur
jeunesse est revenue ; ils se sentent
dispos, énergiques et heureux. En un
mot, ils connaissent cette fameuse sensation
qu'éprouve celui « qui prend du
Kruschen, »
Sels Kruschen. toutes pharmacies
9 50
Generous (Lee Ride-Gloria), entraîne , ç, fr . 75 le flacon, 16 fr. 80 le grand
par H. Masson.
flacon (suffisant pour 120 iours).
PRIX DU SYNDICAT D'INITIATIVE
Monté ou attelé, 5.000 fr., 2.300 m.
A. Royer
2 ldée-Bianche (F. Devreese;
au Haras de l'Union P 6 50
3 put ana-Ill (Sénéchal), à
M J. Cabrol P 24 »»
4. imperia-B (H. Picard)
s impavide. losy-Bell,
| Irène-Worty, ile-d'Amour, Iridépendangagaent
chacun un bon dé meubles te, Issaland lalumitzu, Ianina-U Idod'uue
valeur de 2.000 tr.
Les lu numéros Unissant par 81.279
et les 10 numéros finissant par 60.455
Deux morts sont venues, hier, allonger
la funèbre liste des fusillés de la
SvWÏiin "fweTfe'l "a" déposé hier une ' semaine dernière.
Jusqu'ici, les jourplainta
nouvelle en délivrance de faux nées sanglantes que Pans a vécues
certificats contre les docteurs Vachet,
; ont donc causé vingt-cinq morts.
Auguste Marie et autres. Dans sa | Ce tragique bilan peut-il être consiplainte,
il S'affirme victime des agis-
dérê comme définitif en ce qui coneements
de Stavisky et ajoute que les cerne le nombre des morts? Chacun le
docteurs qui ont fourni à l'escroc des souhaite, mais il reste, hélas! encore,
certificats attestant qu'il (tait menacé dans plusieurs hôpitaux de Paris, des
de paralysie générale et dans un état blessés dont l'état est particulièrement
physique et moral tel qu'il était inca-
j grave.
pable de se présenter à l'audience lui | Les journées des 6 et 7 février ont
ont porté, de ce fait, un préjudice cer- ' fait à elles seules dix-neuf victimes ;
tain. Il affirme également qu'il était quatre morts le 9. Pour la journée
prêt à' comparaître devant les iuges du 12 février, deux morts sont à enreet
qu'il a réclamé dix-neuf fois Fou- : gistter ; Marc Taillier, 34, avenue des
verture des débats Moulineaux, à Boulogne-Billancourt,
En terminant, Sylvain Zweifel expli-
! et le chef de la section communiste
que qu'il est, aujourd'hui sa:. s travail, !
de Chaville, Albert Perdreaux, tué sur
Tûiev. que marié et père de trois en-
; la route alors qu'il édifiait une barfants,
et que les responsables de cette
1 ricade.
situation sont les médecins experts, |
SU j a été aisé de dénombrer les ca-
« qui, _flit-il, par des attestations de ,1^,^,5 yar CO ntre on ne saura sans
complaisance, ont pu permettre à Sta-
doute jamais combien de gens ont été
les stations d'Etat n'ont donné aucune gagnent chacun un aspi"ateur électrinouvelle
des gTaves événements de 1 IUU d'une valeur de 2.0(0 fr.
Paris. Ce fut seulement le lendemain Les 100 nurnen ^ finissant par 02.099
que le poste de l'Ecole Sunérieure des ! gagnent chacun un appareil de T. S. 1-.
P. T. T. se décida a parler des événements
dramatiques de la soirée
précédente, mais pour tenter une
honteuse calomnie. Il annonça, en ef
fet, iiue les manifestations de la veille
avaient été orranisépa
0 par des repris
de justice et la lie des étrangers ».
le-lV, Ineuf.
Quinze partants.
intermedia (Intermède et Suzon) est
entraîné nar Th. Monsieur.
viskv d'échapper pendant
cinq ans
eux décisions do justice qu'ils daignaient,
tout en empêchant Zweifel
d'obtèriir le jugement qu'il sollicitait ».
M. D'UHALT A FAIT SUBIR
A BONNAURE UN INTERROGATOIRE
D'IDENTITE
Bayonne, 14 février.
M. d'Uhalt, juge, accompagné de son
greffier, s'est rendu
ce matin, à la
prison pour entendre
Bonnaure qui
est. depuis hier après-midi, le huitième
pensionnaire de la villa Chagrin.
Le magistrat n'a pu que faire subir
à l'inculpé
un simple interrogatoire
d'identité, car le député de Paris, en
l'absence de ses avocats, s'est refusé
à toute déclaration sur le fond de l'affaire.
Bonnaure, dont le moral
était ce
matin
excellent, répondra donc ultérieurement
quand M. d'Uhalt aura
convoqué ses défenseurs : la date de
cet interrogatoire n'a pas encore été
fixée.
A l'issuë
de sa visite à la maison
d'arrêt
M d'Uhalt, interrogé, n'a pu
blessés par les fusils-mitrailleurs, les
mousquetons et les pistolets. En effet,
bon nombre de manifestants, plus ou
La Loterie Nationale
Marseille. 14 février.
Les frères Cornebois dont on ne
parle plus depuis trois mois, ont fait
école et a chaque tirase de la loterie
nationale, on voit des individus essayer
de devenir millionnaire sans fatigue
aucune et sans bourse délier.
C'est ainsi qu'un billet de la »oterie
nationale gagnant d'un lot d'un mll-
PRIX DE CARCASSONNZ
(Monté)
20.000 francs, 2.600 mètres
1. Indou-ll (Cœuret-L â M. A.
A. Viel
d'une valeur de 1.500 fr
Les 10 numéros finissant par 48.846
et les 10 numéros finissant par 52.1.
gagnent chacun une cuisinière mixte
d'une valeur de 1.200 ir.
Les 10 numéros finissant pai 68.077 ' 2. Ilïé-et-Viiaine " (A Dezieet
les 10 numéros finissant par 37. : , r R ai
t
e
e
nt
dre
les?
,
in^e^tioTaux^trna 9^
1
Barbazanses, Sylvain Bès. les joueurs
95. Ortegal (Costadeat).
PRIX
SAUVETEUR
101. Prince Oli (P. Hamel); 103. Zenoble
(E. Haes); 104. Marlgny Roue'iUe); 108. Goldrusb
et 110. Le Soutier Dunn) ; 107. 4acoby
.Costadoat); res. Reynolds .Cha'uflour); 109.
Récaborde et Carrère. Cè dernier
jouerait sans doute à la mêlée de la
nouvelle équipe.
Quant à Barbazanses, il a déclaré
qu'il n'a rien arrêté de définitif et
qu'il a rendez-vous, ces jours pro-
Coq du Midi (Hieronimusi; m. Kern iTre- I chains, à Paris, avec Galia II verra
meau); 112. Vatican .Cames) ; 113. Alkadi ! dit-il, à ce moment-là. ce qu'il a i
Maubert); 114. Tortoise Snell (Cervo). U5,
Carnpriro (X.); 116. Adulation tDanesi)!
PRIX DE VAUCRESSON
121. Fantasto IV (E. Haes): 122. Maçon
faire.
UNE SERIE DE SANCTIONS
Pans, 14 février.
A la suite des Incidents qui se sont
(Tremeau); 123. Escamillo et 125 Juju (H. i déroulés au cours du match Employes-
Gleizes); 124. Dunkerque et 128. Dumnacus Club de Limoges et Stade Niortais la
'Lock); 126. Captaia Shaw (Dubus)-, 127. j commission de discipline, qui déjà avart
Martinet (P. Hamel); 129. Adis (Barboyon \ trappe avec sursis ie club limousin
a
i30^Hor,esto Courtier M G. Dubreil); 131. I décidé devant cette récidive de mettre
' hors de championnat requipe première
du F. E. C. Limoges D'autre part le
joueur Constant est suspendu pour 'un
an Les joueurs Robert et Tardieu sont
suspendus pour deux ans. ces trois
.joueurs appartiennent à l'équipe mise
hors championnat.
L'EQUIPE DE FRANCE MILITAIRE
T. . . Paris, 14 février
L autorité militaire devant la liste
trop nombreuse des sélectionnés milicôté
du sien, sera occupé par un
agent de police, qui désormais veillera
jour et nuit sur le détenu.
Mort d'un dtput
réponse.
Les lots non réclamés le
1er juillet
1934 restent acquis à l'Œuvre.
TRANSPORTS AÉRIENS
MOUVEMENTS DES PORTS AÉRICNS
DE LA COMPAGNIE AIR-FRANCE
Ligne Toulouse-Casablanca. — Départ de
Toulouse, le 14 février, à 6 h. 05; pUote,
Arln : radio, Fractienque. Pasagers
Lorient, 14 février.
Ce matin est décède, à Port-Louis,
frpi-ès une longue maladie, M. Marcel tue-t-elle pas un véritable réquisitoire
rharrier, député de la deuxième cir- -
use - Départ de
»• Dark-Story (M Davy)....
, â 4 h. 30-, Pilote. U * M : l ; ,
eo P°'dBara
'assaiers. 3 noste. ~-
Deb?t
laddei).
G
P
42 »»
13 50
Roqnesteron 'Bagniard)-,
132. Bacbouk (Cervo);
133. Gamin (Havres); 135. Brutus a.
Niaudot).
PRONOSTICS
La Veine (An? re)
: Pour-le-Roi et
Espalion — Fant,. o-IV et Dumnacus —
Poseur et Flambeau-des-Pyrénées —
Gayal et Dragon-Rouge-II — Reynolds
et Jacoby
— Dunkerque gî Captain-
Shaw.
âuteutt-Longchamp
: Saint-Cyr-II et
Pour-le-Roi - Fantasio-IV et Monte-Ca- taxfes, a prié la _ Fédérâ«ôn*F\"anca'iie
smo - Poseur et Goldrush - Gayal et de Rugby de diminuer de moitié enviécurie
L. Tacquet - Marigny et Jaco- ron, le nombre des candidats pour U
by - Dumnacus et Dunkerque
composition de l'équipe de France mi-
Paris-Sport (Lynx) : Le-Soutier et t llt r aire^lacfts
: Le Liger, Whimsey, Dé
dee VI. Bella-Phroza, Née Derma.
Deux longueurs : une demi-Ion 'Ueur ;
deux longueurs.
3ereno. par Alcantara
11 et M. dc-S.
Entraîneur
: le propriétaire.
[ASSOCIATION \ EE?.£?ïïîj
STATIONS
BBaaaB
A BORDEAUX
Exœlsior de Roubaix
et Raeing-Club de Paris
font match nul par 1 but a 1
La Ligue du Sud-Ouest avait convié
« JktM,
ue^ ueuui 'es,
en un match
exhibition les
deux réputée, équipes
ue piolessionnols : l'Excelsior de Roubaix
et de R. c. de Paris.
_i. . ,., i|u J utlllt venu en grand ' Luc-hon-Sup
^^"«^ 16 Par ? des s P° r 'S
u " tont-Ronreu
fôn d , éç ^ Si ix a P rem 'ère mi-temps fut Montu.u s
belle la deuxième ne lui ressembla en M0 " l,ou s ••
aucune façon. Malgré la bonne facture L .
1
du fottball on sèntait que les déuv Lc" ^oniport
équipes voulaient limiter le score et t* Mpugie ,
l'on vit des shoots a 10 mètres des bols Bareees . .
passer bien uu-delà de la cage et celà tautereu
en maintes occasions
Les deux é,inns.
La M->ngio
: iifige pouUreu»«.
Cautoiets
: patinoire boune.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

JEUDI 15 FEVRIER 1934
DERNIÈRE HEURE
La Politique
allemande
3 m—i
AVANT LE DÉBAT
D'AUJOURD'HUI
A
LA CHAMBRE
A l'issue du Conseil de Cabinet, M. Albert
SARRAUT, ministre de l'Intérieur,
lit le communiqué aux journalistes,
{Cliché New-York Times),
LA FÉDÉRATION RÉPUBLICAINE
SOUTIENDRA LE GOUVERNEMENT
Paris, 14 février.
Le groupe de la Fédération Républicaine
a tenu
une brève réunjpn au
cours de laquelle il s'est montre presque
unaniment disposé à accorder sa
confiance au gouvernement.
Toutefois, quelques membres du groupe,
en particulier
les élus parisiens,
ont manifesté l'intention de s'abstenir.
D'autre part et sans prendre aucune
décision à cet égard, les membres au
groupe ne se sont pas montrés hostiles
en principe à. l'idée d'une consultation
électorale anticipée.
LA MOTION
DE M. PHILIPPE HENRIOT
Paris, 14 février.
Certains "collègues de groupe de M.
Philippe Henriot, vu les circonstances
actuelles, ont demandé hier aprèsmidi
au député de Bordeaux
de renoncer
à déposer sa motion tendant à
déférer en Haute-Cour certains ministres
du cabinet Daladier responsables
de la répression du 6 février, mais au
cours de la réunion du groupe M.
Henriot appuyé par plusieurs autres
députés de la Fédération républicaine;
a déclaré qu'il maintenait néanmoins
sa proposition et Qu'il justifierait
à la tribune en la défendant,
quelle n'avait point pour objet de perpétuer
les querelles passées, mais simplement
de faire rechercher à oui incombe
la responsabilité d'avoir fait tirer
les forces du service d'ordre sur la
foule.
D'autre part,
M. Marcel Héraud a
prévenu ses amis du centre républicain
qu'il avait l'intention
pour sa
part d'appuyer l'initiative de M. Henriot
en réclamant la nomination d'une
commission d'enquête chargée de faire
toute la lumière sur les événements
tragiques de la soirée du 6 février. M.
Marcel Heraud entretiendra ce matin
le groupe des députés de Paris et de
la Seine de cette proposition.
LE CENTRE RÉPUBLICAIN
VOTERA A L'UNANIMITÉ
Le groupe du centre républicain s'est
/éuni sous la présidence de M. Tardieu
S ui, en quittant la présidence par suite
e son entrée dans le gouvernement, a
remercié le groupe des sentiments ûjue
celui-ci lui a toujours témoignés. Au
rom de ses collègues,
M. Reynaùd a
félicité M. Tardieu de son entrée dans
le ministère d'Union nationale et l'a
assuré de leur affectueuse confiance.
iAprès le départ de M. Tardieu, le grou :
pe a décidé à l'unanimité, de vote
wur le gouvernement.
Le Conflit
Commercial
Franco - Britannique
LE GOUVERNEMENT DE LONDRES
PROPOSERAIT UNE TRÊVE
Londres. 14 février
Ce n'est pas avant la fin de la semaine
nue la no
britannique relative
aux échanges 'cimmerciaux francoanglais
sera adressés â Paris. On croit
savoir qu'elle proposerait au gouvernement
trunçais de suspendre pendant
une période donnée, les restrictions
françaises aux importations britanniaues
et les droits de représailles appliqués
par
- l'Angleterre aux produits
français aux importations britanniques
et. les droits de représailles appliqués
par l'Angleterre aux produits
français de façon à permettre l'ouverture
des négociations commerciales.
Elle proposerait en outre la suspension
pour la même durée de la surtaxe
d'importation de 2. 4 6 % frappant
les marchandises à leur entrée en
France.
Au cas où ce système de moratoir
n'agréerait pas au Cabinet de Paris, le
« Board of Trade » estime que les négociations
commerciales pourraient cependant
commencer sur la base du
« Statu Quo » commercial actuel sous
réserve oue la question particulière de
la surtaxe française d'importation soit
réglée préalablement à l'ouverture des
discussions.
Ces propositions qui n'ont pas encore
été couchées sur le papier ont l'ait, ce
matin, l'objet des délibérations du
Cabinet anglais à qui M. Runciman,
les avait présentées et il est vraisemblable
qu'elles ont été approuvés dans
leur ensemble.
Les ministres ont, en outre, examiné
les perspectives du succès du voyage
dp M. Eden sur le continent. Son départ
reste ,en principe, fixé à vendredi,
mais on attend avant d'arrêter les détails
de sa mission, aue le gouvernement,
français ait fait connaître ses
vues tur l'opportunité de sa visite.
Après l'Emeute
A TRAVERS LES JOURNAUX
HITLER
A ABOLI LE CONSEIL D'EMPIRE
Berlin, 14 février.
Le Conseil d'Empire, le Relchsrat, est
aboli aux termes d'une loi promulguée,
aujourd'hui, par le chancelier Hitler et
le ministre de l'intérieur Frick.
Le Conseil d'Empire, institué en 1919,
avait pour tâche, aux termes de la
Constitution de Wennar, d'assurer la
collaboration des pays allemands dans
l'œuvre législative et administrative du
Reich. La loi sur la réorganisation au
Reich, adoptée
par le Reichstag, ie
30 janvier 1934, ayant supprimé la souveraineté
des pays, le Conseil d'Empire
devenait sans effet.
En réalité, cette
institution ne jouait plus qu'un rôle insignifiant
depuis" la loi du 24 mars 1933,
qui avait accordé les pleins pouvoirs
au gouvernement Hitler.
La lot promulguée aujourd'hui supprime
également les représentations diplomatiques
ou autres des pays près du
Reich.
Les obsèques du garde républicain FLANDRE, victime de l'émeute
du 6 février et décédé à l'hôpital du Val de Grâce.
{Cliché Becord.)
LA TOURMENTE AUTRICHIENNE
-v^w-
La Journée Parlementaire
AU LUXEMBOURG
LA COMMISSION
SÉNATORIALE DE
L'ARMÉE REFUSE TOUTE
RÉDUC-
TION NOUVELLE DES EFFECTIFS,
ri. BOUISSON SOUFFRANT
NE POURRA PRESIDER
LA SÉANCE DU LA CHAMBRE
Atteint depuis plusieurs semaines
l'un anthrax avec réactions gangliolaires,
M. Fernand Bouisson, qui avait
enu, depuis plus d'un mois, à prési
1er les séances de la Chambre, se trou
'c par suite d'une a,y g ravit ion de son
ttat,
dans l'impossibilité de présider
:elle d'aujourd'hui.
Le Conseil de Cabinet
Paris, 15 février.
Les ministres se sont reunis en L'on
Séll de Cabinet, tuer à
1S heures au
yuai d Orsay, sous la présidence de M
Tiaston Doumergue, président du Con
ȑif.
LA DECLARAT! ON MINISTERIELLE
M. Doumergue a soumis au Conseil
es 'lignes générales de la déclaration
Ministérielle qui sera approuvée aujourd'hui
sous sa forme delmitive en Conseil
des ministres.
LE VOTE DU BUDGET
M. Ger», Jin Martin, ministre des Fîlances,
a été autorisé a déposer sur ie
lureau de la Chambre, dans là séance
le ce jour, un projet de loi poitant dérogation
exceptionnelle à l'article 30 de
la loi du 10 septembre 1S71, qui prescrit
le vote du budget par chapitres
pour tous les budgets de dépenses.
LA COMMISSION D'ENQUETE
Le Garde des Sceaux accepteia au
loin du gouvernement, pour la séance
le vendredi, le débat sur la nomination
l'une commission d'enquête.
„ A l'issue du Conseil de Cabinet, M.
». Doumergue accompagné de M. Hen-
'.V Chéron, garde des Sceaux, s'est renlii
a l'Elysée pour mettre le presidpnt
le la République nu courant des delihé-
'ations aes membres du gouvernement.
Nouvelles Militaires
L E GÉNÉRAL. DUCHENE
INSFI'CTEUR GÉNÉRAL
DE LA DÉFENSE AÉRIENNE
Paris. 15 février.
Le général de division Duohène mertl-
>re uu Conseil supérieur de la Guerre,
nspucteur général adjoint de la dolente
aérienne du ton noire
est nommé
Inspecteur général dp la lièrent aê-
H'tnno du territoire en remplacement
û3 M. le mau'dial Fétain,
Paris, 15 février.
La commission sénatoriale de l'armée
réunie sous la présidence de M.
Messimy, a pris connaissance des récents
mémorandums français, aile
mand, britannique et italien, relatifs
au désarmement.
Elle a comparé ces quatre documents
au plan constructif français du
12 novembre 1932 quelle avait longue
ment discuté et dont-elle
avait consi
déré les diverses garanties étroitement
solidaires, comme constituant la condition
nécessaire de toute réduction
massive des armements, en tudiant les
quatre mémorandums. Les membres de
la commission ont observé qu'il
n'était plus question dans
ces mémorandums,
ni de la conclusion de pactes
de garanties mutuels ni de la création
d'une force internationale aux
mains de la S. D. N., ni d'aucune autre
mesure véritablement efficace de
sécurité internationale.
Après un débat auquel ont pris part
M.. Armbruster, René Besnard, le général
Bourgeois,
Censelme, Dalbiez
Daniel Vincent, le général Hirschauer,
de Leusse. Mauger et Rio, président
de la commission
de la marine, la
commission à
l'unanimité a donné
mandat à son président M. Messimy
de se rendre en son nom auprès du
président du conseil et du ministre de
la guerre pour leur faire connaître sa
pensée et leur transmettre l'ordre du
jour suivant, dont les conclusions
s'accordent étroitement avec celles de
la commission sénatoriale des affaires
étrangères.
La commission sénatoriale de l'armée
considère que dans l'état présent
de l'Europe et du monde, la
France
profondément pacifique, mais instruite
par de tragiques expériences, ne
peut, plus réduire sa force défensive
et en particulier ses effectifs en huit
ans.
Contrairement à ce qu'affirme le mémorandum
allemand, nos effectifs
troupes auront été
progressivement
ramenés de 553.000 hommes, colonies
non comprises, en 1925, o 426.000 hommes,
chiffre prévu au budget de 1934.
Aller plus loin sans que soit établi un
régime de solidarité internationale
efficace, sans que soit constituée une'
force internationale, sans que soient
instituées des périodes d'épreuve, serait
commettre une capitale imprudence.
De toute son énergie, la commission
de l'armée sans distinction
d'opinions, estimerait le cas échéant
devoir s'y opposer.
AU PALAIS BOURBON
LE CROUPE NÉO-SOCIALISTE DE LA
CHAMBRE EST EN TRAIN DE SE
VIDER
LE MEURTRE
du préfet Causerai
LE PROCÈS
VA ETRE ENCORE RETARDÉ
Paris. 14 février.
Germaine Huot, dite d'Ànglemont, la
meurtrière du préfet Causeret, comparaîtra-t-elle
devant les Assises de la
Seine ?
H semble que ce procès doive être
encore retardé.
Germaine Huot s'était pourvue en
cassation contre l'arrêt de la Chambre
dos mises en accusation de Rouen,
devant les Jurés.
La cour suprême avait cassé cet arrêt
Pt. expédié le dossier à la Chambre
des mises en accusatio nde Rouen.
Cette juridiction a à nouveau renvoyé
la meurtrière devant les Assises
de la Seine.
Aujourd'hui, M 8 Devise fait subir à
Germaine Huot l'interrogatoire d'identité
prescrit par la loi avant les débats.
Maintenant, elle dispose à nouveau dé
cinq jours pour signer, un nouveau
pourvoi.
Va-t-elle se décider ?
C'est probable.
Cette nouvelle formalité retardera de
quelques mois encore le moment où
elle devra rendre des comptes à la justice.
mai;
Les émeutes s'apaisent,
les émeutiers résistent encore
La profession d'avocat
et les parlementaires
LE CONSEIL DE L'ORDRE MODIFIE
LE REGLEMENT EXISTANT
Paris, 14 février.
Comme conséquence des décisions
prises par le gouvernement relatives à
la modification du règlement concernant
l'exercice de la profession d'avocat
par les parlementaires, le Conseil
de l'Ordre promulgue aujourd'hui les
dispositions nouvelles que voici, édictées
à la suite du scandale Stavisky :
« Vu les délibérations du Conseil de
l'Ordre en date du 25 décembre 1930,
9 février 1934 et 13 février 1934, le règlement
d'ordre intérieur du 30 novembre
1930, modifié par arrêté du
9 décembre 1930, est complété par les
dispositions suivantes
Vienne. 14 février.
Après deux jours de "luttes civiles
sanglantes, Vienne a connu enfin une
nuit relativement calme. Seuls le s faubourgs
de la capitale continuent à
être le tihéâtre d'une résistance encore j
vive de la part des émeutiers, mais
l'énergie des insurgés commencent à
s'épuiser.
LA CAPITULATION
DE FLORISDORF
Au début de la matinée à Florisdorf,
G.000 hommes de Schutzbund qui occupaient
les ateliers
de la gare du
Nord et l'usine
à, gaz de Léopoldsau
ont capitulé après un long bombardement
ainsi que 800 employés des trams
en uniforme.
Peu avant la capitulation les socialistes
avaient reçu des renforts et ils
s'étaient solidement retranchés à Florisdorf.
Le vice-chancelier leur a envoyé
un parlementaire pour leur faire
connaître qu'il leur donnait Jusqu'à
midi pour faire leur soumission Mais
un nommé Deutsch qui était l'âme de
la résistance dans celte région a fait
répondre:
« !\"ous préférons mourir plutôt
que de nous rendre- vous nous attaquez
vous serez chaudement reçus».
Signalons que la tête du meneur
Deutsch avait été mise à prix par le
gouvernement après la capitulation.
LA MATINÉE EN PROVINCE
Les nouvelles reçues de province
montrent que la situation évolue favorablement.
Néanmoins,
de sanglants
combats ont encore eu lieu ce matin.
Les pertes des deux côtés sont très nombreuses.
On compte déjà des centaines
dè tués et des milliers de blessés. Cependant,
les îocialistes commencent à
être un peu démoralisés par suite de la
mort de leur chef Schrangel et environ
cinq cents d'entre eux se sont réfugiés
dans les bois, environnants
A Thomasreith. un détachement de
soldats aurait également été accueilli
par une fusillade en pénétrant dans un
centre ouvrier au-dessus duquel flottait
le drapeau blanc dit une information
officielle, les soldats usant de représailles
tirèrent sur les habitants de
plusieurs faubourgs.
On annonce officiellement la capitulation
de rebelles sur plusieurs points
de la Styrie.
Walisch. pour l'arrestation duquel le
gouvernement offre une prime de mille
iphillings, s'est retiré avec quelques
Jentaines d'hommes dans ja forêt près
! de Frohnleiten. Les troupes légales sont
« Il est ajouté à l'article 23 : « L'avo- I à sa poursuite. A Steyr "les insurgés" se
cat investi d'un mandat électif doit ! sont retirés sur les hauteurs voisines et
L'entrée à titre personnel de M. Marquet
dans le cabinet Doumergue, a jeté
le trouble dans le groupe néo-socialiste
d-i la Chambre. Après le départ de M.
Auguste Reynaud, député du Var, qui
a déjà donné sa démission, voici que
M Maxence Roldes, député de l'Yonne,
annonce a son tour, son départ.
Il se sert, pour le faire, du ct-r.ai de
1' « Apjicl », le journal des néo.
IV
« Apnel » annonce d'ailleurs dans
son numéro de ce jour qu'il va cesser
d'être quotidien pour devenir hebdomadaire
Il pleut .. sur la maison des
hérétiques.
En Espagne
DES GREVISTES METTENT LE FEU
A UNE CHAPELLE
par
été
une
Madrid. 14 février
Quelques incidents ont été provoqués
dans ie laiibuurg
de Las Veiitus,
des grévistes du bàiment. Le teu a
mis a une chapelle.
Les grévistes
tenté d'incendier un tramway. I.es gardes
d'assaut ont dispersé les gioupe,
"e inaii.festams. Le Suiis-seeréa e
A l'intérieur a déclaré q" il. espère voir
la grève du bâtiment terminée aujourd'hui.
UNE BOMBE EXPLOSE
DANS UNE USINE
A rolmenar Viejo, dans la banlieue
A MMlrW une bombe a fait explosion
ne de matériel de cons-
I » bâtiment abritant la meété
complètement détruit.
de
dans une usine
truetion.
tëi Se r)ertPs a dépassent
~5

TOULOUSE
LA SEMAINE DE LA PRESSE QUOTIDIENNE
Le Grand Bal
du 16 Février
La première des trois grandes mani-'
légations de la Semaine do la Presse,
le match de rugby, a obtenu un triora- 1
phal succès. Ceci est de très bonne augure
pour le sala cinématographique
de jeudi, au Trianon ,et pour le bal du
Capitole de vendredi-
L'ORCHESTRE DU
BAL
C'est l'orchestre-jazz tango Bentaberry,
universellement connu dans toute
la région, qui entraînera danseurs
et danseuses au 'cours de la magnifique
nuit d'élégance.
Cet orchestre, composé de quinze exécutants,
peut passer, grâce à la variété
des éléments qui le composent, d'un
rythme de jazz endiablé dans l'éclat et
la stridence des cuivres, aux molles langueurs
des violons et des banjos dans
un tango voluptueux.
Ces quinze exécutants que M. Combaux,
professeur au Conservatoire et
nouveau directeur du Capitole, a minutieusement
sélectionnés parmi les meilleurs
musiciens toulousains et qu'il a
places sous la baguette de M Bentaberry,
de l'orchestre du théâtre du Capitole,
sont tous ou premiers prix du
Conservatoire de Paris ou premiers
prix du Conservatoire de Toulouse. On
y compte même un professeur adjoint
au Conservatoire do Toulouse en la
personne de M. Joseph Michel, le violoncelliste
connu.
C'est par cette pléiade d'artistes que
le bal de la Presse sera animé.
LES ATTRACTIONS
DU GAUMONT-PALACE
Pour clore un programme déjà si
merveilleux le sympathique directeur
du Gaumont-Palace, M. Senac, toujours
avec son amabilité cbutumière, a mis
à la disposition des organisateurs du
bal deux magnifiques attractions qui
obtiendront un éclatant succès, vendredi,
sur la scène du Capitole-
Et, tout d'abord, les deux célèbres
duettistes" Edi et Jean, joyeux imitateurs
de Pills et Tabet, qui amuseront,
distraieront et charmeront la salle de
leurs chansons.
Avec eux, les formidables perchistes
excentriques Nono et Lulo, les meilleurs
acrobates et équilibristes de l'époque,
qui ont fait une tournée triomphale
dans la France entière, exécuteront des
exercices aussi nombreux que variés
pour la plus grande satisfaction du public.
UNE SURPRISE SENSATIONNELLE
Enfin, nous sommes heureux d'annoncer
que grâce à l'obligeante et généreuse
intervention de la direction de
l'une de nos grandes scènes toulousaines,
une surprise vraiment sensationnelle
sera réservée au public du bal de
la Pressa . l'une des plus exquises et
talentueuses vedettes du théâtre et de
l'écran français viendra se faire applaudir,
vendredi, entre 11 heures et
minuit, sur la scène du Capitole.
Nous en reparlerons demain.
LE QUADRILLE DES LANCIERS
Le célèbre quadrille, qui donne un
caractère de haute élégance au Bal de
demain, est organisé, comme on sait,
sous la direction de nos excellents professeurs
toulousains de danse: M. Campa
et son moniteur M. Saffont; M. et
Mme Mo urier, M. et Mme Soulé. La répétition
générale du quadrille avec orchestre
aura lieu demain soir, vendredi,
au théâtre du Capitole, à 18 heures-
LES DERNIÈRES CARTES
Après une journée d'interruption forcée,
la vente des cartes s'est poursuivie,
hier, dans le péristyle du théâtre
du Capitole toujours avec le même
rythme accéléré . loges, balcons de première
et de deuxième séries, deuxièmes
galeries continuent à être vendus à tel
point que dès demain, les places en location
paraissent devoir être entièrement
couvertes. Que les retardataires
se hâtent donc de venir retirer leurs
cartes, une négligence pourrait leur
être fâcheuse !
Le Gala Cinématographique
Irène DUNNS et John BOLES dans une scène de « Bach Street »
C'est donc ce soir, à 9 heures, qu'aura lieu, dans la coquette salle de Trianon,
le grand gala cinématographique de la presse toulousaine. La location reste
encore ouverte toute la journée afin de permettre aux retardataires de bénêiicier
d'une place pour assister à ce spectacle sensationnel.
LA JOURNÉE
DU 15 FEVRIER 1934
Saint dil jour .- Saint Faustin.
Fête à souhaiter : Sainte Julienne.
13 h. 30, au T. O. E. C. : Violette
'juniors-Sélection des équipes scolaires.
»-> 15 heures, Jardin-Royal : Mali
née artistique des Noélistes.
m-> 15. heures, Grand-Hôtel .- Bai de
VA. G. (section du droit),
»-» 20 h 30, Théâtre du Capitole .
!« Roméo et Juliette ».
m-> 21 heures, à la salle du Sénéchal,
cQnfêrence de M. Robach : « Le
Spitibero ?, avec projections.
Matinée
de la Section de droit
Le Comité des fêtes de la section de
Droit de l'Association généiale des étudiants
est heureux de rappeler que
c'est ce soir jeudi 15 février que doit
avoir lieu la matinée dansante du
Droit, dans les salons du Grand-Hôtel,
de 15 heures à 20 heuies.
Tout le monde voudra assister à cette
matinée pour y applaudir Marie Duîiaj,
la grande vedette parisienne, dans
sou fameux répertoire- de chansons
d'étudiants.
De plus, le célèbre jazz « Raynis
Boys » et un cotillon monstre feront
certainement de ce bal un des plus
réussis do la saison, grâcl à Va foule
qui "s'y pressera et la joyeuse et franche
gàite qui ne manqueront pas d'y
régner comme l'an passé.
~ On peut retirer les cartes à la librairie
Souhiron, ruo de la Poste, et à la
maison Murtin-Guutiè- lue Alsace, ain-

FOUR VOTRE GOUTER DE 5 HEU-
RES une lusse de délicieux chocolat
. Foucher » eu vente aux Capitouls
8, rue Ozanne.
BAX, chirurgien-pédicure et masseur
médical diplôme ;l iule de l'an» dllilOitH
otfioiel de l'Etat) extrait les
cors sans d uhur, aseptisa son instruments
et,
i-.rrte
ruelle qu'Us viennent d'éprouver en
ia personne do
Monsieur Joseph TOUZET
Encadreur
Rue Caffarelli, 17 bis
leur époux, père, fils, gendre neveu,
cousin-germain, cousin, parent et allié,
décédé â l'âge de 27 uns, et vous prient
d assister a ses obsèques qui auront
lieu le vendredi 16 février 1934 à
10 heures sur la paroisse Saint-Seriiin.
On se réunira à la maison mortuaire
88 rue ùes Chalets.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
On ne reçojt pas
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rue Paigaminiôros. Toulouse. Tel 247.30
C'est ce soir, sur le terrain du T. O E. C,
qu'aura lieu la partie d'entraînement de
l'équipe d'Académie où ion verra une ligne
de 3/4 de
tr* série, avec Maupas, Uarric,
Grégoire et Cayrê, sans compter le sélectionné
Andrleu, de
Rodez, et le brillant
Crampagne, de Foix. Une ligna d'avants où
brilleront les F-rat de Flgeac), Vareilles, Au
dileu, le talonneur
Mandron et d'autres
comme Comores, Celleml,
Combes et l'avisô
capitaine Montconcut, et
deux demis
au jeu sobre, mais des plus sûrs.
A cette belle formation, les anciens Internationaux
et sélectionnes scolaires donneront
une vigoureuse réplique, sous les ordres
de Pulg, Blboulet, Duiuy, Lasfargues,
Ambert. Paspa, Baillou et autres.
Le rugby sera rapide, gai et clair comme
se doivent de le pratiquer nos scolaires
aspirants au championnat de France.
Un Intéressant lever de rideau permettra
de passer agréablement le temps.
A l'issue de cette partie, la commission
scolaire sa réunira
pour donner à cette
équipe la dernière formation.
Entrée générale
2 IraoCS: scolaires et
militaires
1 franc.
Monsieur et Madame Louis AVIGNON;
entendons à l'Office des Rameaux" i Monsieur, «t Madame Henri AVIGNON
Mais au* personnages traditionnels,
! et leur fille Renée -Monsieur et.Madu-
Bach a ajouté la figure allégorique de me Henri CHAbTAGNOL née RJOOUSla
Fille de Sion qui ténjoin de la tra- "«K^,*,,, Madame Mimoun
cédie, en ressent directement l'émotion œgEN née RIGOUSIE ^ Monsieur et
et par ses réflexions m. ses plaintes i Madame F irmin RlGOLSTE : Madame
(ariosos, arias o„ chœurs! ajoute un
> Veuve (.ermain R1GOUSTE ^
commentaire lvriqti e et profi..,dément les UGOUSTE, CH^STAGNOl
RAP
touchant au récit de l'historien. L'in.
NALTI) et DALQITIER, ont la douleur ae
troduction met de suite l'auditeur dans' vous faire part de la perte cruelle qu'ils
l'ambiance du drame, par le dialogue
j viennent d'éprouver eu la personne ae
dos dïuj chœurs soutenu par les a"
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100 lin 134 34 133 60
100 yen 12/2 26
100 pesos 1272 26
100 couronnes 684 02 391 ..
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100 couronnes 75 62 75 10
100 lel 15 27 15 15
100 dinars 492 49
100 couronnes 684 02 401 .
100 francs 492 49 490 75
100 pesos 2639 78 ... .
100 schilling 359 IS .. ..
—vwv
AVIS ET CONVOCATIONS
PAUL GERALDV A TOULOUSE
T.e bureau lo l'association générale dos
Etudiants est heureux d'annoncer aux nombreux
habituis de ses conférences, que
Je
cycle do Lel grands galas littéraires &ti
poursuivra samedi prochain 17 îévrie:-, avec
une causarjs de M. Paul Geraldy, sur
« L'Amitié C'est la première fois que
le délicat poète de
« Toi et Moi » sera
l'hôte de fJtre ville,
mais le nombreux
public nui viendra l'applaudir lui
prou
•era que a grande réputation l'y a depuis
longsmps précédé. Aussi, nous no
saurions top recommander auxi>e-"soniies
uéslreuso d assister à cette grande manifestation
ittérairo de retenir au plus
Wtt
leurs plaes à la librairie Soublron, rue de
la Posta
Prix ce places : 12, 10. 8,
T et 5 îrar.cs.
Ttéductios Importantes aux abonnés
des
lundis Uéraires et auxmcm bres de l'A.O.
sur prëfntatlon de leur carte.
CLUB DU LANGUEDOC
C'estt'ieri vendredi prochain,
16 février,
à 21 ijbrcs. que sera donnée la prochaine
séanctdu Club du Lcnguedoc, dans lis
salon ; Vieille Montagne,
1 401 (14) ; Penarroya, 235 ( 4);
Royal Dutch 1.812 ( f 1);" Padang. 352
(—5); Crown Mines. 846 (—11); Geduld,
577 (—3^ ; Goldfields, 295 (—1); de
Beers, 489 (—6).
COURS DE CLOTURE
DE
LA DEUXIÈME SÉANCE
DU MARCHE OFFICIEL
Paris, 14 février.
Métropolitain, 1.255; Young, 493; Foncier
Egyptien, 2.185;
Central Pacific,
202.50; Philips, 1.962; Central Minning,
1.592; Geduld, 576; Rio Tinto, 1.646;
Royal Dutch. 1/10. 1.809.
REMERCIEMENTS
Monsieur Napoléon AYNIÊ et sa fille
; les parents et alliés très touchés
des marques de sympathie qui leur ont
été données à l'occasion du décès de
Madame Napoléon AYNIE
née Agnès DEGUILHEM
laisse et plutôt lourd
Relchsbank. 166 ; Deutschbank, 66 3/4
Hapag. -29 t/4 ; Chade, 59 lre. 6/1 h 6/0 3/4.
New ïork.
14 lévrier.
Clôture : Centrifuge Cuba 96» droits
rayés ; Prompte livraison, 360; mars 163;
mal, 167; Juillet. 169; sopt.mmre
174; décembre.
t79-. Janvier, 180. Ventes approximatives,
13.000 tonnes
CEREALEb
Paris,
14 lévrier.
Clôture. — Blés. — Cote officielle, 128. '
Tous Incotés.
Avoine - Courant, 46,50. payé; prochain
':3 25 a 48.50. avril, 50,25, payés-, 3 de ma-s.
50.25 a 50 50; 3 d'avril. 5t,75 à 52; ne
mai, 53,75. payé, tendanoe calme. Cote
otflclellê. 45.
Farines.
— Tous incotês.
Maïs, orges et seigles. — Tous incotés.
Llverpool, 14 février.
Clôture. — Blés, — Tendance Jacile :
Mars,
4 1 1/8; mai, 4/3 1/4; Juillet, 4/5; octobre.
4/6 5/8.
Mais_ — La Plata caf, manque.
Chicago, 14 février.
Blés dur d hiver n" -a : Disponible, incott;
n" 3, disponible incote; sur mai,
9'J 1/2 à 90 5/8; Juillet, 89 1/4 à 89 3/8; septembre,
90.
Mais bigarré n* 2 : Disponible, tncoté;
sui mai. 51 7/8; Juillet, 54; septembre. 55 3/4.
Avoines ; Sur mai, 36 7/8; Juillet, 36 1/4;
septembre. 35 7/8.
Seigles n" 2
.- Disponible, incote; sur mai,
61; juillot. 62 1/4, set'temrire 64.
Orges ; Sur mai 50 ; juillet, 50 3'4
Win mpeg, u février.
Blés : Mai, 68; Juillet 69 1/8 octobre,
tncoté.
Seigles
: Mal. 49 5/8; Juillet, 50 3/4; octobre,
incotê.
Avoines
• Mai, 36 1/8; fuillet, 36 3/S; octobre,
tncoté.
Orges : Mal, 42 3/8; juillet, 43 1/4.
COTONS
Le Havre, 14 février.
Janvier, 254; février, 249; mars. 249; avril,
247; mai, 248; juin, 248. Juillet, 249; août.
249-, septembre, 250; octobre, 251; novembre,
252; décembre, 253
Tendance
• irrégulière.
Ventes
= 8.S50 balles
\ew-Orléans, 14 février.
Clôture : Disponible, 14.20; mars, 12.05;
mai
12.18 à 12.20: juillet. 12 35 à 12.36; octobre,
12.53 àl-2.54; décembre. 12.65; janvier,
CAOUTCHOUCS
Londres, 14 février.
nous étions conviés à un récital de
| chant, donné en plus de l'abonnement, | pnent toutesjes personnes qui se sont
Arcades place du capitole 14. |SOus le 'jatronage du Consulat général
Paiement
des ristournes, allocations fa- I d'Italie et la Société fiante \l?chfçr1
mlliales, désignation des délégués au con- l AU premier ranc d'une société choisie
grès i-ègipnal ^do Saint-Gaudens^ rapport sur
j Sp trouvât le Consul d'Italie, accompa-
: snè d Mme et Mlle Rerrl. du Mar-
,quis Antenori, vice-consul, et d'un
|

LA GREVE GENERALE A PARIS
Beaucoup de services n'ont pas fonctionné ; d'autres ont été seulement
assurés au ralenti. En haut: les agents veillent devant le dépôt des
autobus, boulevard Bourdon. Au-dessous et ci-dessus: lés abords et les
accès de la gare de l'Est désette, son gardés par la troupe.
wmmm
LES DESSINS ANIMES
"La vogue croissante des dessins animés attire beaucoup de jeunes gens vers cette nouvelle application
du cinéma. Des écoles de dessin ont été créées pour spécialiser leurs élevés dans cette vote
toute nouvelle. Un cours d'anatomie du visage humain, dans 1 une d elles.
INTREPIDE JEUNESSE
B,avant joyeusement les eaux glacées de la rivière Sumida, a Tokio,
une centaine de jeunes gens et de jeunes filles ont pris part au
championnat annuel de natation.
Sommes-nous dans les coulisses d'un théâtre ? Ces câbles de
manœuvre, ces immenses toiles pendant des cintres, pourraient en
donner 1 illusion. Ce document a été pris en réalité dans une usine de
bâches, dans l'atelier de séchage et goudronnage.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

-TOROS-
Défense de la Corrida
ASSOCIATION
Tranchons, une fois pour toutes, cette
irritante question
des courses de tau
reaux et apportons de nécessaires écl
cissement» dans un denut que
petèiiee
n'es contraiiicieurs
u'autant qu il se pr
change depuis le temps que Georges ne
La i'oueb'arcliere s'exprimait 'ainsi :
a Contre lu tauromachie se dresse une
ir
incomobscurcit
Rien n'est
tuusse sensibilité
sensiblerie ui'lilu
d'origine liltetui
les mêmes alfgûii
trouves
: les çlie
vaux; le taureau
traite
-, raturant
ne rappurtans,
i
de vieille dame, une
telle et,
sans doute,
e. » Ué sont toujours
cuis, absolument connux,
ées pauvres chegj
crueik'iiient
niule
maLsame... Et nous
que les objections
en glissant le long de son flanc. Pour
porter le coup de Ta sorte, il est nécessaire
que le taureau sdit immobile et
c'est ia raison d'être des phases précédentes
du comhat qui toutes concourent
à préparer l'estocade.
La, tâche de
picadors, qui trouvent
le taureau fougueux, vif, ardent, consiste
à calmer son élan et â lui faire
baisser la tête, qu'il porte haute à son
entrée en liste. La force de l'animal
résidant dans le Garrot, c'est donc à
ici endroit qu'ils lui infligent un
premier châtiment. Les banderilleros
interviennent ensuite pour ranimer la
combativité du taureau, déjà apaisé et
alourdi par le combat qu'il vient de
livrer. Et lorsque le matador entre en
scène, il aborde un adversaire moins
désordonné dans ses attaques, moins
rapide dans ses courses, d'une mobilité
moins grande, présentant les
conditions requises pour être mis à
mort dans ILS règles après un ensem
ble de passes appropriées au cours
desquelles l'homme doit exercer une
emprise constante sur le taureau pour
le (farder dans les plis du leurré et
obtenir en définitive son immobilité,
afin que i'êpée puisse trouver un passage
et pénétrer profondément entre
les deux omoplates. Ou'nn ne dise pas
surtout qu'à cet instant le coup est
saris mérite parce que le taureau . est
harassé. Ce serait vrai si, semblable
au bestiaire de l'arène romaine,
, le
mafador pouvait abattre l'encorné de
n'importe quelle manière, d'un coup
d'estoc dans le poitrail ou dans le cou.
Mais le fait de s'envaser
a fond sur
une bête qui, la tête basse et l'œil
haineux, surveille sournoisement les
mouvements de son adversaire et s apprête
à le crocheter au passage, suffit
à ennoblir le geste de l'homme.
Que les incrédules songent que seuls
les matadors gagnent la gloire et la
fortune quand ils
v endent ostensibles
leur intelligence et leur courage
au
cours de ce duel final.
Un Ortega,
un r.alanda recevraient-ils -quinze mille
pesetas par course et le meilleur banderillero
cinq cents, si le mérite de
chacun était sensiblement le même?
Il n'est personne qui puisse songer
sérieusement à le soutenir et continuer
à penser malgré l'inévitable brutalité
des courses malheureuses, que les
aficionados aient des âmes de bourreaux.
— Paco TOLOSA.
plausibles p.ifiui tant d'exiruvagaiices
que propagent les protecteurs de la morale
et des animaux.
lit d'abord les chevaux I 11 y a déjà
quelque temps que la mort du cnevai
ne constitue plus dans la course . que
l'accident, a peine plus troquent que lu
lilessure ile l'homme. Depuis 1928, un
caparaçon de cuir légèrement blindé le
protège eîiieucemeru contre la pénétra
tion ûe la corne, l'nlin une sélection
longue et méthodique
a augmenté la
franchise des taureaux uu détriment de
leur puibsunee et les encornes actuels,
calmes 'à 'l'issue de leur troisième ou
quatrième assaut, ne démontrent pins
le pouvoir énorme, l'insiun-t de destruction
féroce des rudes
et magnifiques
brutes d'autrefois. La chute du groupe
équestre se raréfie, le cheval n'est renverse
— nous ne (lisons point blessé —
qu'une fois sur cinq et tué que dans la
proportion « d'une fois sur soixante ».
Ce sont les chilires de la saison dernière.
Quant au taureau, qui songerait à 'e
plaindre ? Il faut ne point l'avoir vu
combattre poui
1 assimiler au maie ae
nos vaches laitières, animal débonnaire
et à peine velléitaire a dont les révoltes
cèdent a l'emprise d'un anneau
passe à travers le mufle, dans le cartilage
nasal ». Le taureau de course
paye d un quart d'heure de lutte cinq
années de vie bucolique : il ne connaît
pas la peur, cette torture des bê'.es pour,
chassées; et il meurt presque sans soui-
Irance, insensibilisé qu'il
est par ia
poiere.
Sportifs ou soldats pourraient en témoigner,
on ne sent rien tant que
l'action- dure et les tortures ne commencent
qu'à la période du repos.
Enfin, ojj voit-on vraiment
que la
morale soit compromise ? Des écrivains
sensibles comme René Bazin ;
Edmond Joly, un croyant , Abel Bonnard,
ont lavé les aficionados de l'injuste
accusation de cruauté qu'on
leur lance. Le spectateur ne vient pas
aux arènes pour le plaisir de voir saigner
et râlgr. Quand par dérogation
aux règles, la cruauté apparaît, le regard
et l'esprit sont sollicités ailleurs:
lorsque le cheval ou l'homme sont
blessés, il y a l'acte par lequel le matador
détourne le taureau et se joue
de lui au rdjoyen de passes élégantes
et précisés.
Montherlant a écrit Justement : « II
n'y a guère due des névrosés qui aient
yu ces entrai les pendantes qu'on nous
ressasse. • ifans
les corridas, seules
l'adressé, la force l'audace, la puissance
des Eâtagonistes* retiennent" l'attention,
en ; même temps que la richesse
du dtécor, l'harmonie des attitudes
et l'éblouissement des couleurs.
Il faudra bien en convenir : si Je spectacle
ne possédait pas un caractère
absolument topposé à celui des Jeux du
cirque, des', hommes cultivés sages,
humains, aitistes n'auraient pu l'aimer;
rhéoplîile Gautier. Edgar Quinet,
Claude Farfère, Léon Daudet, Georges
Lecomte. Alexandre Dumas, Jules Claretie,
Jean ïRichepin, Laurent Tailhade,
Camille Mauclair T'Serstevens ne
l'auraient pas exalté ou défendu.
Le sens de la corrida est, en effet,
absolument différent de jelui des combats
où les bestiaires et les aurochs
s'affrontaient. Là, l'homme possède le
libre choix d'une tactique fondée sur
des astuces et la foule met tout son
plaisir dans l'attente passionnée d'un
drame; ici, les moyens de défense du
matador sont limités et la passion populaire
ne s'attache qu'à la vaillance,
a la loyauté, à la beauté du champion
humain.
Car la mort du taureau est le point
culminant de la course et le coup d'épée
qui la provoque est soumis à des
règles étroites, sévères L'homme doit
s'élancer sur son adversaire, de près,
en droite ligne: s'engager entre les
cornes ; pour sortir indemne de cette
situation périlleuse, il ne peut compter
que sur un morceau d'étoffe rouge qui
l'aide à dévier, vers sa droite, le terri- ,
ble coup _4»-cewers de la bête blessée. !
-„ vE-niâtra, nmiTi: ni: ?»mt iwir, LMA
cependant qu'il contourne prestement & utfZ' qu!
^ S^LS^S^^
la corne du taureau pour s'échapper
paraîtra sans retour. 4.2S dans toutes Pharmacies
- RUGBY -
Les Poules de lient d'Excellence
Cette septième Journée du champion-
Le, match Biarritz-Stade Français n'
nat de France. d'Excellence n'a
été pas eu lieu, mais n'enlève rien pou.
marquée par aucune surprise. Les la qualification de Biarritz et des Pa
résultats sont normaux, sauf peut-être risieps, tandis que les .Pucistes et le<
AERONAUTIQUE
Le « Santos-Dumont *
survoie Teuiou
celui de Toulon-Carcassonne. score Hendayais se verront dr
LA BOXE
Les Championnats Militaires
fle Boxe sont ajournes
La Fédération Française de Boxe fait
connaître que, d'accord avec les Services
de l'Education physique, les Championnats
militaires de boxe, qui devaient
se dérouler à Paris les samedi
17 et dimanche 18 février, ne pourront
se disputer.
En conséquence, les militaires Intéressés
ne doivent pas se déplacer. Ils
«r stturaienVthr Teste", isr ratr'e' èn*'dé
moment.
La Fédération Française de Boxe reia
connaîtr dans un proche délai les décisions
qui auront été prises au sujet
des Championnats militaires, pour
.cette année.
Un Instantané du match Racing C. P. contre Excelsîcr,
{Cliché New-York Times).
SI VOUS AVEZ
an voyage à taire
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SPORTS D'HIVER
La coupe Ju « Patriote »
a Gourette
La Coupe du Patriote des Pyrénées
s'est disputée à Gourette au milieu
d'une énorme alfluence, favorisée par
lui temps splendide. La neige excellente
et ia visibilUé parfaite ont permis a de
Villeneuve,
- du Club Pyrénéen, à Jules
Villecampe. du Ski-Club Navais, et André
Sarthe, de Tarbes. de battre le record
de la descente de la couise
d'Amoulat. détenu orècédéminent par
Vignolles, de Barèges.
De Villeneuve est arrivé premier, en
3' 56".
Dans le slalom, Jules Villecampe a
résumé la différence qui le séparait de
Villeneuve, et a pu ainsi s'assurer une
deuxième fois ta Coupe du Patriote
Il a gagné également, comme junior,
la Coùpe de l'Agence Havas et, au concours
de sauts, la Coupe Lillaz, devant
de Villeneuve et André Sarthe.
Arrivée de la course de descente
L De Villeneuve, 3' 56", 100 points ;
2^ J. -Villecampe, 4' 1" 3/5, 97 p. 66 . 3-
Sarthe (André), 4' 16" 92 p 17 ; 4. Claverie-{-Jean->,-.5'^9"
SrS, 7*-r*-2&- ; 6: L-auriol,
5' 54" 2/5, 66 p. 58
• 6. Legrand,
6' 15", 62 p. 92 ; 7- Lescurettes, 6' 51" 2/5
57 p. 36 ; 8. Bario, 6' 53", 57 P. 14 ; 9.
P. Barrats, 6" 57", 56 p. 58 ; 10. Grosjean,
6' 59". 56 p. 31 ; 11. Claverle (André),
7' 14", 54 p. 38 ; 12. Cames. 7' 22",
53 p. 38 : 13. Cazalet, 7' 38" 3/5, 51 p. 45 ;
14 Romano, 7' 41", 51 p. 18 : 15. Mailly,
7' 49", 50 p. 30 -, 16. Peyroulet, 8" 19",
47 p. 29 ; 17. Loustaunau, 8' 42", 45 p- 21;
18 Barbé. 9' 2" 3/5 . 19. Arripe. 9' 29" ;
20. Navasse, 10' 9" ; 21. sBarrats (Mar
cel), 10' 19" • 22. Médevielle, 10' 22" 2/5 ;
23. Prat-Rousseau, 10' 47" ; . 24 Lafond,
10' 58" '3/5 : 25 Lamarque, 11' 6" 1/5 ;
26- Legrand, H' 35" ; 27. Triep, il' 58" ;
28. Tauziède, 13' U" ; 29. Aguer, 13' 34".
Non classés
: Poulicard,. Maingpurt,
J. Robert, Vignes. Etche-berrygaray.
Slalom
1. Villecampe, 24" 7/10, 100 points ;
2. Villeneuve, 26", 95 p. 26 • 3. J Claverie,
28", 88 p. 22 ; 4. Sarthe, 32" 6/10,
75 p. 88 ; 5. Mailly, 34", 72 p. 66 ; 6.
Barrio, 34 1/10. 72 p. 54 ; 7. A. Claverle.
39" 2/10, 63 p. 20 : 8. Grosjean, 39" 4/10,
62 p 70 ; 9 Legrand, 39" 510, 62 p. 62 ;
10. Lauriol, 40" 3/10, 61 p. 31 ; 11. Peyroulet,
45" 1/10 ; 12. Cames, 49" 2/10 ;
13. Cazalet, 53" 4/10 ; 14 Barrats, 56
4/10 ; 15. Loustaunau, 59" 5/10-
Non classés
: Romano (n'a pas pris
part au concours)
; Lascurettes (n'a accompli
qu'un seul parcours).
CLASSEMENT GÉNÉRAL
1. Jules Villecampe (Nay), 197 p. 66 ;
2. de Villeneuve (C Pyrénéen). 195 p.
AUTOMOBILISME
UN GRAND RALLYE TOURISTIQUE
EN DIRECTION
DU TOUQUET-PARIS-PLAOE
A l'occasion des fêtes de Pâques, l'Automobile-Club
du Nord de la France organise,
les 31 mars, 1 er et 2 avril 1934,
un grand Rallve touristique en direction
du Touquet-Paris-Plage
' Cette manifestation sportive comprendra
également une épreuve de régularité,
à formule inédite, mais accessible
à tous les conducteurs.
Lo
Rallye touristique du Tououet-
Paris-Plage est doté de 35.000 fr. de prix
en espèces, ainsi mie de nombreux objets
d'art, eounes et prix en nature.
Le Toitquet-Paris Plage, la reine des
plages françaises, offre ainsi à tous les
automobilistes le moyen de passer très
agréablement et, peut-être, gratuitement,
les prochaines fêtes de Pâques-
Pour recevoir le règlement du Rallye
et tous renseignements, 'r s'adresser.- à
rAutomobile-erub du Nord de la France,
42, rue du Maréchal-Focb, à Roubaix
(Nord).
QUI DIGERE BIEN
RIT BIEN
La bonne humeur est placée sons le
signe d'un bon estomac, il est rare de
voir un bon mangeur avoir ce qu on
appelle un " sale caractère Un bon
mangeur ne sait pas ce que c'est que
l'acidité stomacale. Cette acidité
ou
f ilutôt cet excès d'acidité, est pourtant
a cause principale de la plupart des
maux d'estomac. Les aigreurs, la flatulence,
les renvois, les mauvaises haleines,
les migraines, ét très souvent l'insomnie,
sont dus à la fermentation des
aliments dans l'estomac. Cette fermentation
est presque toujours due à un
excès d'acidité, qui est immédiatement
enrayé et supprimé par une demicuillerée
à cafe ou deux ou trois comprimés
de Magnésie Bismurée pris dans
un peu d'eau après les repas ou dès que
le besoin s'en fait sentir. La Magnésie
Bismurée se trouve dans toutes les
pharmacies au prix de 10 frs. ou en
grand format économique 14 frs. 85.
26 ; 3 Sarthe (Steeii-Tarbes), 178 p. 05 ;
4. Jean Claverie (G S. Tarbais), 164 ,p.
48 : 5. Bario (G. S Palois C A. F-),
129 p. 68 ; 6. Lauriol (C. Pyrénéénj,
127. p- 89 ; 7. Legrand (C Pyrénéen),
125 a 54 : 8 Mailly (C Pyrénéen),
122 p 96 ; 9. Grosjean .(C. Pyrénéen),
119 p. 01 ; 10. A. Claverie (G. S Tarbais),
117 p. 58 -11 Peyroulet (G. S. Palois
C. A. F.), 102 p. 08 ; 12 Barrats
(G. S. Palois C. A. F.), 100 p. 41 ; 13.
Cazalet (C. Pyrénéen). 97 p. 74 ; 14.
Loustaunau (G. S. Palois), 86 p. .75.
beaucoup trop sévère pour les Careassonnais.
Le L. O. U. .a tenu à redorer
son blason, quelque peu , terni par
deux défaites successives, et il l'a fait
aux dépens dés Montferrandais.
Les
Toulousains du Stade ont réussi l'exploit
de battre les Agenais par un petit
point, mais ce point pourrait peut-être
leur valoir la qualification. Le match
Biarritz-Qlympi que-Stade Français" a
été remis, par suite des événements
en cours.
Analysons les poules :
Poule A. - A Paris, deux rencontres
avaient lieu simultanément, l'une à
Colombes, l'autre à Jean-Bouin. Sur le
Stade Olympique, les Primevères, très
en verve réussirent à s'assurer la
victoire sur les Jurassiens de Saint
Claude par 8 à 3, non sans une défense
opiniâtre des hommes de Rozier.
A
Jean-Bouin, les Grenoblois, après avoir
dominé assez nettement le C. A. S. G.,
en triomphent par 10 à 3. Les
« Banquiers
» enregistrent ainsi une nou
velle défaite, mais cette fois devant un
adversaire ; de grande classe ; ils firent
mieux que de se défendre, ils attaquèrent
courageusement et auraient dû
augmenter la marque. Les Grenoblois
essaieront dimanche de se qualifier en
battant le L, O. U. Y parviendront-ils?
: A.Lyon, les hommes de Michelin ont
donc . échoué au port. Ils n'ont pu
vaincre le. champion de France,
qui
s'est rebiffé et n'a pas voulu subir sa
troisième défaite consécutive: Les
Montferrandais attendront dimanche
anxieusement
le résultat, du match.
L. O. U.-Grenoble pour savoir s'ils
sont qualifiés ou . éliminés.
' A Aurillac, les Boriois, 'plus
- complets,
,, battirent les Aurillacois par
9 à 0, se classant ainsi honorablement
dans cette poule.
i Qui du Lyon Olympique, Universitaire,
de Grenoble et de l'A. S. Montferrandaise
- seront qualifiés pour les
poules de trois?
Le C. A. S. G. et Aurillac disputeront
les barrages.
; Poule B.. — Deux grands matches
dans cette poule-.; mais le plus, attendu
était celui du Stade Toulousain qui,
aux. PontS-Jumeaûx, rencontrait ies
Agenais. Les Toulousains, 'en plein redressement
battirent les anciens champions
de France par 6 points à 5, après
avoir assez nettement dominé.
Cette
victoire permet tous les espoirs aux
Toulousains ;
il suffit qu'Agen batte
Narbonne, dimanche, et qu'à son tour,
le 4 mars, Toulouse vienne à bout des
Narbonnais à Maraussan
: ceci sera
plus dur que la victoire d'Agen sur
Narbonne. Justement,- à Maraussan, les
Narbonnais ont défait l'ours tarbais
par- 11 à 7, après une partie longtemps
indécise, au cours de laquelle les Tarbais
se montrèrent dangereux. Les
Narbonnais feront bien de se méfier,
dimanche prochain, s'ils ne veulent
pas, tomber sur un bec ! L'explication
sera chaude en tout cas.
A Thuir, les Oioronais se sont inclinés
par 6 à zéro devant l'U. S. Thuir.
Le match Lêzlgnan-S. A. Bordelais a
été reporté à une date ultérieure.
Quels seront donc les deux qualifiés
dans cette poule entre le Stade Toulousain,
Narbonne et Agen ? Nous ne ie
saurons que le 4 mars.
Montauhan et Lézignan sont voues
aux barrages.
Poule C. — A Math&Un, Auscitains et
Toecistes n'ont pu se départager, puisque
le score est nul. zéro â zéro.
A Tarbes, ies jeunes Tarbais de r Association
-Sportive triomphent des Péri-.
gourdins par 7 à 3.
A Bègles, les Bègiais réussissent à se
qualifier
en disposant des Albigeois
par 9 à 3, tandis que les Palois se débarrassent
difficilement des Bayoïinais
de Saint-Esprit par
, 5 à zéro. Ceuxrci
opposèrent une résistance acharnée aux
Béarnais qui ne purent augmenter le
score.
Dans cette poule, ' Bègles est qualifié.
Quant à Pau, il lui faut battre, dimanche,
à Aibi, les locaux, pour être certain
de l'être, car il lui reste â rencontrer
deu xa'dversaires bien coriaces :
Aibi, et Bègles chez eux Rèussira-t-it
l'exploit de les battre?
Ce n'est pas
imnossibie
.- mars peut-on savoir avec
les Béarnais !
Tyrosse et l'A. S .Tarbaise disputeront
les, barrages.
Poule D. — A Paris, les Landais de
Soustons, après une très -belle partie,
triomphent du • P. . U. C. par 5 à 0.
A Brive, les locaux triomphent . des
Basques d'Hendaye par un score assez
lourd, 13 à 0. A Libourne, les Libour-
I nais, de justesse, battent les Villeneu-
1 vois par 3 à 0.,
les
ihs l'obli

_ JEUDI 15 FEVRIER 1934
Les
ventes
Les ventes
lies vc5X_t,^__5
d e
1908
19 14
étalent
étaient
étaient
i doublées
©n.
doublées en
doublées en
1914
192 1
Les ventes île 1923 ont été doublées en 1930
ET DEPUIS 1930 ELLES ONT AUGMENTÉ DE PLUS DE 20 POUR CENT
Tim S F
PROGRAMMES DD 15 FEVRIER
: AUDITIONS SÉLECTIONNÉES
Ï8 n. 30, Budapest : Opéra. — 18 h. 35 •
jVieune
: Orchestre Philharmonique avec
Rien. Tauber. — 19 heures, Suisse italienne;
Le Maître de Chapelle, opéra-comique
j
FÉVRIER
CHEZ TOUS NOS '
dépositaires!
composé d'uni
plateau,
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Le Mariage ; c) Scène des Oiseaux et danse
du sorcier ; d) Le Départ ;e) La Réunion :
quatre Danses norvégiennes ; Dans les stept>es
de l'Asie Centrale, esquisse symphonique
(Borodine). — 12 heures
: Musique energistrée
(disques sélectionnés). — 12 h. 30 :
Journal parlé
(2e émission), présenté par
M. Louis Lespine. — 12 h. 45* : Concert symphonique.
Programme: La Giralda, ouverture
(Adam)
; Sérénade (Memdelssobn) ; Stabat
Mater (Rosslni); Kety boxeur, opérette;
La Glaneuse, opéra-comique (Fourdrain) ;
Ninon de Lenclos, suite
; Les Contes d'Offmann
(Offenbacb); Scène et valse (Em. Guiraud).
— Pendant l'entr'acte : musique enregistrée
; programme des spectacles de
Toulouse. — 16 heures
: Matinée enfantine,
sous la direction de Tante Henriette, —
17 b. 15 : Musique enregistrée. — 18 h. 15 :
Relais de Paris E. S, des P.T.T. Radto-
Journal de France. — 19 b. 30 : Cours d'anglais
,par Mlle Dordan, professeur à l'Institut
normal de la Faculté des lettres. —
19 h. 45 : Musique enregistrée. Programme
des spectacles de Toulouse. — 20 heures :
Journal parlé (3" émission), présenté par M.
Louis Lespine. — 20 h. 20
: Musique enregistrée,
offert par la Société Gestetner. —
21 heures : Retransmission, depuis Brive, de
la soirée, organisée par la Société Philharmonique'
: 1. Conférence par M. Raphaël
Gasperi, conservateur du Musée de Brive,
sur : « Le Romantisme en musique » (Beethoven,
Liszt et César Franck); 2. Concert,
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cours d'expériences de nutrition de la
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femmes de 55 à 72 ans, les rides disparurent
en l'espace de six semaines.
(Voyez le compte-rendu complet dans
le Journal Médical de Vienne). En huit
heures, il produit souvent une transformation
du teint des plus surprenantes
— comme si l'on donnait un bon repas
à une femme affamée et tombant presque
d'inanition. La première chose qu'un
homme remarque en vous est votre
teint. Si celui-ci est vilain, il se peut
qu'il ne fasse plus attention à vous.Une
jeune fille pauvre et sans dot ayant
épousé un millionnaire dit que, n'eut été
son teint merveilleux, elle ne pense pa»
que son mari l'aurait jamais remarquée
parmi tant de jeunes filles si belles.
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découverte par le Professeur
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VALEURS
Cours
précéd.
Cours
du Jour
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324
404
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Bulgarie 1907....
Chine 1895
Egypte Unifiée . .
Espagne Extér.. .
Italien 3%% ...
Japon 1907
Mexique 1910 . ..
Roumain 1922. ..
Russe 1880
— 1889
Serbe 1906
-r- 1910
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Orient (Ch. de fer)
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Ast. des Mines. .,
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Divers
Est Asia. Danois.
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Royal Dutch
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Chemins de fer
Obligations
Port. 3% 1" rang.
Réunis 4 '/i % 1914
Saragosse 3% 1".
Tanger à Fez 5%.
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BANQUE
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Banq. Nat. Egyp.
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125 .. 131
16 45
16 45 16 47
120 60
1168 .. 1160 ..
96 .. 99 ..
120 ., 121 ..
7 75 8 ..
8 .. 7 75
112 .. 113 ..
105 .. 105 ..
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1925 .. 1885 ..
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7500 .. 7400
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42 25
36 75
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