Une famille pour Drew - Et plus, si affinités… - Harlequin

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07.01.2014 Views

— Le meilleur moyen de la décourager serait que tu sortes avec une autre femme, conseilla Lindsay. Une femme qui n’aurait pas plus envie que toi de fonder un foyer et qui accepterait de jouer les amoureuses transies jusqu’à ce que Sheila aille débusquer une nouvelle victime à Oklahoma City. — Je n’en connais aucune qui ne rêve pas d’alliance et de robe à traîne, bougonna Pete. — Moi, si, rétorqua sa sœur, un sourire malicieux aux lèvres. — De qui s’agit-il ? — De Kelly. Elle a une telle phobie du mariage qu’elle ne risque pas de te pousser devant monsieur le maire. Une fois que je lui aurai expliqué la situation, elle sera ravie de t’aider. — Rien n’est moins sûr, grommela Pete en se rappelant la gifle qu’il avait reçue et en frottant discrètement sa joue endolorie. « Je ne lui parlerai pas de la visite que m’a rendue son frère ce matin, décida Kelly lorsque Lindsay vint la relayer à 13 heures. Plus vite j’oublierai les baisers qu’il m’a donnés et l’inqualifiable légèreté dont j’ai fait preuve, mieux je me porterai. » 20

— Maintenant que tu es de retour, dit-elle à son amie, je vais aller rejoindre ma mère et Drew. — Tu n’as pas déjeuné ? — Non. Je n’ai pas bougé d’ici depuis ton départ. — Ton fils doit être impatient de t’embrasser. A deux ans, on n’aime pas être séparé de sa maman. — Grâce à toi, je ne suis jamais très loin de lui. Si tu n’avais pas acheté l’appartement qui se trouve au-dessus du magasin et n’avais pas eu la gentillesse de le mettre à ma disposition moyennant un loyer dérisoire, j’habiterais encore dans un affreux mobile home, à la sortie de la ville, et je ne pourrais pas m’occuper de Drew autant que je le voudrais. — Quand je suis rentrée à Lawton après avoir passé un an à Chicago et que Gil m’a convaincue de l’épouser, je suis allée vivre chez les Daniels. Il était donc normal que je te laisse l’appartement. N’importe qui, à ma place, aurait fait la même chose. — Je n’en suis pas certaine. Tu as été formidable et je te remercie de ta générosité, de ton… — Trêve de compliments, ou je vais me prendre pour une sainte, coupa Lindsay. — D’accord, je me tais, répliqua Kelly 21

— Le meilleur moyen de la décourager<br />

serait que tu sortes avec une autre femme,<br />

conseilla Lindsay. <strong>Une</strong> femme qui n’aurait pas<br />

<strong>plus</strong> envie que toi de fonder un foyer et qui<br />

accepterait de jouer les amoureuses tran<strong>si</strong>es<br />

jusqu’à ce que Sheila aille débusquer une<br />

nouvelle victime à Oklahoma City.<br />

— Je n’en connais aucune qui ne rêve pas<br />

d’alliance et de robe à traîne, bougonna Pete.<br />

— Moi, <strong>si</strong>, rétorqua sa sœur, un sourire<br />

malicieux aux lèvres.<br />

— De qui s’agit-il ?<br />

— De Kelly. Elle a une telle phobie du<br />

mariage qu’elle ne risque pas de te pousser<br />

devant mon<strong>si</strong>eur le maire. <strong>Une</strong> fois que je lui<br />

aurai expliqué la <strong>si</strong>tuation, elle sera ravie de<br />

t’aider.<br />

— Rien n’est moins sûr, grommela Pete<br />

en se rappelant la gifle qu’il avait reçue et en<br />

frottant discrètement sa joue endolorie.<br />

« Je ne lui parlerai pas de la vi<strong>si</strong>te que m’a<br />

rendue son frère ce matin, décida Kelly lorsque<br />

Lindsay vint la relayer à 13 heures. Plus vite<br />

j’oublierai les baisers qu’il m’a donnés et<br />

l’inqualifiable légèreté dont j’ai fait preuve,<br />

mieux je me porterai. »<br />

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