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Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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65<br />

“Th2”, datée du IVe siècle p.C., doive être interprétée<br />

comme une phase d’abandon <strong>et</strong> <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong>s<br />

thermes en carrières, <strong>et</strong> non comme celle d’un réaménagement<br />

ponctuel.<br />

Bibliographie(s) : AUPERT 2006, COUTELAS <strong>2007</strong>,<br />

HOURCADE, AUPERT <strong>2007</strong>, HOURCADE <strong>et</strong> al.<br />

<strong>2007</strong>, HOURCADE, MORIN 2008<br />

103.- CHASSENON (16) - Poitou-Charentes<br />

Thermes <strong>de</strong> Longeas, aqueduc secondaire<br />

Cadastre 1986, E1 : 69, 76, 1002<br />

Zone périurbaine, secteur sauvegardé. Mise en valeur<br />

<strong>et</strong> remb<strong>la</strong>yage du site.<br />

250 m 2 , aménagement 200 000 m 2 , épaisseur <strong>de</strong>s<br />

sédiments archéologiques <strong>de</strong> 1 m, sol géologique<br />

atteint<br />

FP - 31 jours, 18 fouilleurs<br />

Étu<strong>de</strong>s en cours : céramique, bois, enduits peints,<br />

matériaux non lithiques, métal d’architecture<br />

Annuaire 2005, notice 91, 93; Annuaire 2006, notice 92<br />

Poursuite <strong>de</strong> l’opération en 2008<br />

Cécile DOULAN<br />

6 - Adductions d’eau<br />

Aqueduc : branches secondaires. Ier-IIIe s.<br />

7 - Collecteurs, évacuations<br />

Égouts. Ier-IIIe s.<br />

16 - Bains<br />

Thermes : “tour sud-ouest” <strong>de</strong>s thermes en connexion<br />

avec l’aqueduc. Ier-IIIe s.<br />

30 - Résumé<br />

La fouille a fait suite à <strong>la</strong> campagne <strong>de</strong> 2006 sur <strong>la</strong><br />

branche est <strong>de</strong> l’aqueduc secondaire <strong>et</strong> <strong>la</strong> pièce (dite<br />

“tour” par commodité) sud-ouest <strong>de</strong>s thermes.<br />

L’objectif principal consistait à préciser le rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

“tour” à <strong>la</strong> fois dans l’alimentation en eau <strong>de</strong> l’établissement<br />

<strong>et</strong> dans le circuit emprunté par les utilisateurs<br />

<strong>de</strong>s thermes. C<strong>et</strong>te pièce <strong>de</strong> p<strong>la</strong>n rectangu<strong>la</strong>ire, d’une<br />

superficie intérieur <strong>de</strong> 100 m 2 , remplissait en eff<strong>et</strong> une<br />

double fonction : raccordée, du côté ouest, à l’aqueduc<br />

secondaire, elle réceptionnait l’eau dans un bassin<br />

répartiteur intégré dans son mur sud; située à l’extrémité<br />

ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> galerie sud <strong>de</strong>s thermes, elle perm<strong>et</strong>tait<br />

grâce à ses ouvertures <strong>de</strong> quitter les thermes ou,<br />

inversement, d’y pénétrer par l’ouest. En termes<br />

d’hydraulique, <strong>la</strong> découverte, dans les niveaux <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>struction consécutifs à l’incendie <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin du IIIe siècle,<br />

d’emboîtures en fer, conduit à penser que l’eau était<br />

acheminée <strong>de</strong>puis le bassin répartiteur sud par <strong>de</strong>s<br />

canalisations en bois. Celles-ci étaient installées à<br />

l’intérieur même <strong>de</strong> <strong>la</strong> “tour”, sans doute sous <strong>la</strong> charpente<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> pièce. Elles étaient ainsi reliées au bassin répartiteur,<br />

lui aussi p<strong>la</strong>cé dans les parties hautes du mur<br />

sud <strong>de</strong> <strong>la</strong> pièce. L’eau conservait une altitu<strong>de</strong> suffisante<br />

pour être dirigée par gravité vers les chaudières<br />

<strong>et</strong> les bassins <strong>de</strong>s thermes. En termes <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion,<br />

l’usure très localisée du premier sol en cailloutis <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

“tour” montre que c<strong>et</strong>te pièce était un espace que les<br />

utilisateurs <strong>de</strong> l’établissement thermal ne faisaient que<br />

traverser d’est en ouest ou d’ouest en est. Ils ne<br />

s’attardaient visiblement pas à l’intérieur. En sortie<br />

ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> “tour”, ils longeaient l’aqueduc par le nord<br />

en empruntant une galerie en bois à couverture <strong>de</strong><br />

tuiles. Un point important a été abordé lors <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

campagne <strong>2007</strong> : celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion, dans l’Antiquité,<br />

<strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> ruissellement <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’humidité à l’extérieur<br />

comme à l’intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> “tour”. La canalisation <strong>de</strong>s<br />

eaux <strong>de</strong> pluie <strong>et</strong> <strong>de</strong> ruissellement s’est faite dans un<br />

premier temps à l’ai<strong>de</strong> du caniveau <strong>la</strong>téral aux cotés<br />

sud <strong>de</strong> l’aqueduc <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> “tour”. Celui-ci se prolonge<br />

vers l’est le long <strong>et</strong> à travers <strong>la</strong> galerie sud. Le comblement<br />

progressif du caniveau, sans doute dû à un manque<br />

d’entr<strong>et</strong>ien, a nécessité le creusement d’un drain<br />

supplémentaire, puis vraisemb<strong>la</strong>blement <strong>la</strong> mise en<br />

service <strong>de</strong> canalisations en bois positionnées dans les<br />

niveaux <strong>de</strong> comblement du caniveau. L’humidité <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

“tour” a été combattue par les rehaussements successifs<br />

<strong>de</strong> sols en terre avec inclusion <strong>de</strong> fragments d’enduits<br />

peints <strong>et</strong> <strong>de</strong> mortiers comme matériaux <strong>de</strong> drainage.<br />

L’aqueduc <strong>et</strong> <strong>la</strong> “tour” ont été construits en même<br />

temps dans <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> moitié du Ier siècle (ou au<br />

début du IIe ?). Les murs <strong>de</strong> <strong>la</strong> galerie sud se sont<br />

ensuite accolés au coté est <strong>de</strong> <strong>la</strong> “tour”. Les différents<br />

travaux d’aménagements liés à <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s eaux se<br />

situent chronologiquement dans le courant du IIe ou<br />

du IIIe siècle. Ils interviennent avant l’incendie <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin<br />

du IIIe siècle qui a entraîné <strong>la</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te<br />

partie <strong>de</strong> l’édifice thermal. L’aqueduc, <strong>la</strong> “tour” <strong>et</strong> <strong>la</strong><br />

galerie ont ensuite fait l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> tri <strong>de</strong> récupération <strong>de</strong><br />

matériaux <strong>de</strong> construction avant d’être définitivement<br />

abandonnés. (Texte rédigé par C. Dou<strong>la</strong>n <strong>et</strong> s. Sicard)<br />

Bibliographie(s) : DOULAN <strong>et</strong> al. <strong>2007</strong>b<br />

104.- CHÂTEAUBLEAU (77) - Île-<strong>de</strong>-France<br />

Abords sud <strong>et</strong> sud-est<br />

Cadastre, SB : 17, 18; YB : 23 à 27; ZB : 38, 39, 62,<br />

63, 72; ZC : 1, 2, 26, 27<br />

Zone périurbaine, territoire rural.<br />

Sol géologique non atteint<br />

PI - 169 jours, 2 fouilleurs<br />

Étu<strong>de</strong>s en cours : céramique, monnaies, mobilier<br />

métallique, silex taillés<br />

Poursuite <strong>de</strong> l’opération en 2008<br />

Fabien PILON<br />

18 - Habitat privé<br />

Habitats indéterminés. Antiquité.<br />

19 - Cultes païens<br />

Sanctuaire. Antiquité.<br />

25 - Artisanat<br />

Faux-monnayage. Dernier quart IIIe s.<br />

30 - Résumé<br />

Les prospections ont concerné pour l’essentiel les<br />

abords sud <strong>et</strong> sud-est <strong>de</strong> Châteaubleau (lieux-dits Le<br />

Vieux-Moulin, Les Chennevières, La Massée, Les<br />

Picards, Grémillon, Le Buisson Joly, Le Praillon). Les<br />

résultats sont généralement négatifs ou très pauvres<br />

(quelques tessons <strong>de</strong> récipients céramiques <strong>et</strong><br />

fragments <strong>de</strong> tuiles). L’occupation a donc été peu<br />

importante dans ce secteur, sans doute en raison <strong>de</strong><br />

son extrême humidité (présence <strong>de</strong> mares, éventuellement<br />

asséchées; forts ruissellements en hiver). Les<br />

parcelles ayant livré le plus d’éléments gallo-romains<br />

sont voisines d’un grand sanctuaire. Notons qu’une<br />

recherche complémentaire dans le vil<strong>la</strong>ge, en ZA : 48,<br />

a permis <strong>la</strong> mise au jour d’une monnaie d’imitation du<br />

<strong>de</strong>rnier quart du IIIe siècle frappée à l’effigie <strong>de</strong><br />

Tétricus I. Le fait que plusieurs autres exemp<strong>la</strong>ires<br />

frappés <strong>de</strong>s mêmes coins <strong>de</strong> droit <strong>et</strong> <strong>de</strong> revers aient<br />

déjà été recueillis dans le voisinage indique une<br />

probable frappe dans l’une <strong>de</strong>s officines monétaires<br />

<strong>de</strong> Châteaubleau.<br />

105.- CHÂTEAUBLEAU (77) - Île-<strong>de</strong>-France<br />

L’Aumône<br />

Cadastre 2004, ZA : 48. Lambert : x 657,088; y 1098,925

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