Les Fonctions reconnues à l'agriculture intra et périurbaine - HAL
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<strong>Les</strong> <strong>intra</strong>nts<br />
* Pour les <strong>intra</strong>nts, mise <strong>à</strong> part les microjardiniers qui n’utilisent que des semences<br />
améliorées, des pesticides biologiques <strong>et</strong> des substrats pour microjardins, la quasi-totalité<br />
des autres producteurs de végétaux utilise des semences améliorées, des engrais minéraux,<br />
des pesticides chimiques (voir en annexe 11 la liste de ceux utilisés par les producteurs de<br />
notre échantillon) <strong>et</strong> du p<strong>et</strong>it matériel agricole. <strong>Les</strong> éleveurs utilisent presque tous des<br />
aliments pour animaux mais beaucoup utilisent aussi, tout comme les pêcheurs, du son de<br />
mil. Pour s’approvisionner en <strong>intra</strong>nts, hormis les microjardiniers qui se ravitaillent<br />
essentiellement auprès du Proj<strong>et</strong> Microjardins (18 sur 31), les autres types de producteurs<br />
le font majoritairement auprès des commerçants.<br />
* Concernant les déch<strong>et</strong>s urbains (de part leur origine de production) utilisés, ceux qui font<br />
du maraîchage utilisent plus les déch<strong>et</strong>s halieutiques <strong>et</strong> la poudre de coque d’arachide (15<br />
sur les 30 ayant répondu <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te question) suivis par ceux qui font de l’arboriculture (9 sur<br />
les 25 ayant répondu <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te question). <strong>Les</strong> floriculteurs utilisent plus les déch<strong>et</strong>s verts (11<br />
sur les 16 ayant répondu <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te question) <strong>et</strong> les pêcheurs sont 8 sur les 8 ayant répondu <strong>à</strong><br />
c<strong>et</strong>te question <strong>à</strong> déclarer utiliser des déch<strong>et</strong>s halieutiques.<br />
* <strong>Les</strong> fumiers sont seulement utilisés par les producteurs de végétaux traditionnels : ceux<br />
qui font de l’arboriculture, du maraîchage <strong>et</strong> de la floriculture. Ceux qui font du<br />
maraîchage <strong>et</strong> ceux qui font de l’arboriculture utilisent une plus grande variété de fumiers<br />
(fientes de volailles, fèces de chevaux, de bovins, de p<strong>et</strong>its ruminants <strong>et</strong> leurs<br />
combinaisons) <strong>et</strong> les floriculteurs sont les principaux utilisateurs de fèces de chevaux (22<br />
sur les 26 ayant répondu <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te question) qu’ils combinent parfois avec des fèces de p<strong>et</strong>its<br />
ruminants <strong>et</strong> de bovins.<br />
En 2006, parmi les 57 producteurs qui ont déclaré utiliser des fumiers d’élevage : 21 font<br />
du maraîchage, 19 de l’arboriculture, 15 de la floriculture <strong>et</strong> 2 microjardiniers. L<strong>à</strong> aussi,<br />
comme en 2005, les fèces de chevaux sont plus utilisées, puis les fientes de volailles (que<br />
les deux microjardiniers ont déclaré utiliser aussi). A noter que tout comme 2005, les<br />
floriculteurs ont déclaré utiliser quasiment que des fèces de chevaux.<br />
Hormis un seul maraîcher qui a cité Diourbel, tous les autres producteurs ont déclaré que<br />
Dakar était la région de provenance des fumiers d’élevages qu’ils utilisent.<br />
Ce sont principalement ceux qui font de la floriculture qui utilisent des produits<br />
compostés : 29 contre 6 qui font de l’arboriculture <strong>et</strong> 3 maraîchers sur les 38 producteurs<br />
ayant répondu <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te question en 2006.<br />
Comme pour le compost, le terreau est également principalement utilisé par les<br />
floriculteurs : 26 contre 6 qui font de l’arboriculture <strong>et</strong> 5 qui font du maraîchage sur les 37<br />
producteurs ayant répondu <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te question en 2006.<br />
Pour l’approvisionnement en <strong>intra</strong>nts, les maraîchers rencontrent indifféremment des<br />
problèmes de quantité, de qualité <strong>et</strong> de régularité ; les arboriculteurs rencontrent plus des<br />
problèmes de quantité <strong>et</strong> de régularité puis de qualité ; les floriculteurs connaissent plus des<br />
problèmes de qualité ; les microjardiniers connaissent plus des problèmes de régularité<br />
tandis que les éleveurs ont déclaré plus des problèmes de qualité puis de quantité.<br />
Pratiquement tous les producteurs trouvent les prix des <strong>intra</strong>nts simplement chers (108 sur<br />
175) puis trop chers (39 sur 17) <strong>et</strong>, enfin, abordables (28 sur 175). <strong>Les</strong> éleveurs <strong>et</strong> les<br />
pêcheurs ont énoncé des prix d’abord chers, puis abordables <strong>et</strong>, enfin, trop chers.<br />
Pour les maraîchers, les microjardiniers <strong>et</strong> les éleveurs, c’est l’encadrement technique<br />
agricole qui est la première source d’information sur la manière d’utiliser correctement les<br />
<strong>intra</strong>nts. Pour les arboriculteurs, ce sont les fournisseurs <strong>et</strong>, pour les floriculteurs dont on a<br />
déj<strong>à</strong> vu qu’ils avaient le plus faible niveau d’instruction, ce sont les autres producteurs, en<br />
l’occurrence, floriculteurs.<br />
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