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42 GENS D’HÉRAULT<br />
PEU PARFUMÉ AU MOMENT DE LA CUEILLETTE, <strong>le</strong> précieux safran dégage tout son arôme <strong>au</strong> fil <strong>de</strong> son séchage.<br />
SORBS<br />
Le Larzac récolte <strong>le</strong> safran<br />
IL S’ÉPANOUIT SUR LES TERRES ARIDES.<br />
Le crocus sativus linnaeus<br />
est reconnu pour ses vertus<br />
médicina<strong>le</strong>s et culinaires.<br />
Un mystère entoure son origine. Cultivé <strong>de</strong>puis plus<br />
<strong>de</strong> 3 000 ans, il est originaire du Moyen-Orient mais fut<br />
d’abord récolté en Grèce. Hippocrate, <strong>le</strong> premier <strong>de</strong>s toubibs,<br />
affirme que <strong>le</strong> safran « dispose à la joie ! » En 1714,<br />
l’ouvrage La Mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong>s p<strong>au</strong>vres <strong>le</strong> recommandait<br />
pour soigner <strong>le</strong>s migraines, l’enflure <strong>de</strong>s p<strong>au</strong>pières, <strong>le</strong><br />
mal <strong>de</strong> mer, la tristesse excessive… et même la petite véro<strong>le</strong><br />
! Plus qu’une légen<strong>de</strong>, ses qualités antioxydantes et<br />
anticancéreuses sont <strong>au</strong>jourd’hui reconnues, mais c’est<br />
surtout en cuisine que son usage est <strong>le</strong> plus répandu. Il<br />
a <strong>au</strong>ssi été utilisé comme agent colorant. Décidément,<br />
<strong>le</strong> safran est un vrai coute<strong>au</strong> suisse ! Modè<strong>le</strong> mini : trois<br />
stigmates se développent <strong>au</strong> cœur <strong>de</strong> chaque crocus sativus,<br />
jolie mais mo<strong>de</strong>ste f<strong>le</strong>ur rose à bulbe arrondi. Ce<br />
sont ces longs et précieux filaments rouge orangé qui<br />
sont délicatement récoltés et mis à sécher pour produire<br />
l’épice la plus chère du mon<strong>de</strong>. Jusqu’à 30 000 € <strong>le</strong> kilo.<br />
Dix fois plus cher que <strong>le</strong> caviar.<br />
Pénib<strong>le</strong> cueil<strong>le</strong>tte<br />
C’est à Sorbs, tout proche du Caylar, que Guill<strong>au</strong>me<br />
Perier et Sylvaine Cou<strong>de</strong>rq ont fait <strong>le</strong> pari <strong>de</strong> se lancer<br />
L’Hér<strong>au</strong>lt<br />
LE MAGAZINE DU DÉPARTEMENT