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Les Fonctions reconnues à l'agriculture intra et périurbaine - HAL

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- L’effectif total des types de pleine terre "purs" est égal <strong>à</strong> 11 <strong>et</strong> concerne plus du double de<br />

l’effectif global des types. Il représente un peu plus du double des hors sol "purs". <strong>Les</strong> A :<br />

(5) sont un peu plus représentés que les C : (4) qui font le double des B : (2).<br />

* <strong>Les</strong> 5 types de systèmes de production A sont, par ordre d’importance de leur effectif : la<br />

floriculture, le maraîchage, la pêche <strong>et</strong> l’arboriculture puis les maraîchers.<br />

* <strong>Les</strong> 2 types de systèmes de production B sont, par ordre d’importance : l’élevage bovin<br />

<strong>et</strong> la floriculture.<br />

* <strong>Les</strong> 4 types de systèmes de production C sont, par ordre d’importance : l’élevage, la<br />

pêche, le maraîchage <strong>et</strong> la riziculture.<br />

I.3.4.2 Remarques sur les producteurs "purs" de pleine terre <strong>et</strong> spécifiques<br />

• Parmi les 20 floriculteurs qui ne vivent que de l’agriculture, 17 sont originaires de cinq<br />

régions : la plus représentée est Fatick (7) puis Diourbel <strong>et</strong> Thiès (4 de chaque), Kaolack <strong>et</strong><br />

Saint-Louis (1 de chaque). Rappelons que les régions de Tiès, Diourbel, Fatick <strong>et</strong> Kaolack<br />

constituent des terroirs du bassin arachidier sénégalais (Benoît-Cattin, M. <strong>et</strong> BA, C. O.,<br />

2005). Donc, la crise de la culture de l’arachide a conduit ces gens vers la capitale <strong>et</strong> le<br />

fait qu’ils proviennent du monde rural les a naturellement dirigés vers une activité agricole,<br />

en l’occurrence, la floriculture.<br />

• Quand on est floriculteur, on est soit A, soit B mais pas C. C’est-<strong>à</strong>-dire qu’on est<br />

vraiment impliqué dans l’activité agricole <strong>et</strong> qu’on recherche de l’argent <strong>à</strong> travers elle.<br />

• Quand on est arboriculteur, on n’est ni B, ni C. On ne gagne donc sa vie que grâce<br />

<strong>à</strong> l’agriculture.<br />

• Quand on est riziculteur, on n’est que C. Ceci est remarquable car on est loin des<br />

greniers rizicoles du pays (régions de Saint-Louis <strong>et</strong> Ziguinchor) <strong>et</strong>, en plus, il s’agit d’une<br />

p<strong>et</strong>ite rizicultrice, locatrice qui ne produit que pour l’autoconsommation de sa famille.<br />

• Le système de production qui nécessite une plus grande intensité de travail, le<br />

maraîchage, mobilise des producteurs de type A ou C. Il est plus représenté dans les A que<br />

dans les C avec un rapport de 1 <strong>à</strong> 3 (soit 9 maraîchers de type A <strong>et</strong> 3 maraîchers de type C).<br />

<strong>Les</strong> ressources mobilisées : terre <strong>et</strong> main-d’œuvre sont beaucoup plus importantes pour<br />

les maraîchers de type A que pour les maraîchers de type C. On peut dès lors se demander<br />

« où est l’œuf <strong>et</strong> où est la poule » : est-ce la rar<strong>et</strong>é des ressources qui conduit les<br />

maraîchers C <strong>à</strong> avoir une autre activité, ou est-ce c<strong>et</strong>te double activité qui leur « perm<strong>et</strong> »<br />

de se contenter de plus faibles ressources productives ? L’analyse fine de l’histoire de<br />

l’exploitation pourrait perm<strong>et</strong>tre de répondre <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te question. Pour l’accès <strong>à</strong> l’eau aussi, les<br />

maraîchers de type A supportent plus de coûts car ils utilisent majoritairement l’eau<br />

courante de la SDE <strong>et</strong> ils sont confrontés aussi, depuis début 2006, aux quotas d’irrigation<br />

<strong>à</strong> un prix agricole <strong>et</strong> <strong>à</strong> la contrainte horaire consistant <strong>à</strong> irriguer de 22 heures <strong>à</strong> 5-6 heures<br />

du matin afin de limiter la concurrence sur l’eau avec la ville. Ces deux contraintes<br />

s’appliquent aussi aux arboriculteurs purs A.<br />

Encadré 10. Remarques sur les producteurs "purs" de pleine terre<br />

- l’effectif total des types de pleine terre "mixtes" est de 12, soit un peu moins du triple de<br />

l’effectif global des types. Il est un peu plus important que celui des pleine terre "purs"<br />

(11). Dans les pleine terre "mixtes", on a plus de types A (5) que de C (4) <strong>et</strong> de B (3).<br />

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