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Les Fonctions reconnues à l'agriculture intra et périurbaine - HAL

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<strong>Les</strong> types B<br />

<strong>Les</strong> maraîchers-floriculteurs, BMaFlP<br />

La valeur économique actuelle de l’exploitation de l’un de ces 2 floriculteurs-arboriculteurs dont le conjoint<br />

travaille hors de l’agriculture est élevée <strong>à</strong> très élevée : 850 000 d’un côté <strong>et</strong> 1,5 million contre 100 000 Fcfa<br />

investis d’ l’autre. Tous les deux déclarent que leurs exploitations sont viables : satisfaction des besoins pour<br />

l’un <strong>et</strong> bilan économique atteint <strong>à</strong> moitié pour l’autre.<br />

Pour la vivabilité, l’un des deux est membres d’un GIE <strong>et</strong> il entr<strong>et</strong>ient des relations commerciales avec<br />

d’autres producteurs.<br />

Ils estiment que leurs exploitations sont transmissibles car l’exploitation est bien tenue pour l’un <strong>et</strong><br />

simplement oui pour l’autre.<br />

<strong>Les</strong> maraîchers-arboriculteurs : BMaAr<br />

Pour ces trois maraîchers-arboriculteurs dont le conjoint travaille hors de l’agriculture, autant la viabilité<br />

économique que la transmissibilité sociale sont assurées. En eff<strong>et</strong>, la valeur actuelle des exploitations varie de<br />

3 <strong>à</strong> 10 millions soit 3 <strong>à</strong> 250 fois plus que la valeur investie. Ce qui représente des valeurs très élevées <strong>et</strong><br />

plus. De plus, ils affirment que leurs objectifs économiques sont atteints.<br />

Concernant la vivabilité, aucun de ces trois producteurs n’entr<strong>et</strong>ient des liens avec d’autres. Enfin, pour la<br />

transmissibilité, toutes les trois exploitations sont transmissibles <strong>à</strong> la famille.<br />

<strong>Les</strong> éleveurs-maraîchers, BElMa<br />

La moitié de ces six éleveurs-maraîchers dont le conjoint travaille hors de l’agriculture ont déclaré des<br />

valeurs d’exploitation moyennes <strong>à</strong> très élevées <strong>et</strong> plus : respectivement 350 000 Fcfa, 10 millions <strong>et</strong> 200<br />

millions de Fcfa. Suivant leur discours, tous les six ont déclaré que leur exploitation était viable car leurs<br />

objectifs économiques sont atteints pour 5 <strong>et</strong> toute la production est autoconsommée pour un.<br />

Pour la vivabilité, trois entr<strong>et</strong>iennent des relations avec d’autres producteurs : l’un est membre de GIE, l’autre<br />

participe <strong>à</strong> de l’entraide <strong>et</strong> des échanges d’idées <strong>et</strong> le dernier, en plus des échanges d’idées, prend part aux<br />

revendications sur le coût élevé de l’eau.<br />

S’agissant de la transmissibilité, cinq ont déclaré que leur exploitation est transmissible : pour 2, <strong>à</strong> la famille ;<br />

pour 2, car ils sont propriétaires des moyens de production <strong>et</strong> 1 a répondu simplement oui.<br />

<strong>Les</strong> types C<br />

<strong>Les</strong> maraîchers-arboriculteurs, CMaAr<br />

Hormis un qui n’a pas voulu estimer la valeur actuelle de son exploitation, les treize autres maraîchersarboriculteurs<br />

doubles actifs, ont une bonne viabilité économique. En eff<strong>et</strong>, tous ont des exploitations dont la<br />

valeur actuelle varie de 2 <strong>à</strong> 500 millions de Fcfa, ce qui représente des valeurs très élevées <strong>et</strong> plus. Selon<br />

leurs déclarations, c<strong>et</strong>te viabilité est également assurée : pour 9, car leurs objectifs économiques sont atteints ;<br />

pour 2, car ils assurent la satisfaction de leurs besoins ; 2 ont répondu seulement oui <strong>et</strong> le dernier que son<br />

bilan économique est atteint <strong>à</strong> moitié.<br />

Leur vivabilité est bonne car seuls 3 n’entr<strong>et</strong>iennent pas de liens avec d’autres producteurs. Pour les autres,<br />

certains entreprennent des échanges d’idées <strong>et</strong> des revendications sur coût élevé de l’eau ; d’autres se<br />

renvoient mutuellement des clients pour favoriser la vente ; d’autres encore s’organisent pour l’exportation,<br />

s’échangent des idées ou des <strong>intra</strong>nts <strong>et</strong> s’entraident. En plus, 6 sont membres de GIE.<br />

Concernant la transmissibilité, onze (les 7 de P (CG) <strong>et</strong> 3 de IN (VP) <strong>et</strong> 1 de SN (T)) ont répondu qu’elle est<br />

assurée : 5 <strong>à</strong> la famille dont 1 qui ajoute aussi que l’activité est très porteuse ; 2 autres ont donné aussi c<strong>et</strong>te<br />

dernière réponse ; 1 car il a une bonne situation géographique <strong>et</strong> 1 car l’exploitation est bien tenue. Pour 2<br />

autres, la transmissibilité est possible tant qu’ils ont accès <strong>à</strong> la terre. <strong>Les</strong> trois qui ont dit que leur exploitation<br />

n’était pas transmissible <strong>à</strong> cause de la pression urbaine sont deux de SN (T) <strong>et</strong> un de IN (VP).<br />

<strong>Les</strong> éleveurs-maraîchers : CElMa<br />

Trois de ces six éleveurs-maraîchers doubles actifs ont une très bonne viabilité économique. En eff<strong>et</strong>, la<br />

valeur économique actuelle de leur exploitation est 125 000 Fcfa <strong>à</strong> 63,5 millions de Fcfa soit 11,5 <strong>à</strong> 105,8<br />

fois la valeur de leur investissement. Ces valeurs sont moyennes <strong>à</strong> super élevées. Suivant le discours, cinq<br />

ont déclaré que leur exploitation était viable : pour 2 car leurs objectifs économiques sont atteints ; pour 1 car<br />

son bilan économique est atteint ; pour 1 car il assure la satisfaction de ses besoins <strong>et</strong> parce que le bilan<br />

économique est atteint <strong>à</strong> moitié pour un. Un seul p<strong>et</strong>it CElMa de I estime que son exploitation n’est pas<br />

viable parce qu’elle rapporte peu de revenu.<br />

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