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Les Fonctions reconnues à l'agriculture intra et périurbaine - HAL

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"purs" hors sol. Ensuite, nous effectuerons un diagnostic global de durabilité de<br />

l’agriculture <strong>à</strong> Dakar.<br />

Cependant, pour « alléger » le texte, nous proposons de n’exposer complètement<br />

l’inventaire des facteurs internes <strong>et</strong> externes <strong>et</strong> les tableaux de diagnostic que pour les types<br />

"purs" hors sol <strong>et</strong> les types "purs" de pleine terre <strong>et</strong> spécifiques. Pour les types mixtes hors<br />

sol <strong>et</strong> de pleine terre <strong>et</strong> spécifiques, nous m<strong>et</strong>trons ces éléments en annexe 13. Par contre,<br />

nous garderons tous les commentaires sur le diagnostic de durabilité de tous les types, dans<br />

ce document.<br />

III.3 Inventaire des facteurs internes <strong>et</strong> externes <strong>et</strong> diagnostic de durabilité par type de<br />

systèmes de production <strong>et</strong> d’activité<br />

III.3.1 <strong>Les</strong> types "purs" hors sol<br />

III.3.1.1<br />

Inventaire des facteurs interne <strong>et</strong> externes<br />

<strong>Les</strong> types A, les microjardiniers "purs" : AMi<br />

Pour les facteurs internes, parmi ces 7 microjardiniers « purs » qui ne font que de<br />

l’agriculture, seuls deux avaient indiqué la valeur actuelle de leur exploitation. Il s’agit de<br />

deux grands qui l’évaluent respectivement <strong>à</strong> 130 000 Fcfa <strong>et</strong> <strong>à</strong> 900 000 Fcfa, soit 1,6 <strong>à</strong> 10<br />

fois la valeur investie au départ. Comparée au salaire mensuel moyen de 100 000 Fcfa,<br />

nous estimons que, rapportées <strong>à</strong> l’année, ces valeurs sont faibles <strong>à</strong> moyennes pour vivre.<br />

Cependant, en s’intéressant aux déclarations de ces AMi, on voit que pour la viabilité<br />

économique, plus de la moitié (4) ont répondu <strong>et</strong> ont déclaré qu’elle était assurée. En eff<strong>et</strong>,<br />

deux grands ont affirmé que leurs objectifs économiques étaient atteints <strong>et</strong> un autre a<br />

déclaré que son activité lui assurait la satisfaction de ses besoins. Le quatrième est un p<strong>et</strong>it<br />

qui a seulement répondu oui c’est-<strong>à</strong>-dire que son exploitation était viable.<br />

S’agissant de la vivabilité, 3 de ces AMi sont membres de GIE. Cependant, aucun<br />

n’entr<strong>et</strong>ient des rapports avec des producteurs du périurbain.<br />

Pour la transmissibilité, le moyen <strong>et</strong> deux grands ont répondu que leur exploitation était<br />

transmissible car elle est bien tenue. Quant <strong>à</strong> un p<strong>et</strong>it, qui est aussi vieux (62 ans), il<br />

conditionne sa viabilité sociale <strong>à</strong> la protection contre les oiseaux car, comme nous l’avons<br />

vu dans le passage consacré aux contraintes <strong>et</strong> avantages de l’agriculture urbaine <strong>et</strong><br />

<strong>périurbaine</strong> <strong>à</strong> Dakar, ces animaux sont, avec les rats, ceux qui attaquent plus les<br />

microjardins.<br />

<strong>Les</strong> types B, le microjardinier <strong>et</strong> l’éleveur : BEl <strong>et</strong> BMi<br />

Pour le microjardinier, la valeur actuelle de son exploitation est le double de son<br />

investissement : 70 000 Fcfa, ce qui est faible comparé au salaire mensuel moyen.<br />

Cependant il estime qu’il arrive <strong>à</strong> satisfaire ses besoins avec ce revenu. Ses liens avec les<br />

producteurs périurbains passent par la vente mutuelle des surplus produits. Il juge aussi que<br />

son exploitation est transmissible.<br />

C<strong>et</strong> éleveur estime que son exploitation est viable puisqu’il consomme toute sa production,<br />

ce qui est conforme <strong>à</strong> la réponse qu’il avait donnée concernant la destination de sa<br />

production. D’ailleurs, il n’a donné aucune valeur <strong>à</strong> notre question sur l’évaluation qu’il<br />

faisait de son exploitation ni de son investissement.<br />

C<strong>et</strong> éleveur n’a aucun rapport avec d’autres éleveurs. Pour la transmissibilité, il répond que<br />

l’activité est très porteuse <strong>et</strong> qu’il lui est donc possible de transm<strong>et</strong>tre son exploitation.<br />

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