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Les Fonctions reconnues à l'agriculture intra et périurbaine - HAL

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ANNEXE 13 : inventaire des facteurs internes <strong>et</strong> tableaux de diagnostic pour les types<br />

mixtes hors sol <strong>et</strong> de pleine terre <strong>et</strong> spécifiques.<br />

<strong>Les</strong> types "mixtes" hors sol<br />

Inventaire des facteurs internes <strong>et</strong> externes<br />

<strong>Les</strong> microjardiniers-éleveurs doubles actifs: CMiEl<br />

La viabilité économique de ces producteurs "mixtes" hors sol est très faible car seulement deux sur six ont<br />

une valeur actuelle de leur exploitation équivalant <strong>à</strong> 2,5 ou 3 mois de salaire moyen. Ces deux valeurs<br />

actuelles sont moyennes. Pour les autres, soit ils ne connaissent que la valeur de leur investissement qui, lui,<br />

est de 1/6 ème <strong>à</strong> 1/3 du salaire moyen, soit ils ignorent ces deux valeurs ou ne répondent pas <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te question.<br />

La moitié d’entre eux, considère que leur activité agricole est viable parce que toute leur production est<br />

autoconsommée ; deux estiment que leur bilan économique est atteint <strong>à</strong> moitié <strong>et</strong> un déclare que son activité<br />

n’est pas viable car le nombre de ses tables a baissé.<br />

La vivabilité de ces microjardiniers-éleveurs est moyennement assurée car la moitié entr<strong>et</strong>ient des relations<br />

avec d’autres producteurs, soit par l’échange d’<strong>intra</strong>nts ou l’entraide, soit par l’appartenance <strong>à</strong> un GIE pour<br />

deux d’entre eux.<br />

Concernant la transmissibilité, cinq estiment que leur exploitation est transmissible : <strong>à</strong> la famille pour trois<br />

d’entre eux, propriété des moyens de production pour un autre qui est en prêt ou exploitation bien tenue pour<br />

le dernier. Un seul ne s’est pas prononcé <strong>à</strong> ce suj<strong>et</strong>.<br />

Diagnostic de durabilité effective du type microjardinier "mixte" double actif<br />

Tableau 1. Diagnostic de durabilité des types de production C "mixtes" hors sol en fonction des facteurs<br />

internes, externes <strong>et</strong> du statut foncier<br />

Types facteurs internes : facteurs externes : Diagnostic de<br />

viab. éco vivab. transmis. reproductib. Foncier. Proj<strong>et</strong>s urb. Sécurisat° durabilité effective<br />

CMiEl = 6 -<strong>à</strong>+ + ++ +++ -<strong>à</strong>++ ++ ++ (12) = Assez bonne<br />

durabilité mais limitée<br />

par la faible viabilité<br />

économique <strong>et</strong> les<br />

problèmes fonciers.<br />

Légende :<br />

+ : Situation médiocre ; ++ : Situation bonne ; +++ : Très bonne situation ; - : Problèmes ;<br />

-- : Menace de l’activité ; (12) = Valeur de (X-Y).<br />

<strong>Les</strong> types "mixtes" de pleine terre<br />

Inventaire des facteurs internes <strong>et</strong> externes<br />

<strong>Les</strong> types A<br />

<strong>Les</strong> maraîchers-arboriculteurs : AMaAr<br />

La majorité de ces 25 maraîchers-arboriculteurs "mixtes" de pleine terre, qui ne font que de l’agriculture, a<br />

une très bonne viabilité économique avec 13 valeurs actuelles d’exploitation supérieures ou égales au million<br />

de Fcfa <strong>et</strong> atteignant même les 100 millions de Fcfa. Autrement dit, avec des valeurs sont moyennes <strong>à</strong> super<br />

élevées, ces maraîchers-arboriculteurs vivent très bien de leur activité. D’ailleurs, 19 d’entre eux ont déclaré<br />

que leur exploitation était viable : 8 car leurs objectifs économiques étaient atteints ; 5 car leurs besoins sont<br />

satisfaits ; 2 car toute leur production est autoconsommée ; 2 car leur bilan économique est atteint <strong>à</strong> moitié <strong>et</strong><br />

2 ont répondu seulement oui. Cependant, 5 ont déclaré que leur exploitation n’était pas viable : 2 car leurs<br />

objectifs économiques n’étaient pas atteints ; 1 car les rendements sont faibles, 1 car il a un manque de<br />

financement <strong>et</strong> 1 autre car il lui faut plus d’effort. 1 seul ne s’est pas prononcé sur la viabilité de son<br />

exploitation.<br />

Pour ce qui est de la vivabilité, plus de la moitié (16 sur 25) de ces maraîchers-arboriculteurs ont des liens<br />

avec d’autres producteurs. Ainsi, 13 entreprennent soit de l’entraide <strong>et</strong> des échanges, soit des échanges<br />

d’idées ou de simples relations humaines, parmi eux, 2 sont aussi membres de GIE. Par ailleurs, 3 sont<br />

seulement membres de GIE.<br />

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