Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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ments archéologiques de 2 m, sol géologique non atteint
EV - 2 semaines, 4 fouilleurs
Secteur urbanisé après 1945
Pierre EXCOFFON
3 - Aménagements des berges et voies d’eau
Canal/fossé. Ier-IIe s. de n. è.
29 - Formations naturelles
Plage. Ier-IIe s. de n. è.
30 - Résumé
En préalable à la construction d’un immeuble avec
parking souterrain, un diagnostic archéologique a été
réalisé par le Service du Patrimoine de la ville de
Fréjus, en décembre 2007. Celui-ci a été effectué sur
la parcelle jouxtant celle du théâtre d’agglomération où
le rivage antique, sous la forme d’une côte rocheuse,
avait été découvert en 2005 à l’occasion d’un diagnostic
archéologique (Excoffon, Devillers 2006). L’absence
de système d’épuisement de nappe n’a pas permis,
comme en 2005, d’atteindre les niveaux profonds,
mais la non présence de la côte rocheuse à cet endroit
a été mise en évidence. En effet, celle-ci suit le contour
de la Butte Saint-Antoine et remonte donc en direction
du nord. En revanche, un large fossé d’environ 10 m
de large, traversant tout le terrain dans le sens nordest/sud-ouest,
a été découvert. Son comblement est
en cours d’étude, mais l’on peut déjà situer son fonctionnement
dans le courant des Ier et IIe siècles après
J.-C. Son rapport avec le port, situé à moins de 200 m
au nord, et le rivage positionné plus au sud, n’est pas
encore déterminé. Enfin, sa mise en place dès le Ier siècle
après J.-C. pour des raisons qui restent à démontrer,
permet tout de même de rendre compte de la rapidité
du phénomène de progradation du rivage à cet endroit.
Bibliographie(s) : EXCOFFON, DEVILLERS 2006
146.- FRÉJUS (83) - Provence-Alpes-Côte d’Azur
Avenue du Théâtre Romain (147), quartier les
Claus
Cadastre, AZ : 25
60,50 m 2 , aménagement 935 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 2 m, sol géologique atteint
EV - 7 jours, 2 fouilleurs
Pierre EXCOFFON
1 - Voies
Passage couvert, voie. Trottoir, portique. Ier-IIIe s. de
n. è.
24 - Funéraire
Une sépulture. Antiquité tardive (?).
30 - Résumé
En préalable à la construction d’une maison individuelle
dans le quartier du théâtre romain de Fréjus, un
diagnostic archéologique a été réalisé par le Service
du Patrimoine de la ville. Celui-ci a permis de mettre
en évidence trois phases d’occupation. La plus
ancienne, remontant à la Protohistoire, a révélé la
trace d’une occupation proche remontant à l’âge du
Bronze. C’est la découverte de 73 tessons peu érodés
de céramique modelée, dont deux bords d’urne et
d’écuelle à gros dégraissants, qui a permis de mettre
en évidence cette occupation. Toutefois, la surface très
réduite du dégagement a empêché de découvrir des
structures associées, ni même de sol défini. Il s’agit,
pour ce quartier de Fréjus, de la première attestation
claire d’une occupation protohistorique. La deuxième
phase correspond à l’organisation urbaine de la colonie
de Fréjus dans le courant de la première moitié du Ier
siècle après J.-C. Au moment de l’installation des
colons, la zone du théâtre est simplement marquée
par une butte de marne du Pliocène, recouverte d’un
apport limoneux brun. La morphologie et la topographie
de la zone vont alors être profondément transformées.
La zone étudiée présente essentiellement des aménagements
urbains : le decumanus maximus, un portique
et une esplanade surélevée. Dans ce secteur de la
ville, le decumanus suit exactement l’orientation du
réseau B de la ville, soit NL 38,5° ouest. La partie mise
au jour se situe à l’extrémité nord-est de la rue, à
seulement quelques mètres de la porte de Rome. Le
revêtement de la voie est constitué par le compactage
d’une couche argilo-limoneuse brune comprenant de
très nombreux éclats de calcaire constituant également
la surface de roulement. Celle-ci apparaît alors très
compacte. La voie est bordée au nord par un portique
qui a été dégagé sur toute sa largeur et sur une
longueur de plus d’1,50 m. La largeur du portique,
trottoir compris depuis le nu du mur, mesure 4,44 m, il
en va de même pour tous les autres portiques connus
à Fréjus. Au nord, la bordure du trottoir est faite de
gros blocs de grès gris/brun assemblés à joints vifs. Le
trottoir fait aussi fonction de stylobate pour les piliers
du portique, dont les bases d’ancrage de trois d’entre
eux ont été observées. Le sol du portique est constitué
de terre battue compactée. La couverture a été
retrouvée effondrée sur le sol et de nombreuses
tegulae et imbrices ont été découvertes en connexion,
témoignant d’un effondrement brutal de l’ensemble de
la structure. La toiture prenait appui, au nord, sur un
mur en petit appareil servant de soutènement à une
terrasse située à près de 1,50 m au-dessus du sol du
portique. Celle-ci est constituée de remblais rapportés
après l’édification du mur. Sur la terrasse, aucune
construction n’a été mise en évidence sur la surface
sondée. Le mobilier découvert pour l’essentiel dans
les niveaux de construction de la voie remonte au
premier tiers du Ier siècle après J.-C. Après l’abandon
du quartier, une sépulture est installée dans les
niveaux de destruction du portique.
Bibliographie(s) : EXCOFFON 2007
147.- FRÉJUS (83) - Provence-Alpes-Côte d’Azur
Avenue du Théâtre Romain, résidence du
Théâtre romain
Cadastre 1966, Ay : 78
Centre ancien. Remblayage du site.
14,60 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de
1,70 à 1,90 m, sol géologique atteint
FP - 6 semaines, 4 fouilleurs
Secteur urbanisé après 1945
Poursuite de l’opération en 2008
Lucien RIVET
2 - Espaces libres
Terrain vague et/ou jardin.
Moyen Âge-périodes moderne et contemporaine.
4 - Aménagements du relief
Terrasse.
6 - Adductions d’eau
Bassin maçonné. Ier-IIe s.
Aqueduc. Début IIe s.
8 - Système défensif urbain
Enceinte. Tour. Ier s.
30 - Résumé
Cette butte naturelle rocheuse est d’abord ceinte par
l’enceinte antique pourvue de tours et d’une poterne.