à Brassens - Conseil Général de l'Hérault
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40 GENS D’HÉRAULT<br />
AU « CIMETIÈRE DES PAUVRES » à Sète, <strong>Brassens</strong> et sa compagne Pupchen reposent sous un pin parasol. La tombe est toujours fleurie.<br />
Georges <strong>Brassens</strong> : le temps<br />
ne fait rien à l’affaire<br />
IL EST NÉ À SÈTE EN OCTOBRE 1921, mort<br />
à Saint-Gély en octobre 1981. Trente<br />
ans après, <strong>Brassens</strong> est toujours là !<br />
nous sortons <strong>de</strong> nos murs pour <strong>de</strong>s événements, « Y’a<br />
<strong>de</strong>s copains » ou « Putain <strong>de</strong> Georges » : <strong>de</strong>s jeunes, <strong>de</strong>s<br />
étrangers, s’approprient ses mots, sa musique, sur leurs<br />
rythmes, dans leur langue. »<br />
Ils sont nombreux à rendre visite à <strong>Brassens</strong>, au cimetière<br />
Le Py à Sète : une centaine par jour cet été, comptent<br />
les gardiens. Certains laissent une rose, un poème, un<br />
coquillage. Parfois, une guitare et une voix troublent la<br />
quiétu<strong>de</strong> du « cimetière <strong>de</strong>s pauvres ». En face, l’Espace<br />
Georges-<strong>Brassens</strong>. Un musée pour le culte d’un disparu<br />
statufié ? « Surtout pas ! s’exclame Régine Monpays,<br />
sa directrice, le mot Espace veut dire quelque chose !<br />
Des concerts, <strong>de</strong>s conférences, <strong>de</strong>s expos y ont lieu, et,<br />
Les enfants <strong>de</strong> Georges<br />
Plus <strong>de</strong> 1 000 artistes du mon<strong>de</strong> entier l’ont repris. A la<br />
porte <strong>de</strong> l’Espace, Christophe, quadra tatoué : « J’ai eu envie<br />
<strong>de</strong> le découvrir parce que Renaud l’a chanté. » Comme<br />
Le Forestier, Barbara, Souchon, Cabrel… jusqu’aux<br />
rappeurs. 50 000 visiteurs entrent ici chaque année. C’est<br />
quoi, le secret <strong>de</strong> cet engouement ? « Quand j’étais petit,<br />
mon frère aîné écoutait <strong>Brassens</strong> sans arrêt, se souvient<br />
Dany, propriétaire d’une guinguette agathoise dédiée à<br />
L’Hérault<br />
LE MAGAZINE DU DÉPARTEMENT