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Les Fonctions reconnues à l'agriculture intra et périurbaine - HAL

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III.2<br />

Naissance <strong>et</strong> réalisations du PASDUNE<br />

Dans ce passage, nous allons présenter les objectifs, les attentes <strong>et</strong> les réalisations<br />

des autorités chargées de l’aménagement du territoire sénégalais <strong>et</strong> de l’amélioration du<br />

cadre de vie, dans le contexte de Dakar.<br />

III.2.1 Une recherche de solutions aux problèmes que connaît Dakar<br />

Par le décr<strong>et</strong> présidentiel n° 2002-1042 du 15 octobre 2002 <strong>et</strong> l’arrêté primatorial<br />

n° 00 23 21 du 10 avril 2003, le PASDUNE (Programme d’Actions pour la Sauvegarde<br />

<strong>et</strong> le Développement Urbain des Niayes) a été institué.<br />

<strong>Les</strong> origines de ce programme remontent <strong>à</strong> la décennie soixante-dix. Par exemple,<br />

par l<strong>et</strong>tre n° 04794/PM/SGG/DK en date du 14 juin 1979, le Premier Ministre de<br />

l’époque faisait siennes « les préoccupations de la Direction des Espaces Verts Urbains<br />

(DEVU) » qui, « soucieuse d’améliorer le cadre de vie des populations », avait<br />

« sensibilisé les autorités compétentes de la nécessité de protéger le site des Niayes de la<br />

capitale contre l’urbanisation galopante <strong>et</strong> d’en faire un havre de verdure » (MUAT,<br />

1987).<br />

Déj<strong>à</strong>, en reconnaissant sa « situation géographique privilégiée au cœur de<br />

l’agglomération dakaroise » <strong>et</strong> sa fonction de « trait d’union entre la ville de Dakar <strong>et</strong> le<br />

Faubourg de Pikine », l’ancien Plan Directeur d’Urbanisme (PDU) de la région du Cap-<br />

Vert avait déclaré dans son Plan d’Occupation du Sol (POS) la Grande Niaye de Pikine<br />

non aedificandi.<br />

Mais les agressions que subissait c<strong>et</strong>te zone ont amené <strong>à</strong> la constitution, en 1980,<br />

d’une Commission Interministérielle pour la rénovation <strong>et</strong> la mise en valeur de la Grande<br />

Niaye de Pikine <strong>et</strong> des lacs du Cap-Vert. Selon le Ministère de l’Urbanisme <strong>et</strong> de l’Habitat,<br />

la Grande Niaye de Pikine « est limitée au Nord par la route Seydina Limamou Laye (ex<br />

route des Niayes), au Sud par l’actuelle autoroute, <strong>à</strong> l’Est par la Cité Builders (Patte<br />

d’Oie) <strong>et</strong> <strong>à</strong> l’Ouest par l’agglomération de Dagoudane Pikine) ».<br />

En 1981, un plan d’aménagement portant sur « des proj<strong>et</strong>s <strong>à</strong> caractère socioéducatif<br />

dans un parc équipé pour la détente <strong>et</strong> le loisir tout en préservant les bonnes<br />

terres pour l’horticulture », est conçu par la DEVU <strong>et</strong> approuvé par la Commission<br />

interministérielle <strong>et</strong> le Premier Ministre. Ces zones vont ainsi être déclarées d’utilité<br />

publique par le décr<strong>et</strong> 82 397/MEF du 23 juin 1982 modifié par le décr<strong>et</strong> 84 1480/MEF<br />

du 18 décembre 1984.<br />

Il était donc déj<strong>à</strong> question, <strong>à</strong> l’époque, autant de l’aménagement des Niayes de<br />

la capitale, de leur mise en valeur que de la promotion de l’horticulture qui s’y<br />

pratique.<br />

Ainsi, les titres des documents officiels auxquels nous avons pu accéder lors de<br />

notre recherche sur le terrain font état, au fil des années, de :<br />

- "l’aménagement des Niayes de Pikine <strong>et</strong> de Thiaroye" (MUAT, 1987) ;<br />

- "développement de l’horticulture dans la Niaye de Pikine" (Ministère du<br />

Développement Rural, 1988). Ici, l’accent était mis sur le climat favorable <strong>à</strong><br />

l’horticulture dont bénéficie la région du Cap-Vert <strong>et</strong> il était question de promouvoir<br />

le développement de c<strong>et</strong>te activité en utilisant les 9000 m³ d’eau usée épurée que<br />

pourraient produire la station d’épuration dont la construction était prévue dans le<br />

proj<strong>et</strong> d’aménagement de 1987. Le Ministère du Développement Rural prévoyait même<br />

que ces eaux usées épurées pourraient perm<strong>et</strong>tre d’irriguer, <strong>à</strong> raison de doses d’irrigation<br />

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