Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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18 - Habitat privé
Habitat.
30 - Résumé
La présence d’une cave moderne a permis d’obtenir
deux séquences stratigraphiques complètes de tous
les niveaux anthropiques jusqu’au sol naturel.
L’analyse de la coupe nord met en évidence une occupation
centrée sur la période médiévale : les niveaux
les plus précoces se caractérisent par plusieurs
structures en creux remontant au XIe siècle. Ces
dernières sont scellées par une alternance de
remblais et de sols de circulation dont certains sont
également datables de la période médiévale. Quant à
la coupe sud, elle permet d’observer les niveaux d’une
ancienne rue, aujourd’hui non fonctionnelle mais
encore visible dans le tissu urbain actuel. Les strates
les plus précoces sont datables des XIe-XIIe siècles.
Le sondage n° 2 a mis en évidence, sous des niveaux
modernes, la présence d’une fosse (?) datée de la
seconde moitié du XIVe siècle. Quant au sondage n° 3,
il s’agit de remblais et de structures modernes qui
recouvrent des couches dont certaines datent des
XIIe-XIIIe siècles.
Bibliographie(s) : BERTIN 2007b
121.- CONFLANS-SAINTE-HONORINE
(78) - Île-de-France
Place Gévelot, cellier de l’Angelot, musée de
la Batellerie
Cadastre 1983, Ax : 177. Lambert : x 582,385 ;
y 1143,240
Secteur sauvegardé. Conservation du site.
12 m 2 , sol géologique atteint
EV + SD - 1 semaine, 5 fouilleurs
Occupation antérieure à la première urbanisation.
Secteur urbanisé après 1945
Poursuite de l’opération en 2008
Marc LANGLOIS
21 - Bâtiments conventuels ou monastiques
Prieuré. Cellier.
30 - Résumé
Cette opération, archéologique et pédagogique, fait
suite à deux fouilles, l’une conduite en 1998 puis une
seconde réalisée en 2005 avec des collégiens dans le
cadre d’une initiation à l’archéologie. La zone de fouille
se place dans un cellier enterré. Cet édifice, voûté
d’ogives, de la fin du XIVe ou du début du XVe siècle,
fut construit contre une partie des fondations de la
façade ouest d’un prieuré attesté vers 1082/1087 puis
détruit. Le cellier fut remblayé en 1752. C’est cette
zone qui fait l’objet d’une fouille. Cette dernière n’a pas
atteint les niveaux médiévaux ni la tranchée de fondation
de la tour de façade du prieuré roman.
Bibliographie(s) : LANGLOIS 1997, LANGLOIS 2000,
LANGLOIS 2004, LANGLOIS 2006
122.- CORBIE (80) - Picardie
Rue de l’Enclos
Cadastre, OM : 188, 190
Centre ancien. Destruction du site.
80 m 2 , aménagement 705 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 2,50 m environ, sol géologique
atteint
EV - 2 jours, 2 fouilleurs
Annick THUET
1 - Voies
Chemin, zone de passage, peu utilisé. Présence d’un
fossé et d’une ornière. Période moderne.
21 - Bâtiments conventuels ou monastiques
Cour intérieure du monastère de Corbie, au nord du
réfectoire.
30 - Résumé
Ce diagnostic a été réalisé suite à un projet immobilier
dans l’enceinte du monastère de Corbie, au niveau
d’une cour intérieure jouxtant le réfectoire au nord.
Des vestiges de passage (fossé, ornière, chemin
empierré peu utilisé) ont été recensés. Les remblais
scellant ces structures sont d’époque moderne et
correspondent à la récupération post démolition des
éléments architecturaux du monastère. La céramique
est datée du XVe au XVIIIe siècle au moins.
123.- DIEULOUARD (54) - Lorraine
Rue de Scarpone prolongée (6)
Cadastre, AL : 270, 272, 283. Lambert : x 874,500 ;
y 1134,125
Zone périurbaine, secteur sauvegardé. Protection et
remblayage du site.
23 m 2 , aménagement 350 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 0,40 m, sol géologique atteint
EV + SD - 1 jour, 2 fouilleurs
David GUCKER
24 - Funéraire
Nécropole antique du Vieux-Pâquis :
- niveau d’incinérations remaniées. Fin Ier-milieu IIIe s.
de n. è.
- sépultures à inhumation en cercueil. Milieu IVe-début
Ve s. de n. è.
30 - Résumé
Le projet de création d’une habitation individuelle au
6, rue de Scarpone prolongée a donné lieu à une
étude d’impact archéologique. L’emprise concernée se
situe à proximité immédiate de l’agglomération secondaire
gallo-romaine de Scarpone et à la périphérie
nord-ouest de la nécropole du Vieux-Pâquis, qui est
une des deux nécropoles connues de l’agglomération
antique, partiellement fouillée aux XIXe et XXe siècles.
Un seul sondage, interrompu à la demande du
pétitionnaire, a permis de révéler les vestiges
archéologiques liés à la nécropole antique. Ces structures
représentées par un niveau d’incinérations
remaniées et une ou deux inhumations, scellées par
un niveau limoneux brun-gris, apparaissent entre 0,30
et 0,60 m de profondeur. L’horizon remanié de limons
sableux comportant des esquilles d’os humains brûlés
et de la céramique recuite a été mis en évidence sur
l’intégralité de la surface ouverte. Le matériel
archéologique associé, provenant vraisemblablement
d’incinérations bouleversées à proximité, donne une
fourchette chronologique qui s’étend de la fin du Ier au
milieu du IIIe siècle de notre ère. Au vu des circonstances
d’intervention, seule une des deux sépultures
observées a pu être caractérisée. La position des os
qui atteste une décomposition en espace vide et la
présence de clous indiquent une inhumation en
cercueil. Cette sépulture appartient à la nécropole du
Vieux-Pâquis fouillée dans les années 70 par J.-P.
Bertaux et semble pouvoir être attribuée au milieu du
IVe-début du Ve siècle. Ce sondage a également
permis de confirmer une extension de la nécropole,
dans un secteur encore non reconnu, en périphérie
occidentale de la nécropole antique.