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Les Fonctions reconnues à l'agriculture intra et périurbaine - HAL

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<strong>Les</strong> pêcheurs "purs" : APê<br />

Ils évaluent la valeur actuelle de leur exploitation <strong>à</strong> 1,4 <strong>à</strong> 5 fois l’investissement réalisé.<br />

100 000 contre 20 000 ; de 50 000 contre 35 000 ; 30 000 contre 15 000 <strong>et</strong> 50 000 contre<br />

20 000. Ces valeurs sont faibles. Ils déclarent tous que leur activité n’est pas transmissible.<br />

Par ailleurs, ils n’ont aucun lien avec d’autres producteurs ni dans le cadre associatif, ni<br />

dans l’entraide entre pêcheurs.<br />

III.3.2.1.2<br />

<strong>Les</strong> types B<br />

Le floriculteur, BFlP <strong>et</strong> les éleveurs, BElP<br />

- Pour le floriculteur, la viabilité économique est très bien assurée puisque la valeur<br />

actuelle de son exploitation est 100 fois supérieure <strong>à</strong> ce qu’il avait investi <strong>et</strong> qu’elle est<br />

super élevée : 5 millions contre 50 000.<br />

Il estime que son exploitation est viable même s’il a déclaré que son bilan économique<br />

n’est atteint qu’<strong>à</strong> moitié.<br />

Par contre, sa vivabilité est établie par ses liens avec d’autres producteurs : appartenance <strong>à</strong><br />

un GIE <strong>et</strong> échanges d’idées avec des producteurs éloignés.<br />

Comme il travaille sur le domaine national, il rattache sa transmissibilité <strong>à</strong> la possibilité<br />

d’avoir de la terre : tant qu’il a accès <strong>à</strong> la terre, il considère son exploitation comme<br />

transmissible.<br />

- Pour les éleveurs, la viabilité économique est effective car, pour celui de I, la valeur<br />

actuelle de son élevage est de 3 millions, soit 25 fois supérieure <strong>à</strong> ce qu’il avait investi au<br />

départ <strong>à</strong> savoir 120 000 Fcfa. Par contre, celui de P n’a donné que la valeur actuelle de son<br />

exploitation soit 10 millions de Fcfa. Ces valeurs sont élevées <strong>à</strong> super élevées.<br />

Sur le plan du discours sur la viabilité économique des exploitations, comme l’éleveur de I<br />

ne fait que vendre, il déclare qu’il parvient <strong>à</strong> satisfaire ses besoins grâce <strong>à</strong> son élevage.<br />

Celui de P a déclaré que ses objectifs économiques étaient atteints.<br />

Pour la vivabilité, les deux entr<strong>et</strong>iennent des relations avec d’autres éleveurs <strong>à</strong> travers des<br />

GIE.<br />

Pour la transmissibilité, celui de I, qui est fonctionnaire r<strong>et</strong>raité <strong>et</strong> qui est âgé de 73 ans, a<br />

déclaré qu’elle n’était pas assurée car il n’y a pas de repreneur dans sa famille.<br />

L’éleveur de P n’a pas répondu <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te question.<br />

III.3.2.1.3<br />

<strong>Les</strong> types C<br />

<strong>Les</strong> Maraîchers : CMa<br />

Concernant la viabilité économique, la valeur actuelle des exploitations de ces maraîchers<br />

double-actifs est 3,75 <strong>à</strong> 100 fois supérieure <strong>à</strong> celle de leur investissement : 800 000 contre<br />

50 000 ; 15 millions contre 150 000 <strong>et</strong> 300 000 contre 80 000. Ces trois valeurs actuelles<br />

sont moyenne, élevée <strong>et</strong> très élevée.<br />

Par rapport <strong>à</strong> leur discours, la viabilité économique est reconnue par celui de IN qui est sur<br />

le domaine national <strong>et</strong> un de SN (Ye) qui est pourtant en location car ces deux derniers<br />

disent que leurs objectifs économiques sont atteints. Par contre, le second de SN (M) qui<br />

est, quant <strong>à</strong> lui, propriétaire, a déclaré que son exploitation n’était pas viable car<br />

l’irrigation était insuffisante.<br />

S’agissant de la vivabilité, deux entr<strong>et</strong>iennent des relations avec d’autres maraîchers : celui<br />

de IN est membre d’un GIE <strong>et</strong> un de SN échange d’<strong>intra</strong>nts avec des maraîchers<br />

périurbains.<br />

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