Une famille pour Drew - Et plus, si affinités… - Harlequin

Une famille pour Drew - Et plus, si affinités… - Harlequin Une famille pour Drew - Et plus, si affinités… - Harlequin

07.01.2014 Views

dans un éclat de rire. Je n’aimerais pas que ta tête double de volume et que tes chevilles se mettent à enfler. Puis, redevenant sérieuse, elle ajouta : — Si tu as trop de clientes à servir pendant que je serai au premier et que tu as besoin d’aide, n’hésite pas à m’appeler. — Entendu. Après avoir refermé le livre de comptes qu’elle avait passé une heure à vérifier, Kelly s’élança vers l’escalier de bois qui menait à l’étage et grimpa les marches quatre à quatre. — Salut, mon poussin, dit-elle à son fils en ouvrant la porte de la cuisine et en le voyant gigoter dans sa chaise haute. Qu’est-ce que ta mamie t’a préparé de bon ? — De la purée de pommes de terre, des brocolis et du steak haché, répondit Mary Wildenthal, la mère de Kelly. Les choux ont beau être délicieux, ce petit brigand refuse d’y goûter. — Montre-lui le cookie auquel il aura droit à la fin du repas et je suis sûre qu’il avalera en un rien de temps tout ce que tu lui donneras. — Cookie ! claironna Drew, les joues creusées d’adorables fossettes. — Je sais que tu préfères les biscuits aux légumes, mon chéri, répliqua Kelly, mais il 22

faut d’abord que tu te dépêches de vider ton assiette. — Toi aussi, tu ferais bien de ne pas lambiner, car il risque d’y avoir foule au magasin cet après-midi, déclara Mary avant de lâcher la cuillère qu’elle essayait vainement d’introduire dans la bouche de Drew. Je t’ai préparé une blanquette de veau dont tu me diras des nouvelles. — Tu aurais dû te contenter d’acheter une pizza au supermarché, protesta Kelly en se laissant tomber sur une chaise. Je t’ai déjà expliqué que je ne voulais plus te voir trimer comme à l’époque où tu étais serveuse. — Si je t’obéissais et que je me roulais les pouces du matin au soir, j’aurais l’impression d’être un poids mort. Quand on a travaillé dur toute sa vie, on ne peut pas s’arrêter du jour au lendemain. Lorsqu’elle était tombée enceinte à l’âge de seize ans et que son père l’avait jetée à la rue par crainte du scandale, Mary avait été obligée d’accepter le premier emploi qu’on lui avait proposé. — Au lieu de suivre mon exemple et de rester du lundi au samedi derrière ton comptoir, dit-elle à sa fille pendant que celle-ci déjeunait, tu devrais sortir et te trouver un petit ami. — C’est plutôt toi qui devrais chercher 23

dans un éclat de rire. Je n’aimerais pas que<br />

ta tête double de volume et que tes chevilles<br />

se mettent à enfler.<br />

Puis, redevenant sérieuse, elle ajouta :<br />

— Si tu as trop de clientes à servir pendant<br />

que je serai au premier et que tu as besoin<br />

d’aide, n’hé<strong>si</strong>te pas à m’appeler.<br />

— Entendu.<br />

Après avoir refermé le livre de comptes<br />

qu’elle avait passé une heure à vérifier, Kelly<br />

s’élança vers l’escalier de bois qui menait à<br />

l’étage et grimpa les marches quatre à quatre.<br />

— Salut, mon pous<strong>si</strong>n, dit-elle à son fils en<br />

ouvrant la porte de la cui<strong>si</strong>ne et en le voyant<br />

gigoter dans sa chaise haute. Qu’est-ce que ta<br />

mamie t’a préparé de bon ?<br />

— De la purée de pommes de terre, des<br />

brocolis et du steak haché, répondit Mary<br />

Wildenthal, la mère de Kelly. Les choux ont<br />

beau être délicieux, ce petit brigand refuse<br />

d’y goûter.<br />

— Montre-lui le cookie auquel il aura droit<br />

à la fin du repas et je suis sûre qu’il avalera en<br />

un rien de temps tout ce que tu lui donneras.<br />

— Cookie ! claironna <strong>Drew</strong>, les joues<br />

creusées d’adorables fossettes.<br />

— Je sais que tu préfères les biscuits aux<br />

légumes, mon chéri, répliqua Kelly, mais il<br />

22

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!