Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

92
argileuse), non atteint, se situe entre 5 et 2,50 m de
profondeur selon les sondages géotechniques.
L’habitat romain se développe sur au moins trois
terrasses. Ainsi, trois pièces sont situées sur une
terrasse supérieure au pied du talus ; le sol en mortier
d’une salle a pu être observé à 214,62 m. Les murs de
ce bâtiment sont conservés en élévation sur au moins
0,70 m de haut et présentaient, dans une pièce, des
tubulures en terre cuite (tubuli) impliquant la présence
d’un hypocauste sous le sol de la pièce. Tous les murs
portaient des enduits peints. Deux autres terrasses ont
été reconnues en contrebas des pièces, à 1,40 m par
un sol de mortier (213,20 m), et à 2,40 m par des
niveaux de sol en terre battue (212,30 m). L’épaisseur
des vestiges avoisine 2 à 3 m. Ceux de la terrasse la
plus haute affleurent à moins de 0,50 m de profondeur
sous le terrain actuel. En limite est de la terrasse
actuelle, ils sont atteints à 2 m de profondeur. Ces
vestiges correspondent à la Maison des Gladiateurs
mise au jour en 1956 par le Père Sabot.
181.- LYON (69) - Rhône-Alpes
Place François-Bertras, la cure Saint-Georges,
5ème
Cadastre, AK : 128. Lambert : x 793,640 ; y 2087,230
33 m 2 , aménagement 33 m 2 , sol géologique non atteint
SP - 4 semaines, 3 fouilleurs
Emmanuel BERNOT
6 - Adductions d’eau
Citerne. XIXe s.
18 - Habitat privé
Maison (cure à partir de la fin du XVe s.).
XIIIe-début XVIIIe s.
22 - Bâtiments ecclésiastiques
Cure. À partir de la fin du XVe s.
Maison curiale. 1758-1883.
25 - Artisanat
Atelier de teinturier. Four de teinturier
(pour chauffer les chaudières). XVIIe s.
30 - Résumé
Le site, sur la berge de la Saône, a été fréquenté au
cours du IIIe siècle de notre ère. Une maison est
construite en bord de Saône au XIIIe siècle. Elle abrite
la cure Saint-Georges à partir de la fin du XVe siècle
et son rez-de-chaussée est occupé par un teinturier au
cours du XVIIe siècle. Au début du XVIIIe siècle, les
bâtiments de la cure sont détruits. Une nouvelle
maison curiale, dont les caves ont été partiellement
mises au jour, est édifiée en 1758 ; elle sera détruite en
1883.
Bibliographie(s) : BERNOT et al. 2007
182.- LYON (69) - Rhône-Alpes
Rue Burdeau (17), 1er
Cadastre, ER : 15. Lambert : x 794,140 ; y 2088,660
Centre ancien. Remblayage du site.
30 m 2 , aménagement 285 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 3,50 m, sol géologique atteint
EV - 3 semaines, 2 à 4 fouilleurs
Études en cours : céramique, faune
Occupation antérieure à la première urbanisation
Éric BERTRAND
1 - Voies
Trame urbaine. Début XIXe, modifiée au milieu du
XIXe s.
4 - Aménagements du relief
Mur/galerie de terrasse. Antiquité (sans précision).
18 - Habitat privé
Cour en galets, caniveau en blocs calcaires.
Début XIXe, abandonnés au milieu du XIXe s.
Deux immeubles privés. Début XIXe, modifiés au
milieu du XIXe et XXe s.
30 - Résumé
Les sondages réalisés au 17 rue Burdeau ont permis
une étude en plan du bâti contemporain qui a progressivement
colonisé les terrains cédés par les Pères de
l’Oratoire entre la rue des Tables-Claudiennes et la rue
Burdeau. Au début du XIXe siècle, une cour en galets
“tête de chat” formait alors un espace à ciel ouvert au
cœur de la trame serrée des immeubles. À l’époque
moderne (XVIIe-XVIIIe s.), le site est en pied de
balme, voué à la culture. Un grand jardin est dominé
par une terrasse cultivée manifestement installée sur
les vestiges gallo-romains. Un remblai, une tranchée
et une fosse datés de la fin du XVIIe siècle appartiennent
à cette phase d’occupation. Aucun élément rattachable
au Moyen Âge n’a été observé. L’existence d’une galerie
antique était avérée depuis le milieu du XVIe siècle.
Directement fondée en tranchée étroite dans le terrain
naturel (colluvionnement), cette structure demeure
isolée de tout contexte stratigraphique gallo-romain.
Au cours du XIXe siècle, son tracé rectiligne est-ouest
avait été observé à plusieurs reprises sur le versant
oriental de la colline avec un pendage descendant
vers le Rhône. Cette opération complète le profil de
l’ouvrage : plat sur la partie centrale entre les deux
versants avec une amorce de pendage descendant
vers l’ouest (amphithéâtre). Longtemps identifié
comme un collecteur d’eaux usées, le tronçon de galerie
visité ne montre finalement aucune caractéristique
permettant de confirmer cet usage. Les données
recueillies tendent donc vers une requalification de
l’ouvrage qui par ses caractéristiques architectoniques
a pu être intégré à un ensemble plus important.
Installée sur le sommet des lits de colluvionnement,
une fosse a livré du mobilier pouvant être daté du
Hallstatt final. Cette découverte enrichit le corpus
encore restreint des éléments attestant une occupation
préromaine de la colline de la Croix-Rousse.
Bibliographie(s) : BERTRAND et al. 2008
183.- LYON (69) - Rhône-Alpes
Rue Cléberg (17), musée et site archéologique
de Fourvière 1, 5ème
Centre ancien. Conservation du site.
75 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de 2 m,
sol géologique non atteint
FP - 8 semaines, 5 fouilleurs
Annuaire 2005, notice 159 ; Annuaire 2006, notice 157
Poursuite de l’opération en 2008
Hugues SAVAY-GUERRAZ
4 - Aménagements du relief
Aménagement en terrasse de l’odéon. Fin Ier-début IIe s.
11 - Espaces publics aménagés
Portique de façade de l’odéon (6,20 x 85 m) ; sol de
mosaïque géométrique (550 m 2 ). Fin Ier-début IIe s.,
avec réaménagement postérieur.
15 - Spectacle, sport
Petit théâtre (odéon). Fin Ier-début IIe-IIIe s.
30 - Résumé
Cette intervention a porté sur le portique (6,20 x 85 m)
situé en contrebas de l’Odéon de Lyon (construction