Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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définie, sont datés de la fin du IIe siècle. La zone de
sépultures en vases cercueils, repérée lors de l’opération
aux 17 et 17bis rue de Reverdy, en 2006
(Annuaire 2006, notice 83), se prolonge sur quasiment
l’ensemble de l’emprise du diagnostic. Ces vases sont
installés dans les remblais de la fin du IIe siècle. La
datation des remblais et des vases repose sur un très
petit nombre de tessons qui n’autorise pas à être
affirmatif dans la chronologie. À l’ouest, sur la parcelle
n° 335, des niveaux de voie et une cave ont été repérés.
Quelques éléments permettent de situer les couches
de remblais et d’occupation entre la fin du Ier et le
début du IIIe siècle. La densité, la typologie et l’étendue
de la zone d’habitat nous sont totalement inconnues.
Les niveaux de voirie semblent se prolonger en direction
de la carrière. Mentionnons enfin une fosse d’extraction
de craie, vide de tout comblement, tout comme le puits
du secteur 4 et le niveau de circulation du secteur 1,
pour lesquels aucune chronologie ne peut être
avancée. À la période antique succède directement
l’occupation moderne. Cette dernière est représentée
par un niveau de remblai et un fossé. Le site est
préservé des construction industrielles.
Bibliographie(s) : ACHERÉ, DELALANDE 2007d
99.-- CHARTRES (28) - Centre
Rues des Fileurs, du Moulin-à-Tan
Cadastre 2005, BL. Lambert : x 537,590 ; y 1083,453
Centre ancien.
490 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de
0,50 à 0,90 m, sol géologique atteint
EV - 72 jours, 1 fouilleur
Étude en cours : céramique
Séverine FISSETTE
1 - Voies
Deux voies parallèles orientées est-ouest. Aménagement
Ier s.
Chemin non structuré. Moyen Âge (datation non précisée).
Chemin non structuré et pavement peu étendu.
Période moderne (datation non précisée).
2 - Espaces libres
Fosses médiévales. XIIIe-XIVe s.
18 - Habitat privé
Quatre murs construits en relation avec le réseau
viaire antique, dont certains sont associés à des sols.
Ier-IIe s.
24 - Funéraire
Squelette perturbé. Bas-Empire (datation non précisée).
30 - Résumé
L’occupation ancienne de la zone est surtout connue
par les fouilles récentes menées par Sophie Liégard
(Inrap) sur la parcelle situé 11/13 rue des Fileurs
(cf. Annuaire 2005, notice 85) mais également par des
interventions ponctuelles réalisées aux alentours. Elle
est occupée au Haut-Empire par des quartiers d’habitations
et d’artisanat, organisés autour d’un réseau
viaire implanté selon un axe est-ouest. Des traces
d’incendie datées de la fin du IIe ou du début du IIIe
siècle ont été reconnues à de nombreux endroits mais
l’abandon du quartier n’est pas clairement daté, même
s’il semble progressif à partir du IVe siècle. Durant le
haut Moyen Âge, le secteur, qui se situe à distance
des centres religieux et des axes routiers, n’est plus
urbanisé. De même, au bas Moyen Âge, il est très peu
occupé puisqu’il s’étend toujours en dehors de
l’enceinte. La profondeur des tranchées nécessitait
une surveillance de ces travaux par le Service municipal
d’archéologie. Malgré la pose de blindages à
panneaux coulissants, une stratigraphie en place sur
une hauteur de 0,50 à 0,90 m a pu être révélée. Au
final, les couches archéologiques ont été étudiées sur
près de 44% de la totalité de la longueur de la
tranchée de la rue des Fileurs. Cette intervention a
permis de mettre au jour des structures correspondant
à deux étapes d’occupation et une phase de destruction
reconnues pour la période gallo-romaine. Huit murs
ont été découverts, dont certains sont associés à des
niveaux de sol. Ils sont tous, sauf un, construits selon
un axe perpendiculaire ou parallèle au réseau viaire
antique. Sur la longueur de la tranchée, ce carroyage
a d’ailleurs été reconnu par deux voies orientées estouest
et distantes d’un peu plus de 70 m. La seule
coupe stratigraphique, incomplète, ne permet pas de
proposer une implantation spatiale de ces vestiges qui
traduirait une structuration particulière de l’espace.
Une occupation antérieure aux installations galloromaines
(dont la fonction et la datation restent
imprécises) a été révélée par la présence de négatifs
de piquets alignés à la surface du terrain naturel. Les
périodes médiévale et moderne sont attestées par la
présence de larges fosses et de niveaux de sol.
Bibliographie(s) : FISSETTE 2007
100.- CHASSENON (16) - Poitou-Charentes
Le Bourg
Cadastre 1986, A : 394. Lambert : x 477,845 ;
y 2095,880
Remblayage du site.
Épaisseur des sédiments archéologiques de 4 m
minimum, sol géologique non atteint
SU - 2 semaines, 3 fouilleurs
Gabriel ROCQUE
6 - Adductions d’eau
Un puits. Début période gallo-romaine.
Un puits. Période médiévale (?).
18 - Habitat privé
Cave. Antiquité.
30 - Résumé
Un ensemble de 3 structures a été fouillé :
- une petite cave avec un emmarchement (datation :
période antique),
- un grand puits sûrement en lien avec cette cave.
Dans son comblement de nombreux fragments de
bois et céramiques ont été découverts (datation début
de la période antique),
- un petit puits (peut-être plus récent, période médiévale
?).
101.- CHASSENON (16) - Poitou-Charentes
Longeas, aqueduc principal
Cadastre 1986, E1 : 99. Lambert : Ax 478,481 ;
Ay 2095,330 ; Bx 478,534 ; By 2095,317
Territoire rural. Remblayage du site.
750 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de
2 m maximum, sol géologique atteint
FP - 5 semaines, 25 fouilleurs
Études en cours : céramique, enduits peints
Annuaire 2006, notice 90
Poursuite de l’opération en 2008
Gabriel ROCQUE
1 - Voies
Voies (cailloutis), ornières. Ier-IIIe s. de n. è.