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Les Fonctions reconnues à l'agriculture intra et périurbaine - HAL

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Chapitre 3. LES LIMITES DE L’ETUDE ET SES<br />

PERSPECTIVES SCIENTIFIQUES ET<br />

OPERATIONNELLES<br />

I. <strong>Les</strong> limites de l’étude<br />

I.1 Concernant la méthode d’échantillonnage <strong>et</strong> d’enquête<br />

I.1.1<br />

D’abord, sur l’échantillonnage<br />

L’échantillonnage m<strong>et</strong> en évidence une variabilité des tailles d’échantillon des<br />

différentes catégories d’acteurs.<br />

Même si nous avons basé l’échantillonnage des maraîchers, arboriculteurs <strong>et</strong><br />

floriculteurs sur les données de base de l’enquête RNA de 1999-2000, les effectifs des<br />

autres types de producteurs ont été tirés de façon empirique. C<strong>et</strong>te procédure a aussi<br />

prévalu pour les décideurs <strong>et</strong> les intermédiaires <strong>et</strong> consommateurs <strong>et</strong>, si pour les premiers<br />

l’échantillon tiré est raisonné car proche de leur nombre réel, pour les seconds <strong>et</strong> les<br />

derniers, les échantillons tirés sont infimes.<br />

Pour les consommateurs, nous n’avons pas fait d’étude exhaustive de la<br />

consommation.<br />

I.1.2<br />

Ensuite, sur la quantification<br />

<strong>Les</strong> quantités produites que nous avons demandées nous ont été données oralement<br />

par les producteurs, sans un enregistrement comptable préalable de leur part. Ainsi, on n’a<br />

pas de quantification précise des produits <strong>et</strong> ventes. <strong>Les</strong> quantités de produits<br />

autoconsommées <strong>et</strong> vendues sont assez approximatives. Nous avions demandées les<br />

quantités annuelles mais des erreurs d’appréciation de la part des producteurs ont pu<br />

survenir lorsqu’ils nous indiquaient ces quantités. On n’a pas, non plus, de quantification<br />

des revenus mais des ordres de grandeurs, ce qui est quand même une bonne indication.<br />

Ces insuffisances peuvent être corrigées par l’estimation globale de la satisfaction des<br />

producteurs (Dieng, 2004).<br />

Si on veut avoir des quantifications précises, il faudrait faire des suivis, or c’est très<br />

lourd. Par contre, <strong>à</strong> travers notre typologie, nous apportons une base d’échantillonnage<br />

pertinente pour un suivi éventuel.<br />

Aussi, même si nous avons une évaluation des quantités de légumes frais<br />

consommées, les périodes où les légumes sont le plus ach<strong>et</strong>és par les consommateurs <strong>et</strong><br />

leurs fréquences d’achat par les consommateurs, nous n’avons pas effectué, car cela n’était<br />

pas notre but, d’analyse de la valeur nutritionnelle de ces aliments comme le suggéraient<br />

Moustier <strong>et</strong> Moumbélé (2004 : 84).<br />

De plus, comme pour les producteurs, si on voulait connaître la consommation<br />

exacte en légumes frais des consommateurs, ce qui n’était pas notre objectif, il faudrait<br />

faire des suivis.<br />

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