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24 ÉLUS SUR LE TERRAIN DEPUIS OCTOBRE 2011, les Montbazinovores se réunissent tous les jeudis soir. Agriculture : faisons court ! DES ALIMENTS qui vont directement du producteur au consommateur, sans passer par la case distributeurs, c’est possible. C’est ce qu’on appelle les « circuits courts ». Quels avantages pour chacun ? « C’est un gain de temps pour les producteurs : ils ne livrent que ce qu’ils sont sûrs de vendre, explique Marie-Lyse Chambert, membre actif et fondateur des Montbazinovores. Les acheteurs ne sont pas engagés à l’année, et ne prennent que ce qu’ils souhaitent. De plus, ça ne coûte pas plus cher : le producteur s’adapte au consommateur, que celui-ci commande un peu ou beaucoup. » Ils s’appellent les Montbazinovores. Soyez rassurés, ce ne sont pas des mangeurs de Montbazinois (!) – mais des consommateurs « issus de » Montbazin. Dans le cadre de l’Agenda 21, la commune a voulu permettre à ses habitants d’acheter directement des fruits, œufs, volailles, vins... à treize producteurs locaux issus du bio et de l’agriculture raisonnée. Les 150 abonnés passent leur commande sur Internet le dimanche soir, et la récupèrent le jeudi suivant. Contact et confiance Brigitte Caron est l’un de ces producteurs. Apicultrice, elle ne vend que par circuit court. « Ce qui me plait, c’est le contact. J’explique mon métier, je fais goûter... » L’été, ses 25 ruches produisent 350 kg L’Hérault LE MAGAZINE DU DÉPARTEMENT

C’EST VOTÉ 25 de miel. Autre exemple : Antoinette Avilla, productrice d’œufs : « Ce que j’aime, c’est instaurer un climat de confiance par rapport à la qualité de mes œufs. Mes poules sont nourries à 100 % bio. » Court-circuiter la grande distribution « Aujourd’hui, on gagne plus d’argent en revendant qu’en produisant » constate Henri Cabanel, conseiller général viceprésident délégué à l’agriculture, aux ports, à la conchyliculture et à la forêt. « Les circuits courts, c’est donc l’une des solutions pour permettre aux agriculteurs de générer une marge plus intéressante, ajoute-t-il. En L-R, un exploitant sur cinq fait de la vente directe, rappelle Monique Pétard, conseillère générale vice-présidente déléguée à l’environnement, au développement durable et à l’Agenda 21. Son coup de cœur ? L’événement « De ferme en ferme », financé par le CG34, qui a lieu le dernier week-end d’avril dans l’Hérault. « Le public peut déguster des produits locaux, voir la manière dont travaillent les agriculteurs... Il est aussi incité à faire du covoiturage. » Mieux produire, c’est aussi moins polluer. reportage web herault.fr/12302 Un kit pour « Bien grandir » Dès la rentrée scolaire 2012/2013, les collégiens héraultais de 6 e recevront un kit « Bien grandir ». Quésaco ? Un joli sac à dos dans lequel chacun trouvera des documents sur la santé et l’alimentation, ainsi qu’un coupon « Licence sport scolaire à 1 € » qui leur permettra de s’inscrire pour 1 € aux activités proposées par l’Union nationale du sport scolaire (UNSS). Une initiative défendue par Christian Bénézis, vice-président délégué à la santé, prévention, jeunesse, sports, loisirs, bien-vieillir. Coût : 220 000 € pour 14 000 collégiens. CE QUE ÇA CHANGE favoriser la pratique sportive des jeunes et les sensibiliser, ainsi que leurs familles, à l’équilibre alimentaire pour prévenir les risques de surcharge pondérale et d’obésité. Estampillage Jacques Atlan, vice-président délégué à la Culture, a présenté le futur label « Musées et territoires de l’Hérault » à l’attention principalement des musées ruraux, hors communautés d’agglomération. CE QUE ÇA CHANGE les sites labellisés bénéficieront d’aides techniques et financières de la part du Département pour leurs animations. Construire Pierre Guiraud, délégué au logement social et à la politique foncière, annonce l’achat de deux terrains, à Montarnaud et Murviel-les-Béziers, et l’aide à deux communes, Laurens et Puimisson, qui souhaitent construire de nouveaux logements. À RETENIR Priorité au logement : le Département poursuit son effort ! N°214 – JUIN 2012 herault.fr

24 ÉLUS SUR LE TERRAIN<br />

DEPUIS OCTOBRE 2011, <strong>le</strong>s Montbazinovores se réunissent tous <strong>le</strong>s jeudis soir.<br />

Agriculture :<br />

faisons court !<br />

DES ALIMENTS qui vont directement du producteur<br />

<strong>au</strong> consommateur, sans passer par la case<br />

distributeurs, c’est possib<strong>le</strong>. C’est ce qu’on appel<strong>le</strong><br />

<strong>le</strong>s « circuits courts ». Quels avantages pour chacun ?<br />

« C’est un gain <strong>de</strong> temps pour <strong>le</strong>s<br />

producteurs : ils ne livrent que<br />

ce qu’ils sont sûrs <strong>de</strong> vendre,<br />

explique Marie-Lyse Chambert,<br />

membre actif et fondateur <strong>de</strong>s<br />

Montbazinovores. Les acheteurs<br />

ne sont pas engagés à l’année, et<br />

ne prennent que ce qu’ils souhaitent.<br />

De plus, ça ne coûte pas plus<br />

cher : <strong>le</strong> producteur s’adapte <strong>au</strong><br />

consommateur, que celui-ci comman<strong>de</strong><br />

un peu ou be<strong>au</strong>coup. »<br />

Ils s’appel<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s Montbazinovores.<br />

Soyez rassurés, ce ne sont<br />

pas <strong>de</strong>s mangeurs <strong>de</strong> Montbazinois<br />

(!) – mais <strong>de</strong>s consommateurs<br />

« issus <strong>de</strong> » Montbazin. Dans <strong>le</strong><br />

cadre <strong>de</strong> l’Agenda 21, la commune<br />

a voulu permettre à ses habitants<br />

d’acheter directement <strong>de</strong>s fruits,<br />

œufs, volail<strong>le</strong>s, vins... à treize producteurs<br />

loc<strong>au</strong>x issus du bio et<br />

<strong>de</strong> l’agriculture raisonnée. Les 150<br />

abonnés passent <strong>le</strong>ur comman<strong>de</strong><br />

sur Internet <strong>le</strong> dimanche soir, et<br />

la récupèrent <strong>le</strong> jeudi suivant.<br />

Contact et confiance<br />

Brigitte Caron est l’un <strong>de</strong> ces producteurs.<br />

Apicultrice, el<strong>le</strong> ne vend<br />

que par circuit court. « Ce qui me<br />

plait, c’est <strong>le</strong> contact. J’explique<br />

mon métier, je fais goûter... » L’été,<br />

ses 25 ruches produisent 350 kg<br />

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