Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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Jean-Jaurès (M.-A. Gaidon-Bunuel 2004 et P. Rethoré
2006) et le long de la rue Parmentier et rue
Parmentier-Rue de La Guillotière (P. Rethoré 2005).
Les différentes structures observées marquent la
permanence de la trame urbaine par la présence
d’une voie nord-sud, ainsi que son fossé (à l’est), un
bâtiment (entrepôt) et des fossés est-ouest. Le projet
semble situé en limite de l’agglomération antique et
extra-muros à l’époque médiévale. La zone concernée
par l’opération, située extra-muros, n’a fourni, quant à
elle, aucun vestige.
139.- FEURS (42) - Rhône-Alpes
Place Geoffroy-Guichard (3)
Cadastre, AC : 276. Lambert : x 746,910 ; y 2084,315
Centre ancien. Remblayage du site.
42,92 m 2 , aménagement 363 m 2 , sol géologique atteint
EV - 4 jours, 2 fouilleurs
Anne-Claude REMY
30 - Résumé
Le projet de construction d’un immeuble au 3, place
Geoffroy-Guichard à Feurs, situé au centre de la ville
actuelle, a nécessité une campagne de sondages
archéologiques. La synthèse des interventions montre
bien la grande sensibilité archéologique de ce secteur,
puisque le forum est localisé à 80 m au nord du futur
aménagement. Le site diagnostiqué est localisé en
bordure orientale de la bourgade gauloise, à proximité
du forum et des riches quartiers d’habitat et à
l’intérieur du bourg médiéval, non loin du rempart
méridional. Malgré l’exiguïté de la zone sondée, les
deux sondages réalisés ont permis de détecter des
niveaux archéologiques. La stratigraphie conséquente
du sondage 1 (2,50 m de profondeur), associée à
l’étroitesse du terrain, n’a pas permis de voir les
vestiges. Dans le sondage 2, le décapage s’est arrêté
à l’apparition d’un remblai antique (à 1,50 m de profondeur).
Le diagnostic a permis de mettre au jour des
vestiges archéologiques attestant une occupation
importante. Il a confirmé l’intérêt du site en mettant en
évidence une stratigraphie superposant des niveaux
de La Tène finale, de l’Antiquité (du Ier s. av. J.-C. à la
fin du IIe s. ap. J.-C.), du bas Moyen Âge (XIVe-XVe s.)
et de l’époque moderne. Il a enrichi les résultats des
fouilles anciennes et récentes, révélant en particulier,
une couche archéologique contenant du mobilier
homogène de La Tène finale (fin IIe ou début Ier s. av.
J.-C.), des sols de l’époque augustéenne (?) et du Ier
siècle après J.-C., associée à des tranchées de récupérations
témoignant de l’existence d’un habitat. Mais
c’est surtout pour le bas Moyen Âge que cette opération
a apporté des données nouvelles, puisque très peu de
traces du Moyen Âge sont conservées à Feurs.
140.- FEURS (42) - Rhône-Alpes
Rue de l’Abbé-Perrin
Cadastre, AC : 719. Lambert : x 746,899 ; y 2084,386
Centre ancien. Remblayage du site.
17,08 m 2 , aménagement 419 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 1 m, sol géologique atteint
EV - 2 jours, 2 fouilleurs
Études en cours : céramique, géomorphologie
Occupation antérieure à la première urbanisation
Sophie NOURISSAT
18 - Habitat privé
Habitation : murs et sols en galets. Période moderne.
20 - Édifices cultuels catholiques
Église (?) : pilier, remblai. XIVe-XVe s.
29 - Formations naturelles
Terrasse alluviale.
30 - Résumé
Le diagnostic réalisé rue de l’Abbé-Perrin atteint la
terrasse alluviale. Pour la période gallo-romaine,
malgré une situation a priori favorable au sud du
forum, les vestiges se résument à quelques couches
de démolition (démolition d’un mur en terre) et de
remblai et à du mobilier daté du milieu du IIe siècle
après J.-C., remanié par les occupations postérieures.
Les vestiges les plus importants appartiennent au bas
Moyen Âge et à la fin de cette période ou à la période
moderne. Le bas Moyen Âge est représenté par un
remblai présent sur toute la surface qui contient de la
céramique du XIVe-XVe siècle et un abondant mobilier
faunique caractérisant une occupation plutôt domestique,
ainsi que par un soubassement de pilier pouvant
correspondre à un édifice important (église ?). Un mur
orienté nord-sud et ses sols en galets, postérieurs au
pilier, peuvent également appartenir à la fin de cette
période ou à l’époque moderne.
141.- FEURS (42) - Rhône-Alpes
Rues Camille-Pariat (26), du 8-Mai, extension
du Centre hospitalier
Cadastre 2006, AB : 212
Centre ancien.
119 m 2 , aménagement 700 m 2 , sol géologique atteint
EV + SD - 9 jours, 3 fouilleurs
Alégria BOUVIER
18 - Habitat privé
Murs, niveaux de sol de mortier, enduits peints. IIe-IIIe s.
de n. è.
30 - Résumé
Trois phases d’occupation au moins ont été mises en
évidence. Elles s’inscrivent entre la fin du IIe et le IIIe
siècle après J.-C. La présence de sols et d’enduits
peints permet de supposer que les bâtiments étaient
destinés à l’habitat.
142.- FOS-SUR-MER (13) - Provence-Alpes-
Côte d’Azur
Château de l’Hauture, église Saint-Sauveur
Lambert : x 811,152 ; y 1829,760
Centre ancien, secteur sauvegardé.
1 m 2 , aménagement 1 m 2 , sol géologique non atteint
SU - 1 semaine, 1 fouilleur
Jean-Philippe LAGRUE
20 - Édifices cultuels catholiques
Église : double ressauts de fondation, tranchée de fondation.
XIIIe s.
24 - Funéraire
Tombes en pleine terre. Période moderne (XVIe s.).
30 - Résumé
La fouille s’est déroulée devant le perron de l’église
Saint-Sauveur, sur la face sud, à la base du piédroit
gauche. Deux tombes en pleine terre (ou parties inférieures
de deux individus adultes en décubitus dorsal,
orientées) amputées par des travaux d’aménagement
antérieurs ont été découvertes. Faiblement enterrées,
elles étaient placées dans un remblai incluant quelques
fragments de céramiques glaçurées à décor baroque.